Làh bauhnn aurtaugraff n'èh pàh zunykeuman utylytèhrr: aihl doha daunéh khor hô sanss dhu mauh. Aihl èh çon naby, l'apahranss khy reuflaitt sàh pairsaunalythé. Làh bauhnn aurtaugraff doha konphérhé hô mauh hunn ahlurr élléguenthe, çynpl éh behl.
Pouhrr seuhlà, leuh schoa daih laitrr geou hin rauhl aiçanssyhail: shak laitrr doha taitr dyçaussïé éh dyçaussïabl déh zôthr, mèh zançanhbl aihl dohav phohrmé hin thouh armaunhyeu éh kauhéran, khom hunn évydanss.
Ha seuhlà yhl phô ageouthé kheu léh mauh dohav tégualeuhman s'ahçortyr anthr eu. Han naiphè, laursskeu réhuny dhen zin nékhri, yhl neuh phôdrè pah khe leuh taikst khyl faurm parèss déparhèhyé.

Vohalah seuh k'aih l'aurtaugraff, hunn parhurr deuh raihgl, hou meuzuhr éh armauny çonh çeulh mèthraiss.

Han vohalah làh preuhv.

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Traduction:

« La bonne orthographe n'est pas uniquement utilitaire: elle doit donner corps au sens du mot. Elle est son habit, l'apparence qui reflète sa personnalité. La bonne orthographe doit conférer au mot une allure élégante, simple et belle.
Pour cela, le choix des lettres joue un rôle essentiel; chaque lettre doit être dissociée et dissociable des autres, mais ensemble elles doivent former un tout harmonieux et cohérent, comme une évidence.
À cela il faut ajouter que les mots doivent également s'assortir entre eux. En effet, lorsque réunis dans un écrit, il ne faudrait pas que le texte qu'ils forment paraisse dépareillé.

Voilà ce qu'est l'orthographe: une parure de règles, où mesure et harmonie sont seules maîtresses.

En voilà la preuve. »