Pour le dire clairement, Marcus s'ennuyait. Plus que ça, il se faisait carrément chier. Assis sur le canapé avec pour seule compagnie une bouteille dont il avait oublié la nature du contenu, il observait les autres gesticuler sur la piste de danse improvisée. C'était bien la première fois qu'il se trouvait ainsi désœuvré dans une fête. Tous les gens qu'il connaissait dans cette stupide soirée –et il n'y en avait pas beaucoup- avait disparu. Ils l'avaient lâchement abandonné, et ça Marcus le digérait très mal. D'ailleurs, il reprit une gorgée d'alcool pour faire passer l'arrière-goût de traitrise qu'il avait dans la bouche. Il leur ferait payer, c'était sûr. Mais en attendant il était toujours aussi seul et, selon lui, pathétique. La mauvaise humeur l'avait envahi, lui qui était pourtant si joyeux à l'idée de cette soirée, et il ne pouvait regarder qu'avec mépris ceux qui s'amusaient, contrairement à lui. Soudain, une voix familière attira son attention.

-Ah ! Le voilà !

Rocio... Il tourna la tête pour voir sa prétendue meilleure amie s'approcher à grandes enjambées, un verre bien rempli dans une main et le bras d'une personne qu'il ne put distinguer dans l'autre.

-Marcus ! s'exclama-t-elle. Regarde qui j'ai trouvé !

Ledit Marcus inclina la tête pour que le nouveau venu entre dans son champ de vision. De surprise, il battit plusieurs fois des paupières. L'espace d'un instant, alors qu'il dévisageait de la tête au pied le nouveau camarade de son amie, il en oublia que celle-ci l'avait laissé seul depuis plus d'une heure maintenant. Et en croisant ses yeux dont il ne pouvait deviner la teinte à cette distance, il en oublia presque de respirer.
Lorsque finalement il reprit ses esprits, Marcus se détacha enfin de sa contemplation pour se reporter sur Rocio, qui n'avait toujours rien dit. C'était étrange d'ailleurs.

-Et donc ? dit-il pour l'encourager à continuer.

Après tout il manquait la fin de ses propos, non ?

-Quoi « et donc » ? s'étonna-t-elle.

-Ben qui est-ce que t'as trouvé ?

Il lut avec aisance dans son regard qu'elle le prenait pour un idiot. Le roi des idiots même. L'inconnu, lui, ne dit rien, mais échangea un regard surpris avec la jeune femme. Cette dernière reprit immédiatement.

-T'es con ou quoi ? Tu le reconnais pas ?

Marcus fronça les sourcils, un peu perdu. Il avait bien regardé ce gars-là, il l'avait même maté sans discrétion, et il ne lui disait absolument rien. Dommage d'ailleurs, il aurait beaucoup apprécié avoir dans son entourage quelqu'un d'aussi plaisant à contempler.

-Ah parce que je suis censé le connaître ?

-Evidemment que tu le connais ! Nan mais t'es sérieux là ?

Rocio semblait outrée, mais également complètement choquée par la réaction de son meilleur ami, ce que lui ne comprenait pas. Au contraire, pour lui c'était elle qui se comportait bizarrement et cela le mit instinctivement sur la défensive.

-Excuse-moi mais je suis à peu près sûr que si j'avais déjà croisé un mec aussi canon –et encore c'est un euphémisme- au cours de mes vingt petites années d'existence, je m'en souviendrais parfaitement.

-Tu me fais marcher c'est pas possible...

Elle avait l'air désespéré à présent et Marcus se demandait bien pourquoi. Il n'y avait pas mort d'homme après tout, elle s'était juste trompée en pensant qu'ils se connaissaient déjà. Pour la première fois depuis leur « rencontre », l'inconnu décida d'agir. Il chuchota quelque chose à l'oreille de Rocio qui acquiesça lentement.

-Bon ben je vous laisse faire connaissance alors, soupira-t-elle.

Et sur ce, elle tourna les talons et disparut parmi la foule des danseurs sans laisser le temps à son ami de réagir. Cette fois, c'était lui qui était choqué.

-J'hallucine où elle vient encore de m'abandonner ?

-On dirait bien, approuva l'autre en se laissant tomber sur le canapé, à la droite de Marcus.

Le nouveau venu ne put retenir un soupir de soulagement en s'installant sur les coussins confortables. Hypnotisé, Marcus ne pouvait détacher son regard de lui. Merde comment c'était possible d'être si beau ? Il ne l'avait rencontré qu'il y a quelques instants à peine et pourtant il était déjà entièrement et irréversiblement charmé. Rien que la vision de cet Apollon assis à quelques centimètres de lui mettait ses hormones en ébullition ; comment allait-il faire pour rester aimable alors qu'il avait juste envie de le prendre –ou se faire prendre, les deux lui convenaient tout à fait- sur la table basse, et peu importe si c'était en public ? Non, même en étant complètement bourré il ne pouvait pas faire ça, il savait se retenir enfin ! Ou plutôt il l'espérait... il n'avait jamais été attiré aussi fort par quelqu'un alors il devait rester vigilant.

A sa droite, inconscient de la bataille qui faisait rage dans la tête de Marcus, l'inconnu dégageait son visage en passant une main dans ses cheveux blond cendré.

-Du coup, lança Marcus, tu es qui ? Désolé mais je suis certain de ne t'avoir jamais vu.

L'autre eut un sourire amusé qui fit fondre le jeune homme.

-Je m'appelle Killian.

-Moi c'est Marcus, enchanté.

-De même.

Ils se serrèrent la main et Marcus n'eut pas du tout envie de le lâcher. Mais il dut s'y résoudre. Soudain, une grande inquiétude le saisit.

-T'es le nouveau mec de Rocio ? s'enquit-il sans pouvoir s'empêcher de froncer les sourcils.

Killian eut l'air surpris, peut-être était-ce à cause de son air sérieux tout à coup. Toujours est-il qu'il laissa échapper un rire et assura que non, Rocio et lui était seulement amis. Marcus sentit un poids s'enlever de ses épaules et il en fut énormément soulagé. Quelle galère ça aurait été si son nouveau et plus gros fantasme s'était révélé être le copain de sa meilleure amie ! Heureusement ce n'était pas le cas. Il pouvait donc continuer à s'imaginer tout ce qu'il voulait tranquillement, ou presque. Et c'est en le détaillant encore qu'il remarqua que son nouveau camarade avait l'air épuisé.

-Tu as l'air fatigué... Dure journée ?

-Oh désolé, je ne pensais pas que ça se voyait autant. C'était éprouvant oui, mais j'ai l'habitude.

-Y a pas de mal. Si c'est pas trop indiscret, en quoi a consisté ta journée pour qu'un vieux canapé devienne une aussi grande source de plaisir ?

Et putain ce que j'aimerais être cette source à la place du canapé...

-Eh bien... je fais de la danse classique de manière assez intense et aujourd'hui, entre les entrainements et mes quelques cours à la fac, je n'ai pas vraiment eu le temps de me poser. Mais t'en fais pas, il en faut plus pour me mettre hs.

Marcus ne put s'empêcher de hausser un sourcil ; de la danse classique ? Voilà qui était surprenant de la part d'un homme qui semblait, comme lui, dans la vingtaine. Mais ce n'était pas pour déplaire au jeune homme, qui était lui-même accro à la danse en général. Et puis c'était une garantie que le corps dissimulé par ces vêtements était des plus sexy. Maintenant Marcus avait encore plus envie de le déshabiller et ça ne l'aidait pas beaucoup à se contenir.

-Et toi ? demanda Killian. Comment tu en es arrivé à faire un tête à tête avec cette bouteille sur ce vieux canapé ?

-Tous mes potes se sont tirés je ne sais où et me voilà, en pleine introspection.

-Une introspection, rien que ça ?

Killian rit à nouveau et ce son sembla des plus merveilleux à Marcus. Celui-ci plongea pour la énième fois ses yeux dans les siens, remarquant leur teinte mélangeant marron et vert. Ce type le déstabilisait et pas seulement parce qu'il provoquait des sensations bizarres dans sa poitrine et son bas-ventre : il avait l'impression qu'il pouvait lire en lui avec facilité et c'était extrêmement étrange comme sensation. Il ignorait si cela lui plaisait ou non.

-Ouais j'en ai profité pour faire un point sur ma vie. Sur mon absence de relations depuis presque deux ans maintenant. C'était assez déprimant, je ne le referais pas de sitôt.

Killian arqua un sourcil.

-Et tu ne profites pas de cette soirée pour essayer de changer ça ?

-Ben jusqu'à présent non mais je vais peut-être changer d'avis. Toi ?

-Etant donné que j'ai déjà un copain et que je compte bien le garder, on va éviter la drague pour ce soir.

Bonne nouvelle : il était bi ou gay. Mauvaise nouvelle : il était en couple. Marcus avait envie de crier de rage. Pourquoi fallait-il qu'il soit casé hein ? La malchance lui collait à la peau. Mais en même temps c'était assez prévisible : une aussi belle personne ne pouvait rester seule bien longtemps.

-Et si tu finis avec le solitaire amoureux de sa bouteille c'est que le copain en question n'est pas là pour te tenir compagnie je présume ?

-Apparemment non, mais la compagnie du solitaire me plait bien aussi. Est-ce qu'il accepterait de me prêter sa bouteille chérie ?

-Bien sûr ! Sauf que je viens de la finir en fait.

C'est en disant cela que Marcus se rendit compte qu'il devait être très fortement alcoolisé puisqu'il avait bu tout ça seul.

-C'est bête, répondit Killian avec un sourire en coin, tu vas devoir m'offrir un verre au « bar ».

Ce sourire mon Dieu ! Si Marcus n'était pas déjà gay il le serait devenu rien qu'en voyant ces lèvres plus que séduisantes s'étirer pour former un rictus sexy à s'en damner. Et puis il y avait sa posture : jamais le jeune homme n'avait vu un mec s'asseoir avec autant de classe. Killian avait posé son coude sur le dossier du canapé tout en croisant ses jambes, le menton fièrement dressé.

-C'est bête en effet.

Marcus se leva, suivi par l'objet de ses fantasmes qui passa même devant pour se diriger vers la cuisine. Il ne put s'empêcher de le reluquer encore, c'était plus fort que lui. En même temps, le danseur savait se mettre en valeur, il avait choisi pile les bons vêtements pour se rendre irrésistible. Il y avait ce jean slim qui moulait très bien ses jambes puis cette chemise noire qui le rendait juste... bandant.
Sauf qu'il était déjà en couple.
Marcus se fraya un chemin dans la masse pour le suivre, non sans soupirer de dépit. Il secoua la tête avec frénésie pour chasser ses mauvaises pensées : tant pis s'il était pris, au moins il allait avoir le loisir de passer du temps avec Killian et peut-être de flirter un peu, même si ça n'aboutirait à rien. Requinqué, il rejoignit à grand pas la cuisine où l'autre l'attendait, assis sur une chaise face au petit comptoir.

-Tu veux quoi ? demanda Marcus en se plaçant en face de lui.

-Je te fais confiance pour choisir, répliqua Killian avec un clin d'œil.

L'étudiant fit fonctionner à plein régime les facultés intellectuelles qu'il lui restait pour trouver quoi proposer à son camarade. Il attrapa un verre qu'il remplit avec un alcool fort et plusieurs diluants, ajouta quelques glaçons et débusqua même un citron dans le frigo pour pouvoir ajouter une rondelle sur le bord du verre. Quand il fut satisfait, il posa la préparation sur le comptoir. Killian s'en empara en le remerciant. Marcus ne put détacher les yeux de ses lèvres qui se trempèrent dans la boisson. Il rêvait de les embrasser mais se retenait tant bien que mal. Au fond de lui, le serpent de la tentation lui susurrait de goûter à ce fruit défendu et bien qu'il passait son temps à le repousser, le reptile revenait toujours à la charge. Et Killian ne l'aidait pas, loin de là. Ce gars-là savait exactement ce qu'il faisait et ce qu'il provoquait chez les autres, ça se voyait dans son regard, dans son sourire. Et il semblait s'en délecter. Il sembla même à Marcus que c'était plus lui qui le draguait et non l'inverse. Il s'en étonnait d'ailleurs : n'avait-il pas dit qu'il était en couple et qu'il tenait à le rester ? Le jeune homme se sentait un peu perdu, d'autant que ses hormones et l'alcool dans son sang ne lui facilitaient pas la tâche.
Lorsqu'il eut fini de boire, Killian plongea à nouveau ses yeux dans ceux de Marcus tout en se léchant les lèvres pour rattraper chaque goutte encore accrochée à sa peau. Une nouvelle bouffée de chaleur s'empara de son vis-à-vis.

Ce regard putain !

Marcus, contrairement à la plupart des gens, n'était pas du genre timide quand il était en présence d'une personne qui lui plaisait. Au contraire, l'attirance le rendait direct. Aussi, il lui parut tout naturel d'exprimer ses émotions par les mots à défaut de pouvoir le faire par des actions.

-J'espère que tu sais à quel point t'es putain de baisable, lâcha-t-il.

-C'est ce qu'on m'a dit mais je n'en suis pas vraiment convaincu.

-Ah ouais ? On dirait plutôt que tu le sais très bien et que t'en joues parfaitement.

-Même si je ne comprends pas pourquoi, je peux m'en servir. Vu ta tête ça marche plutôt bien.

-Fais attention, je pourrais finir par te sauter dessus.

Killian ne répondit pas, se contentant d'un sourire qui semblait plutôt dire que ça ne le gênerait pas. Etrange.

-Je croyais que tu ne comptais pas tromper ton copain, pourquoi tu me chauffes ?

-J'ai plutôt l'impression que c'est toi qui me drague là, rétorqua-t-il sans se départir de son sourire, et non je ne prévois pas de le tromper. Mais je pense que si ça doit arriver avec toi, il ne dira rien.

Les sourcils de Marcus restèrent accrochés en haut de son front.

Mais qu'est-ce qu'il raconte ?

Décidément l'étudiant ne comprenait rien au comportement de Killian. Il aimait se dire qu'il avait assez de cœur pour refuser à tout prix de briser un couple mais au fond il se savait bien trop égoïste pour se retenir s'il en avait envie. Or il en avait terriblement envie, alors il ne se posa pas plus de questions.

-Sur ce, dit Killian, je vais danser. Libre à toi de venir ou pas.

Il descendit de sa chaise toujours aussi élégamment et se mêla aux danseurs, sous l'œil attentif et empli de désir de Marcus qui le détaillait encore, se saoulait avec la contemplation de ce corps qui le tentait tant. Killian se mit à bouger au rythme de la musique, avec l'assurance d'un homme qui se connait parfaitement et sait quoi faire de son corps. C'était beau, c'était captivant et surtout ça donnait clairement envie de lui sauter dessus, et pas qu'à Marcus apparemment. Plusieurs personnes, filles comme garçons, danseurs ou non, reportèrent leur attention sur lui, certains n'hésitant pas à se rapprocher. Evidemment, ceci ne plut pas du tout à Marcus et le décida à enfin bouger de son comptoir. Sans plus tarder, il rejoignit son plus grand fantasme dans la foule et se mit à danser, torse contre son dos.

-Tu devrais faire plus attention, lui glissa-t-il à l'oreille, je ne suis pas le seul auquel ton cul fait de l'effet et les autres ne sont pas aussi patients que moi.

-C'est gentil de te proposer pour le protéger, répliqua moqueusement Killian qui ne s'éloigna pas pour autant.

Au contraire, il s'appuya encore plus contre Marcus, frissonnant du contact du souffle de celui-ci contre son cou.
Ils demeurèrent ainsi, à danser leurs corps collés l'un à l'autre, les yeux fermés, pendant de longues minutes. Puis Killian finit par se retourner, faisant face à son partenaire de danse. Ils étaient si proches que leurs expirations se heurtaient aux lèvres de l'autre. Leurs yeux, à présent grands ouverts, ne se lâchaient plus. Marcus avait excessivement chaud, son bas-ventre commençait à se réveiller, ses pensées étaient plus que troubles. Il ne voyait que Killian, ne respirait que Killian, n'entendait que Killian, ne sentait que Killian et par-dessus tout il voulait le goûter. Il osa poser une main sur sa hanche pour le rapprocher encore. L'autre glissa une main sur sa nuque, le faisant frémir.

-Si tu ne t'éloignes pas maintenant, souffla Marcus, je vais inévitablement t'embrasser et je sais pas si j'arriverai à m'arrêter.

Killian sourit et posa son front contre le sien. Toutes les barrières que Marcus avaient mises en place pour se retenir s'effondrèrent et il posa ses lèvres avides sur celles si tentantes de son partenaire. Il l'embrassa jusqu'à ce que ses poumons soient vidés de tout air. Il l'embrassa avec passion et ardeur, mêlant sa langue à la sienne. Il l'embrassa comme il n'avait jamais embrassé quelqu'un. Personne ne l'avait jamais embrassé avec tant de ferveur non plus. Quand leurs lèvres se détachèrent enfin, il sut qu'il ne pouvait pas en rester là, il en crèverait. Au diable la morale et la considération pour ce petit ami absent, il lui fallait plus. Il ancra ses yeux assombris par le désir dans ceux de Killian qui semblait dans le même état que lui et attrapa doucement sa main pour l'entraîner hors de la masse. Oubliant le reste du monde, cette fête qui ne les avait jamais intéressés, ils se glissèrent dans une chambre vide à l'étage, refermant violemment la porte derrière eux. Sans attendre, ils se collèrent à nouveau l'un contre l'autre, s'embrassant fiévreusement tout en retirant avec précipitation leurs vêtements. Bientôt, Marcus se retrouva allongé sur les draps frais, dévorant des yeux ce corps si affriolant au-dessus de lui. D'impatience, il souleva son bassin pour que leurs entre-jambes se cognent, ce qui soutira un grognement de plaisir à Killian.

-Ne sois pas trop pressé, susurra celui-ci à son oreille, j'ai bien l'intention de faire durer ça le plus longtemps possible.

Et effectivement cela dura longtemps. Marcus crut mourir d'impatience et de plaisir à de multiples reprises. Il ne parvenait plus à penser, se concentrant seulement sur ses sens qui tourbillonnaient. Il ne savait plus rien, seulement que c'était atrocement bon. Ses râles et gémissements étaient à moitié étouffés par les draps dans lesquels sont visage était partiellement enfoui. Ses mains serraient la tête de lit en s'en faire blanchir les phalanges.
Chaleur et luxure avaient envahi la pièce, témoins de leur plaisir coupable. L'air était empli du son de leurs corps se heurtant rapidement, leurs respirations erratiques, leurs râles, les draps qui se froissent, les baisers contre la peau en sueur, des prénoms prononcés avec difficulté.

Il fallut à chaque plusieurs minutes pour se remettre du paroxysme de leur plaisir. Leur abdomen se soulevait et s'abaissait rapidement alors qu'ils tentaient de retrouver leur souffle. Chacun chercha le regard de l'autre et quand ils se trouvèrent, ils se rapprochèrent à nouveau pour s'entourer de leurs bras. Marcus posa la tête dans le creux de son coup, ses paupières se fermant déjà. Le sentant s'endormir, Killian remonta doucement les draps souillés sur eux pour qu'ils n'attrapent pas froid par la suite et embrassa tendrement ses cheveux.

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*court prendre un bain d'eau bénite*