Poème : Fondation de Rome
Un homme du nom de Amulius,
Abandonna le berceau,
Où se trouvait Remus et Romulus,
Au pied d'un cours d'eau.
Les deux garçons étaient encore bébés,
Ils ne pouvaient faire autre chose que de rester là,
Ça ne servait à rien de crier,
Le courant les emporta.
Ils flottèrent longtemps sur le fleuve,
Agitant leurs petits bras,
Allaient-ils survivre à cette épreuve,
Il n'y avait plus d'espoir, mais une louve passa par là.
Elle recueillit les deux enfants,
Il fallait les nourrir,
Faire en sorte qu'ils restent vivants,
Et les regarder grandir.
Elle le fit de bon cœur,
Les éleva, et les aida,
Restant toujours de bonne humeur,
Même si ils étaient très désobéissants parfois.
Un beau jour de printemps,
Un berger arriva,
Elle dut abandonner ses deux fils qu'elle aimait tant,
Et l'homme les récupéra.
Il les forma en soldats aguerris,
Pour qu'ils ne deviennent pas chenapans,
De sorte à ce qu'ils puissent faire de leur vie,
Quelque chose de bien et d'intelligent.
Et quand ils devinent adultes,
Ils le remercièrent poliment,
Grâce à lui, ils n'étaient pas incultes,
Ils pourraient être de bons parents.
Puis ils eurent une bonne ou mauvaise idée,
À côté de la rivière où ils avaient fait naufrage,
Où la louve les avaient sauvés,
De construire un village !
Alors ils demandèrent aux dieux,
En utilisant les augures,
De désigner celui des deux,
Qui devait donner son nom à la ville future.
Romulus sur le mont Palatin,
Attendait sa victoire,
Remus sur l'Aventin,
Savait qu'il posséderait la gloire...
Le premier augure fut pour ce dernier,
Six vautours débarquèrent,
Il venait de l'annoncer,
Mais douze autres étaient apparus devant son frère.
S'ensuivit une bagarre,
Qui fut très sanglante,
Ils se jetaient des regards noirs,
Quand dans la poitrine de Remus se planta une lame tranchante.
Un liquide écarlate sortit de la fente,
Que l'épée de Romulus avait ouverte,
Et Remus savait que sa blessure était handicapante,
Et il tomba à genoux sur l'herbe verte.
Des remparts étaient apparus,
Devant son frère qui le moqua,
Avec ses dernières forces, Remus sauta par dessus,
Et Romulus l'acheva.
"Ainsi périsse quiconque qui franchira,
Les murailles devant moi"
C'est ce que Romulus cria,
Mais que son frère n'entendit pas.
✒ Moi 💢
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top