Examen d'entrée

          Bon, il est temps pour moi d'y aller aussi... je me relève, époussette mes vêtements et prend mon sac avant de rentrer dans le bâtiment à la recherche de la salle de l'examen écrit.

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          Après avoir fait un petit détour pas vraiment prévu dans le bâtiment, j'ai enfin trouvé la salle. Heureusement que j'ai croisé un prof en cours de route sinon j'aurais loupé l'épreuve et adieu mon ticket d'entrée... En entrant, je m'aperçois qu'il n'y a que très peu d'élèves contrairement au flot que j'ai pu observer depuis mon arrivée. Et au vu des odeurs qui se dégagent de la pièce, j'en déduis que les 3/4 sont des alphas. Super... Je m'installe à une place au fond et attends sagement les sujets pendant que certains discutent et commencent à créer des liens.

Les 3 heures d'examen écrit défilent avec une vitesse prodigieuse. Maths, Japonais, Art, Sciences... Toutes les matières y passent hormis le sport qui à sa propre épreuve. Il y a même quelques questions de culture générale, de logique et d'héroïsme basique. J'ai trouvé le tout plutôt simple, hormis quelques question pièges et d'autres ou je me souvenais plus de la réponse.

Les autres ont commencé à stresser à partir de la seconde heure et leurs phéromones ont embaumé la pièce, quelque chose de mignon... Mais pourquoi il a fallu que j'ai des sens de dragon moi ? L'air est devenu peu à peu irrespirable, ce qui m'a motivé pour finir le plus rapidement possible et sortir de la salle, laissant les autres terminer de répondre aux question.

Par la suite, nous avons eu une pause pour manger. Chacun mangeait un bento apporté sur place ou pouvait ressortir de l'enceinte du lycée pour aller chercher quelque chose. C'est avec un grand soulagement que je n'ai pas trouvé mon zébulon caché au milieu de mes affaires dans mon sac. Au moins, il est vraiment resté à la maison ce matin.

          Puis est arrivée la pratique. Après avoir eu accès aux vestiaires pour se changer, nous nous sommes tous dirigés vers le terrains d'entraînement indiqué par le prof au préalable. Present Mic nous a alors expliqué que l'épreuve se ferait par groupe de 6 et serait suivie par un entretient.

« - Voilà les règles de l'épreuve : il s'agit d'une course marathon de 3 kms. Vous allez traverser tous types de terrains qu'il est possible de rencontrer lorsque l'on est héro professionnel. Cependant, il vous est permis d'utiliser vos alters à volonté et c'est là que réside toute la différence ! OK, ready to start ? GO ! »

Tous alignés sur la ligne de départ, le compte à rebours est lancé. 3...2...1... BIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIB ! La cloche de départ retenti, sa sonnerie stridente me perce les tympans.

Je m'élance sur le sentier qui mène au premier type de terrain : un tunnel sous une petite colline rocheuse. Grâce à la foudre de mon alter, j'ai réussi à mettre une bonne distance entre moi et mes adversaires. La plupart vont essayer de se mettre des bâtons dans les roues. La solution la plus sécuritaire est de maintenir l'écart avec les autres...

À la sortie de la caverne, je déploie mes ailes et ma queue avant de prendre mon envol. En restant près du sol, je vais pouvoir conserver mon avance et continuer de semer les autres. Derrière moi, quelqu'un me crie que c'est de la triche. Mais il me semble que Mic a dit qu'on pouvait se servir à volonté de nos alter, idiot... Il faut juste réfléchir pour aviser la bonne stratégie, c'est partout pareil. Je survole un lac, un bois miniature pour finalement arriver aux montagnes russes. Je les regarde avec une pointe de mélancolie. Mes pensées se dirigent instantanément vers mon grand frère, qui se trouve en mission là-bas en ce moment. Si ça se trouve, il m'a envoyé un message pendant l'épreuve écrite...

Voyant que mes adversaires sont loin derrière, je m'autorise quelques loopings au milieu des barres de la structure, tantôt au-dessus, tantôt en dessous des rails. C'est agréable. Je termine enfin mon parcours et me pose en douceur sur la ligne d'arrivée, rétractant mes ailes uniquement, enroulant lâchement ma queue autour de mes jambes. Les autres arrivent quelques minutes après. Puis les suivants se placent sur la ligne de départ à leur tour. Deux d'entre eux partent sur les chapeaux de roues, l'un se propulsant avec de la glace, l'autre avec du vent.

          Je reporte mon attention sur ceux qui ont couru à mes côtés. Celle qui est arrivée en seconde position est essoufflé comme ce n'est pas permis. Ses long cheveux couleur jais sont retenus en une queue de cheval. Une mèche retombe devant ses yeux noirs, cachant en partie le côté droit de son visage. Woah, elle est vraiment belle... On ne croirait pas qu'elle et moi ayons le même âge, elle fait un peu plus âgée... Son souffle est saccadé et de la sueur coule le long de son cou. Ses jambes tremblent, signe qu'elle c'est vraiment donné à fond.

Elle semble avoir remarqué que je l'observe et me fait un bref signe de la main que je lui rends sans hésiter. Ça va, elle a l'air sympa et bonne joueuse... Le second groupe franchit la ligne d'arrivée. Les premiers sont les même depuis le début. Celui qui a l'alter de vent semble super content et agite les mains dans tous les sens, ce qui m'oblige à retenir un rire. Son enthousiasme semble par contre ne pas ravir tout le monde car son camarade répond sèchement à sa question, refroidissant instantanément la fébrilité du premier arrivé.

De ce que j'ai entendu, celui à l'alter de glace serai le fils d'Endeavor, le héros incandescent. Et lui rappeler son lien de parenté ne semble pas le ravir le moins du monde vu l'agressivité dont il a fait preuve. Endeavor hein... bah, à tous les coups c'est un alpha et il n'a pas supporté d'avoir perdu si près du but... Je soupire bruyamment, exaspérée de son comportement hautain.

          Une fois l'entretient passé, je peux rentrer chez moi. En attendant le tramway, je rallume mon téléphone et vois 3 messages en attente. Les trois sont d'Éden.

« - Salut frangine ! J'espère que tes épreuves se sont bien passées. J'aurais aimé être là mais bon... le travail c'est le travail quoi. Pour me faire pardonner, je t'ai envoyé des photos de l'une de mes découvertes en Russie et je pense que ça te plaira énormément. Potselui (bisous en russe) »

Les photos suivantes l'affichaient avec des créatures immenses en arrière-plan. Malgré la distance, on pouvait très clairement voir... Des Dragons ???! Et pas n'importe lesquels ! Ce sont des Ichälstins, une race très rare dont semble faire partie mon Zéphyr. On les reconnaît à leur fourrure abondante et à leurs ailes plumeuses. Mais contrairement aux apparences, ils ne sont pas dépourvus d'écailles. Elles sont juste cachées sous les longs poils.

Ce sont des dragons qui sont devenus plutôt froussards à cause du braconnage. En effet, ils ressemblent à de grosse peluches et leur fourrure est vraiment très douce. Pendant des années, ils ont été tués pour leur pelage et les petits enlevés afin de devenir des animaux domestiques.

Ils vivent donc désormais dans des montagnes reculées, sanctuaires loin des hommes et de leur bêtise. La chance !!!!! Éden, je t'envie. En effet, les approcher d'aussi près relève de l'exploit. J'aimerai tellement que Zéphyr puissent les voir un jour... Ils sont sa vraie famille après tout, même si ce n'est pas en ligne directe.

          Après quelques échanges enjoués avec mon aîné, je prends le tram pour arriver à la maison, exténuée de cette journée. Mon dragonneau me saute dessus et je chancelle sous son poids, mes muscles étant tétanisés par la fatigue. Je mange dans le calme avec mon père qui m'a attendu. Dans les grandes lignes, je lui décris les différentes épreuves, les messages échangés sur les dragons découverts, puis part très vite me coucher. Je prendrais ma douche demain matin...

Sans m'en apercevoir, mes pas m'ont mené à la chambre de mon frère. Cette pièce est remplie de son odeur si réconfortante. Je m'écroule sur son futon, trop fatiguée pour aller jusqu'à ma propre chambre. Mon dragonneau se roule en boule sur mon ventre puis sombre profondément dans le sommeil et je l'y rejoins très vite.

          Une semaine plus tard, une nouvelle lettre de Yuei est arrivée. Je suis allée dans ma chambre pour l'ouvrir. À l'intérieur se trouvait un petit boîtier rond qui, une fois en contact avec le bois de mon bureau, c'est avéré être un projeteur holographique. Ben dit donc, ils ont les moyens à Yuei... L'enregistrement contenait une vidéo où est apparu le numéro 1 des héros.

« - Un, deux, un, deux, on me reçoit ?

- All... All Might ? Qu'est-ce que vous faite là, c'est une lettre de Yuei !

- Quoi ? Me tourner vers la caméra n°3 ? Oui, bien sûr cher concitoyen ! Bien, où en étais-je ? Ah oui, c'est vrai ! Bien le bonjour jeune fille, je suis All Might ! Cette année, c'est moi qui annonce les résultats du concours d'entrée à l'académie des héros. Jeune Anarkia, tu t'es démarquée avec un alter remarquable et réussi le test écrit avec une certaine facilité. »

Comment il sait ça ? Les profs ne sont pas censés être les seuls à voir nos résultats ? Ce n'est pas à eux de nous donner les résultats ?

« - Qui plus est, ta détermination à vouloir protéger ton prochain a ému le jury de l'entretient. La décision de l'établissement est donc la suivante... Attention roulement de tambours... Tu es admise à Yuei pour passer les trois prochaines années dans la filière héroïque ! FÉLICITATION !!! »

          « - MAMAN !!!! PAPA !!!!! J'AI ÉTÉ PRISE, JE SUIS ADMISE A YUEI !!!!

- Calme toi voyons, pas besoin de crier, on n'est pas sourd tu sais. Pas encore tout du moins...

- Allez, reprend ton souffle et après tu nous dis... complète ma mère.

- Ben dites-moi, je l'ai jamais vue aussi heureuse la petite Ébony !

- Hey ! Je suis pas si petite que ça ! Je te rappelle que je fais 5 cm de plus que toi Itchien !

- Bon, tu vas nous dire pourquoi tu criais en arrivant ? Questionne mon père, visiblement à bout de patience

- J'ai été prise pour Yuei l'an prochain ! Je vais aller dans le même lycée que maman !

- Je suis si fière de toi ma chérie ! Tu ferras une héroïne formidable, j'en suis sure... »

Je leur ai sauté dans les bras pour leur faire un câlin, qu'ils m'ont rendu bien entendu. Des larmes de joie et de fierté ont commencé à couler sur mes joues, que ma mère a écarté d'un doux revers de la main. Entendant le raffut monstre de mon arrivé, les autres présent dans les bureaux ont rappliqué en vitesse pour finalement se rendre compte que ce n'était que moi. Désolé, fausse alerte les gars...

          Pour fêter cela, tous les héros de l'agence ont mangé avec nous le soir. Ils m'ont tous acclamés à renfort d'accolade, de câlins et de grands sourires. Les plus anciens ont même pleuré de joie. Je peux les comprendre, après tout, ils m'ont vu grandir sous leurs yeux. C'est un peu comme si j'étais... je ne sais pas trop... une petite sœur peut-être.

Suite à cette soirée riche en émotion, je suis allée prendre un bon bain chaud avec Zéphyr. Les effluves de baies et de menthe sont très apaisantes. C'est un moment très calme... étonnamment. Mon petit bébé n'a pas sauté plus de cinq fois dans l'eau avant de se poser sur mes épaules, la queue pendante. Je crois qu'il s'est même endormi. Je me dépêche de le poser sur le bord avant de plonger entièrement sous l'eau, laissant la chaleur irradier dans mes membres fatigués.

Même si les vacances scolaires avaient commencé, j'ai entrepris un entraînement intensif pour m'améliorer jusqu'à la rentrée. Mon vol manquait encore de fluidité et mes muscles fatiguaient trop vite sans l'utilisation de mon alter. Entre des exercices de musculation et de cardio, mon endurance vient d'augmenter un peu mais ce n'est pas suffisant...

Éden, après son retour de Russie, a passé plusieurs heures à me parler des Ichälstins qu'il avait pu voir. Sa mission consistait à escorter un géologue à travers les montagnes, qui étaient le territoire de ces majestueuse créatures. Leur but premier était de faire des prélèvements de roche. Mais grand fan de dragons, son client a accepté sans broncher l'idée de les prendre en photo. Ils les ont suivis et observés durant 5 heures, tout en conservant une distance suffisante afin de ne pas les effrayer, avant de reprendre leur route.

De ce que j'ai compris, mon frère c'est servi de ce qu'il a appris à mon contact et celui de ma boule de poil pour les approcher, puisqu'il m'arrive assez souvent de me comporter comme un dragon le ferait. Le géologue était ravi et lui a proposé de revenir un de ces quatre avec moi pour les voir à nouveau. Mon alter déteint énormément sur moi et l'arrivée de Zéphyr n'a pas vraiment arrangé les choses... Au moins, il ne se transforme pas complètement en simple animal de compagnie style chien ou chat.

          La fin des vacances m'a parue longue à arriver tellement j'étais excitée à l'idée d'enfin rentrer à Yuei. J'ai envoyé un message à Shota pour lui dire la bonne nouvelle mais il n'est même pas venu. J'ai juste récolté un gros vent et Dieu sait à quel point c'est frustrant. Mais je sais aussi que le travail de héro est très prenant, ce qui explique qu'il n'a peut-être pas eu le temps de passer.

Cristal a eu du mal à digérer le fait de je sois prise en filière héroïque mais tant pis. Ça ne changera pas beaucoup de d'habitude... Elle ne comprend pas qu'un oméga puisse réussir aussi bien qu'un alpha ou un bêta. Les trois prochaines années risquent d'être pire que la précédente... On croise les doigts pour qu'elle applique le même manège que l'an dernier et tout ira bien. Chacune dans son coin et pas de contact oral ou visuel.

Depuis son arrivée dans la maison, dans un accord tactique, nous avions limité les croisades au strict minimum, c'est à dire : les repas, le bus et les cours. Ce qui fait que nous ne nous battons presque jamais puisqu'elle préfère être avec ses potes à l'extérieur et moi je suis très bien dans la quiétude de la maison avec ma famille. De toute façon, avec mon comportement, je n'ai pas vraiment d'amis. Mais pour moi, c'était aussi un peu une question de survie...

          Mais il arrive encore des moments autres que ceux de la liste où nous somme toutes les deux côte à côte dans la même pièce... comme maintenant.

Les cartons contenant nos uniformes viennent d'arriver, avec quelque uns des manuels à avoir.

« - Vas-y, essaye-le mon petit caramel

- Oui mémé Raki !

- Pfffff, de toute façon tu ne me surpasseras jamais dans ce costume question prestance. Il n'y a qu'à avoir vu les demandes que tu as faites pour s'en rendre compte...

- Bon ça va la « diva », je m'en contrefiche royalement de ce que tu penses. Moi je suis là pour réussir mes études et me faire de vrais amis, pas jouer les nanas populaires et draguer tout le monde ! Et puis je n'aime pas les vêtements trop serrés, je préfère être au large...

- Là pour être au large, tu vas y être. Ça ne fait aucun doute... »

Je lui tire la langue, réaction à laquelle elle me répond avec une tête complètement outré.

Passage dans la salle de bain express avant de revenir montrer le résultat à mon arrière-grand-mère.

Il me va comme un gant ! Et comme je l'ai demandé, la veste est un peu plus grande que mes mensurations normales. Ce qui veut dire... que je peux nicher mes mains dans mes manches ! Ouais, trop coool ! Ma cousine prend un selfie dans son uniforme qui, effectivement, moule ses formes, contrairement au mien qui les cache.

Si ça n'avait tenu qu'a moi, j'aurais récupéré la veste d'uniforme qui appartenait à mon frère mais ma mère n'a pas voulu. Le lycée n'aurait pas accepté cette pièce d'uniforme car elle est trop « ancienne ». Après, c'est vrai que 3 ans d'utilisation quotidienne... ça fait un peu beaucoup pour un vêtement. Du coup, le blaser gris est à mi-chemin entre mes dimensions et celle de mon frère.

Demain, c'est enfin le jour de la rentrée. Mon avenir est en train de s'écrire : Je serai désormais une Héroïne !!!!

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Petite scène bonus ^W^ :

          J'ai du mal à trouver le sommeil, je suis trop énervée pour ça. À pas de loup, je quitte ma chambre pour aller dans le jardin. Il faut vraiment que je dorme sinon je vais avoir une tête de zombie pour faire ma rentrée.

La pleine lune éclaire doucement les saules de ses rayons argentés. Les feuilles brillent, comme si des paillettes les recouvraient. Je m'assoie sur le bord des tatamis, profitant de la brise fraîche. Mes plumes bruissent doucement sous le vent. Le calme ambiant fini par apaiser mon esprit en ébullition. C'est pile ce que je cherchais.

Je refais le chemin inverse en silence mais une porte coulisse rapidement sur ma droite, me faisant sursauter. Dans l'encadrement de la porte, un Éden sauvage, à moitié endormi.

« - Ébony, qu'est-ce que tu fais encore debout à une heure aussi tardive ? Demande-t-il tout en baillant

- J'avais un peu de mal à trouver le sommeil...

- Donc tu es allée faire un tour dans le jardin, ça va, je vois. Et puis tu vas retourner dans ta chambre, essayer de dormir mais comme tu ne vas pas réussir à nouveau, tu vas recommencer le manège toute la nuit et demain tu ne vas pas savoir te lever... Je me trompe ?

- ...

- Aller, viens. Moi je connais une méthode qui marche bien mieux.

- Ah bon ?

- Ouais, une qui marche depuis que tu es haute comme trois pommes. »

Il étouffe un rire et je gonfle mes joues pour lui montrer que sa blague n'était pas drôle.

Je fini par m'endormir dans ses bras, mon nez niché dans le creux de son cou, respirant cette odeur que j'aime tant pendant qu'il me caresse tendrement les cheveux.

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Petit chapitre plutôt court comparé aux autres. Comme je suis à la maison, je peux passer tout mon temps à écrire ce qui explique l'arrivée si rapide de cette nouvelle partie.

Prochain chapitre avec une surprise !

Tschuss les mochis 😉

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