【4】
『
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。Chapitre 4。
Mardi 8 Septembre 2020
Domicile des Choi
Sept heures sonnait enfin, signe qu'il fallait que je me lève bien que j'étais réveillée depuis longtemps. En réalité je n'avais pas dormi. A chaque fois que je fermais les yeux, je revoyais le visage baissé de Taehyung et l'expression satisfaite de Yuna. J'y avais pensé toute la nuit. J'avais besoin de me souvenir de l'accident, il fallait que je sache ce qui s'était passé ce soir-là. Il fallait que je revois cette soirée d'anniversaire dans ma tête, que je comprenne ce que nous avions fait Chanmi et moi.
Et pour cela, il fallait que je fasse quelques recherches.
Je sortais de mon lit sans faire attention aux courbatures de ma jambe gauche. Les premiers vêtements que je trouvais dans ma commode firent l'affaire, et j'attachai mes longs cheveux foncés. Le programme que j'avais prévu pour la journée était chargé et je devais absolument m'y tenir.
Je voulais plus que tout savoir ce qu'il s'était passé et j'arrivais toujours à avoir ce que je voulais d'une manière ou d'une autre. Il fallait que ce désir soit satisfait. J'attrapais mon sac de cours, bien que je n'avais pas prévu d'y aller et me rendit dans la cuisine.
Le son de la musique que jouait la radio résonnait dans la cuisine, alors que mon père s'affairait à préparer le petit déjeuner en dansant.
- Ma princesse est réveillée. S'écria-t-il lorsqu'il me vit. Prends ton petit déjeuner, Somin, ce n'est pas bien de partir le ventre vide.
Je n'avais pas faim, mais la simple idée de me dire qu'il avait sûrement passé du temps à préparer cela avec des ingrédients dont je n'étais plus sûre qu'on ait les moyens de payer me fit accepter ce repas.
J'étais persuadée qu'il n'avait plus de travail et par conséquent que nous n'avions plus de revenus pour payer nos dépenses. Il me regardait manger en souriant, rien devant lui et ce depuis quelques jours.
- Tu as mangé ? Lui demandais-je.
- Oui, ne t'inquiète pas. Mange ton repas. Répondit-il, toujours avec ce sourire qui cachait quelque chose.
Je sentais qu'il me mentait, et je n'arrivais pas à savoir sur quoi. Mon père commençait à prendre de l'âge et son comportement m'inquiétait de plus en plus. J'allais devoir surveiller tout cela de plus près dorénavant. La dernière cuillère de riz avalée, je me levais pour embrasser la joue de mon père.
- Passe une bonne journée. Me dit-il alors que je quittais la maison.
Le bus était clairement plus long que la voiture, mais bon je n'avais pas le choix. Mes écouteurs sur les oreilles pour m'écarter du monde, je veillais cependant à ne pas louper l'arrêt de l'hôpital de la ville.
Le premier lieu que j'avais prévu de visiter était l'hôpital. Retrouver la mémoire était un processus compliqué et j'avais beau essayer toute seule, la seule chose que je gagnais, c'était des migraines horribles. Il me fallait de l'aide et j'étais persuadée que le docteur Kim saurait me conseiller.
Les doubles portes coulissantes s'ouvrirent sur le service des soins intensifs et l'odeur significative me renvoyait plusieurs mois en arrière. Je traversais le petit couloir pour me rendre vers l'accueil. Ce trajet je pouvais maintenant le faire les yeux fermés.
- Ne serait-ce pas notre petite miraculée ?
La voix d'Areum arriva à mes oreilles et je me retournai pour l'entrevoir derrière moi. Son habituel sourire était présent sur son visage.
- Je suis surprise de te voir ici, il me semblait que ton rendez-vous n'était qu'en fin de semaine.
- C'est le cas. Répondis-je. En fait, je voudrais parler au docteur Kim.
- Seokjin ? demanda-t-elle, surprise. Eh bien, je vais voir si il est disponible. Viens avec moi.
Je la suivais dans le couloir qui comportait les bureaux des docteurs. Areum s'arrêta et frappa à la troisième porte à gauche. La voix douce du docteur Kim se fit entendre.
- Somin voudrait s'entretenir avec toi.
Le docteur Kim sembla hésiter un moment mais je n'y fis pas attention, plutôt décontenancée par la soudaine familiarité d'Areum envers le docteur Kim Seokjin.
Ne le vouvoyait-elle pas lorsque j'ai quitté l'hôpital ?
Mais avant que je puisse m'en souvenir, Areum me fit signe d'entrer et le bureau très professionnel du docteur apparut devant moi.
- Somin, qu'est ce qu'il t'arrives ? Tes blessures te font mal ?
Le docteur Kim me regardait de son bureau, des lunettes sur les yeux et une tasse de café fumante à ses côtés.
- Non. Dis-je en m'avançant. Je voulais vous poser une question.
La surprise se lisait sur son beau visage alors qu'il m'invitait à m'asseoir sur la chaise entreposée devant le bureau et me laissa m'expliquer.
- Je veux savoir comment faire pour retrouver ma mémoire.
Le docteur Kim me considéra un moment, sans parler.
- Pourquoi demandes-tu cela soudainement ? demanda-t-il.
- Parce que je veux me souvenir de ce que j'ai oublié. Répondis-je.
- J'ai bien compris Somin, c'est juste que je ne comprends pas pourquoi. Ria-t-il doucement. Ne prends pas ce que je vais te dire de la mauvaise façon, parce que je suis de ton côté et je souhaite réellement que tu ailles mieux. Mais je ne vois pas pourquoi tu veux te rappeler cette nuit, ça te fera plus de mal qu'autre chose si tu veux mon avis.
Je comprenais bien ce qu'il voulait me dire. Déterrer des mauvais souvenirs pourrait me faire beaucoup de mal. Après tout, même si mon intuition me disait que tout ce qu'avaient raconté Taehyung et Yuna était faux, il pouvait se tromper. Et dans ce cas, j'étais coupable de la mort de Chanmi.
Il fallait que je le sache, il fallait que je me souvienne de ce qu'il s'était passé.
- C'est juste que ça va bientôt faire un an que ma vie à complètement changé. J'ai échappé à la mort de justesse et j'ai vécu deux mois dans le coma sans savoir pourquoi. Répondis-je au docteur Kim. Je veux comprendre ce qu'il s'est passé cette nuit-là pour que ma vie change à ce point.
Je n'avais pas mentionné la discussion avec Taehyung et Yuna au docteur Kim. Pour l'instant je n'étais pas sûre de vouloir en parler à qui que ce soit. Je ne savais pas si j'avais peur ou si j'avais honte de connaître la vérité. La peur de savoir comment Chanmi était morte et la honte de savoir si oui ou non c'était de ma faute.
Le docteur Kim analysa ma réponse un instant en me regardant, je compris qu'il cherchait à savoir si j'étais honnête avec lui. J'essayais donc de paraître le plus naturel possible devant lui, bien que ce que j'avais dis soit en quelque sorte une part de vérité.
Qui pouvait vivre dans l'ignorance autant de temps ? J'avais eu beaucoup de chance de ne pas avoir de séquelles physiques, mais psychologiquement j'avais perdu un être cher dans cet accident et la moindre des choses c'était qu'on m'aide à savoir comment cela s'était passé. Mon deuil ne se fera pas, sinon.
Le docteur Kim soupira bruyamment et enleva ses lunettes.
- Écoute, je ne suis pas un spécialiste mais je peux te donner quelques conseils. Le cerveau humain est compliqué, parfois lorsqu'on est sujet à un événement traumatisant, il peut se bloquer de plusieurs façons pour protéger le corps. Dans ton cas, tu as perdu la mémoire, mais certaines personnes développent d'autres séquelles comme des tocs, des difficultés pour parler ou des phobies sociales. M'expliquait-il. Il n'y a pas vraiment de remède à proprement parler pour soigner tout cela. Et ce n'est d'ailleurs peut-être pas sûr que tu te souviennes un jour de ce qu'il t'es arrivé. Parfois les souvenirs reviennent quand on rejoue la scène ou qu'on la revoit, d'autre fois ils reviennent aléatoirement.
Il s'arrêta pour boire une gorgée de son café et j'attendais la suite de ses explications.
- En bref, ce que je peux te conseiller c'est d'essayer de savoir ce qu'il s'est passé exactement ce soir-là, peut-être que ton cerveau aura un déclic. Mais encore une fois, tout ceci est une hypothèse.
Il tapa furtivement sur les touches de son clavier et imprima une feuille avant de me la tendre.
- Ceci est l'adresse de la caserne de pompier de l'équipe qui t'a amené à l'hôpital. Tu peux déjà te renseigner auprès d'eux pour voir si tu peux leur poser des questions.
Je lui sourit gentiment avant d'attraper le papier et de m'incliner.
- Merci beaucoup Docteur.
Mais avant que je n'ai eu le temps de me retourner vers la sortie, sa main se posa sur mon bras.
- C'est aussi mon devoir de t'en informer. Commença-t-il. Parfois recouvrer la mémoire peut-être dangereux pour ta santé mentale. Il faut que tu saches que tu risques de développer certaines pathologies psychiques. J'ai bien voulus t'aider aujourd'hui parce que je comprends ton motifs mais promets moi de faire bien attention et de revenir me voir si tu ne te sens pas bien.
J'acquiesçais mais mon insouciance était persuadé que rien de cela ne m'arriverait et je me dirigeais vers la porte du bureau, avant de me retourner vers lui, ayant oublié de lui demander quelque chose.
- Docteur Kim, est ce que tout ceci peut rester entre nous ?
Il râla un instant, persuadé que tout ceci n'était pas une bonne nouvelle et que je finirais probablement par lui attirer des ennuis mais il finit par accepter.
M'inclinant une dernière fois, je sortis du bureau.
- 火 -
Caserne de pompier de la ville de Gamsam.
Le bus de ville s'arrêta à quelques mètres de l'énorme caserne de pompiers de Gamsam. La petite ville n'en possédait qu'une seule, mais sa taille était conséquente pour qu'elle puisse couvrir toute la ville. Gamsam était la seule ville en périphérie de Daegu à posséder autant de personnes dans la même caserne.
Je m'avançais vers l'entrée, une boîte de pâtisseries à la main. J'avais trouvé normal de récompenser toutes ces personnes qui chaque jour sauvaient la vie des habitants de la ville, comme ils avaient sauvé la mienne. J'avais donc opté pour des macarons en guise de remerciement.
Les camions étaient présents sur leurs emplacements lorsque j'entrais dans le bâtiment et à pas de souris je m'avançais un peu plus dans l'espoir de trouver quelqu'un.
- Est ce que je peux vous aider mademoiselle ?
La voix derrière moi me fait légèrement sursauter et quand je me retourna j'aperçus un homme plutôt âgé, vêtu d'un uniforme. La posture droite et le menton relevé, il semblait au garde à vous et avec les deux bonnes têtes qu'il possédait de plus que moi, il était intimidant.
- Oui. Commençais-je. Je-J'ai eu un accident de voiture en décembre dernier et-et je sais que c'est un peu tard mais-mais je viens à peine de terminer ma convalescence et-et je voulais venir vous remercier pour votre travail.
J'avais bégayé devant son regard perçant, subitement sous pression. L'homme ne bougeait pas d'un poil, même après lui avoir annoncé la raison de ma venue. Ma poigne se resserra sur la boîte à gâteau alors que je patientais pour qu'il m'indique où me rendre en déglutissant.
- Capitaine, vous effrayez cette jeune fille.
Un homme s'avança vers nous en rigolant. Habillés de l'habituel uniforme bleu des pompiers, j'aperçus les mèches rouges qui terminaient les pointes de ses cheveux foncés.
- Bonjour, je suis Jungkook est ce que je peux vous aider ? me demanda-t-il.
Beaucoup moins intimidée malgré sa grande taille, je me détendit immédiatement.
- Je voudrais m'entretenir avec les personnes qui m'ont sauvé lors de mon accident de voiture si c'est possible. Demandais-je.
- Bien sûr. Affirma-t-il. C'est gentil d'être passé nous donner des nouvelles. Venez avec moi on va chercher qui s'est occupé de vous dans le registre.
Je suivais ce jeune homme, Jungkook, à travers la caserne, surprise de voir autant de bonne humeur entre les pompiers. A vrai dire je n'étais jamais rentrée dans une caserne de pompier de ma vie. Je n'avais jamais vu à quoi ressemblait l'intérieur et je pensais que chacun était dans son coin, s'occupant de ses affaires, mais j'avais devant les yeux une véritable bande d'amis. Un groupe jouait aux cartes, un autre à un jeu de société, d'autres s'entraînaient ensemble ou bien regardaient du sport. Ca ressemblait à une maison familiale pleine de vie.
Nous nous arrêtâmes devant un ordinateur.
- OK, je vais avoir besoin de quelques renseignements si ça ne vous gêne pas. Dit-il en retroussant ses manches, me laissant apercevoir les nombreux tatouages qui ornaient son bras droit. Quand à eut lieu l'accident ?
- Dans la nuit du sept décembre deux milles dix-neuf, c'était un accident de voiture. Répondis-je et à la simple pensée de mon anniversaire, mon ventre se contracta.
Les doigts de Jungkook s'affairaient rapidement sur le clavier puis après quelques minutes, il resta immobile un instant, le visage fermé. Curieuse de voir ce qui avait causé son changement d'expression, je laissais mes yeux se balader sur l'écran.
AVP sur voie publique, deux victimes : une inconsciente, une morte.
- Je suppose que vous êtes Choi Somin. Dit Jungkook sans vraiment poser la question.
Je baissais les yeux en hochant la tête, une soudaine sensation s'éveilla en moi. J'étais vivante et Chanmi ne l'était plus. Jungkook se racla la gorge en se levant.
- Il n'y a qu'une personne présente du groupe d'intervention qui vous a secourus aujourd'hui. Installez-vous dans cette salle, je vais aller le chercher. Finit-il par dire en me montrant le petit salon.
J'obéis et m'esseyais sur le canapé après m'être mise à l'aise. J'allais enfin avoir des réponses et la nervosité grimpa en moi lorsque les paroles du docteur Kim refirent surface. Je ne savais pas à quoi m'attendre. Je ne savais pas si ce que j'allais apprendre, ni les effets que cela aurait sur moi. J'étais plutôt confiante jusque là mais j'avouais ressentir une légère peur à présent.
La porte de la pièce s'ouvrit subitement et mes yeux se relevèrent vers l'homme qui accompagnait Jungkook. Il était tellement différent de la dernière fois où je l'avais vu. Plus grand, il avait abandonné sa silhouette d'adolescent mignon légèrement rondelé pour une carrure d'athlète. Son visage était maintenant fin et masculin. La seule chose qui n'avait pas changé était la forme particulière de ses yeux.
- Mademoiselle Choi, voici P-
- Park Jimin ? M'écriai-je en coupant Jungkook, surprise de voir mon ami d'enfance devant moi.
- Hey Minimoys. Dit-il en utilisant ce surnom qu'il utilisait pour m'embêter lorsque nous étions jeunes. Tu as meilleure mine que la dernière fois que je t'ai vu.
Depuis quand je ne l'avais pas vu ? Peut-être six ou sept ans.
Je connaissais Jimin depuis que j'étais petite, il habitait la maison à côté de la notre. Nous nous disputions souvent à vrai dire, il faisait tout pour m'embêter? C'est d'ailleurs de cette époque qu'est né le surnom Minimoys qu'il adorait utiliser, j'ai toujours été petite et il s'en est toujours amusé.
A mon grand désarroi, il a été présent à tous les grands moments de ma jeunesse, premier bouton, première règle et je pense qu'il avait aussi compris qui était mon premier amour. J'avais subi ses taquineries toute ma vie jusqu'à ce qu'il déménage subitement sans rien dire lorsque j'avais quinze ans.
Dans mes souvenirs, il était sociable et populaire, un peu comme Chanmi, sauf qu'il n'avait pas sa gentillesse et son altruisme. Non, le Park Jimin d'une quatorzaine d'années était suffisant et moqueur. J'étais donc surprise qu'il se soit orienté vers un métier comme celui-ci.
- Je ne savais pas que tu étais pompier. Dis-je après qu'il se soit installé devant moi.
- J'ai commencé ma formation juste après le lycée. Ça fait quatre ans que je suis dans cette caserne. Répondit-il simplement. Jungkook m'a dit que tu voulais parler de ton accident.
- Oui. En réalité je n'ai aucun souvenir de l'accident ou de la soirée. J'espérais que quelqu'un puisse m'aider à me souvenir de quelque chose.
Jimin semblait nerveux, ce qui, dans mes souvenirs, n'arrivait jamais. Il avait toujours été sûr de lui. Il passa la main dans ses cheveux foncés et soupira avant de commencer à parler sans me regarder :
- L'accident a eu lieu vers deux heures du matin, si je ne me trompe pas. Dès que nous sommes arrivés sur les lieux, on a vu ta voiture complètement défoncé sur le bas-côté. Je suis celui qui t'a sorti de la voiture. Je ne savais pas que c'était toi au début, la carosserie de la voiture était tellement enfoncée qu'on ne voyait rien. Je l'ai seulement compris quand on t'a désincarcéré. Tu étais inconsciente, j'ai bien cru que tu étais morte au début. J'ai essayé de te toucher le bras pour te faire réagir, et après un moment tu as commencé à murmurer des choses complètement inaudibles. C'est là qu'on a su qu'il fallait qu'on te sorte de là en priorité.
C'était vraiment étrange de l'entendre parler de quelques chose qui m'était arrivé sans que je le sache. C'était comme découvrir l'histoire d'un livre ou d'un film, sauf que là l'histoire était la mienne.
- Est ce que tu sais ce qui a bien pu se passer ? Demandais-je. Est ce que j'ai percuté un animal ou bien est ce qu'il y avait une plaque de verglas ?
- Honnêtement il faisait noir et la voiture était vraiment éloignée de la lumière des lampadaires. La priorité c'était de sortir les victimes, le reste c'est à la police de s'en occuper.
Je baissais les yeux vers mes genoux, finalement, je n'apprendrais rien de plus que le fait que l'accident soit impressionnant et que j'avais de la chance d'être en vie.
- Il m'a semblé cependant... Continua Jimin. Il m'a semblé avoir vu un gros impact sur le côté gauche de ta voiture, comme si quelque chose l'avait percuté.
Mon regard remonta au sien, surprise par cette révélation. Si quelque chose avait percuté ma voiture, cela pourrait expliquer mon accident. J'avais besoin de plus d'indices pour comprendre.
- Mais il vaut peut-être mieux que tu t'adresse à la police pour être sûre. C'est celle de la ville qui est intervenue.
Je pris note de me rendre au commissariat pour vérifier cela. Une dernière chose me tracassait et il fallait absolument que je lui demande, quitte à le regretter.
- A propos de Chanmi ...
Le visage de Jimin devint blême, ses lèvres se plissèrent en une fine ligne et ses sourcils se froncèrent.
- Tu ne veux pas savoir cela, crois moi. Dit-il, sans me regarder. Tu devrais garder l'image que tu as d'elle en tête.
J'ouvrais la bouche, prête à demander de quoi il parlait, mais une sonnerie stridente retentit dans toute la pièce.
"Equipe 95, assistance à personne en danger."
- Je dois y aller, c'est mon équipe. Dit Jimin en se levant précipitamment. Ça m'a fait plaisir de te voir, n'hésite pas à repasser.
Je le regardais courir vers la sortie du petit salon, me demandant si cet homme était bien le garçon avec qui j'avais grandi. Le Park Jimin que je connaissais ne m'aurait jamais dit quelque chose d'aussi gentil à l'époque.
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