Attaché autour d'un mat, la pauvre Marie ne pouvait pas bouger, et malgré des prières et des plaintes répété à voix basse, Jack ne se préoccupé d'elle seulement pour chercher une solution pour avoir le collier, sans la fille.

La nuit était maintenant tombée, et seule dehors dans le froid, Marie tenta de bouger du mieux qu'elle peut afin de se réchauffer. Malheureusement, la future mariée tremblée de plus en plus de froid, et ne tenant plus, à la limite de s'évanouir, elle osa défier le capitaine qui lui faisait tant peur.

-Capitaine ! Ouh, ouh ! Venez ! J'ai besoin de quelqu'un !

Elle s'arrêta de crier pour écouter le silence pensant. Jamais elle ne s'était retrouvée en pleine mer, et surtout seule comme ça en pleine nuit. Brisant le silence pesant, des bruits de pas se dirigèrent vers elle, et paniqué elle baissa la tête toute tremblante. « Dieu protégé moi de ces maudits pirate, de ces créatures sanguinaires et épargnais moi souffrance et miséricorde » Pria doucement Marie en entendant les pas se rapprocher de plus en plus.

-Dieu a autre chose à faire jeune fille que de répondre à tes requêtes idiotes. Marie sursauta, et Jack vint se placer en face d'elle. Pourquoi m'appeler ? Demande-t-il quelque peu fatigué

-Je... J'ai froid, faim et je suis épuisée. Détaché moi je vous prie, que voulez-vous que je fasse au milieu de la mer ? Je ne peux m'enfuir sous peine de mourir, vous ne craignez donc rien à me laisser. Dit-elle les yeux humides. Épuisée, voilà vraiment son état du moment.

Le capitaine sembla réfléchir un instant, puis déclara en haussant les épaules

-Tu pourrais très bien essayer de me tuer durant la nuit.

-Et pour après me faire tuer par votre équipage ? Vous êtes trop contre moi, perdu au milieu de nulle part. Puis je ne sais pas me battre, je perdrais à coup sûr. Que voulez-vous que je fasse ?

La réponse semble convaincre Jack puisque d'un coup de couteau, il coupa la corde arrachant un cri à Marie qui eut peur pour son bras qui a frôlé la lame.

-Merci... Souffle-t-elle. Marie s'assoit contre le bord du bateau, renferment ces jambes autour de ces bras pour se réchauffer tout en se balançant un peu. Elle sursauta une nouvelle fois, quand elle sentit quelque chose se poser sur ces épaules. Elle leva la tête intriguée en regardant le capitaine lui passer une toile en laine marron sur ces épaules.

-Pourquoi êtes-vous gentil avec moi ce soir ? Osa-t-elle demander

-Pourquoi serais-je méchant avec toi ce soir ? Demanda-t-il dans la même intonation. Étonnamment Jack s'assit par terre à côté de Marie

-Parce que vous êtes un pirate ! S'exclama-t-elle

-Et les pirates sont les méchants, et les bourges les gentilles, n'est-ce pas ?

-N'est-ce pas la vérité ? Jamais un ''bourge'' comme vous dîtes, ne m'aurais kidnappé et attaché ainsi ! S'énerva la petite dernière de la famille Dambreville

-''Kidnappé'', toute suite les grands mots ! Techniquement je voulais juste empreinter ton collier mais il semble qu'il soit curieusement lié à toi. Tu l'as depuis combien de temps sur de toi ?

-Euh, depuis mes 9 ans, à la mort de ma mère. Je ne l'ai jamais enlevé.

Jack regarda devant lui, visiblement en pleins dans ses pensées.

-Pourquoi ce collier vous intéresse-t-il tant ? Sachez que ce n'est pas parce qu'il est marqué dessus éternité, que vous serez immortel.

-Tu es naïve, poupée. Répondit le pirate amusé.

-Cessez de m'appeler ainsi, je ne suis point votre jouet ou votre poupée. S'agaça la jeune femme

-Ah Marie, bien sûr que tu es mon jouet. Ne suis-je pas un pirate ? Que ferait un pirate avec une femme aussi jolie que toi ? Il ne pourrait que jouer avec elle... Dit le capitaine en s'approchant lentement de Marie qui se recula rapidement affichant une tête de dégout.

-Mon père avait bel et bien raison : les pirates sont immondes.

Le pirate soupira en voyant qu'elle refusait sa proposition

-Comment peux-tu résister à une légende comme moi ? S'interrogea Jack

-Vous une légende ? S'exclama la belle quelque peu perplexe

-Je suis quand même le capitaine Jack Sparrow, ne me dit pas que tu n'as jamais entendu parler de moi ?

-Euh... Réfléchi Marie. Non, jamais.

Le pirate soupira une nouvelle fois

-Ecoute l'amie, j'ai une proposition à te faire. Je te laisse saine et sauve si tu m'offres une nuit. Juste une. Jack s'approcha un peu plus de la future mariée, entrouvrant sa bouche près à gouter au délice d'une femelle. Marie se décale, choquée, par cette proposition indécente.

-Jamais de la vie ! S'exclama-t-elle

-Qu'est-ce qu'une nuit dans toute ta vie ? Car si tu refuses, ce pourrais être toute ta vie dans une seule nuit. La dernière de ton existence. Continua Jack en caressant du bout des doigts sa joue

-Est-ce une menace ? Et que feriez-vous du collier si je ne suis plus là ? N'est-ce pas l'objet que vous convoiter tant ?

-Sache poupée que j'ai trouvé la solution, je n'ai nullement besoin de toi. Juste le collier, et une nuit en charmante compagnie... Une très longue nuit. Dit-il d'une voix rock en attendant son approbation

-Pourquoi mon père avait-il raison sur les pirates ? Je pensais pourtant, au fond de moi, que ma mère disait vraie... Se lamenta Marie. Jack se recula intrigué

-Et que pensait ta mère ? Questionna le capitaine

-Avant son décès, elle me raconter nombreuses histoires de pirate en cachette lorsque mon père n'était pas là. Elle me disait que sous leurs aires bourrues, et leurs odeurs nausées à bombe, se trouvait un vrai cœur, capable d'aimer et de protéger. Visiblement elle était trop naïve...

Le pirate réfléchis un instant, les yeux plongés dans le vague, et répondit finalement avec un sourire

-Encore faut-il qu'il en est un cœur. Enfin, je veux dire au sens propre. Je connais un très cher et vieil ami qui a son cœur, mais plus sur lui, caché dans un coffre... Enfin, une longue histoire.

Marie soupira, ces histoires ne l'intéressé plus maintenant qu'elle doit passer une nuit pour éviter de mourir avec le plus infâme des pirates.

-En effet ta mère n'a pas raison, mais elle n'a pas tort non plus. Finit Jack

Marie le regarda intrigué

-Ce que j'veux dire, expliqua Jack, c'est qu'il existe des pirates malhonnête et cruel, mais il existe aussi des pirates justes malhonnêtes.

-Et des pirates honnêtes ? Demanda Marie

-Ce que tu dis n'as aucun sens, ce sont deux mots sont tout à fait contradictoire. D'ailleurs, tu aurais accepté de passer une agréable nuit à mes côtés, je ne t'aurais tout de même pas laissé partir le lendemain ne sachant même pas encore comment faire pour le collier, bien qu'au fond je sais la solution puisqu'il n'y a pas de solution.

-Monstre ! S'énerva la jeune femme en entendant la vérité

-Mais un homme malhonnête sera toujours malhonnête mais comment savoir si les hommes honnêtes ne deviendront pas malhonnêtes ?

La future mariée chercha le sens de la phrase, mais soupira de lassitude, et surtout commençant à se sentir fatigué. Remarquant la mine fatigué, le capitaine se leva et tendit sa main pour encourager la femme à se relever, mais méfiante elle hésita un instant.

-J'te rassure, je n'ai pas la peste. Il laissa un petit blanc et déclara en chuchotant. Enfin j'crois pas.

La femme attrapa finalement sa main et se releva, toujours sur ses gardes. Dieu seul sait ce qu'il pourrait lui faire, surtout qu'il ne semble plus avoir toute sa tête.

-L'aventure sera longue poupée, il faut donc te reposer pour être en forme pour l'éternité. Déclare-t-il en l'invitant à le suivre quelque part

-Mais où va-t-on ? Vous l'avez le collier, cela ne suffit pas pour être immortelle ?

-Tu as ce collier depuis tes 9 ans, et je t'assure que tu n'as pas le physique d'une petite fille de 9 ans, sinon je n'aurais jamais proposé cette nuit. Fit Jack avec un air dégouté. Tu as donc vieillit, tu n'es donc pas immortelle, j'en conclus alors que tu n'as pas mis la terre.

-De la terre ?

-Non, la terre, la bonne, la seule, et l'unique. Cesse de bavardage, les nuits vont être courtes, repose toi. Jack s'arrêta devant une porte et l'ouvrit. Derrière celle-ci une soute avec un lit, plutôt confortable et surtout avec une bonne couverture contre le froid de la mer.

-Bonne nuit poupée. Déclare-t-il en retournant dans sa cabine.

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