Chapitre 14 : Retour à terre
-Terre en vue ! Hurla un moussaillon.
Jack sortie de sa cabine, bizarrement non enjoué. Ils arrivés enfin –ou pas- à Port Royal. Comme prévu : il allait déposer Anne-Marie et ne plus jamais la revoir.
Durant les deux jours restants, l'otage et le capitaine ont pas mal profité, faisant peu d'apparition hors de la cabine si ce n'est pour prendre l'air ou manger.
L'air frais caressa son visage, et le pirate tourna les talons pour rassembler son équipage.
-On nous attend de pied ferme à Port Royal. Toute l'île nous cherche car nous détenons leur princesse.
Il jeta un coup d'œil à Marie qui lui esquissa un timide sourire.
-On va devoir faire vite. Continua Jack. Deux d'entre vous vont descendre en barque avec Marie, et vous serez les premiers à poser pied sur cette île. Nous, nous ferons le tour. Vous avez dix jours de repos, ressourcez-vous car maintenant que l'éternité nous appartient on n'est pas près de s'arrêter !
L'équipage poussa un cri, levant les poings vers le ciel.
-Alors bougez-vous tas de macaques en putréfaction ! Préparez l'ancre, baissez les voiles, et préparez-moi cette barque !
Aussitôt dit, aussitôt fait. L'équipage s'activa pour ne pas décevoir leur capitaine. Jack s'approcha de la jeune demoiselle et posa sa main sur sa joue.
-Poupée... Murmura-t-il
Incapable de dire autres choses, il retira sa main et s'appuya sur le bord de son bâtiment.
-Tu vas enfin de retrouver ton ancienne petite vie.
Les yeux vers l'horizon, Marie ne répondit pas tout de suite.
-Nous nous reverrons ? Osa-t-elle demander
-Peu de chance, ou alors peut-être peu de risque. C'est surement mieux ainsi.
Marie allait répondre, lui avouant qu'elle souhaitait le revoir un jour ou l'autre. Mais un moussaillon empestant l'alcool interrompit et prit par le bras la jeune femme.
-Allez donzelle, il est temps d'embarquer sur la barque.
Elle aurait voulu que Jack la retienne, le temps d'un instant pour lui donner un dernier baiser, mais il fit que de la regarder s'éloigner.
Tout en montant dans la barque avec les deux membres de l'équipage, Marie n'a de yeux que pour le capitaine, le fixant prendre les commandes du navire.
Et la barque se posa sur l'eau, et les deux moussaillons se mirent à pagayer. La jeune femme regarda le bateau partir, le cœur serré. Jamais elle n'aurait pu penser que cette séparation lui ferait autant de mal. Elle tourna la tête vers l'île qui s'approchait de plus en plus. Tout allait revenir comme avant : morose, triste.
*
-Monsieur ! Hurla un soldat entrant sans frapper dans le bureau du commodore.
Assis à son bureau, Alexis leva à peine les yeux pour regarder ce soldat.
-hum ? Fit-il simplement.
-Le bateau de Jack Sparrow est apparu à l'est de l'île.
Alexis d'Estrée se leva brusquement un sourire au coin des lèvres.
-Amenez-moi le plus de soldat possible, et ne tuez pas Sparrow, je le veux pendu sous mes yeux. Et que quelqu'un court prévenir Monsieur Dambreville... A nous deux Sparrow...
*
Anne-Marie sortie de la barque pendant que les deux moussaillons s'empressèrent de partir avant d'être attrapé. Seule, elle regarda l'horizon, et le bateau au loin qui s'en va. Soudain, une voix familière surgit derrière elle :
-Anne-Marie !
La jeune femme se tourna et courut dans les bras de son père et l'enlaçant. Bien vite sa sœur arriva et l'enlaça, ne pouvant s'empêcher de pleurer.
-Oh ma p'tite princesse, tu vas bien ?
-Oui père, c'est finit maintenant.
Estienne resserra une nouvelle fois sa fille dans ses bras.
-Allons voir le médecin, qu'il vérifie ta santé, savoir si ces sauvages ne t'ont pas donné de maladie.
Marie posa sa main sur l'épaule de son père pour le rassurer.
-Père, ils ont été gentils avec moi. Ils voulaient juste mon collier, et mon ramener ici.
En réalisant, Estienne posa ses doigts sur le cou de sa fille.
-Ils ont osé voler ton collier... Toi qui y tenais tant !
Alexis d'Estrée arriva en courant, suivit de son armée qui attendait le bateau de pied ferme.
-Oh Anne-Marie ! Dieu merci vous allez bien !
Gênée, Marie sourie poliment.
-Où sont ces maudits pirates ? Fit en grinçant des dents le fiancé.
-Ils sont partis, ne vous inquiétez pas. Rassura Anne-Marie.
-Comment ça partie ?! Où sont-ils partie ?!
Apeuré devant tant de colère, Anne-Marie ne put s'empêcher de se souvenir de la phrase de Jack «Je ne suis pas un assassin, je suis un pirate. Ton futur mari, tueur de pirate, est un assassin, lui est cruel. Nous on ne tue pas des innocents, on ne fait pas justice par le mal. »
-Ils ne reviendront plus, soyez tranquille. Il faut oublier maintenant. Essaya de raisonner la jeune femme.
-Chérie ! Fit outrer le père. Ils t'ont kidnappé, ont volé le bijou le plus précieux que tu avais, et tu veux les laisser s'en sortir ?
-Je veux juste oublier, père. Oublions s'il vous plait.
Alexis remarqua une marque et attrapa brusquement la main de sa fiancé en la tournant paume vers le ciel. Sur la paume, une coupure récente.
-Et ils t'ont blessé ! Ajouta le fiancé.
Elle se souvint quand Jack, profitant de sa blessure lors de sa chute, en profita pour récupérer du sang dans un petit bocal.
-Je suis certaine que tu sais où ils vont, dit le nous. Ordonna son père.
Anne-Marie tourna simplement sa tête de gauche à droite, les larmes aux yeux.
-Je ne sais pas...
Alexis se tourna vers ses troupes
-Faites le tour de l'île, et vous vous reposerez que quand vous m'avez trouvé ce Sparrow !
Les soldats ne répondirent même pas et partirent à la recherche du pirate.
Le père lui, enlaça une nouvelle fois sa fille et rentrèrent.
Arriver chez eux, posé devant une boisson chaude, Marie posa une question qui l'a tourmenté.
-Père, j'ai pensé à une chose lorsque j'étais sur ce navire.
-Dans cette prison tu veux dire.
Elle se mordit légèrement la lèvre. Au début, oui une prison. Mais à la fin... Et ces dernières nuits qu'elle a passé avec le capitaine ne pouvait que lui enlever l'idée qu'elle était otage.
-Père, promettez-moi de répondre à mes questions avec sincérité.
Le père inquiet se redressa sur sa chaise pour l'écouter plus attentivement.
-Je me suis souvenue de ces histoires que me raconté maman, sur les pirates.
Aussitôt la phrase prononcé, le père croisa les bras, comme pour montrer que la conversation lui déplaisait.
-Oublie ça, c'est un tort qu'a eu ta mère. Au moins, ton kidnapping à prouver la cruauté de ses bandits.
Anne-Marie soupira. Elle est persuadée que quelque chose se cache derrière cette histoire.
-Pourquoi elle était si passionnée par les pirates ?
Le père se leva. Un air ferme il répondit à sa fille :
-T'as mère avait beau être une femme dès plus exceptionnelle, elle avait cependant une obsession avec les pirates. C'était une erreur, qui ne doit plus se reproduire. Oublie les pirates, Jack Sparrow paiera pour qu'il t'a fait, et on ne parlera plus de ces maudits monstres.
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