Chapitre 4
Chapitre 4:
Enfilant des gents de boxe, je repense à la conversation de ce matin, c'est tellement bizarre, je sens quelque chose de louche dans cette histoire, les surnaturels n'ont pas pû réapparaître comme ça, soudainement après plusieurs années, et j'y crois moyen à la possibilité d'avoir oublié quelques surnaturels.
Des choses clochent dans cette histoire. Et sûrement pas en bien.
Je me lève du banc, et m'avance vers le sac de frappe, un coup, deux coups, trois coups, et etc..
Bien ce que l'on peut penser, les héros n'existent pas, les méchants aussi. Tout ceci n'est que fiction.
Il n'y a ni bon ni mauvais comme on dit, si c'est un "Méchant" est-il obligé de toujours perdre ? Et si on regarde bien, le héro à aussi une partie mauvaise, car on voit bien qu'il est fier quand il gagne, normal vous me dirait, mais ne fait-il pas exprès sans le savoir [N.D.A : My god cette phrase sans sens.] de donner de l'espoir au méchant ? De le faire croire que son plan va marcher et qu'à la toute fin, il gagne en regardant victorieusement le vilain perdre ?
On me dit souvent, enfin on me disait, qu'ils ne fallait pas faire confiance aux héros.
Donc même si on me nomme héroïne, je ne me considère pas comme. Au finale, les seuls vrais héros sont ceux qu'on oublie souvent de remercier.
Ceux qui agissent dans l'ombre de la lumière, ceux qui sauvent dans le sable mouvant de l'obscurité, ceux qui pleurent dans les faux sourires des gens. Ceux dans le visage est bien trop masqué de ténèbres enfouis.
Dans le monde, il existe plusieurs royaumes. Parfois croulant sous l'or sale, parfois croulant dans le sang rouge des confrères, parfois croulant dans la misère injuste de l'univers, et parfois croulant juste dans les attaques répétés.
Et moi, je suis dans la dernière catégorie, et vu que ce royaume à peu de population comparé aux autres, je le protège comme je peux. Mais, mon identité a toujours été secrète, sous l'allure d'une guerrière invincible, se cache juste une personne banale qui veut vivre comme les autres.
Alors je me fonds dans la masse, mais souvent j'agis comme une vulgaire personne en cavale. Je vis dans des toits d'immeubles abandonnés, sous des ponts, ou bien au tréfonds des forêts interdites, et je change d'endroit comme ça toutes les une semaines pour ne pas me faire remarquer.
Je n'ai d'ailleurs que des faux papiers, et je travaille comme serveuse à mi-temps dans un café pas loin de la grande église du village de Amsterda. ( N.D.A : M - je sais j'ai beaucoup d'imagination - )
Enfin, juste pour dire que mon entraînement est terminé et qu'il est temps que je me mette en marche vers ladite café.
Je prends une rapide douche dans les vestiaires et je décide de m'habiller simplement, je ne me maquille pas et je décide juste de faire une tresse pour mes cheveux. Je n'ai pas le temps de les sécher alors je les laisse mouillé. Mon service commence à 10h et si je prends plus de temps pour me préparer je risque d'arriver en retard. Et vu le caractère peu joviale de ma patronne, elle décidera de me décapiter ou de me virer sur le champ, parce que je suis déjà arrivé en retard hier et avant hier à cause de p'tits connards de pseudos-criminelles. Heureusement j'ai rattrapé ces heures de retards avec des heures supplémentaires mais quand même.
Enfin bref, je met ma capuche sur ma tête, et je sors de la salle de sport. Je salue avant la femme de l'accueil qui me répond par un doux sourire et dès que je n'ai personne dans mon champ de vision je m'élance en courant vers l'endroit ou j'étais sensé partir.
___
J'ouvre la porte de mon lieu de travail et je tombe directement vers le regard sévère de ma patronne. Elle me fait un signe sur sa montre, et s'avance vers moi avec mon tablier.
- Tu as faillis arriver en retard, et heureusement pour toi sinon tu aurais passer un sale quart d'heure. Met vite ton tablier et prend la commande de la table 6. Allez ! Du nerf !
- Ok ok j'y vais !
J'attache les nœuds de mon tablier et je m'avance presque au pas de course avec un carnet et un stylo vers la table six. Et qu'elle est ma surprise lorsque je vois l'homme de la dernière fois, un journal dans la main entrain de lire des articles probablement.
Et évidemment je bugue un peu avant de me reprendre et de me stopper face à lui.
- Bonjour Monsieur. Avez vous pris votre commande ?
Mais lorsqu'il lève la tête vers moi. C'est uniquement ses yeux verts qui me font face et dont je n'arrive plus à détourner le regard.
------
😏
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top