22/11/19

Ah, et une bouffé à la fois. Oui, je fume encore à cet heure. C'est à ce moment de la journée, mon préféré, qu'avec la fumée de ma cigarette je puise mes pensés et les écrivent sur les murs de ma chambre.

Cet aussi à cet heure que j'ai envie de me vider. Après y avoir réfléchi, revenir en enfance ne sert à rien. Il faut savoir assumer les vérités merdiques que vous offrent la vie. C'est la nostalgie qui m'a prise la nuit passée.

Je crois que je suis brisée, fissurée, mais que je me répare à petit bout de colle à faux cils. Mes morceaux de porcelaine effilés se réunie et ce, grâce à l'amour en général. J'ai perdu l'amour et j'en gagne un autre. Je me répare grâce à l'illusion que je suis en amour, mais je suis vraiment en amour je crois. Au fond, je suis amour avec la cigarette, les petits vins et les soirées froides partagés avec moi-même ou avec cette personne qui n'est lui.

Ce qui m'énerve c'est que je fermerai jamais les pages de mes amours. Je ne leurs en voudraient jamais. Ils m'ont si remplis de joies. Et si peu de peine, si vous savez. Les amours chauds et passionnés, j'en ai reçus peu et j'en vie un particulier encore. Il se limite qu'à être une déchirure à l'instant même. Avec chance ou par malédiction dirons nous, je peux encore revenir sur mes souvenirs. Les revivre des millions de fois dans mon cerveau, ces moments si unique et réconfortant. Il me réconforte cette nuit, car je me suis sentis si bien, si moi et si les reste.

Ce soir, je pense à ce nous. Comme j'ai raconté la nuit passé, je m'acharne sur un amour passionné fracturer par le passé, ce passé vraiment pas loin en heures, en jour et en mois. L'avenir ne va plus être comme il y a une semaine. Il y a une semaine, on se tenait encore la main, les doigts entremêlés contre les autres et nos lèvres qui se touchaient délicatement.

Ah et puis merde, j'ai besoin de respirer. La fumé c'est pas assez pour souffler sur le passé et dire qu'un livre viens de finir de s'écrire. J'en commence un autre, car on se voit toujours, mais on se consume d'une façon tellement plus différente. Notre relation est entrain de changer, la relation physique je parle. Nos corps ne se chuchote plus, et ça me manque. Ce n'est pas grave il y'a encore à perpétuer.

Quand on réfléchi, on a une partie de soit qui meurt et la chose se meurt aussi un peu au fond de soit, car elle fait plus partis de ce qui était. Moi, cette chose m'écrit encore et m'appelle à tout les jours. Elle m'appelle pour me raconter sa journée et me demande à chaque fois :

Ça va ?

Wow. Comment je vais? Je vais bien, mais je vais mal à la fois quoi. Je souffre un peu en silence. Je souffre un peu et si fort de l'absence du ce qui forme le reste. Je souffre pas de la perte, car je l'ai pas perdu tu vois. Je souffre pas de ceci et cela, mais bien car dans ce qui crée l'ensemble, il y a quelque chose qui cloche pas tout fait à ce qui forme ce nous.

La cigarette apporte cet chaleur à mes poumons quand ton corps n'entoure pas le miens. Je m'ennuie du nous d'avant, mais il y a le reste qui compte.

Ma réaction est peut-être trop sévère voire gamine, car vous me direz tous que je partage encore quelque chose de réelle. C'est douleur qui rend la chose réelle après tout.

La douleur permet de réaliser que ce qu'on vie est vivante et qu'on peut la toucher. Il y a seulement le changement. Il tue avec sa lame de fer le souvenir heureux. Pauvre petit il saigne, mais ne meurt pas encore. Ça change tout, et je ne peux qu'aimer sa perspicacité car il supporte le reste car il s'est qu'il est vivant au fond de lui.

Ah, j'aime me plaindre la nuit c'est poétique.

Petite personne. Je t'aime tellement que je t'écouterai parler encore et encore. Je t'écouterai me dire comment elle est belle cet lune, ces lumières des lampadaires de quartier, et comment je suis si parfaite de la façon que je suis.

J'écrirais encore, mais j'ai la tête qui me souffre. Ah, ma vie. Faut que je peigne mes envies dans le noir. Je suis coloré par ses distractions.

Je suis Isabella Swan qui est tombé pour un Edward Cullen. Ce que je vie est éternelle et j'aime ça au fond, Je dois seulement le vivre et attendre.
"One day", disent-ils.

Mais il y a plus que sa, je suis amoureuse de l'illusion qu'il y a rien a s'inquiéter. Tout change, mais rien ne perd tout se crée. Tout va bien aller.

Aller, demain sera une nouvelle journée. Enfin, on est demain.

00: 38. am.

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