En retournant à la fête Adrien était passé très rapidement devant Marinette et Vincent et encore plus rapidement devant Alya. Il était maintenant à la table de mixage avec Nino qui était en quête de la prochaine chanson.

« Tu sais mec, je ne sais pas ce que tu as fait à Alya, mais les regards qu'elle te lance c'est carrément à foutre la trouille. »

« Merci Nino, j'avais remarqué !"

«Allez mon pote, tu sais que tu peux tout me raconter. »

« Ouais bien tu seras pas plus fier de moi. »

« Maintenant que Mari à un copain, je vois rien que tu pourrais faire pour me mettre en rogne Mec ! »

Adrien ne répondait plus rien. Nino se retourna pour voir le visage embarrassé de son copain.

« Quoi mec ? Pourquoi tu figes comme cela... t'as rien fait à Mari mon pote parce que ce serait vraiment pas cool. »

« En fait, c'est plutôt elle... c'est elle qui m'a embrassé. Je lui ai dit qu'il ne fallait pas mais tu vois c'était dure de lui résister. C'est Mari... » Il se grattait le derrière de la tête en attendant la colère de son ami.

« Mec Alya va trop t'arracher la tête, tu le sais... Je ne suis même pas capable d'être furax contre toi tellement j'ai pitié. T'es un homme mort. Tu aurais vraiment dû la repousser mec, elle a trop bu c'est évident et là Alya va être certaine que tu en as profité. Je sais pas si tu sais mais elle peut être carrément démente quand elle est en colère. » 

C'était vraiment pathétique. Il était Chat noir, le superhéros bienaimé de Paris qui combattait des vilains hors de contrôle avec de puissants pouvoirs magiques et présentement il tremblait littéralement en pensant à la colère qu'une jeune femme allait déverser sur lui.

Et en voyant la demoiselle en question se diriger vers lui, il était évident que ce serait très bientôt. Il n'avait aucune excuse à lui opposer. Il se voyait mal lui dire : « C'est ok Alya, j'ai découvert que Marinette était l'autre fille dont j'étais amoureux. Ah oui parce que elle c'est Ladybug et moi Chat noir en passant. Et toi, ta vie, ça va ? »

« Agreste.. C'était quoi ça ? »

« Er... une grave erreur qui va me coûter la vie ? »

« Ça n'a rien de drôle » Elle avait dit cela en s'approchant dangereusement, il pouvait lire toute l'émotion dans ses yeux. « Tu n'as rien vu de ce quoi elle a passé au travers pour t'oublier. Tu n'as pas vu la douleur, les larmes, les cernes sous ses yeux parce qu'elle ne dormait plus. Tu n'as pas eu à affronter son regard désespéré quand elle a compris que l'amour de sa vie ne lui rendrait jamais ses sentiments. Tu n'as rien eu à vivre de cela parce que JE m'en suis occupé, JE t'ai facilité la vie Mr Agreste. Elle n'avait plus envie de rien, elle ne croyait même plus en elle. Et même aujourd'hui encore, ce n'est plus la même fille. Je ne peux pas croire que tu me forces à te dire tout cela » Elle avait des larmes de rage qui lui coulait sur les joues.

« Alya, je ne voulais pas la blesser, j'ai juste été... »

« ... jaloux... » Continua-t-elle « Jaloux qu'une de tes admiratrices passe à autre chose et essaie d'avoir une vie dans laquelle tu ne jouais pas de rôle. Je pensais que toi, Adrien Agreste, tu étais au-dessus de tout cela. Je n'aurais jamais pensé que tu puisses agir comme cela. C'est égoïste, c'est bas, c'est cruel... » et là-dessus, elle s'en alla.

Elle avait laissé derrière un Adrien totalement sous le choc. Il n'avait jamais eu l'intention de blesser son amie à ce point. Sa Mari, sa Lady... il l'avait fait souffrir plus que n'importe quel des autres hommes dont il voulait la protéger. Il jeta un regard en direction de la jeune fille et son copain. Elle semblait heureuse comme cela à discuter avec le jeune homme. Jusqu'à quel point elle était encore blessée? Jusqu'à quel point il aurait le pouvoir de soigner les blessures qu'il lui avait fait.

« Mec, ça va ? »

Nino était inquiet de la réaction qu'aurait son meilleur ami suite à l'interaction avec sa copine. Mais Adrien savait que ce n'était qu'une question de temps avant qu'il ne corrige la situation. Il subsistait cependant la douleur amère de savoir tout ce qu'il lui avait inconsciemment fait subir... mais ce soir n'était pas pour lui.

« Hey c'était ta fête après tout, on ne gâchera pas une aussi belle soirée. Je vais nous chercher du champagne et tu vas nous faire danser comme jamais personne ne l'a fait ! »

Marinette avait été surprise de voir Vincent. Quand elle lui avait parlé de la soirée, il lui avait dit avoir un empêchement. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il arrive comme cela à l'improviste et elle se considéra plutôt chanceuse que ce soit Alya plutôt que lui qui l'ait surprise dans la ruelle. Elle aurait encore à passer l'interrogatoire de sa meilleure amie, mais ç'aurait pu être pire. Elle aurait vraiment préféré qui l'avertisse avant de se présenter ainsi.

Vincent avait vu ses plans tombés à l'eau quand la demoiselle devant lui tenir compagnie avait appelé pour l'avertir qu'elle était souffrante. Tant qu'à passer son vendredi seul, il s'était dit qu'il ne perdait rien à aller voir Marinette. Ce soir serait peut-être le soir.

Plus tôt cette semaine, il avait discuté du cas de la jeune fille avec un de ses copains qui s'était moqué de ses insuccès. Piqué à vif, Vincent avait répliqué que ce n'était qu'une question de temps et en était résulté un pari entre les deux garçons. Il était maintenant bien résolu à ne pas perdre. Aux grands maux, les grands moyens; il savait ce que les filles voulaient entendre. Il connaissait les mots magiques pour parvenir à ses fins. Il évitait toujours de se mettre dans ce genre de situation car, à dix-huit ans, il se considérait beaucoup trop jeune pour s'engager dans une relation sérieuse. Mais cette fois, c'était une question d'honneur, alors il s'était déclaré...advienne que pourra.

Il avait été ennuyé de ne pas trouver Marinette en arrivant. Il avait dû mettre Alya sur le coup et cela pris plusieurs minutes à la rousse pour se rendre compte que sa copine était en fait dans la ruelle à l'arrière.

"Mais qu'est-ce que tu faisais là derrière?" Lui demanda-t-il d'emblée.

"J'avais besoin de prendre l'air."

Il n'avait pas gobé l'excuse. N'était-il pas passé maître dans l'art d'inventer de telles excuses. Il les connaissait toutes par cœur. Il fit cependant mine de rien mais guetta patiemment la porte de derrière. Si son instinct ne le trompait pas, il savait exactement qui passerait cette porte très bientôt. Il ne fût pas déçu.

Quand Adrien Agreste passa à côté deux sans même leur jeter un regard, il fût extrêmement contrarié. Marinette pouvait bien batifoler avec qui elle voulait dans les ruelles mais comme cela ne l'aidait pas dans sa cause, il aurait bien aimé qu'elle s'en prive pour ne se réserver qu'à lui. Elle aurait toute sa vie pour se laisser baiser par ce fils à papa. En attendant, il faisait des pieds et des mains pour la gagner à sa cause et lui venait tout foutre ses efforts en l'air.

Ce soir, ce serait différent, elle n'aurait pas d'excuse. Il allait la raccompagner chez elle, il allait lui montrer comment il pourrait lui procurer bien plus de plaisir que ce fichu modèle. Après tout, il n'avait sûrement rien de plus qu'un beau visage à lui offrir. Lui, par contre, il avait l'expérience. Elle découvrirait rapidement ce que c'était que de monter au paradis avec un vrai mâle. Son téléphone sonna.

"Excuse-moi, c'est mon patron. Je reviens."

Alors que son copain sortait pour mieux entendre son interlocuteur, Marinette aperçut Alya s'approcher d'elle. Elle l'avait vu passer tout un savon à Adrien plus tôt. C'était son tour.

"Ça va Alya? Nino a l'air heureux de sa soirée."

Alya jeta un regard affectueux à son copain qui semblait parfaitement heureux avec sa musique et son meilleur copain.

"Oui, je sais. Mais tu ne t'en sortiras pas si facilement mademoiselle! Tu veux bien m'expliquer ce qui vous a pris à tous les deux?"

"Je me suis peut-être laissé un peu trop emporté"

"Te laisser emporter, tu étais carrément partie en orbite ma chère. Tu as un copain, tu as oublié?"

"Non, je n'ai pas oublié mais il était là dans la ruelle, tellement beau et je voulais tellement l'embrasser... il m'a dit que je ne devais pas mais... enfin, il n'avait pas l'air de refuser non plus et Vincent, il m'a dit qu'il m'aimait et c'est beaucoup trop tôt... J'ai eu peur d'accord et je voulais pouvoir embrasser Adrien au moins une fois dans ma vie. Si je suis pour avoir un copain alors, je l'aurai fait avant que je sois une parfaite petite femme rangée, mariée, avec des enfants et un hamster." Elle avait dit tout cela dans son habituel ton dramatique en prenant à peine le temps de respirer.

Alya pouffa "Oh Marinette, tu es loin d'être une petite femme rangée. Tu es encore jeune et si ce n'est pas Vincent qui fait battre ton cœur, ce sera un autre. Tu as le don de te mettre dans des situations!"

Les deux copines se serrèrent dans les bras. Vincent arriva sur l'entrefait.

"Hum hum , je dérange peut-être?"

Les demoiselles se mirent à rire.

"Pas du tout! Je te laisse ta douce, moi je vais rejoindre mon copain avant qu'il soit trop ivre pour me reconnaître."

Elle savait aussi qu'elle avait des excuses à faire à Adrien. Tout n'était pas de sa faute. Il avait tenté d'éviter la situation. Il n'avait pas essayé très fort, mais il avait essayé malgré tout. Lorsqu'elle approcha des deux garçons, elle vit le blond glisser deux mots à Nino avant de quitter dans une direction opposée.

Nino accrocha la main de sa copine pour la serrer contre lui. "Tu sais que tu l'as carrément terrorisé. Pas que je sois contre que les beaux mecs te fuient... comme cela tu es juste à moi. «Il l'embrassa et Il lui fit ses yeux les plus doux, question de la gagner à la cause d'Adrien. "Mais c'est de mon meilleur pote qu'il s'agit. Vas-y mollo avec lui svp. Tu sais qu'il ne l'a pas facile avec son paternel et maintenant que Mari est casé, il est plutôt seul, non? On peut pas lui en vouloir de chercher un peu d'affection. Puis, de ce qu'il m'en a dit, c'est Mari qui a commencé et... "

"Oui Mari m'a raconté la même chose, mais je ne suis pas certaine qu'elle soit si casée que ça." Elle regardait sa meilleure amie interagir avec Vincent. Ils avaient beaux être mignons ensemble tous les deux, sa copine ne semblait pas totalement à l'aise avec le garçon et pas totalement honnête dans ses gestes non plus.

"Et Adrien, où est-ce qu'il est passé?"

"Voir s'il peut trouver Chloé je crois. Tu ne vas pas encore aller l'embêter avec cela?"

"Hey!!! Je ne suis pas si tyrannique!" Elle se défit de l'étreinte du jeune homme. "En fait, je veux m'excuser. Je te revois tantôt... ne tombe pas dans les griffes d'une autre femme!"

"Impossible et tu le sais!"

Elle l'embrassa rapidement et partie à la recherche du mannequin. Elle le trouva rapidement en conversation avec Kim et Max. Il y avait longtemps qu'il ne les avait pas vu et discuter comme cela avec de vieux amis étaient plutôt réconfortant pour Adrien. Il se sentait du coup moins esseulé.

"Hey Adrien!"

Il se tourna vers Alya avec un mélange d'inquiétude et de remord dans les yeux.

"Oui?"

"Je peux te parler deux secondes?"

Adrien la suivit avec appréhension.

"En fait" commença-t-elle "je veux juste m'excuser de la façon dont je t'ai parlé tout à l'heure. Mari m'a dit ce qui s'était passé et, enfin, j'ai peut-être réagi un peu fort. Je devrais peut-être vous laisser régler cela entre vous deux."

Il hocha la tête pour lui signifier que c'était effectivement ce qu'il attendait d'elle.

"Tu sais, quand il s'agit de Marinette, je deviens toujours un peu trop mère poule!" Elle lui fit un sourire gênée.

"Ça va... tu n'es pas la seule." Il parut hésiter avant de continuer. "Tu crois que tu peux t'assurer qu'elle entre bien en sécurité encore ce soir?" Il lui avait dit cela en jetant un regard méfiant vers la jeune fille et son copain.

"He ho! Si je ne me mêle pas des trucs entre elle et toi, je ne me mêle pas non plus de ceux entre elle et Vincent."

"Bien sûr..." Il n'avait rien de convaincant dans son ton.

"Adrien Agreste, ne va pas t'en mêler non plus, c'est compris. Promet le moi!"

"D'accord, je ne m'en mêlerai pas..." Dit-il finalement. "Mais Chat noir n'a pas fait de promesse lui" pensa-t-il.

"Allez amuses-toi et ne pense pas à elle. C'est une grande fille, elle sait ce qu'elle fait." Finit par dire Alya.

Elle retourna à Nino, laissant Adrien dans ses pensées. Il lui cachait quelque chose, ça elle en était certaine. Mais inutile de soutirer quoi que ce soit à Adrien Agreste, elle avait compris depuis longtemps qu'il avait son jardin secret.

La soirée passa plutôt rapidement, trop rapidement au goût d'Adrien qui souhaitait voir Vincent quitter sans Marinette. Malheureusement, lorsqu'elle passa lui dire au revoir, c'était pour repartir au bras du garçon, les joues plus rouges que jamais, la démarche incertaine. Il attendit un instant puis fila aussi. Son départ n'avait cependant pas échappé à Alya qui alla le retrouver dehors.

Quand elle réussit à sortir, elle aperçut au loin Vincent et Marinette qui marchait en direction de la boulangerie. Mais pas d'Adrien en vue... Le mystère était total, mais elle allait découvrir ce qui se passait où elle ne s'appelait pas Alya Césaire.

En arrivant devant sa porte, Marinette se retourna pour dire au revoir à son copain. Alors qu'elle allait lui donner son baiser, il mit son doigt sur ses lèvres.

"Ne pense pas que je vais te laisser ainsi sur le pas de la porte."

"Je ne risque pas de me faire attaquer dans ma propre maison" lui répondit-elle en riant.

"Non mais, avec tout le champagne que tu as bu, laisse-moi aller te mettre au lit. Après tout, c'est mon rôle de m'assurer que tu passes une belle nuit."

Elle parût hésiter. Elle ne voulait pas que les choses ailles trop loin mais en même temps, il lui avait prouvé plus d'une fois qu'il était un gentleman.

"D'accord mais tu ne restes que quelques minutes et tu ne fais pas de bruit, mes parents n'apprécieraient pas de savoir qu'il y a un jeune homme dans ma chambre à cette heure."

Sur le toit de l'immeuble voisin, Chat noir avait assisté à toute la scène. Quand il vit le garçon suivre sa Lady à l'intérieur, il fût la proie d'une jalousie si intense qu'il en avait peur de perdre le contrôle. Il travaillait fort pour se calmer alors qu'il se dirigeait vers le balcon de Marinette. Il resta dans l'ombre tout en s'assurant d'avoir un bon angle de vue sur la chambre de la demoiselle. Il les vit entrer.

En entrant dans sa chambre, Marinette se défit tout de suite de ses chaussures. Puis elle prit son pyjama et alla à la salle de bain pour l'enfiler.

Lorsqu'elle ressortit, Vincent la regardait avec envie. Elle avait une simple paire de short rose et un t-shirt de Jagged Stone et c'était tout à fait irrésistible.

"Pourquoi est-ce que tu me regardes ainsi?"

"Tu es tout simplement la fille la plus magnifique que j'ai vu."

La réplique la fit rougir. Elle baissa le regard et le garçon en profita pour se rapprocher. Il mit une main sur sa taille pour réduire la distance entre eux, lui releva le menton et l'embrassa. Quand il rompit le baiser il lui souffla à l'oreille.

"Laisse-moi te montrer ce que c'est que le plaisir." Une telle demande de la bouche d'Adrien l'aurait fait fondre. Mais de la bouche de Vincent, cela l'a mis mal à l'aise.

"On avait dit que quelques minutes" lui répondit-elle.

Il la rapprocha encore plus de lui en la maintenant fermement par la taille et l'embrassa dans le cou, puis sur les épaules. Elle restait figée, ne sachant comment se sortir de la situation.

"Vincent, ce n'est pas un bon moment pour moi..."

"Allez, laisse toi aller. Je vais te montrer comment monter au paradis ma belle." Il avait commencé à relever son t-shirt d'une main alors que l'autre s'aventurait sous ses shorts pour lui caresser les fesses.

"Vincent, s'il te plaît, tu me mets mal à l'aise."

Il l'avait collé contre le mur. Elle n'avait plus d'issue. Et il était beaucoup trop fort pour qu'elle réussisse à se libérer. Elle ne voulait pas crier, elle ne voulait pas alerter ses parents. C'est elle qui s'était mise dans cette situation, elle était Ladybug, elle réussirait à s'en sortir. Pourtant, le jeune homme devenait de plus en plus insistant. Sa main avait quitté ses fesses pour commencer à doucement descendre ses shorts. Il avait pris possession de ses lèvres et elle ne pouvait plus parler. La main qui avait soulevé son chandail empoignait maintenant un de ses seins et c'était tout sauf romantique. Elle sentait toute l'ampleur de son érection contre ses hanches. Des larmes coulèrent de ses joues alors qu'elle tentait de se défaire de l'étreinte. Quand elle put enfin parler, elle lui donna un dernier avertissement.

"Vincent, je ne veux pas..."

Sans la lâcher, il la regarda avec colère.

"Allez, comme si tu n'avais jamais laissé ce foutu Agreste te baiser. Arrête de faire ta farouche bon sang!"

"Hey, tu es sourd ou dingue? Elle a dit non"

Les deux adolescents se tournèrent d'un coup. Vincent lâcha du coup Marinette qui elle n'en croyait pas ses yeux. Le superhéros était accoté calmement sur l'escalier de la mezzanine et jouait avec sa queue comme si de rien n'était.

"Chat Noir?"

"Le seul et unique Princesse." Il lui dit cela en lui faisant une révérence. Quand il se releva, ce fût avec un regard assassin envers Vincent. "Est-ce que ma princesse aurait des ennuis avec ce jeune homme par hasard?"

"Non non, je... j'y allais justement." Tous les paris du monde ne valaient pas un affrontement avec un superhéros. Il disparut vite par la trappe et pendant un instant le silence régna dans la petite pièce.

"Chat Noir, je... enfin, merci!"

"Y'a pas de quoi princesse. C'est le devoir d'un superhéros que de sauver les demoiselles en détresse."

"Mais comment tu..."

Il lui fit un sourire malicieux et joua doucement avec une de ses oreilles de cuir. " Personne ne peut tromper les sens aiguisés de votre cher serviteur."

"Oui..." Souffla-t-elle.

"Allez Princesse, fais de beaux rêves. Je vais m'assurer que plus personne ne te fasse de mal ce soir."

Puis il quitta par la fenêtre en laissant une Marinette troublée derrière lui.