Chapitre 12: Réveil


Marinette fut la première à se réveiller. Elle n'ouvrit cependant pas les yeux tout de suite. Son lit était beaucoup trop confortable. Cette chaleur, d'où pouvait-elle provenir? Elle entendit une respiration régulière à ses côtés et la mémoire lui revint. Chat Noir! Il était resté avec elle toute la nuit. S'était-il transformé dans son sommeil?

Elle tendit son bras pour l'atteindre et se rendit vite compte qu'il n'était plus en costume. La curiosité s'empara d'elle et un débat intérieur commença.

« Est-ce que je devrais regarder. Je lui ai promis de garder les yeux fermés. En même temps, il sait qui je suis, ce serait simplement plus juste. Mais ce serait tout de même mal de le faire sans sa permission. Mais c'est vrai qu'hier soir, il m'a demandé si j'étais prête, cela veut dire qu'il est d'accord. »

Ce fût ce dernier argument qui eut raison d'elle. Elle se tourna doucement pour ne pas le réveiller. Elle commença par détailler ses mains, puis son torse, le torse si musclé qu'elle avait pu caresser la veille. Elle remonta vers son cou et ses épaules et prit une grande respiration avant d'enfin se décider à regarder son visage.

Adrien? C'était Adrien qui dormait présentement à ses côtés. Mais c'était Chat noir qui était avec elle au moment de s'endormir! Chat Noir, Adrien, Adrien, Chat Noir. Une seule et même personne? La surprise l'avait amené à s'asseoir. Elle fixait présentement ses pieds, perdue dans ses pensées. Elle essayait de remettre les éléments en place. Le carré amoureux qu'ils avaient créé s'imposa à elle. Adrien en était-il venu à la même conclusion qu'elle? Elle tourna sa tête en direction du jeune homme à nouveau mais cette fois-ci, elle rencontra le vert de ses yeux.

« Ma Lady, tu devais garder les yeux fermés. »

Elle rougit de honte. Elle n'avait pas tenu parole et il le savait. Elle se recoucha.

« Je... c'est que... »

Il se mit à rire et se souleva sur un bras « Ça va Princesse. Si tu te sentais prête, je n'ai aucune objection. Ça me permet de faire ceci sans remord »

Il se pencha vers elle et l'embrassa doucement. Non seulement elle le laissa faire, mais elle enroula ses bras autour de son cou et le rapprocha encore plus. Toute l'attente et la frustration qu'ils avaient connus ces dernières semaines se transforma en passion. Il ne tarda pas à promener ses mains sur ses hanches alors que sa langue cherchait la sienne.

Ils partagèrent baiser par-dessus baiser pendant plusieurs minutes. Leurs mains exploraient le corps de l'autre passant du dos aux hanches, des bras aux fesses. Puis, ils leur semblèrent que les vêtements devenaient une barrière agaçante entre eux. Marinette commença à soulever le chandail d'Adrien. Il se sépara un instant pour s'en débarrasser totalement. Puis avant de recommencer les baisers, il passa une main sur le ventre de sa compagne, sous son t-shirt, en la regardant dans les yeux pour avoir son approbation. Il était bien conscient du message qu'elle avait passé à Vincent deux jours plus tôt. Il ne voulait pas aller trop loin sans sa permission. Elle lui fit un sourire et hocha la tête. Il ne se le fit pas dire deux fois. Le morceau de vêtement se retrouva vite oublié sur le sol. Puis il stoppa brusquement lorsqu'il la vit. N'aurait-il pas dû y avoir un soutien-gorge à enlever? Elle reposait devant lui, seins nus et c'était une vision à couper le souffle.

« Ça va? » demanda-t-elle, ses joues légèrement rouges.

« Mieux que jamais ma Lady! »

Puis il entreprit de caresser et d'embrasser ses seins. Ils étaient si doux, si parfumés, si parfaits. Il lécha le bout de sa tétine et en retira un gémissement de plaisir qui l'amena au paradis. Il voulait en entendre un autre rapidement. Alors qu'il continuait à embrasser un de ses seins, il caressait l'autre du bout de ses doigts et il entendit bientôt un autre de ses délicieux sons. Elle se mit à jouer dans ses cheveux puis à caresser son cou et ses épaules.

Marinette était au septième ciel. L'amour de sa vie lui donnait des sensations qu'elle n'aurait jamais crues possible. Pourquoi était-ce si naturel avec Adrien alors que ça avait semblé embarrassant avec Vincent? Elle attira le jeune homme vers lui pour qu'il l'embrasse à nouveau. Lorsqu'il colla ses hanches sur les siennes, elle sentit l'effet qu'elle lui faisait et elle appréciait franchement ce pouvoir. Elle roula doucement ses hanches pour les frotter contre la bosse dans ses pantalons et en récolta un grognement de satisfaction.

« Tu es une vraie diablesse, tu le sais? » lui souffla-t-il.

« Maintenant oui! »

« Tu es certaine que tu veux continuer? Si tu me fais ce genre de chose, je ne suis pas certain de pouvoir me contrôler. »

« J'aimerais bien te voir perdre le contrôle. »

« Cette fille va me tuer » pensa-t-il en commençant à l'embrasser dans le cou et sur la mâchoire, lui mordillant les lobes d'oreille au passage, ce qui la fit soupirer un peu plus. Elle promenait ses mains sur son torse et ses bras. Elle était particulièrement stimulée par la force qu'il dégageait. Elle se sentait femme de se faire caresser par des mains aussi puissantes. Pouvoir chatouiller des muscles aussi parfaits contribuait à intensifier la chaleur qu'elle ressentait au bas de son ventre. Elle commença bientôt à défaire les pantalons du jeune homme. Elle voulait en voir plus, elle voulait une vue d'ensemble du corps qui était maintenant sien.

Quand il comprit ce que la jeune fille avait en tête, Adrien lui donna un coup de main. Il détacha et enleva complètement son pantalon. Marinette ne put retirer ses yeux du renflement qui était encore plus évident dans le boxer ajusté de son ami. Alors qu'elle contemplait le spectacle, Adrien fit un sourire satisfait avant de retirer les shorts de sa compagne. Puis il reprit sa place au-dessus d'elle, jouant dans ses cheveux et traçant une ligne de baisers de son cou à son nombril.

Marinette étira le bras pour aller promener ses doigts juste sous l'élastique du boxer. Adrien ferma les yeux sous l'effet du trouble que cela déclencha. Par réflexe, il donna un coup de hanche contre l'abdomen de sa copine.

« On dirait que j'ai trouvé le point sensible. Allez Chaton, ne sois pas timide, enlève tout. »

Adrien ouvrit grand les yeux.

« Ma Lady, je n'ai pas de protection. Je ne savais pas que... »

Elle alla poser un baiser dans son cou, puis près de ses oreilles. « Je suis sous pilules contraceptives. À moins que tu me dises que tu as fait ce genre de chose avec de vilaines filles. »

« Non, jamais personne d'autre que toi Princesse! »

De ravissement, elle se remit à l'embrasser partout où elle pouvait et avec ses deux mains libéra le jeune homme de son boxer. Puis elle se libéra de son étreinte et le poussa sur le lit pour qu'elle puisse prendre le dessus. Elle s'assit sur les cuisses du jeune homme et descendit doucement ses mains sur son torse, puis ses abdominaux. Elle prit le chemin de ce triangle si invitant qui commençait dans le bas de son ventre et passa chaque côté de l'aine pour l'agacer un peu. Le plaisir avait fermé les yeux d'Adrien et les grognements de contentement ne se comptaient plus. Il donna quelques coups de hanche pour signaler son impatience. C'est alors que la jeune fille empoigna son sexe d'une main, déclenchant un gémissement qui approfondit le désir qu'elle même ressentait. Le membre d'Adrien était chaud, doux, dur et pour ce qu'elle en savait, d'une taille appréciable. Elle eut envie de l'embrasser. Elle posa ses lèvres sur le bout tout en effectuant quelques caresses de sa main.

« Hum Mari! »

Elle aimait ce qu'elle entendait. Elle recommença mais cette fois-ci, elle enfonça un peu plus le gland dans sa bouche et entreprit de lui donner quelques coups de langue. Le jeune homme se tortilla. Elle descendit encore plus sa bouche et lécha de plus belle. Il gémissait de façon irrésistible et cela l'émoustilla davantage. Elle n'avait aucune idée de ce qu'il fallait faire. Elle expérimenta un peu plus, remontant et descendant sa bouche sur le membre d'Adrien tout en promenant sa langue au hasard. De son côté, le jeune homme avait commencé à bouger doucement ses hanches au même rythme. Il commençait à trouver difficile de ne pas brusquer son geste et de son côté, sa compagne voulait plus. Elle retira sa bouche et entreprit d'enlever sa culotte. À peine avait-elle terminé que d'un bras, Adrien l'avait couchée sur le dos et reprit sa place au-dessus d'elle.

Cette fois-ci, il voulait le contrôle. Ladybug menait peut-être lors des attaques d'Akuma, mais c'était lui qui allait guider cette partie de leur relation. Il l'embrassa doucement alors qu'il se positionnait à son entrée. Il leva la tête et la regarda dans les yeux.

« Tu es certaine Princesse? »

Elle hocha la tête et lui sourit. Elle ne pouvait cependant pas s'empêcher d'être nerveuse vis-à-vis ce qui allait suivre. Cela n'échappa pas à son partenaire.

« Relaxe, je vais y aller doucement. Promis!»

Il ferma les yeux et poussa doucement à l'intérieur d'elle. Elle était si mouillée, si chaude et siserrée. C'était une sensation de pur bonheur. Il ouvrit les yeux pour la consulter du regard. Les siens étaient plein d'eau et une expression de douleur se lisait sur son visage.

« Ssshh, ça va aller ma belle. Je vais attendre un peu. » Il resta comme cela et l'embrassa doucement, jetant un coup d'oeil à son visage de temps en temps pour voir comment elle se portait. Elle lui fit bientôt un signe de la tête. Il se retira doucement et repoussa. Elle se mordit la lèvre.

« Tu veux qu'on arrête »

« Non continue, c'est déjà beaucoup moins pire »

Il recommença doucement, une fois, puis une autre. Marinette sentit bientôt que la douleur s'en allait. Une nouvelle sensation commença bientôt à poindre et elle ne put réprimer un gémissement. Adrien compris tout de suite la nature de ce nouveaux son et il accéléra la cadence. Il voulait lui procurer tout ce qu'il pouvait comme plaisir. Il remarqua rapidement qu'un mouvement particulier lui arrachait des gémissements plus profonds et il se concentra sur ce geste. De son côté, il sentait que l'extase était de plus en plus près.

La jeune fille était devenue une grosse boule d'émotions. Chaque coup que lui portait Adrien lui apportait une sensation, inconnue, intense mais combien agréable. S'il pouvait continuer comme cela, peut-être qu'il allait pouvoir la libérer de cette chaleur qui ne faisait que croître, devenant insupportable... mais oh! Délicieusement insupportable!

« Oh Adrien, je... » Elle se tut soudainement et s'arqua d'un coup. Il la libérait enfin de cette troublante sensation. Elle sentait la satisfaction l'irradier du bas de son ventre vers chaque extrémité de son corps. Ses muscles se décontractèrent tranquillement. Elle était merveilleusement bien.

Sous l'émotion soudaine de sa compagne, Adrien ne réussit pas à tenir plus longtemps. Il cacha sa tête dans l'oreiller pour ne pas crier alors qu'il libérait sa semence et ressentait la plus grande extase qu'il n'ait jamais vécue. Il laissa tranquillement le bonheur se propager en lui puis retomba épuisé.

Ils restèrent enlacés dans les bras de l'autre un moment. Lorsqu'ils eurent retrouvé leurs esprits, Marinette fut la première à parler.

« Est-ce que tu sais combien je t'aime? »

« Sûrement jamais autant que moi! »

Elle fit un sourire rêveur. « Et cette autre fille, tu l'as oublié ? » Il se tourna vivement vers elle pour protester mais vit l'air moqueur qu'elle affichait.

« Si tu savais le bonheur que j'ai ressenti quand j'ai compris que mon cœur n'appartenait qu'à une seule et unique fille. C'était bien sûr après que j'aie totalement paniqué d'avoir découvert ton identité. »

« Et justement, quand est-ce que ça s'est passé? »

« Tu te rappelles la soirée où je t'ai dit que je ne pouvais t'accorder que la moitié de mon cœur? Eh bien, tu t'es endormie et tu as parlé dans ton sommeil. »

« Ah oui? »

« Il semble que tu rêvais à certaines choses que tu faisais avec un certain Chat Noir!!! »

« NON! »

« Et là, en cherchant Plagg, je l'ai entendu parler avec quelqu'un. C'est là que j'ai fait la connaissance de ton Kwami. »

« Quoi Tikki savait ! »

« Je lui avais dit que je voulais te l'apprendre moi-même. Ne sois pas trop dure avec elle. »

« Tu te rends compte que tout ce temps, on était totalement amoureux l'un de l'autre. Quels idiots on fait! »

« Oui mais deux idiots en amour! » lui dit-il en l'embrassant sur le front. « Je dois écrire à Nathalie, je vais lui dire que je me suis endormi sur un film ici hier soir. » Il envoya rapidement son message et se recoucha doucement contre Marinette, promenant sa main sur son corps toujours nu.

C'est à ce moment qu'on frappa à la trappe de la chambre.

« Cache-toi! »

Adrien alla se cacher l'autre côté du lit, amenant avec lui ce qu'il trouvait de vêtements. Heureusement que le lit de Marinette était en hauteur; de la trappe, il était impossible de deviner sa présence. Sabine entra dans la chambre et la jeune fille passa la tête de l'autre côté du plancher de la mezzanine pour l'accueillir.

« Marinette chérie, Alya est venue te voir. »

« Si tôt! »

« C'est gentil Mme Dupain-Cheng, je vais la rejoindre. »

Sabine quitta et Alya entreprit de monter au lit de Marinette.

« Désolée de passer si tôt Marinette mais je revenais de chez Nino et je dois aller garder mes sœurs et... ah!!! »

Elle venait de s'asseoir sur le lit et de là, elle ne put s'empêcher d'apercevoir un Adrien presque complètement nu qui rougissait de l'autre côté. Il avait heureusement réussit à remettre ses boxers alors que Marinette s'était recouverte jusqu'au cou dans les couvertures. La scène qui s'offrait à elle ne laissait aucun doute pour Alya.

« Adrien Agreste, tu peux m'expliquer ce que tu fais là? »


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