Question de point de vue
Après un voyage éprouvant en voiture de plusieurs heures, je peux enfin me dégourdir les jambes.
Nous sommes arrêtés au bord d'un chemin de terre et de graviers. Celui-ci traverse plusieurs champs, longeant un petit bois qui semble idéal pour les promenades d'été.
Je m'étire longuement, je ne voudrais pas me blesser en trébuchant.
Ça m'est déjà arrivé, et je n'ai aucune envie de recommencer.
Je profite de cette pause bienvenue pour boire un peu, la chaleur est insoutenable.
Je trottine en rond pour m'échauffer, puis j'abandonne les autres et me mets à courir, les semant en quelques instants.
Le vent généré par ma course est frais, très agréable. Il glisse sur mon visage, caresse ma peau et s'enfuit dans mon dos.
Les ombres de la végétation m'appellent et je finis par bifurquer brusquement vers les arbres.
Je m'amuse beaucoup, je cours, je saute et je rigole à gorge déployée.
Au bout d'un petit moment, je fais demi-tour pour voir où en sont les autres.
Mais ils arrivent seulement au bout du premier champ, alors je leur cours autour et repart immédiatement vers les bois.
La balade dure bien deux heures, pendant lesquelles je n'arrête presque pas de courir.
Il y avait un ruisseau perdu au milieu des arbres, et il faisait tellement chaud que j'ai sauté dedans sans hésiter un seul instant.
Maintenant je suis trempé, mais le soleil me sèche déjà, et au moins, cette aventure m'a rafraîchi un peu.
Les autres m'ont regardé en riant, mais aucun n'a osé me rejoindre.
J'ai foulé l'herbe tendre pas encore brûlée avec plaisir, j'adore ce contact.
Un peu de terre me colle aux pieds depuis mon plongeon dans la rivière, mais ça ne me dérange pas.
Malgré le fait que je me sois bien secoué en sortant de l'eau, celle-ci goutte encore et me coule dans les yeux.
J'ai attendu les autres sous la dernière ombre du sentier avant le retour à notre véhicule.
Je me suis assis bien sagement en haletant à cause de ma course effrénée, et je les ai acclamé quand ils sont arrivés à ma hauteur.
Ils m'ont félicité pour mon comportement raisonnable, mais la vérité, c'est que j'ai un peu peur des voitures.
À l'arrivée, ils ont ouvert le coffre pour aérer et créer un peu d'ombre.
Ils m'ont donné à boire, puis quand tout le monde a été reposé, ils m'ont fait monter et ont refermé le coffre.
Je déteste cet endroit, c'est étroit et toujours soit très froid, soit brûlant.
J'ai aboyé pour protester, mais j'ai fini par me rouler en boule dans un coin, confortablement, comme à mon habitude.
Ils n'ont pas relevé, et nous sommes rentrés.
J'étais bien content qu'ils n'aient pas remarqué que j'avais perdu mon collier.
Trois lettres sur métal doré, attachées à un morceau de cuir abîmé, perdues dans la forêt.
REX
***
Bonsoir bonjour bienvenue :)
Je profite de ce texte qui sort un peu de l'ordinaire pour vous faire passer ce petit message ;)
Je voulais simplement tous vous remercier de suivre mes textes, pour tous vos commentaires et vos encouragements, ça me fait vraiment plaisir ^^
Et du coup, je vous informe que je recommencerais à publier "comme d'habitude" dès le prochain texte, dans deux semaines donc :)
Désolé de vous avoir un peu abandonnés comme ça, c'est une période un peu chargée pour moi :/
Promis la prochaine fois, je vous donnerais des nouvelles x)
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