3: Forte (im)pression

Les élèves de la seconde-A gigotaient tous ou presque à leur place, les réactions ne se firent pas attendre bien longtemps. Certains ne cachaient absolument pas leur stupéfaction face à cette nouvelle des plus inattendue, d'autres dévisageaient l'élève et le professeur, peut-être croyaient ils à une blague...?

Mineta, qui avait déjà commencé à s'imaginer des dizaines de scénarios où la nouvelle élève et lui feraient plus "ample connaissance"et s'imaginait déjà la confession de la brune et leur premier rendez-vous, venait d'être brutalement stoppé dans le cinéma de son esprit par cette information. La fille... Du professeur Aizawa? Mais, il s'interposerait sûrement entre eux! Leur amour était en danger! Le petit être pervers s'affala sur son pupitre d'écoliers, les larmes coulant en abondance de ses yeux. Son idylle rêvé de lycéen venait brutalement de se transformer en un amour à la Roméo et Juliette.

À quelques bureau de là, Kirishima, comme la majorité de ses camarades de classe, affichait un air ébahi en dévisageant ceux qui étaient donc, père et fille. Après avoir à peu près passé l'état de stupeur paralysante dans laquelle s'était retrouvé le rouge aux cheveux dressés sur la tête, il papillonna des yeux, la bouche entrouverte en détachant non sans mal son regard des Aizawa pour le rediriger vers son ami à l'alter explosif voulant sonder sa réaction.

Même s'ils avaient tous été pris de court, il s'attendait à ce que son ami pousse une exclamation d'incompréhension en lâchant des insultes à tout va, qui sait il aurait même pu être capable de crier au piston!
Mais pourtant rien.

Katsuki Bakugo était parfaitement calme.

Et ce n'était pas un de ces faux calme qui annonçait une gueulade des plus féroce dont Katsuki avait le secret. Non, il fixait dans le plus grand des calmes la nouvelle élève de leur classe, le menton reposant dans la paume de sa main droite et le coude ainsi que son second bras sur son bureau cabossait qui avait déjà malheureusement subit les crises de colère du jeune lycéen.

Eijiro n'en fut que plus surpris, son ami était anormalement calme, et il se tendit en fronçant les sourcils, mais qu'arrivait-il à Katsuki ? Le choc avait donc été tel que son ami se serait mit à beuguer?

Enfin le professeur principal de la classe décida de reprendre la parole après avoir poussé un soupire las, déjà fatigué des réactions de ses élèves. Il passa une main dans sa chevelure négligé en parcourant la classe des yeux. Il avait l'impression d'être face à 20 poissons . Ah non, plutôt 18 si on enlevait Mineta, toujours effondré sur sa table et Bakugo qui affichait un air... Des plus calme.

«-Bon, on va pas y passer la jour- Alors que le héros commençait peu à peu à sortir les élèves de leur transe, trois petits coups sur la porte la plus avancée de la classe résonnèrent à l'extérieur de la pièce, coupant Aizawa dans ses paroles, chose dont il avait horreur.

Cette fois tous les regards furent attirés par ces trois petits coups, et contrairement à ce à quoi s'attendaient les élèves, leur professeur ne montra aucun signe d'agacement et finît par répondre.

-Oui, entrez.

La porte coulissa sur son rail et une fois qu'elle fut totalement ouverte, All Might surgit, son éternel et mythique sourire aux lèvres et une table entre les mains

-La cavalerie est là avec un bureau et une chaise !

Izuku ouvrît largement ses yeux et sa bouche, laissant échapper un bruit suraiguë d'admiration à l'égard de son modèle. Comme la majorité des élèves, voir en chair et en muscles le numéro 1 des super-héros, le symbole de la paix faisait toujours son petit effet malgré de l'avoir comme enseignant.

Le futur héros au cheveux vert, même totalement absorbé par l'écrasante présence d'All Might, remarqua tout de même du coin de l'œil que devant lui, Kacchan tiqua légèrement. Il redirigea d'ailleurs ses deux orbes vertes vers son ancien ami d'enfance et au vu de sa position, il en conclu que contrairement aux autres il ne regardait pas le héros, mais leur nouvelle camarade qui... n'affichait plus l'ombre d'un sourire et dirigeait un regard froid en direction du symbole de la paix. Avant même que les pensées et réflexions du jeune vert suivirent leur cheminement sur le pourquoi de cette réaction, Present Mic passa également la tête à l'intérieur de la salle de classe.

-OH YEAH EVERYBODY!

le professeur d'anglais lui, portait une chaise et entra pour déposer celle-ci avant de se redresser.

-Alors, où est-ce qu'on met ça ?

Alors que EraeserHead soupira en pivotant vers l'intérieur et passa son regard fatigué sur l'ensemble de la classe, la brunette qui s'était appuyé sur le bureau du professeur se redressa. Ses lèvres ourlaient à nouveau ce sourire si sûr d'elle et elle avançait avec assurance tout en dégageant quelque chose... De mauvais... Une sorte d'aura sombre, presque similaire à celle qu'il avait pu ressentir en présence de Villains.

Enfin je ne vais pas me faire d'idées sur elle avant d'avoir appris à la connaître ! Izuku vraiment !

Le vert se réprimanda mentalement une fois que la jeune fille passa à côté de lui pour s'arrêter juste devant la table de, Todoroki?

Le jeune au double Alter releva finalement les yeux des héros pour les poser sur la brune plantée devant lui. Elle posa ses deux mains à plat sur le bureau en le toisant ses yeux bleus, et bien qu'Harumi faisait de son mieux pour garder un sourire qui se voulait amical, Shoto ressentait parfaitement toute l'hostilité débordante à son égard qu'elle tentait de camoufler derrière ce sourire. Une pression angoissante émanait de ces deux là et même les mouches n'osaient plus voler dans la pièce, comme retenant elles aussi leur souffle devant cette scène plus que déstabilisante.
Shoto savait parfaitement reconnaître la colère, la haine ou l'hostilité surtout quand elle lui était adressé. C'est pour ça qu'il ne crut pas une seule seconde au sourire qui traversait le visage de la mini Aizawa.

-Ici.

-Pardon? Le professeur principal de la classe suivait sa fille des yeux, se tenant près à intervenir au moindre geste suspect de celle-ci. Sa position ne manqua d'ailleurs pas au deux autres Héros.

-La brune, après quelques secondes à fixer Shoto dans les yeux, se retourna pour reposer son regard sur celui de son père, laissant sa main droite appuyée sur le bureau. Je vais me mettre ici, Cette fois sans détourner le regard elle appuya sa main gauche sur le bureau de Momo, celle-ci se surprit à sentir un poids se poser sur ses épaules au moment même où la main de la brune se posait sur sa table.

-... Ici? Le super-héros sembla réfléchir un moment alors que les deux autres héros blond attendaient en le regardant, craignant tout deux le départ d'un conflit.

-Oui, quoi de mieux pour m'intégrer à la classe que de m'asseoir entre le numéro 1 de la classe et la sous-déléguée ? C'est le parfait emplacement ! Elle dit ces derniers mots avec un ton presque chantonnant, qui contrastait entièrement avec les regards hostiles qu'elle avait tourné par deux fois.

-... Mais même après ces explications, Aizawa sensei semblait réfléchir pour trouver une autre place. Il faut dire qu'au début il comptait l'installer tout devant pour éviter tous problèmes et pouvoir la surveiller au mieux.

- Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres rosées de la jeune lycéenne, comme si elle devinait parfaitement les pensées de son géniteur. Ou, alors, peut-être que vous préféreriez que je me retrouve seule ? Au vu de l'année déjà bien entamée et des événements qui se sont déjà occupés de rapprocher les élèves pour qu'ils tissent tous des liens entre eux, je ne pense pas que me mettre à l'écart soit très bénéfique.

Le professeur se raidit. Il avait plaidé la cause de Harumi au conseil, il avait plaidoyer en sa faveur en avançant le fait que l'intégrer dans un milieu en perpétuel contact avec des apprentis héros et des super-héros serait bénéfique pour les deux parties. S'il la plaçait à l'écart de ses nouveaux camarades... Toutes ces paroles n'auront été que du vent...

-Bien. All Might, Présent Mic, vous pouvez amener le bureau et la chaise là-bas.»

Les deux héros s'exécutèrent, pendant que les élèves déplaçaient leur bureaux dans la ligne du fond pour laisser la place à leur nouvelle camarade.

Durant ce temps, le père et la fille ne se quittaient pas du regard. Pour les autres ils s'étaient simplement parlés, mais eux deux savaient qu'ils venaient de se livrer une nouvelle bataille d'où était sortie victorieuse Harumi en imposant sa volonté, une fois de plus.

Les deux héros blonds prirent congé en saluant la classe ainsi que le professeur, qui soupira une fois de plus en repassant son regard las sur la classe. Était-ce au final vraiment une bonne idée de l'avoir amené ici? La question effleura l'esprit du trentenaire qui, d'un simple coup d'œil vers sa fille, se rassura un temps soit peu en voyant que celle-ci avait laissé ses mains jointes sur son bureau, et portait toujours ses gants. Harumi était une gentille fille, il voulait le croire... Mais le sourire satisfait qu'elle affichait avait le don de lui donner des frissons et de le mettre sur ses gardes.

«-Bien, maintenant qu'il ne reste que... Il se tourna vers l'horloge surplombant la classe, Quoi? 27 minutes ? Aahh.... Souffla-t-il en passant, comme à son habitude, une main sur sa nuque. Bon les mioches, tant qu'à faire, autant parler de ce qui vous attend maintenant.»

Au fond de la classe, Momo avait longuement hésité à parler à sa nouvelle voisine de bureau. Sans vraiment savoir pourquoi, elle l'intimidait mais il ne fallait pas se fier juste à un ressentiment, alors elle pivota sa tête vers la brune qui était désormais à sa droite.

«-Mh, enchantée je m'appelle Yaoyorozu Momo, et bienvenue Aizawa-san.

La nouvelle élève dirigea à son tour son regard vers la jeune fille au cheveux de jais.

-C'est gentil, Yaoyorozu-sanElle afficha un sourire étincelant qui fit pétiller ses yeux d'une lueur des plus innocente, Mais je me rend bien compte qu'appeler une camarade qui deviendra, j'espère, une amie, par le nom de son professeur peut être dérangeant, alors appelle moi Harumi ! D'ailleurs je dirai aux autres de m'appeler aussi Harumi.

Mhh, Yaoyorozu Momo, une gosse de riche, à l'alter de création, sous-déléguée... Utile.

La japonaise à l'alter de création se sentit bête d'avoir pu croire que cette fille n'était peut-être pas très sympathique. Elle semblait adorable, mais pendant qu'elle contemplait presque Harumi, elle remarqua ses gants et les désigna de l'index.

-Mais, tu portes des gants?  La noiraude était quelque peu surprise, il faisait pourtant bon en ce moment, alors était-ce pour des raisons médicales ?

-ah, oui... Heum... disons que mon père, enfin que le professeur, m'a très fortement... heu, disons recommandé ? d'en porter. Harumi donnait l'impression de chercher les mots justes pour expliquer les gants qu'elle portaient, comme si elle tentait d'en éviter certains . »

Alors elle, c'est clair que c'est le genre de fille qui va s'inquiéter facilement. Parfait.

Ce qui ne manqua pas de surprendre la sous-déléguée. Aizawa-sensei le lui aurait ordonné ? C'est ce qu'elle comprenait dans ces choix de mots plus que prudents. Inconsciemment, Momo leva les yeux sur son professeur et le fixa comme s'il allait se retourner pour lui donner la réponse.

Un sourire satisfait se dessina sur le visage d'Harumi en la voyant dévisager le professeur.

Mais en effet, après quelques minutes l'homme à l'apparence négligé se retourna pour faire face à sa classe et dirigea immédiatement son regard vers celui de sa fille.

«-Ah, Aizawa tous tes camarades ont déjà leur costume de super-héros, donc il faudra que tu te dépêches de ramener tes croquis pour la confection d'ici, disons 3 jours. En attendant tu utiliseras la tenue de sport du lycée. Il avait parlé avec la même lassitude qui l'accompagnait tous les jours. Ce retour à l'état normal de leur professeur, qui semblait angoissé à chaque seconde, surpris certains élèves, dont Ochaco, qui trouvait étrange d'appeler sa fille par son nom de famille, même si elle comprenait ce choix au vu de la situation.

Il est vrai qu'il avait prévenu que fille, ou reine d'un pays, Harumi restait une de ses élève, alors il la traiterait comme telle.

Alors qu'il se retournait la voix claire de la brune qui s'éleva et l'obligea à la regarder une fois de plus.

«-Ce n'est pas la peine d'attendre autant, j'ai déjà mes dessins ici. La brune se pencha vers son sac qui reposait sur le sol et en ressortie presque immédiatement quelques feuilles agrafées ensembles. Vous me permettez de vous les apporter, professeur ? Le ton qu'avait employé la jeune fille sur son dernier mot avait quelque chose de presque dérangeant.

Izuku, ressenti une fois de plus une pression tomber sur ses épaules. Les mains cramponnés à son bureau il releva... Du sarcasme dans sa voix? Il n'en était pas sûr mais en voyant son professeur plisser légèrement les yeux en relevant le menton, il comprit qu'il y avait bien quelque chose.

-... Bien-sûr. Apporte moi tes dessins, je les amènerai en filière assistance.  Tout le monde avait bien noté le ton froid du héros, qui semblait plus distant que d'habitude.»

Elle se leva sans oublier de prendre avec elle ses feuilles et retourna près du bureau du professeur, y déposant ses dessins ainsi qu'une clé USB qu'elle sortie de sa poche.

Aizawa attendît que Harumi retourne s'asseoir pour jeter un coup d'œil à ce qu'elle avait fait. À quel moment avait-elle commencé à travailler dessus? Il tiqua en posant ses yeux sur la première feuille, fronçant les sourcils et relevant les yeux vers la brunette qui avait déjà reprît sa place et son petit sourire .

J'espère que c'est une blague.

***

La matinée de cours se passa sans trop d'encombres, au plus grand soulagement d'Aizawa qui se permit de prendre une profonde inspiration, assit à son bureau dans la salle des profs. Il attendait Harumi, ses croquis ainsi que la clé USB étant toujours face à lui. Il s'affala sur sa chaise et tourna légèrement la tête vers l'horloge de la pièce.

Elle ne devrait plus tarder.

En effet, dans le couloir menant à la salle réservée aux héros professeurs, une tête brune s'avançait rapidement. Il était midi, elle avait faim et pourtant elle ne pouvait pas encore manger.

Sérieusement, me convoquer à l'heure de manger... Il compte m'affamer?

La brunette soupira en s'arrêtant face à la porte qu'elle ouvrit sans plus de cérémonie. Plusieurs têtes se retournèrent vers elle. Des têtes bien connues du grand public: Midnight, Cementos, Vlad King et Eraser Head...

Hé merde. J'aurais dû savoir qu'il y aurait forcément d'autres profs... Je réfléchis vraiment mal quand j'ai faim.

Après quelques secondes à se dévisager, Harumi sourit aux héros présents en laissant échapper un léger rire se voulant gêné.

-Héhé... Désolée pour cette entrée... Dit-elle tout en s'inclinant avant de refermer la porte coulissante derrière elle.

-Oh! Mais ce n'est rien Aizawa-san! L'héroïne interdite aux moins de 18 ans se retourna vers elle sur son fauteuil à roulettes, mais fut couper dans son élan par son collègue à l'air éternellement fatigué.

-Harumi. Une fois encore son ton était froid et distant, malgré qu'il l'avait appelé par son prénom. Il fit signe à la lycéenne de s'approcher de lui, ce que fit Harumi, d'un pas lent. Très lent.

-Oui? Une fois face à lui, elle se tint les mains dans le dos, ce même sourire en coin malicieux et dérangeant ornant son visage de porcelaine.

-Explique-moi à quoi riment ces dessins! Il jeta sur sa table les feuilles agrafées ensemble sous le regard amusé de sa fille.

-Hé bien? ce sont mes dessins pour mon costume. Mais je ne comprends pas... Pourquoi réagir ainsi? Je me suis donné beaucoup de mal pour tout faire... Harumi baissa légèrement la tête au fur et à mesure qu'elle parlait, ses yeux brillants comme si elle retenait quelques larmes, se mordant également la lèvre inférieur. L'expression qu'elle affichait à présent aurait pû mettre en pitié n'importe qui. Et elle en avait parfaitement conscience.

D'ailleurs, Midnight qui n'avait pas perdue une miette de l'échange entre le père et la fille hésita à intervenir. Voir ainsi la jeune fille, même si elle ne la connaissait pas, lui donnait envie de la serrer fort dans ses bras pour qu'elle retrouve le sourire.

-...Shota resta silencieux en fixant Harumi. Il réfléchissait à toute allure pour comprendre son manège. Alors qu'il plissait les yeux en se demandant à quoi rimait toute cette comédie tandis qu'elle reprît, la voix larmoyante.

-Je... Je voulais que tu sois au moins, ne serait-ce que satisfait de mon travail... Je ne voulais pas te mettre de mauvaise humeur... Je suis désolée. La brunette détourna le regard et vint passer son pouce sous son œil comme pour y chasser des larmes.

Shota soupira en la voyant faire et se redressa sur son siège en vérifiant l'emplacement de ses mains. Elle portait toujours ses gants et serrait sa jupe d'uniforme, les mains tremblantes.

-Ha-

-Ah non stop!

Surpris, le professeur se retourna vers l'origine de la voix et fut surpris de voir Midnight marcher vers eux à grandes enjambées avant de placer un bras sur les épaules d'Harumi.

-Maintenant Shota ça suffit! Non mais tu ne vois pas qu'elle est pratiquement au bord des larmes ?

Il n'y croyait pas. Alors c'était vraiment ça qu'elle manigançait? Elle avait vraiment décidé de se mettre les héros dans la poche? Ses yeux étaient encore ronds, l'effet de surprise passé il se massa la nuque et plongea ses yeux cernés dans ceux de l'héroïne.

-Nemuri, ce n'est pas le moment.

-Au contraire ! Elle prit les feuilles et la clé sur le bureau de Aizawa en lui lançant un regard sévère Arrête d'être autant sur son dos, tu ne vois pas qu'elle fait de son mieux?»

Et elle poussa gentiment la jeune étudiante qui, jusque là, était restée silencieuse, les yeux baissés. L'héroïne continuait de parler à Harumi en la rassurant, l'amenant à la porte.

Shota en restait bouche bée, même après toutes ces années à voir toutes les tactiques de sa fille, il se faisait encore avoir. Il ne pouvait la quitter des yeux, et, avant de sortir, celle-ci dirigea un regard discret vers son géniteur et lui octroya un sourire moqueur et victorieux.

À présent les professeurs allaient commencer à penser qu'il était rude et strict avec sa fille, qu'il ne reconnaissait pas son travail, et qu'elle en souffrait. Il passait pour le méchant. Encore.

Encore une victoire pour elle.

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