Je n'ai toujours pas réussi à m'endormir, alors qu'il est déjà plus de trois heures. Je ne fais que penser a ce que m'ont dit Enaël et Kenzo tout à l'heure. Si ça se trouve, ils ont tout les deux raisons, et je devrais sortir avec le brun. J'en ai envie, mais bon...

- Ronaaaald ! s'écrie ma petite sœur en entrant dans ma chambre. T'es réveillé !

- Coucou Lya... Qu'est-ce qu'il y a ? je lui demande.

- J'ai fait un cauchemar... Je peux dormir avec toi ?

Je hoche la tête en souriant, tandis qu'elle se dépêche de venir se coucher dans mon lit.

- Merci... murmure t-elle.

Je lui caresse doucement les cheveux, pour l'apaiser. J'adore quand l'andouille me fait ça, alors je pense qu'elle aimera aussi. D'ailleurs, elle finit rapidement par se rendormir.

*

- Hum...

Je baisse la tête vers Lya, qui est en train de se réveiller. Je n'ai pas fermé l'œil de la nuit... Je vais être fatigué, aujourd'hui.

- T'es déjà réveillé ? s'étonne t-elle. T'as pas fait dodo ?

- Non...

- Pourquoi ? Tu t'es disputé avec Enaël ?

- M-Mais non ! je bégaie. Et puis, pourquoi vous ramenez toujours tout à lui ?

Elle hausse les épaules en souriant malicieusement, avant de se lever de mon lit.

- Il faut que j'aille me préparer pour l'école, me dit-elle. Tu as intérêt à faire la paix avec ton amoureux.

Elle sort de ma chambre, et je soupire. Je pense que je vais lui laisser sa chance... Et puis, si ça se trouve, tout se passera bien entre nous et on va rester ensemble pour toujours. Du coup, je n'aurais pas à me soucier de perdre mon seul ami.

Je décide de me lever aussi, pour me laver et m'habiller. Une fois que je suis prêt, je descends faire le déjeuner de mes frères et sœurs, et je sors de chez moi. Il est encore tôt, mais je veux passer chez Enaël avant les cours. J'espère qu'il est chez lui.

Je marche assez vite, et je finis par arriver devant son portail. Je sonne, plusieurs fois, avant qu'il ne vienne enfin m'ouvrir.

- Rony ? s'étonne t-il. Bah, qu'est-ce que tu fais là ?

- Je voulais venir te voir avant les cours...

- Ça ne va pas ?

- Si ! Mais... J-Je crois que j'ai envie d'être avec toi.

Il hausse un sourcil en souriant, et me fait entrer. On se serre dans nos bras, et je m'avance timidement pour l'embrasser.

- T'es sûr que ça va ? me redemande t-il.

- Bah oui... Mais je crois que j'ai envie d'être ton petit copain.

- C'est vrai ?! s'exclame t-il. Il se met a sourire encore plus, comme un enfant qui vient de recevoir un cadeau. C'est vraiment vrai ?

- Bah oui, andouille.

- Je suis tellement heureux !

Il me serre encore plus fort contre lui, avant de me soulever pour me faire tourner dans les airs.

- Je peux juste savoir ce qui t'a fait changer d'avis ? me questionne t-il.

- J'ai juste réfléchi. Ça t'arrive ?

Il fait la moue, avant de me mettre une petite tape derrière la tête.

- T'es méchant.

- Mais tu m'aimes quand même, je lui réponds.

Il hoche la tête, et marche jusqu'à sa maison, moi dans ses bras. Il m'allonge sur le canapé, et il vient s'assoir sur mon ventre.

- T'es lourd... je marmonne.

- J'ai envie de toi.

- Bah lève toi de mon ventre, alors.

- Ça veut dire qu'on va pouvoir faire un truc ?! s'écrie t-il en se relevant. Trop bien !

- J'en sais rien... On aura le temps, tu penses ?

- Mais oui ! Viens, mon lit est plus confortable.

Il se dépêche de monter à l'étage, ce qui me fait sourire. Il a l'air content. Je me lève et le rejoins dans sa chambre. Il a déjà retiré ses vêtements, et il est tout excité.

- Et beh ! T'as hâte, toi.

- Oui ! Tu veux que je t'aide à te déshabiller ?

Il a un petit sourire en coin, mais ne me laisse même pas le temps de répondre. Il s'approche de moi et passe ses mains sous mon sweat. Il le retire doucement, puis s'attaque à mon pantalon. Une fois que je suis moi aussi tout nu, il me pousse sur son lit et vient se placer au dessus de mon entrejambe.

- Je vais te faire une petite sucette, m'explique t-il en passant à l'acte.

Il attrape mon sexe et le dirige vers sa bouche. Il le suce pendant un petit moment, avant de s'arrêter et de s'asseoir sur son lit.

- A toi, me dit-il. Suce bien, parce que ça servira de lubrifiant.

Je fronce les sourcils, ne comprenant pas trop ce qu'il veut dire, mais je me mets quand même a l'action. J'essaie de faire aussi bien que lui, mais je n'ai vraiment aucune expérience. J'ai du mal... Mais au vu de ses gémissements, il apprécie. Surtout quand je m'attarde au niveau de son gland.

- Je vais pas tenir longtemps si tu continues comme ça... me confie t-il.

- C'est pas le but ? je lui réponds, en arrêtant ma sucette. On a cours, je te signale.

- Mais on a encore le temps...

Je soupire, mais un petit sourire apparaît sur mes lèvres. C'est vrai que je me sens prêt à passer le pas avec cette andouille... C'est peut-être juste grâce à l'excitation, mais j'ai vraiment envie qu'on fasse plus qu'une simple sucette. Et puis, au pire, j'arriverais en retard une fois dans l'année.

- Allonge toi, m'ordonne Enaël une fois qu'il a sorti de son placard un paquet de préservatifs.

Je fais ce qu'il me dit et me couche sur son lit, et il me relève les jambes pour mettre mes chevilles sur ses épaules.

- Je vais y aller doucement, mais si jamais tu changes d'avis ou tu veux qu'on arrête, tu me le dis.

Je hoche la tête, et rougis en me rendant compte dans la situation dans laquelle je suis. C'est quand même extrêmement gênant.

- Un... compte t-il. Deux... Et trois.

Je sens son gland à l'entrée de mes fesses, ce qui me fait rougir encore plus. Il entre lentement en moi, tandis que je me mords fermement la lèvre inférieure.

- Décrispe toi, me dit-il. Sinon ça va faire mal. Tiens, suce mes doigts.

Il colle son index et son majeur et les place devant mon visage.

- Aller, insiste t-il. Ça peut paraître bête, mais ça va t'aider.

J'ouvre la bouche et fais ce qu'il me dit. Je les suçotte, mais les mords quand il entre entièrement en moi. Oups.

- Mais ça fait mal ! s'exclame t-il. T'es fou ?!

- Tu crois que j'ai pas mal ? je rétorque. On échangera les rôles la prochaine fois, tu verras.

Il pouffe, et commence à faire de lents vas et viens. Je pousse un petit couinement, mais il continue. Je plisse les yeux, en essayant de me détendre le plus possible. Au bout d'un moment, je finis même par trouver ça agréable.

- Tu aimes ? me demande t-il en me voyant sourire. Tu veux que j'accélère ?

Pour seule réponse, je hoche la tête. Je ne peux pas parler, étant donné que j'ai toujours ses doigts dans ma bouche. J'aime bien les mordiller doucement.

Il accélère ses mouvements, et se penche pour rapprocher son corps du mien. De sa main libre, il attrape mon sexe et commence à le masturber, au même rythme que ses coups de bassin. On gémit tout les deux, et il finit jouir dans un dernier coup de rein.

Il se retire et se laisse tomber à côté de moi, essoufflé.

- Tu finis toujours avant moi, je constate. Je suis plus endurant.

- Je sais... il marque une petite pause, avant de reprendre. Je reprends mon souffle et je te fais jouir, t'inquiète.

- D'accord.

Je le regarde, en souriant. Il est vraiment beau, même quand il est trempé de sueur avec une capote sur le sexe.

- Je pense qu'il faudra qu'on se relave, je lui dis.

- Je crois aussi... Je crois qu'on sera un chouïa en retard.

- C'est pas grave, ça en valait la peine.

- Cest vrai ? me questionne t-il.

- Oui. J'ai aimé.

Il sourit aussi, et se relève pour se mettre à quatre pattes au-dessus de moi. Il passe sa langue sur mes lèvres, avant de m'embrasser amoureusement. Il presse son corps contre le mien, et je viens automatiquement tirer le bout de ses cheveux.

- Je t'aime tellement... m'avoue t-il.

Il dépose un rapide baiser sur mes lèvres, puis descend dans mon cou. Je le sens le lécher, et il passe un moment à l'embrasser, avant de se relever fièrement.

- Je t'ai fais un super suçon, me dit-il. Comme ça, tout le monde verra que tu es à moi.

- Je ne suis à personne.

- Siiii, à moi ! me dit-il en fronçant les sourcils. Et moi, je suis à toi. C'est le principe d'un couple non ?

- On est en couple ?

- Bah oui.

Il hausse les épaules, et se remet a embrasser mon torse, avant de s'attaquer à mon sexe. Il y passe sa langue, et le reprend une nouvelle fois en bouche. Il le masturbe en même temps, et je sens que je ne vais pas tenir longtemps.

- Je vais venir...

Il ne dit rien mais continue ses mouvements de poignet. Il me retire de sa bouche, et me branle devant son visage.

- M-Mais je vais v-venir...

Je n'ai pas le temps d'en dire plus, que je lui jouis dessus. J'ai les joues toutes rouges, et mon cœur bat la chamade.

- Il paraît que c'est bon pour la peau, me confie t-il. Tu viens à la douche avec moi ?

- D-D'accord, je bégaye.