Pour un baiser...

Je dois dévier la conversation mais je sais pas quoi lui dire.Je regarde autour de nous, je trouve rien... Je demande donc dans la précipitation :

-Pourquoi t'étais réveillé ?
-Et toi ?
-Je sais pas. Et toi ?

-Pour rien.
-Gabriel...

-Me fais pas chier avec ça s'il te plaît.
-
Je souffle. Ok...
-Et arrête de souffler.

Je ne dis rien. Je fixe ses lèvres puis son visage entier. Ses cheveux sont un peu un bataille et lui retombent dans les yeux, il est trop beau. J'ai envie que tous les deux on puisse être ensemble. Je me sens tellement bien avec lui. Je fais un pas vers lui et colle mon corps au sien en posant ma tête contre son torse. J'entends son cœur battre, il bat vite. J'ai l'impression que son cœur bat tout le temps vite quand je le touche.

-Recule toi.
-Juste un peu...
-Arrête.

Je ne réponds rien et passe mes bras dans son dos, je l'enlace fortement et respire profondément. Je veux qu'on reste un peu comme ça tous les deux. J'ai eu peur, j'ai besoin d'être réconforté et de me sentir en sécurité.

-Yoongi recule où je vais m'énerver.
-Laisse moi un peu.
-Je t'assure que ça va mal se passer sinon.

-Pourquoi tu veux pas me laisser ? T'aimes pas qu'on te touche ?
-Tais toi.

-Ça te fait peur ?
-Tu m'as pris pour qui ?

-Alors laisse moi un peu, s'il te plaît.
-Putain mais t'es chiant !

-
Je ris doucement. T'es pire que moi !
-
Il rit un peu aussi puis s'arrête rapidement. Ça va mal se finir.
-Pourquoi tu dis ça ?

Il reste muet et m'enlace furtivement à son tour. J'ouvre grand les yeux et mon cœur rate plusieurs battements. Il me repousse au bout de quelques secondes. Je le regarde sans comprendre.

-Je suis quelqu'un de mauvais, de très mauvais pour toi.

Il me pousse et sort de la salle de bain. Je soupire et me regarde dans le miroir quelques secondes. Mauvais pour moi ? Il dit n'importe quoi. La preuve, il me calme, il est tendre, il me rend heureux aussi. Même si il ne fait rien pour, il se rend même pas compte que rien que d'être avec lui je me sens infiniment bien. Je sors également de la salle de bain.

Je rentre dans sa chambre éclairée par la lumière de la lune. Gabriel est allongé sur le dos, dans le lit, il ne fait rien. On dirait qu'il a les yeux fermés. Je souris et m'approche du lit sans faire de bruit. J'inspire profondément et prends mon courage à deux mains, je l'enjambe et m'assieds sur lui à califourchon. Je ferme fort les yeux et serre son haut entre mes doigts. Je tremble, j'ai chaud, ma respiration s'est accélérée et mon cœur me chauffe,tout comme mon bas ventre. Je rouvre lentement les yeux. Gabriel me regarde dans les yeux, sans doute choqué par ce que je viens de faire.

-Descends.

Sa voix était très autoritaire. Je prends peur et bascule immédiatement sur le côté sans rien dire. Je me mets sur le dos et fixe le plafond. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? C'était comme une pulsion.

-T'étais pas obligé de me parler comme ça.
-Tu me fais chier.
-Arrête de parler de cette manière ! Et puis j'ai pas fait ça méchamment ou pour te faire chier !

-M'en fous.

Il me casse les couilles ! Je soupire et ne dis rien. Est-ce qu'on va arriver à réellement s'entendre tous les deux ? J'ai des doutes.

-Tu acceptes de dormir avec moi ?
-Dis pas de conneries. Je suis juste là parce qu'après tu vas pleurer après moi et j'ai pas envie d'avoir encore à m'occuper de toi.
-Si ça te faisait chier de me calmer t'avais qu'à ne pas le faire !
M'énervais-je.
-J'ai pas dit ça.
-Si.

-Si tu le prends comme ça...

Je suis censé le prendre comment alors ? Il est réellement fatiguant. Je soupire et rapidement les images de tout à l'heure me reviennent en tête. Je soupire et marmonne contre lui.

-Tu te rends compte que j'entends quand tu marmonnes comme ça ?
-M'en fous !
-Calme toi ou c'est moi qui te calme.

-Comment ?
-Pas par un baiser en tout cas.

-Pourtant, venant de toi ça marche bien.

Qu'est-ce que j'ai osé dire ?! Je rougis et plaque mes mains sur mon visage. Je le sens re coller sa bouche à mon oreille et y susurrer :

-Ah ouais ? Et venant de toi un baiser et même plus là où je pense ça serait pas mal non plus.
-Jamais !!
-Ah bon ? A quel endroit je pense tu crois ?

-Je suis pas idiot.
-Si.

-Ça fait plaisir...
-
Il rit doucement. Franchement tu te rends pas compte à quel point t'es en danger.
-En danger ?
-De perdre ta virginité à la con.

Je suis pas totalement contre l'idée, je suis juste pas à cent pourcent prêt. Je ne veux pas le faire avec quelqu'un qui joue simplement avec moi. J'aimerais être dans une relation stable avec quelqu'un pour vivre ça. Je souffle :

-Tu penses qu'à ça.
-Et ?
-T'es pervers.

-Et ?
-Et je sais pas comment réagir.

-En me laissant ton corps.

Mon cœur ratte un battement. Je me mets sur le côté, vers lui, en étant outré. Je refuse !! Je sais même pas quoi penser de ce qu'il a dit. Je m'offusque :

-Je suis pas un objet !
-Je sais.
-Pourquoi tu dis ça alors ?

-Je déconnais.

J'arrête de lui répondre. Cette conversation n'a plus aucun sens. Et puis j'ai aucune chance face à lui, il a toujours le dernier mot. Malgré tout, j'ai envie de l'embrasser. J'ai tellement envie qu'on s'embrasse. Il pose un doigt sur ma bouche.

-Si tes lèvres touchent les miennes je t'assure qu'on dormira pas.
-On fera quoi ?
-A ton avis ?

-Je veux pas ''le'' faire.
-Faire quoi ?

Et en plus il se fout de ma gueule et me fait marcher. Je suis pas bête je sais très bien où il veut en venir. Il cherche juste à me le faire dire à voix haute :

-Coucher.
-Tu crois ?

Je sais pas trop comment réagir et je sais pas si le toucher rien que pour mettre ma main sur son torse ou quoi que ce soit, soit une bonne idée... Je déglutis difficilement.

-Tu veux prendre le risque ?
-De quoi ?
-M'embrasser.

Je le regarde, étonné et rougis encore et toujours plus en respirant fort. J'ai clairement envie de l'embrasser. Mes joues me brûlent et mon bas-ventre aussi. Il n'a pas bougé et il attend pourvoir si je l'embrasse ou non. Je suis sûr qu'il est persuadé que je le ferai pas. J'ai bien envie de le surprendre, lui prouver que je suis pas si coincé et surtout que je peux le toucher un peu à mon tour. Je sais très bien que de toute façon il n'essaierai pas de faire en sorte qu'on couche ensemble, à moins que je lui prouve que j'en ai envie, je le sens. Il accorde en réalité beaucoup trop d'importance à ce que je veux ou ne veux pas.

Je ferme les yeux et dépose doucement mes lèvres sur les siennes. J'ai comme des papillons dans le bas-ventre. Je lève l'une de mes mains tremblante et frôle sa joue. Elle est chaude et douce. Je frissonne et me décale de lui en retirant ma main et ouvrant lentement mes yeux. J'ai presque peur de croiser son regard. Je déglutis et tente de le regarder dans les yeux. Je capture délicatement ses lèvres dans les miennes. Les laissant danser lentement ensembles. Son regard est intense et il a l'air étonné. Je me sépare finalement de lui à contre cœur.

-T'as vraiment pas peur pour toi ?

Je fais non de la tête sans réellement réfléchir. Gabriel se relève et s'assied sur mes cuisses. Il m'attrape encore une fois par le haut et me fait me redresser vers lui. Je me sens légèrement mal à l'aise et puis mon cœur commence à battre vite. J'appréhende ce qu'il va arriver. Il se laisser tomber à la renverse et me tire vers lui. Je bascule à quatre pattes sur lui et rougis violemment. Il a un petit sourire coquin sur les lèvres. Il a un petit rictus en me voyant me dépêcher de me mettre à genoux face à lui. Je tourne la tête à droite pour éviter son regard et fixe le ciel à travers la fenêtre. On dirait qu'il neige. Je sens son souffle sur mes lèvres.Je tente de le regarder. Je me sens tout timide et impressionné, je ne sais même pas pourquoi. Je me raidis doucement.

-Tu me fais confiance à ce point ?
-Hein ?
-Tu m'as embrassé, t'as pas peur que je puisse profiter de toi maintenant ?

-Pas vraiment. Je veux pas qu'on le fasse c'est vrai mais...
-
Il a un petit sourire. Mais ?
-Mais j'avais juste envie de pouvoir t'embrasser.
-Parce que t'appelles ça ''embrasser'' toi ?

-Oui.

Il sait très bien que, OUI, j'appelle ça ''embrasser'' même si c'est pas profond et que mes lèvres ont à peine touché les siennes. Je suis légèrement perturbé. Il se rapproche de moi, ses lèvres frôlent les miennes. Il souffle un peu contre ma bouche et passe furtivement sa langue dessus. Je vire au pivoine et me tends sans rien oser dire ou faire. Je me mets droit comme un I et attends.

-Je vais te montrer ce que c'est qu'embrasser moi.

Ma bouche s'entrouvre sous la surprise et mes mains se crispent contre le drap. Mon cœur bat à la chamade. Il dépose ses lèvres sur les miennes, on se regarde un peu dans les yeux et je les ferme quand je le sens mouvoir sa bouche lentement contre la mienne. Mes joues et mes tempes me brûlent. Je respire plus ou moins régulièrement parle nez. Il mordille doucement ma lèvre inférieure. Les secondes défilent et ses croissants de chair quémandent la présence des miens. Ils se cherchent en continue, se mêlent et s'entremêlent.Nos souffles se mélangent tendrement. J'ai presque envie de gémir tellement c'est agréable. Ce baiser est ordonné, il se déroule machinalement comme nous nous embrasser était désormais un automatisme. Puis sa langue vient taquiner la mienne, je respire plus fort, sentant un flot de chaleur monter en moi.

Le baiser devient tellement passionné que je commence à baver, quelle honte ! Gabriel se recule de moi, je dévie immédiatement le regard et m'empresse de me sécher la joue.

-T'es parenté avec une limace ou quoi ?
-Va te faire voir merde !!

Il pince ma joue.

-Comment tu me parles ?
-Comme je veux.
Il pince plus fort. Aïe !! Arrête !
-Alors parle bien.

-Tu m'énerves.
-Je sais, mais je m'en fous.

J'abandonne,je n'arriverai jamais à me défendre et avoir le dernier mot face à lui. Il colle son nez au mien. C'est comme un bisou eskimo, je rougis et souris discrètement.

-Tu devrais pas avoir confiance en moi comme ça.
-Pourquoi ?
-Fais ce que je te dis, c'est tout.

-J'y peux rien... Je me sens bien avec toi, j'ai l'impression d'être en sécurité et que tu me feras pas de mal.
-Tu me connais pas.

-Je sais, mais je peux pas m'empêcher de ressentir ça.
-Ça va finir par te blesser tout ça.

-Tu t'inquiètes pour moi ?
-Tsss rêve pas trop.

Peut-être qu'il m'apprécie vraiment et qu'il est inquiet par rapport à ce qu'il pourrait m'arriver. Mais pourquoi ? Ça en revanche je me le demande. Je déglutis et me mords doucement la lèvre inférieure,perdu dans une réflexion intense.

-Fais gaffe.
-Pourquoi ?
-Ta lèvre.

-Merde !
-Je vais vraiment finir par croire que tu fais exprès.

-Non je t'assure !
-Même pas crédible.

Il recule et s'adosse au mur. Il me fait signe avec son indexe d'approcher. Il me regarde fixement comme pour me dire ''Bouge ton cul ou c'est moi qui viens te chercher''. Je me mets alors à genoux devant lui, entre ses jambes assez écartées. Qu'est-ce qu'on va faire ?

-Assieds toi.
-Pourquoi ?
-Fais ce que je te dis. Maintenant.

Je m'exécute. Il passe mes jambes par dessus les siennes et me les fait légèrement replier. Je mets mes mains entre mes jambes sur le matelas et le regarde, embarrassé. Il m'attrape par les hanches et m'attire vers lui. Je pince rapidement mes lèvres entre elles. Il attrape l'une de mes mains et la sur son entrejambe. Je sens une légère bosse plutôt dure. Je me tends et sens mon cœur s'affoler.A quel moment ?

-Pour ça que j'étais réveillé à la base. En fait je me suis jamais endormi.
-T'es excité depuis qu'on est debout ?!
-
Il me fiche une pichenette. Non, ça s'est réveillé à nouveau quand on s'est embrassé idiot, je suis pas Super-Branlette.
-
Je ricane. C'est quel genre de super héros en carton ça ?

Je tente de retirer ma main, embarrassé, mais il la maintient fermement contre lui. Puis il se lève un peu et abaisse son jogging et son sous-vêtement. Je ferme fort les yeux par réflexe. Il a un rictus et pose à nouveau ma main sur son membre. Il m'attrape par le menton et me fait baisser la tête. Il passe sa main sur ma joue et sur mon épaule de manière aguicheuse et sensuelle. Mon cœur s'emballe et j'ai très chaud.

-Ouvre les yeux.

Je reste immobile et n'ose plus ni parler, ni bouger, ni réagir, ni même respirer. C'est vrai que je suis un gars, j'ai la même chose que lui au même endroit mais je reste intimidé.

-T'es vraiment un gars ? T'es pire qu'un bébé en fait... Allez, regarde.
-Non.
-Ouvre les yeux petit idiot coincé.

-Jamais.
-Ouvre.
T'as plus ou moins la même donc regarde idiot.

Il a raison je suis trop idiot et coincé. Et puis en vrai ça me fait clairement chier qu'il pense ça de moi... J'ai tellement envie de lui prouver que je vaux la peine qu'il s'intéresse à moi, que je peux prendre les choses en main (Sans mauvais jeu de mot vu où est ma main...). Sa main repasse sur ma joue et me la caresse rapidement pour finir par quitter mon visage brûlant. C'était assez agréable.

Je finis par ouvrir doucement les yeux. Il a raison, je suis un gars et lui aussi, j'en ai déjà vu et c'est bon ça va pas me tuer de voir le sien. Il ne dit rien, je sens son regard se braquer sur moi. Je détaille cette partie longtemps sans cligner des yeux. C'est vrai quelle est plus grosse que la mienne quand même...

-Tu veux de l'aide ?
-Pardon !!

Je redresse immédiatement la tête et me sens idiot. Il rit un peu et soupire. Son rire est réellement beau, j'aime bien quand il se laisse un peu aller avec moi. Je finis à nouveau par regarder son sexe tendu. Gabriel s'éclaircit la voix.

-T'attends quoi au lieu de l'admirer ?
-Je la regarde pas !
-Tu crois que tu vas faire croire ça à qui ?

Il a raison, c'est même pas crédible. J'attrape brusquement son sexe à deux mains.

-Aouh... Fais attention !
-Pardon !! Désolé je voulais pas te faire mal. J'ai pas fait exprès.

Il soupire et hausse les sourcils. Je suis un gars putain !! On dirait que c'est pas le cas, je suis en train de faire n'importe quoi ! Je sais pourtant que je dois pas y aller comme un bourrin. Je suis tellement stressé que je fais n'importe quoi.

-Bon, t'attends quoi ? Je suis patient mais n'abuse pas.
-Pourquoi ?
-Parce que sinon je vais pas me contenter que de ça.

Son regard pèse sur moi. Je m'humecte les lèvres me demandant si je suis capable de lui faire une fellation à mon tour. Je ferme d'un coup les yeux et baisse la tête vers son membre tendu quand je me fais arrêter par Gabriel qui m'agrippe par les cheveux. Je tremble et le regarde mal à l'aise.

-Premièrement : capote. Deuxièmement. Il me fiche une pichenette sur le front. T'es pas prêt ça se voit sur ton visage. Tu vas encore paniquer et là je suis pas trop en état de m'occuper de toi donc fais pas l'idiot.
-Je suis trop nul...
-
Il approche son visage du mien. Mais t'apprends vite.Arrête d'essayer de faire des choses que tu sais que tu peux pas faire, compris ? Te force pas.
-Je me sens inférieur à toi...
-C'est normal.

-Hein ?
-T'as aucune expérience.

Je souris et pose mon front contre le sien en fermant les yeux. Je me sens mieux et beaucoup moins gêné. En fait il est pas méchant du tout, il peut même se montrer rassurant quand il le veut ! Il se recule et se plaque à nouveau contre le mur. Je le regarde en papillonnant des yeux.

-Bon, tu te décides ou je te force à faire d'autres choses ?

Sa voix est un peu froide mais je devine qu'il ne dit pas ça méchamment pour autant. J'active immédiatement ma main la plus haute et retire l'autre pour la placer sur son torse, au niveau de son cœur. Je regarde timidement son visage, il n'a pas d'expression particulière.Mon estomac se tord dans tous les sens. Je gigote un peu pour faire passer ça. Il pose délicatement ses mains sur mes cuisses, en souriant, et me les caresse rapidement du bout des doigts. Je me sens gêné et je déglutis bruyamment. Il rit un peu en baissant la tête.Ça va, c'est pas trop nul ? Je me concentre sur les battements de son cœur et me rends compte qu'il bat plus vite. J'augmente la cadence et regarde son beau visage, illuminé par le lune. Il a un petit sourire sur le visage. Je me demande à quoi il pense. Quoique,je préfère ne pas savoir je pense. Son cœur bat très vite, c'est impressionnant. Le mien aussi d'ailleurs, il résonne en moi.

-Tu comptes écouter les battements de mon cœur tout le long ?
-
Je retire ma main d'un coup. Je...
-Utilise ta main autrement.

-Comment ?
-Je suis pas professeur.

-Tu pourrais quand même m'apprendre des choses, non ?

Je rougis immédiatement suite à cette question très aguicheuse.


**************

Merci à tout le monde pour vos retours, vos votes et abonnements, ca me fait chaud au cœur de me sentir soutenue. Très peu prennent la peine de répondre à mes petits messages de fin de chapitre mais merci aux personnes qui prennent le temps de le faire et de ne pas me laisser parler seule face à un mur.

Peut-être que lorsque j'aurais la première version imprimée de ESJCP je vous mettrai quelques photos pour vous spoil quelque peu ~ Si tout se passe bien, j'espère avoir cette version en main pour fin mai et la mettre en vente d'ici le courant du premier semestre ;)

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