-Je suis désolé d'être froid et méchant comme ça avec toi.

Je respire plus vite et fort, mon cœur bat à tout rompre et j'arrive pas à lui répondre. Je passe brusquement mes mains dans sa nuque et l'attire fortement vers moi. Je pose ma tête contre son torse. Je me retiens du mieux que je peux de ne pas pleurer. J'ai envie de craquer et de laisser mes émotions m'emporter.

-T'es touché haha ?
-Choqué plutôt. Excuse moi mais... je peux rester comme ça un peu et pleurer ?

J'ai peur de ce qui est en train de se passer. Ça avance vraiment entre nous, je le sens. J'ai envie de me libérer de toutes les choses négatives qui m'arrivent en ce moment.

-J'ai besoin d'extérioriser tout ce que je ressens. Laisse moi pleurer contre toi s'il te plaît... Ma voix tremble, chose que je déteste.
-Vas-y.

Il passe ses mains dans mes cheveux et me les caresse délicatement. Je laisse les larmes rouler contre mes joues et commence à pleurer le plus silencieusement possible. L'une de ses mains descend et se glisse dans ma nuque puis sur l'une de mes omoplates. Il ne dit rien, il respire calmement et me serre simplement contre lui.

Il me caresse le dos sans rien dire. Je pleure toujours contre son sweat, ce dernier est doux et sent vraiment bon. Je me laisse aller même si en général je n'aime pas pleurer devant les gens et paraître faible.

J'arrive à me calmer après de longues minutes à pleurer dans ses bras. Mes larmes ont laissé derrière elles des traînées ardentes et désagréables. Gabriel dégage sincèrement une aura rassurante. Il passe ses pouces sous mes yeux et essuie mes joues.

-Comment ça se fait que je parte deux jours et que je te retrouve dans cet état ?

Il secoue la tête en soupirant et remet mes cheveux derrière mes oreilles. Mes tempes me chauffent, mes oreilles aussi tout comme mes joues. Il est tendre et ça me réchauffe le cœur. Je me sens tellement bien avec lui.

-Tu vois, t'aurais mieux fait de t'éloigner de moi quand je te l'ai dit et que je te forçais à le faire.
-Si j'avais pu je l'aurais fait...
-C'est dur d'être amoureux, hein ?

Je ne suis pas encore pleinement sûr d'être amoureux de lui mais il est vrai que cette idée s'ancre de plus en plus dans mon esprit. Je regarde Gabriel la bouche ouverte, surpris qu'il ait dit ça de manière si détendue. Il rit un peu et met son indexe sous mon menton.

-Arrête de faire cette tête ça me donne envie de te faire faire des trucs pervers avec ta bouche.

Il me la fait fermer en souriant et m'ébouriffe les cheveux. Je rougis encore plus que tout à l'heure et sens la gêne m'envahir.Mais il va pas bien ! De longs frissons me parcourent le corps et une vague de chaleur prend rapidement le relais.

-Pervers ! Balbutiais-je.

Je me retourne et m'assieds confortablement sur le canapé. Je pose timidement mes mains sur mes genoux, je n'ose pas bouger d'un millimètre. Je fixe devant moi et essuie mes larmes avec mon avant bras droit. Je me sens mieux maintenant que j'ai pleuré. Ça avait besoin de sortir. Je tourne discrètement la tête, Gabriel est assis à côté de moi, à ma gauche et il regarde la télé. Il tourne la tête et nos regards se croisent. Mon bas ventre est bouleversé.

-T'es pas beau quand tu pleures, t'es mieux avec un joli sourire sur le visage.

Il passe son indexe là où une dernière larme de surprise vient de perler. Il est tellement gentil et doux, c'est pas croyable. Je me mords l'intérieur de la joue et inspire profondément. Je veux d'un copain comme ça. Quelqu'un qui serait tout le temps là pour me réconforter, sécher mes larmes, me défendre, me rendre heureux,me faire plaisir, se disputer avec moi et m'engueuler quand je ferai le con.

-Et toi t'es beaucoup plus beau quand t'as pas de marques sur le visage.

Il ne s'y attendait pas, j'en suis sûr. Par ailleurs, je suis convaincu que cet idiot ne s'est pas réellement soigné en plus,il a juste foutu un bandage et un pansement rapidement sans réellement y prêter attention. Je soupire et fixe son visage un peu abîmé. C'est normal que je le trouve toujours aussi beau alors qu'il est blessé ?

-T'as tout désinfecté ?
-Oui.
-Pour de vrai ?

Le silence s'installe. J'en étais persuadé. Je continue mon interrogatoire.

-Et ta main ?
-Aussi. Ment-il.
-Qu'est-ce qu'elle a ?
-J'ai frappé trop fort.

Il peut pas faire attention comme tout le monde ou je sais pas moi mettre des gants quand il frappe ? Je comprends pas pourquoi il passe sa vie à aller frapper d'autres gars, c'est pas une bonne idée, un jour ça va vraiment déraper et là il va bien regretter.

-Pourquoi tu t'es battu ?
-Je t'en pose des questions.

Toujours aussi froid. Je me mords la lèvre inférieure en réfléchissant à ce que je vais pouvoir lui dire. Je regarde attentivement son visage et surtout sa joue un peu rouge, il faut qu'il mette de la glace.Il me le dit tout le temps donc je suppose qu'il a déjà dû le faire. J'inspire profondément et amène timidement ma main à sa joue. Le bout de mes doigts touche sa beau brûlante.

-Ha ...

Je le vois se tendre et grimacer légèrement. Il attrape mon poignet et m'abaisse ma main d'un coup. Je le savais qu'il prétendait que tout allait bien alors qu'il a mal ! Mais quel idiot. Il me regarde en fronçant les sourcils. Vas-y énerve toi je m'en fous...De toutes façons je n'ai rien à craindre, je commence à comprendre comment il fonctionne, en fait il crie un peu, il t'énerve et joue les violents puis il menace mais il ne fait jamais rien de concret.

-Je vais te tuer...
-Pourquoi tu m'as dit que ça te faisait pas mal, hein ? Tu t'es vraiment occupé de tes blessures au moins ou t'as dit ça pour que je te foute la paix ?Tu fais jamais attention à toi...Et après tu parles de moi. Je soupire.
-Cours...
-Pardon ?Je ne comprends pas.
-Va t-en très vite, je vais m'énerver...
-Je ris.Je t'en prie.
-Je suis sérieux. Sa voix est posée et plutôt froide.
-Pour de vrai ?
-Oui.
-Parce que je t'ai fait mal ?

Il pince ma joue et mon nez et fronce les sourcils. Je vois qu'il se retient de rire. J'ai cru qu'il allait vraiment me tuer...

-Abruti ! Tu m'as fait peur. N'empêche t'es stupide et même pire de pas te soigner...
-Là par contre ça passe pas. Je vais te foutre à poil et te balancer dehors juste après.

Je me relève d'un coup et m'en vais rapidement en direction des escaliers, je le vois se lever et marcher calmement derrière moi. Je monte les marches deux à deux en faisant attention de pas m'entraver et cours jusqu'à sa chambre. Je ferme la porte mais il y n'y a pas de clé.

-Mais c'est quoi ces chambres de merde où il n'y a pas de clé pour fermer ?!

Je l'entends rire à travers la porte. Je suis allé dans la seule pièce qu'on ne peut pas fermer à clé. Je me mets contre la porte et force pour la maintenir fermée. Il tente d'ouvrir.

-Laisse moi entrer.
-Euh si c'est pour que tu t'amuses avec moi et mon corps, sans façon...
-Il rit. Ouvre tout de suite.
-Non je suis bien là tout seul.
-Tu tiens à ton tél ?
-Hein ?

Je pose mes mains sur mes poches avant. Il n'est pas là... Ok, pas de panique il est probablement dans l'une de mes poches arrière. Je passe mes mains sur mes fesses, mais il n'y est pas non plus. Je râle contre lui.

-Alors, tu y tiens ?
-Mais comment t'as eu mon tél toi ?!
-Tu l'as fait tomber en courant comme un dératé dans les escaliers.
-Rends le moi !
-Ouvre d'abord.
-Non !
-Ok, comme tu veux.
-T'as qu'à défoncer la porte si tu vraiment rentrer...
-Je peux moyennement là. Et puis tu vas voler à travers la pièce si je fais ça.
-Ha-ha-ha.
-De toutes façons j'ai pas envie de repayer ma porte.
-Au pire j'ai rien à cacher dans mon portable, fouille si tu veux.
-C'est ce que je fais.

Je vais l'assassiner. Mais pourquoi je tiens vraiment à ce qu'il devienne mon copain vous m'expliquez ? Je marmonne des insultes et des phrases incompréhensibles à son encontre. J'aurais dû me douter qu'il fouillerait sans me demander.

-Comment ta mère réagirait si je lui téléphonais et que je gémissais au tél ?
-Va te faire voir !!

J'ouvre brusquement la porte et lui fais face. Je déglutis bruyamment et baisse les yeux vers mon tél qui est dans ses mains. Je vais le buter pour de vrai.

-Tu vas vraiment pas bien dans ta tête !!
-Tu crois ?
-Ouais ! Rends le moi merde !
-Va falloir que t'apprenne la politesse...
-Merde, ok ? Rends le moi !
-Il a un rictus. Ta mère sait que t'es gay ?
-Je le suis pas, ok ?!
-Il fronce les sourcils en souriant.Dans tous les cas t'es pas hétéro non plus.

Il a raison mais pour être parfaitement honnête je ne me suis jamais posé de question sur ma sexualité. Je suis peut-être gay ou peut-être bi, je n'en sais rien. Je lui mets un coup dans le ventre et attrape mon portable puis re-rentre dans la chambre, j'essaie de ferme la porte mais il la retient. Gabriel ouvre la porte et fait un pas vers moi. Je recule, soutenant son regard profond. J'ai déjà très chaud. Je finis par buter contre son lit.

-Tu t'es foutu tout seul dans la merde.
-Tu vas me faire quoi ?
-J'étais sérieux quand j'ai dit que j'allais te foutre à poil.
-Taré va ! Les gens vont porter plainte s'ils me retrouvent dehors avec rien sur le cul !
-Qui te parle de te foutre dehors ?
-Toi ? T'as dit ça tout à l'heure...
-T'es trop naïf parfois...

Son corps se colle lentement au mien. Mon bas ventre réagit significativement.

-Stop...
-Non, tu l'as cherché.
-Je voulais juste t'embêter un peu.
-Je sais, à mon tour maintenant.
-Tu vas pas m'embêter, tu vas me faire des choses perverses.
-Sa bouche se colle à mon oreille et il murmure. Comme quoi à ton avis ?

Il me pousse et je tombe à la renverse sur son lit. J'ouvre grand les yeux et le regarde complètement choqué. Je recule rapidement et finis par me cogner contre la tête de lit. Je passe ma main derrière mon crâne, ça fait mal... Gabriel pose l'un de ses genoux sur le lit et vient se mettre devant moi dans une démarche féline. Je frissonne quand je sens deux de ses doigts remonter du bas de mon ventre au haut de mon cou. J'ai une grosse bouffée de chaleur et finis par grimacer car j'ai toujours mal. Je peste contre lui et me masse l'arrière du crâne, je vais avoir une bosse.

-T'as qu'à faire attention.
-Mais c'est TA faute !
-C'est plutôt la tienne.

Je me sens tout bizarre, il s'approche de moi et a un sourire en coin.Je pose mes mains sur son torse et tente de le repousser.

-T'avais qu'à te tenir tranquille et pas m'emmerder.
-Je voulais juste qu'on s'amuse un peu.
-Bah voilà, tu vas être servi.
-Pas comme ça !

Je rougis de plus en plus et sens mon cœur battre plus vite. Il souffle sur mes lèvres et rit. C'est pas drôle ! Il se moque tout le temps de moi, c'est super chiant ! Je serre son sweat entre mes doigts et tourne la tête, je regarde à travers la fenêtre. Je sens ses mains chaudes se poser sur ma chemise et me défaire les premiers boutons. Je suis en train de bouillir de l'intérieur, c'est vraiment particulier comme sensation.

-Je t'avais prévenu que t'allais finir à poils.

Je me sens rougir du bas du cou jusqu'aux oreilles. Je tente de respirer calmement quand je sens qu'il me laisse les deux boutons du bas fermés et qu'il me caresse délicatement le ventre du bout de ses dix doigts. Je ne sais pas quoi faire. Je me mords la lèvre inférieure puis pince mes lèvres entre elles. Il remonte ses mains jusqu'à mes clavicules et frôle mes lèvres avec les siennes. Ses doigts passent lentement sur mes boutons de chair.

-Finalement t'es pas vraiment contre. Il a un rictus.

Je bégaie, n'ayant plus l'esprit clair. Il rit et me dérobe un baiser puis il passe ses mains sur mes fines hanches. Il m'attire un peu vers lui, ses caresses sont vraiment agréables. Je suis perdu dans un univers de bonheur alors qu'il me touche à peine. Je suis pas encore réellement excité mais je sens que ça va pas tarder. Ses lèvres se déposent doucement sur le coin des miennes. Je respire plus vite et fort tandis que mon cœur bat à tout rompre. Ses mains passent désormais sur mes épaules et mes clavicules. L'un des côtés de ma chemise retombe sur mon épaule. Je respire le moins bruyamment possible et tente de calmer mes tremblements.

J'entends le bruit d'un téléphone. Ça n'est pas le mien qui sonne.J'ouvre d'un coup les yeux surpris et inspire brusquement.Gabriel fronce les sourcils et attrape son portable. Il soupire fortement et se lève du lit.

-Je dois répondre...
-Ha ...

C'est la seule chose que je trouve à dire. Il sort de la pièce son téléphone collé à son oreille. Je me demande si c'était quelqu'un d'important. Je me relève, le feu eux joues et me dirige vers la fenêtre. J'ai hyper chaud, je me fais un peu d'air avec ma main et reboutonne difficilement ma chemise, mes mains tremblent du coup j'ai du mal. Je remets mon tél dans ma poche.

Je commence à me. Je crois que c'est la première fois que je prends le temps de regarder sa chambre. C'est toujours aussi bien rangé.Je regarde son étagère et m'y rapproche : il a pas mal de bouquin, des mangas, romans et des photos. J'attrape un cadre et le regarde. Il y a Gabriel à côté d'un gars qui a son bras autour de lui, Jin ainsi que Simon sont également là. Je suppose que la personne que je ne connais pas est son frère. Je n'ai même pas demandé comment il s'appelait. C'est la première chose que j'aurais dû demander pourtant. Ils ont tous l'air heureux,Gabriel a un sourire radieux. J'aurais bien aimé le connaître quand tout allait encore bien pour lui. Je passe mon pouce sur la photo et remet le cadre en place. Je regarde les autres photos, je n'y avais jamais prêté attention. C'est un portrait de famille ? Je crois bien, il y a lui, son frère et ses parents je suppose, ils sourient tous. Je me demande pourquoi ses parents ne sont jamais à la maison.

J'en envie de fouiller un peu, c'est plus fort que moi. Je m'approche de son bureau et regarde tout ce qu'il y a dessus : cahiers,stylos, livres, manuels, encore une photo, seulement de son frère cette fois, je la retourne il y a juste marqué une date :15/08. Pas d'année ? Je regarde bien mais non. Je repose la photo et ouvre timidement son tiroir. Je me demande s'il a des choses à cacher haha. Peut-être que je vais tombe sur des trucs compromettant comme des livres cochons. Mon sourire disparaît rapidement quand je vois sur quoi je suis tombé.

Je ne m'attendais pas à ça du tout. J'avais pensé qu'il y aurait peut-être des magazines cochons mais pas ça. Il y a une seringue remplie presque entièrement et des flacons. De la drogue ?Je me demande ce que ça fait et ce qu'on ressent quand on teste.J'attrape la seringue et la mets devant mon visage, je l'admire et fais attention à ne pas la faire tomber. Il va me tuer sinon.L'aiguille est un peu grande. Je me demande comment ça marche.Gabriel prend du temps alors je pianote sur mon portable et cherche comment ça marche.

Je me retourne, Gabriel n'est toujours pas là et la porte est encore fermée.

Ça m'hypnotise. Je ne pense pas que ça puisse me faire trop de mal, je vais juste être high et ça sera tout. Je suis rongé par la curiosité. Je pose la seringue sur son bureau et remonte ma manche.J'ai une montée d'adrénaline, mon cœur bat à tout rompre et je me sens transpirer légèrement. C'est fou à quel point il est facile de trouver le mode d'emploi pour s'injecter de la drogue sur internet. Je suis les instructions à la lettre. Et au moment même où c'est fait je ressens un profond mal être et une sensation négative. J'ai l'impression d'avoir fait une immense connerie. Je regrette immédiatement.

Sauf que je ne peux pas reculer. Je commence à trembler, sentant l'angoisse monter en moi. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? Un profond plaisir me traverse, une sorte de quiétude mélangée à un intense bien être mais rapidement cette sensation s'estompe. Une sensation très désagréable prend le relais. Je fronce les sourcils et me tends. Pourquoi il fait ça si c'est aussi déplaisant ?J'agrippe le bureau et sens ma tête tourner. Je respire un peu plus fort et me sens trembler. Alors que j'ai l'impression que je vais tomber je plaque violemment mes deux mains sur le bureau, un bruit lourd résonne dans la maison.

J'entends un peu de bruit derrière moi.

-Qu'est-ce que t'as encore foutu, hein ?

Sa voix est très calme et il s'approche lentement de moi. Il m'attrape par l'avant bras et me fait retourner, je manque de tomber, il me rattrape et me regarde surpris sans comprendre la situation. Je sens que j'étouffe un peu.

-Oh ! Qu'est-ce que t'as fait ?
-Il me secoue un peu.A-Arrête...
-Pourquoi t'es comme ça ?

Je pointe derrière moi. Il va m'étriper je le sens...

-Me dis pas que...

Il ouvre grand les yeux et me pousse pour voir derrière moi. Il me secoue et plaque ses mains sur mes joues.

-C'est une blague ou quoi ?! Mais t'es con ma parole ?!Comment c'est possible d'avoir QI négatif sérieux ?!

Ma tête tourne et j'ai de plus en plus chaud, je ressens une légère gêne pour respirer.

-T'as pris toute la seringue ?!

Je fais oui de la tête et me force à retenir mes larmes. Je suis totalement effrayé.

-Il m'arrive quoi ?
-Tu fais une overdose abruti !

Il serre mes avant bras. Il me fait mal.

-Tu peux pas savoir à quel point j'ai envie de te frapper.
-Parce que j'ai pris ta dose ? Balbutiais-je.
-Je suis plus inquiet pour toi que pour ma dose là !

J'essaie de parler mais je n'y arrive pas réellement.

-Tais toi.
-Gabriel...
-Tais toi ! T'es trop con ma parole.

Une douleur se propage dans mon être. C'est comme si mon cœur était comprimé...

******************

Hi there ! Me revoilà, en ce moment je fais full insomnie. Je suppose que je suis stressée visiblement .-. En plus, étant étudiante de master je n'ai toujours pas le droit de reprendre les cours, d'après ce qui s'annonce je ne pourrais pas reprendre pour l'année, ma fac refuse qu'on revienne et oblige mes professeurs à n'aller que 6H par semaine en cours en présentiel. Génial mais du coup ils ont donnés toutes ces heures aux licences et nous on peut crever. Donc en bref, cela fait déjà depuis le 10 décembre 2019 que je ne suis plus allée en cours :) (vous voyez l'émoji clown ? J'aimerais beaucoup l'insérer mais je suis sur PC...)

Bon, le point positif c'est que je devrais avoir les résultats pour savoir si je suis acceptée en échange universitaire en Corée dans les jours à venir normalement. J'espère que ça ira... Et surtout que ca ne finira pas par être annulé à cause du Covid... ;-; Je sens que ca va être le cas ;-; RIP si je ne peux pas y retourner...