Je suis idiot, j'aurais pu m'en rendre compte tout seul. A chaque fois que je suis venu chez lui il était seul. Sans compter le fait que je ne l'ai jamais entendu mentionner une seule fois ses parents. J'ai peur qu'il soit triste à cause de moi... Gabriel se défait de mon étreinte et me fait désormais face.

-Tu m'en veux pas d'avoir posé cette question, si ?
-Si à en mourir...

Je me sens mal, un nœud me tord l'estomac. Je suis tellement nul...Gabriel me détaille et soupire simplement il remarque l'expression de trois pieds de long que je tire.

-Mais ma parole t'es trop naïf... Tu connais l'ironie ?
-Oui mais tu paraissais trop sérieux !

Je me blottis contre ses bras. Il est bête ! Il passe sa main dans mes cheveux et râle. Pour ne pas changer j'ai envie de dire. Lorsque ça n'est pas moi qui râle c'est lui.

-Pourquoi je t'en voudrais ? Parce que tu m'as parlé de mon frère ? Sois pas idiot un peu...

Il me dérobe un petit baiser avant de partir en direction du canapé.J'ai des petits papillons dans le ventre. Ce qu'il dit n'a en réalité pas beaucoup de sens. Il y a encore une semaine si j'osais mentionner son frère il me crucifiait au mur...

-N'ai pas un ton si sérieux quand tu dis des trucs ironiques...

Je vais m'asseoir à côté de lui. Je me jette dans le canapé et prends plaisir à sentir la chaleur de la pièce taquinait ma peau.Il pose le sachet sur la table basse, je fixe ce dernier. Je suis curieux, j'ai envie de savoir ce qu'il a pris. Gab pince ma joue doucement et dépose ses lèvres sur ma tempe.

-Crois pas tout ce que je te dis, idiot. Bon, qu'est-ce que tu veux faire maintenant ?
-On peut juste parler peut-être ?
-Ça n'est pas très intéressant...
-T'as une meilleure idée peut-être ?

Il sourit en coin. Je crois que j'ai peut-être un peu trop tendue la perche. Je me fige tandis qu'il m'attire doucement à lui. Mon cœur commence à s'affoler.

-Laisse toi faire idiot.

Il me fait poser la tête sur ses jambes. C'est plutôt agréable, moi qui pensais qu'il allait tenter de faire déraper les choses entre nous, au final ça n'est pas le cas du tout. Je m'installe comme il faut et m'éprends de son joli visage. Il caresse mes cheveux, son regard croise le mien.

-Tu voulais pas de me dire un truc tout à l'heure quand on sortait du magasin ?

Ah oui c'est vrai ! J'amène ma main à sa joue, il semble surpris mais rapidement, un sourire prend forme sur son faciès. Je m'éclaircis la voix et ose finalement demander :

-Pourquoi t'avais besoin de ce qu'on a acheté ? Ne me fais pas croire que t'as pas de lubrifiant chez toi.
-Honnêtement ? C'est vrai, j'en avais mais pas mal étaient à moitié vides et ceux qui restaient avaient déjà été utilisés avec d'autres personnes donc je les ai jetés. Je préfère qu'on en ait des neufs.

C'est peut-être étrange ou stupide mais je trouve cela incroyablement mignon. Ça me touche, ça me témoigne que je ne suis pas n'importe qui dans sa vie. Je ne suis pas une personne de plus sur son tableau de chasse.

-Et pourquoi trois ?
-T'as compté ?
-Oui mais je n'ai pas vu ce que tu as pris en revanche.

Il se penche difficilement vers la table basse et en attrape deux. Il m'en met un devant le visage, c'est celui à la vanille. Je me retiens de sourire en pinçant mes lèvres entre elles. Il le remet sans aucun mot dans le plastique et me montre le deuxième. Je suis alors surpris, je laisse même passer un petit gémissement. Il l'a vraiment pris ?! C'est celui avec l'emballage orange où est inscrit « hot ».

-Pourquoi tu l'as pris ?!
-Parce que j'ai bien vu qu'il avait l'air de t'attirer.

Il sourit en coin et le remet également dans le plastique. Il est peut-être trop observateur par moment... Je n'arrive désormais plus à regarder son visage, je me sens trop gêné.

-On utilisera pas celui là ce soir.
-D'accord... Et le troisième ?
-Ça, tu verras plus tard.

Je hausse les épaules et soupire, quand il me dit ça il n'est pas prêt de vendre la mèche. Je commence à m'y faire alors je cherche de moins en moins à insister. Gabriel retrace les contours de mon visage. Je me sens bien mais j'ai peur qu'il s'ennuie. Je n'ai aucune idée de quoi dire ou faire.

-Qu'est-ce qu'on peut faire ? questionnais-je timidement.
-T'as une envie particulière ?
-Je ne sais pas quoi faire...

Il semble réfléchir et regarde autour de nous. J'espère qu'il va avoir une idée. Il finit simplement par grimacer et lorsqu'il ancre à nouveau son regard dans le mien, il m'avoue :

-Étonnement, moi non plus.

Est-ce que ça me surprend ? Pas réellement. A chaque fois que je viens chez lui il est en train de regarder la télé. Je vais finir par croire que c'est sa seule occupation. Je me décide alors à discuter avec lui d'un sujet plus important.

-Ma mère veut te ''rencontrer''
-Elle m'a déjà vu pourtant.
-Je sais mais elle a compris que j'avais un copain de je ne sais quelle manière et du coup elle veut le voir.
-Elle ne m'appréciera pas.
-Tu te trompes, elle t'avait bien aimé à l'hôpital. Je t'assure.

Il ne semble pas convaincu du tout, il rit simplement de manière détachée. Pourquoi il se rabaisse comme cela ? Il a beau prétendre être quelqu'un de froid, de méchant et qui n'a pas de cœur, c'est tout l'inverse. Il est très doux quand il se décide.

-Tu veux que je vienne chez toi ?
-Pas encore mais une prochaine fois oui si tu veux bien...

Il passe son pouce sur mon menton et me sourit délicatement. Je suppose que ça veut dire oui. Il pose sa main libre sur les miennes, je les décroise et entrelace nos doigts. Je me sens bien à ses côtés même si parfois je suis impressionné.

-T'avais raison tout à l'heure...
-Sur quel point ?
-Je suis tendu comme pas possible.

Je tourne la tête vers la télé et serre sa main plus fort. Je ne voulais pas qu'il le sache mais je veux lui faire comprendre que j'ai peur et que j'ai besoin que le moment venu, il me rassure. Il caresse mes cheveux.

-Je sais.
-Te moque pas hein. Ça ne veut pas dire que je vais rester planté comme un piquet à rien faire le moment venu...
-J'en doute pas.

Voulant détourner la conversation et parler d'autre chose je parle avec une assurance totalement factice.

-T'aurais pas une console pour qu'on joue un peu ?

Il pointe devant lui et je remarque qu'il a en effet une PS4. Je ne suis pas très doué aux jeux-vidéo de manière générale mais au moins ça nous occupera.

-Ça te dérange si on joue un peu steup' ?

Je me redresse et le regarde se diriger vers la console. Ça va me détendre. Je crois qu'en réalité je stresse parce que je ne sais pas comment on va déboucher sur l'acte. On va le faire dans son lit ou ici sur le canapé ?

Il finit de la l'allumer et revient en me tendant une manette. Je lui souris et me tiens prêt à jouer. J'espère que pour une fois je vais pouvoir le pulvériser dans un domaine.

**************

Nous sommes en train de regarder un film. J'avais froid alors Gabriel m'a passé un gros sweat molletonné, je me sens bien plus à l'aise comme ça. J'ai gagné Gabriel et de loin tout à l'heure, donc je suis content. Pour une fois que j'ai le dessus sur lui.

Je suis affalé dans le canapé, la moitié de mon dos est collé à une partie de son torse et on mange nos box de nouilles en regardant attentivement le film. Ni lui ni moi ne l'avons regardé. Pour être honnête je n'ai pas encore bien compris de quoi il parlait. Tout ce que je sais c'est que c'est un film d'action. Je regarde difficilement la pendule, c'est presque vingt et une heure. Gab passe furtivement sa main dans mes cheveux. Je me sens si bien à ses côtés, c'est agréable et rassurant.

-Dis...
-Arrête de parler et regarde, c'est toi qui m'a harcelé pour mettre ça maintenant tu te tais et t'écoutes.

Je râle dans ma barbe et alors Gabriel se met à rire tout doucement. Il m'embrasse ensuite le haut du crâne.

-Hey m'embrasse pas alors que tu manges... C'est crade, tu vas m'en foutre dans les cheveux.
-J'ai fini de manger je te ferai signaler.
-Déjà ? J'ai bientôt fini aussi...

Je me sens un peu bête. Mon stress a largement baissé depuis tout à l'heure. Pour une fois, on partage un moment calme entre nous, c'est juste agréable, empli de plein de bonnes ondes. Mon cœur raffole de lui, de ce qu'il dégage de toute la tendresse dont il est capable de faire part. Une fois mes nouilles terminées, je pose la cup sur la table basse et attrape ensuite le paquet de marshmallows. J'en mange quelques-uns puis machinalement, j'en attrape un entre mes doigts et me tourne vers Gabriel, je lui mets devant la bouche.

-Fais haaa ~

Il me regarde étonné voire choqué et me fixe moi et ma main puis le marshmallow. Pourquoi j'ai fait ça ?! C'était nul ! Il est loin d'apprécier les trucs aussi niais ! Je me sens complètement ridicule alors je balbutie :

-Non rien, oublie !

Je dois être rouge comme les pivoines ma parole... Alors que je suis sur le point de me retourner et de me maudire mentalement, Gabriel entrouvre la bouche sans un mot. Son regard reste figé sur l'écran de la télé. Je souris quelque peu et lui glisse le marshmallow entre les lèvres. Je sais qu'il fait beaucoup d'effort pour moi et ça me touche énormément. Alors que je me repositionne contre lui, un marshmallow se retrouve devant ma bouche. C'est beaucoup trop mignon !! Je l'attrape timidement entre mes dents, sentant des petits papillons ravagés mon bas ventre. Ce genre de moment est précieux.

-J'ai cru que tu allais me tuer vu comme tu m'as regardé, avouais-je.
-J'ai été surpris.
-J'adore quand t'es comme ça.
-''Comme ça'' ? Reprend-t-il,ne semblant pas comprendre.
-Tendre, délicat, attentionné.

Je pourrais continuer à énumérer un tas d'adjectifs positifs sur lui mais je préfère me cantonner aux trois que j'ai cité. Gabriel ne répond pas à ma remarque, il caresse simplement mon ventre pardessus mon haut. La chaleur qui se dégage de son corps me berce parfaitement. Cela cumulé au rythme régulier de son torse qui se soulève et s'abaisse, je me sens parfaitement bercé. Je me colle un peu plus à lui, comme si j'avais peur qu'il disparaisse.

-T'endors pas petit puceau.
-M'appelle pas comme ça.
-J'en profite, bientôt ça ne sera plus le cas après tout.

Oh non mais pourquoi il a dit ça ?! Je n'étais enfin plus stressé !! Maintenant je ne vais faire que penser au fait qu'on va très probablement coucher lui et moi après le film. Je suis contracté de la tête aux pieds je le sens, merci Gabriel !

-Pourquoi t'es tendu ?
-C'est le film, c'est stressant...
-Je trouve pas.
-Moi si...

Je mens complètement. Je pense que dans le fond il s'en doute mais il n'en rajoute pas une couche et je lui en suis reconnaissant.

Je regarde l'heure, le film ne devrait pas tarder à se terminer. Les protagonistes viennent de se mettre ensemble. C'était clairement prévisible, on ne va pas se mentir. Gabriel gigote un peu. Je me relève alors et m'empresse de demander :

-Ça va ? Je suis pas lourd ?
-Toi, lourd ? Laisse moi rire.

Oui bon, ça va, je sais que je fais 30 kilos tout mouillé, pas besoin de le faire remarquer. Je vois qu'il secoue quelque peu son bras, il devait être engourdi. Comme quoi je suis bien plus lourd qu'il ne veut l'admettre... Il m'attire à nouveau contre lui. Je suis heureux qu'il cherche le contact avec moi. J'aime quand nos corps sont si proches, c'est affriolant.

Alors que je me perds dans mes pensées un quart de seconde seulement, je me rends compte que les deux personnages principaux sont en train de se déshabiller. Oh non, par pité, ne couchez pas ensemble. Pas maintenant, pas alors que je suis dans les bras de Gabriel... Mon estomac commence à se tordre. J'aurais du me douter qu'il finirait par y avoir une scène hot dans ce fichu film. Alors que je me sens très gêné, cette sensation est accentuée lorsque je sens Gabriel caresser ma cuisse. Mon cœur s'affole. Désormais, les personnages sont clairement en train de faire l'amour. C'est très embarrassant... La main de mon vis-à-vis remonte sur ma cuisse. Je manque d'avaler de travers et m'étouffer.

-Me caresse pas comme ça alors qu'ils sont en train de le faire, c'est bizarre...
-Bizarre ? Comme si ça te donnait pas un peu chaud, avoue.
-A peine, je trouve ça ennuyant...
-Bien sûr. Je vais faire comme si je te croyais.
-C'est trop bizarre comme situation.
-On regarde pas un porno non plus, détends toi, on voit presque rien.
-Encore heureux !
-Bébé va.

Je préfère ne même pas répondre. Les soupirs des protagonistes s'amplifient. Ils veulent pas le faire en silence ?! Je finis par détourner le regard. Je me fais discrètement de l'air mais Gabriel le remarque. Il attrape ma main et me la pose sur son genou.Il caresse encore ma cuisse de façon lente et plutôt explicite. Je murmure :

-Pourquoi tu me touches pile maintenant ?
-Faut que je te fasse un dessin ?
-Tu me chauffes ?
-Détends toi un peu, coupe ton cerveau pour une fois dans ta vie.
-Arrête dans ce cas...
-Tu vas me faire croire que ça te fait rien ?
-Arrête de m'embêter, je regarde le film et il me plaît.
-Intéressant.
-Pas cette scène et pas de cette façon !
-Tu t'enfonces.
-Gabriel...

Il rit et continue à me caresser du bout des doigts. Sa main me perturbe et me donne chaud. Je pose d'un coup ma main sur la sienne et l'agrippe fort pour qu'il arrête. Je vais clairement être excité sinon... Parce que même si je suis gêné, la scène qu'on a vu m'a donné des envies. L'intensité qui semblait se dégageait des personnages, la symbiose qu'on pouvait ressentir, tout ça m'a d'autant plus envie de me donner à Gabriel et de goûter à ce nouveau plaisir. La scène passe à autre chose

Il ne parle plus et me fait un peu d'air avec sa main tout en ricanant. Je tente de me concentrer à nouveau même si c'est peine perdue. Je n'arrête pas de penser à ce qu'il va se passer après entre lui et moi.

Le film est terminé. Est-ce qu'on va commencer à se chauffer dans ce canapé ? Gabriel bouge quelque peu alors je me défait de lui.Il se lève et me regarde intensément.

-Bien le film ?
-Plutôt ouais... Et toi, t'as aimé ?
-Ça va. J'ai bien aimé le regarder contre toi.

Oh mon dieu, c'est si mignon comme confession, mon cœur fond totalement. Je pince mes lèvres entre elles pour retenir un sourire béat. Il me fait signe de me lever. Est-ce que je dois commencer à le chauffer ? Sous-entendre que j'ai envie de lui ?Peut-être que je peux essayer de le toucher un peu ? Mille et une questions traversent mon esprit ce qui commence à me rendre fou.Je me lève timidement, tentant de lui sourire pour ne pas montrer que je suis stressé. Il s'avance vers moi et attrape du bout des doigts le sachet avant de m'embrasser tendrement. Je gémis de surprise et agrippe son haut entre mes doigts, il fait un pas en avant, me faisant reculer. Sa main libre se glisse farouchement dans le creux de mes reins. Alors que ses baisers capturent mes lèvres je tente de susurrer :

-Attends, je...

Il me fait taire en m'embrassant et me fait à nouveau reculer, je me tiens fort à son haut pour ne pas tomber. Je me sentirai trop bête si je me cassais la figure là maintenant ! Je respire fort parle nez, lui garde son calme. Je bute contre une marche.. Je me sépare alors de lui, mon souffle est complètement perturbé. Je regarde ailleurs, ayant beaucoup trop chaud et me sentant trop étrange pour lui faire face. Sauf que Gabriel ne semble pas du même avis, il attrape mon menton entre ses doigts et me fait le regarder. Mon cœur tape si fort dans ma poitrine !

-On monte ?

Il s'approche de moi et s'humecte très sensuellement les lèvres. Ces dernières viennent frôler ma bouche. Une vague d'une intense chaleur s'empare alors de moi, mes yeux se ferment à moitié et je fixe son visage en entier. Il appuie sur mon torse pour me faire reculer.

-Je vais tomber, arrête !
-Mais non, même empoté comme toi ça devrait aller.

Je ne sais pas quoi dire... Il caresse ma joue et m'embrasse une nouvelle fois mais beaucoup plus furtivement. Je lui tourne le dos et commence à monter les marches. Il pose sa main sur ma hanche, je sursaute.

-Stresse pas comme ça, si tu n'as pas envie tu peux simplement le dire.

Il pense que je n'ai plus envie parce que je suis stressé ? Oh non, au contraire, j'ai vraiment envie qu'on le fasse ! J'ai juste peur d'être nul... Je réponds timidement :

-Ça n'est pas ça...
-Dans ce cas continue à monter les marches.

Il se colle à moi et m'embrasse dans la nuque en caressant furtivement le ventre par dessus mon haut tandis que nous montons tous les deux.Ce que ça me donne chaud !

Une fois arrivé en haut des escaliers, il me tire en me tenant par le poignet. On entre dans sa chambre, il referme la porte derrière moi et allume la lumière.

-Maintenant...

Il m'embrasse délicatement en caressant ma joue et ajoute :

-Tu te laisses faire et tu te détends.

************

Merci à tous pour vos messages de soutiens lors du dernier chapitre ~ Petit udpate : je me suis faite casser en deux par mon examen xD Autant mon oral c'était ok mais autant l'écrit je me suis faite défoncer :') Je n'avais jamais eu un examen de coréen aussi complexe mdr, je sais pas ce qu'il lui a pris à ma prof mais elle s'est lâchée et ça a fait mal. M'enfin bon au moins je n'ai plus d'examen ! Je n'ai plus que des dossiers à faire  donc j'espère être plus tranquille parce que ça fait une petite semaine que je suis en mode full insomnie et je vais pas mentir, je commence à péter un câble :')

Sur ce, le tome 2 avance, il est même presque fini je dirais ! J'ai du faire 85% ? Donc c'est cool ~