Last step

- T'es sûr que c'est pour ça que tu veux pas bouger ?

Je me tends et me sens bête. Je suis percé à jour. Je rougis et fais timidement oui de la tête.

- J'ai peur que tu glisses et dévales les marches.

C'est vrai et faux à la fois, comme je l'ai dit avant, j'ai réellement peur que ça arrive mais c'est également un prétexte. Il colle son front au mien et glisse un de ses bras dans mon dos. Je le laisse faire et sens mon cœur battre le tocsin. Je me sens tout bizarre... Je serre fortement sa chemise entre mes doigts et le regarde droit dans les yeux. Il sourit un peu plus et finit par dire :

- Crois moi, je tomberai pas.

Je fais comme si je n'avais pas entendu et le serre plus fort contre moi. Son visage est donc plus proche du mien. Mais pourquoi je fais ça ? Qu'est-ce qui cloche chez moi hein ? Ses doigts tout frais passent sur mes joues bouillantes. Ça fait du bien. J'ai froid mais pas au niveau des joues, ça c'est certain. Mon estomac est tout retourné et j'ai des milliers de petits papillons qui virevoltent au niveau de mon bas ventre.

- Yoongi ?

Mon cœur s'accélère. Sa voix me fait perdre la tête, le ton suave qu'il a eut en prononcé mon prénom m'envoie dans un autre monde. Un monde où je ne de vrais pas être. Son regard s'enflamme, une lueur y naît mais il reste tout de même calme. Je fixe ses lèvres et me sens clairement attiré par ces dernières. Il s'approche un peu plus de moi et ses croissants de chair frôlent les miens.

- Yoongi ?

J'ai l'impression d'être ailleurs, dans un endroit où seul nous existons. Je papillonne des yeux et murmure :

- Oui ?

Mon cœur est lourd, lourd de plein de sentiments bizarres :L'appréhension, la crainte, le stresse mais aussi l'envie, le désir,le bonheur et la plénitude. Il susurre :

- Serre moi plus fort, je vais tomber.

J'ouvre plus grand les yeux et le serre comme si ma vie en dépendait. Il semble satisfait et son corps est complètement plaqué contre le mien. Je respire plus fort et commence à trembler.

- Encore... Je veux pas glisser.

Je souris, comprenant à quel jeu il joue. Je le serre encore plus fort contre moi et nos lèvres se taquinent. Mon cœur explose dans ma poitrine et je me sens différent. Un moi, perdu, égaré qui a envie de choses dont il devrait pas avoir envie. Mes sens sont perturbés et je ne sais plus quoi penser de cette situation assez particulière. Aucun de nous deux ne brisent la légère distance entre nos croissants de chair. Un voile transparent les sépare mais nous ne désirons pas le retirer pour le moment. On continue simplement à se détailler, à prendre plaisir à regarder l'autre d'aussi près, à pouvoir l'admire, s'imaginer des trucs, fantasmer. Je cligne plusieurs fois des yeux comprenant que mes envies refont surface.

- Maintiens moi, j'ai peur...

Je tremble plus fort et ai l'impression de vivre un rêve éveillé. Il fait semblant et participe à un jeu plutôt plaisant je dois avouer.J'enroule puissamment mes bras autour de son corps musclé et me sens tout bizarre. Mon cœur s'affole de plus en plus et mon souffle tremble. Comment on a fini dans cette situation hein ? Je me le demande, j'arrive même plus à réfléchir en fait. Je murmure :

- C-Colle toi encore ou... tu vas tomber.

Son bassin se presse plus fort contre le mien, faisant doubler mes yeux de volume. Ce petit jeu auquel on se livre est plutôt intriguant et sympa je trouve. C'est calme et ça cache une passion brûlante et dévorante.

- Je veux pas tomber, c'est haut.

Je tremble encore plus et tente de me calmer. Je remontent mes bras dans son dos et dévie mon regard de ses lèvres à ses yeux. Il fixe mes croissants de chair. Moi aussi je veux l'embrasser. L'embrasser à perdre haleine, à m'étouffer, à ne plus être capable de reprendre mon souffle... Ça fait longtemps qu'on a pas fait l'amour... Ça doit être pour ça que je me sens si bizarre. Mes envies me dominent et mon corps a du mal à écouter le peu de raison qu'il me reste.

- Si tu veux pas tomber alors... Presse toi contre moi.

Il sourit un peu plus et je sens ses lèvre se tirer contre les miennes. Le fait que nos lèvres arrêtent pas de se frôler me donne de très longs frissons qui me parcourent tout entier. Son corps se presse délicatement contre le mien. Je ferme les yeux un court instant et les rouvre pour découvrir qu'il est rouge aux niveaux des joues. Je souris et remonte une de mes mains au niveau de ses cheveux. Il caresse ma joue et ses yeux détaille mon visage comme des lasers. Il s'humecte furtivement les lèvres. Je rougis et me sens mourir de chaud. Effectivement il sait comment me réchauffer...

- Tu crois que là je pourrais encore tomber ?

Le timbre de sa voix est tellement joueur qu'il me fait perdre la perdre. Je me sens trop bizarre. Je papillonne des yeux et sens que ce truc en moi grandit de plus en plus. Ce désire que je tente de cacher meure d'envie d'être dévoilé et de prendre possession de mon corps. Je murmure :

- Je sais pas trop mais, je pense que comme ça, ça devrait aller.

Je presse ma main dans sa nuque et attire ses lèvres aux miennes. Mon cœur explose et un sentiment de joie ma parcourt. Je me sens tellement bien ! Je mourais d'envie de sentir ses croissants de chair contre les miens, ça me démangeait. Je tente de rester le plus calme possible. Il bouge ses lèvres et je fais de même. Nous nous regardons quelques secondes mais rapidement nous nous laissons aller et fermons les yeux. Je caresse ses cheveux et entrouvre les lèvres, désirant que ce baiser soit plus profond. Il semble du même avis que moi puisque que je le sens glisser son muscle rose entre mes lèvres. Ce dernier part jouer avec sa jumelle qui prend un certain plaisir à le taquiner. Il sourit et m'attrape par la hanche. Il se sépare de moi, le souffle légèrement troublé et me regarde droit dans les yeux. Je me sens rougir.

- Alors pourquoi tu me laisses me reculer si tu sais que comme ça je pourrais glisser ?

Son expression change et devient coquine et assurée. Je souris timidement et lève la tête pour presser une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes. Mes mains se plaquent dans son dos et j'ose approfondir notre échange pour qu'il soit plus désordonné. Gab se presse plus fort que moi et mord ma lèvre inférieure. A ce moment, le désir qui était caché au fond de mon être depuis tout à l'heure, commence à faire son apparition et je l'embrasse comme sima vie en dépendait. Je souffle contre ses lèvres et mes croissants de chair cherchent frénétiquement le contant avec les siens. On se sépare à bout de souffle et son regard est nouveau. On dirait qu'une flamme de passion y brûle.

- Yoongi ?
- Gab ?

Il ne parle pas et moi non plus. On dirait qu'on a juste voulait entendre la consonance du prénom de l'autre dans un souffle assez explicite. Il se pince la lèvre et revient à la charge. Il m'embrasse passionnément et ne me laisse plus le temps de respirer. Mon cœur bat à vive allure. Je caresse son dos et l'embrasse toujours plus fort et longtemps. Nos langues se livrent à un ballet interdit tandis que nos mains partent à la rencontre du corps de l'autre. On est forcé de se séparer nous respirer et automatiquement je ressens un vide, un énorme manque qui me déplaît beaucoup.

- T'as pas peur de... tomber ?
- Qui sait.

J'en reviens pas que tout a changé de cette manière. C'est particulier.Il caresse mes cheveux et m'embrasse tendrement. Je souris contre ses lèvres et noue mes bras autour de sa nuque. J'adore l'embrasser, c'est réellement quelque chose de tellement agréable. Je me décide tout de même à donner une pointe de passion à ce baiser trop calme à mon goût. Gab tremble contre mon corps et m'embrasse à pleine bouche, mordant par moment ma lèvre inférieure. Je lutte pour rester calme mais mon bas ventre me pique trop, il me chatouille horriblement. Je soupire contre sa bouche et l'embrasse à nouveau.Il finit par se décoller de moi. Son regard me parcourt.

- Tu trembles parce que t'as peur de tomber ?

Il semble étonné et regarde ailleurs durant quelques secondes. Il finit par avoir un rictus et me regarde avec détermination. En réalité, ''tomber'' est réellement devenu un prétexte pour qu'on reste collé et par moment il est même le synonyme de :''S'embrasser'' ou bien ''Faire l'amour'', comme là, dans ma dernière phrase. Et ''peur'' serait plutôt le synonyme de ''avoir envie''. J'ai d'ailleurs un peu honte de me comporter comme ça mais... Il me donne envie.

- Ouais, carrément. J'ai tellement peur que j'en tremble comme jamais.

Il a compris. Je souris et me mords la lèvre inférieure. Il ouvre grand les yeux et se jette sur moi. Notre échange est rapidement désordonné, furieux et sans aucune organisation, malgré ça on peut ressentir tout la tendresse et l'amour qu'on se porte mutuellement. Je sens tous ses membres trembler contre mon corps. Je frémis et rougis. Le sentir dans cet état me donne encore plus envie. Ma raison est pas loin de partir en vrille. On met fin à notre échange si agréable.

- Moi aussi je tremble aha...

En plus c'est vrai. Je tremble de partout. Il vient mordiller ma lèvre inférieure, je gémis timidement et l'enlace fermement. Je lui rends sa morsure et l'embrasse jusqu'à perdre haleine. Il glisse sa main sous mon haut, j'ouvre grand les yeux et suis pris d'une certaine peur. On va pas faire ça dans les escaliers quand même ?! Je le repousse tendrement et doucement pour éviter un drame.

- La douche m'attends ahaha !! C'est vrai ça, je devais aller à la douche, ON devait y aller aha... On y va ?

Mon souffle tremble et mes mains contre son dos également. Il doit le senti. Mon cœur bat à vitesse grand V et je me sens différent.J'en ai envie, mais pas là, j'ai trop peur. Gab sourit pour me rassurer et remet mes cheveux en place.

- C'est pas plutôt toi qui a ''peur de tomber'' ?

Je rougis violemment et n'ose pas avouer qu'effectivement j'ai peur. Il m'embrasse sur la joue, puis la mâchoire et finalement sur le coin de mes lèvres. Finalement, il colle sa bouche contre mon oreiller et y susurre :

- Je pense qu'une bonne douche là tout de suite c'est pas une bonne idée vu ce qu'on est sur le point de faire. Vaudrait mieux y aller après, non ?

Je me sens tellement excité que je suis à la limite de ce que mon corps peut supporter. J'en ai presque l'impression que je vais perdre connaissance. J'ai si chaud !!! Je papillonne des yeux et déglutis bruyamment ce qui lui décroche un rictus. Il susurre mon prénom en me dérobant un baiser.

- Certainement... Après tout, j'ai plus si froid.

Je me suis réellement surpassé pour oser lui dire ça. Il remet son visage face au mien et semble ravi. J'en reviens pas qu'on soit dans cet état dans l'escalier, c'est trop bizarre. Mais pas si dérangeant que ça je dois avouer. Ça a sont petit grain de folie.

- On se demande pourquoi.

Il arque les sourcils et m'embrasse. Je me livre à ce bon baiser qui devient féroce et tumultueux. Il soupire et son souffle abrupte se mêle au mien. Mes mains glissent le long de son dos et se posent sur son postérieur bien monté. Il sourit contre ma bouche et me mordille la lèvre. Je presse ses fesses dans mes mains et l'embrasse plus fort encore. Il gémit de surprise et passe une nouvelle fois sa main sous mon haut. Je me laisse faire et le mord. Il se sépare de moi, le souffle court et se mord la lèvre inférieure. Je laisse mes mains sur ses fesses et le toise, le rouge aux joues. Ces derniers temps j'ai de plus en plus de facilité à me laisser aller, même à ce niveau. Il m'embrasse à nouveau et sa main remonte fortement. Je me sépare de lui difficilement et murmure au creux de son oreille :

- Allons dans ta chambre. On va pas le faire dans les escaliers...
- Pourquoi pas ?

Je le regarde, outré et n'ose plus bouger d'un millimètre. Il rit face à la tête de poisson que je fais et me dérobe un baiser avant de se redresser. Il me tend la main et dit :

- Je déconne. J'aurais trop peur de te casser un truc ou qu'on se casse la gueule vu comme t'es pas doué.
- Hey !!

N'empêche, il a pas tort. Après tout c'est de ma faute si on est tombé, mon équilibre est réellement merdique. Il sourit et attend tout simplement. Je fixe sa main et l'attrape timidement, une dois relevé. Je pousse un léger cris en frottant mon dos.

- Aaahh bobo...
-
(Il rit) Et également pour cette raison.

Il me regarde dans les yeux. Je suis une marche plus haut que lui et pour une fois je peux entrapercevoir le sommet de son crane. Il passe ses mains dans mes reins et les caresse. Waa j'ai mal au dos ! Je pensais pas que c'était si douloureux de rester dans cette position. En même temps, je crois qu'on est les seuls dingues à presque s'envoyer en l'air dans les escaliers. On craint un peu, non ?

- Ça va ?

Je fais oui de la tête et enroule mes bras autour de sa nuque avec un sourire aguicheur peint sur les lèvres. J'ai pas envie de tout casser, j'ai envie que cette fougue, revienne, qu'elle nous possède et nous emmène loin, très loin. Je l'embrasse, sans avoir besoin de me grandir. Ça change aha. Il mordille ma lèvre et m'embrasse durant de longues secondes. Finalement, il passe ses mains sous mes cuisses et murmure entre deux baisers :

- Saute, sans tomber de préférence...

J'ai un rictus, qui se retrouve étouffé par sa bouche. Je me tiens à la rambarde et saute. J'enroule mes jambes autour de son bassin et dévore sa nuque. Il semble étonné et passe ses mains sous mes fesses. Je mordille sa nuque et y laisse quelques marques délicates. Son souffle est saccadé et il tremble encore un peu. Il monte les quelques marches qu'il reste et palpe mes fesses une fois la dernière passée. Je gémis et abaisse une de mes mains pour lui mettre inconsciemment la main aux fesses. Il sursaute et arrête de marcher.Je me rends compte de c que j'ai fait et murmure en bégayant :

- J-Je.. sais pas ce qu'il m'a pris aha... pas réfléchi..
- T'en as envie, c'est tout. T'inquiète, c'est loin de me déplaire.

Je suppose que ça l'a juste surpris, j'ai pas l'habitude de lui tâter les fesses de cette manière aha... N'empêche là, je m'en rends compte mais il a les fesses bien galbées quand même. Gab se dirige à nouveau vers sa chambre tandis que je dépose une multitude de baisers dans sa nuque. Je me redresse et l'embrasse à pleine bouche. Il garde les yeux ouverts et regarde derrière moi pour éviter qu'on se casse la figure. Il ouvre la porte et la referme brusquement. Il se plaque contre cette dernière et se livre pleinement à notre baiser. J'agrippe ses joues entre mes mains et descends de lui. Il caresse mes fesses et sa passion me fait perdre la tête. Il est tellement calme et agité à la fois que c'est perturbant. Je trésaille et me recule de lui, le souffle saccadé. Il reprend son souffle, échange nos positions et me plaque contre la porte. Je le regarde étonné et rougis violemment.

- Je meurs de chaud et je me sens tout bizarre.

Il sourit en coin et ses lèvres partent rapidement à la recherche des miennes. Nos mains se font baladeuses et chaque parcelle de nos corps y passent.

- Je... J'ai envie de toi !

Je l'ai presque crié. Il se sépare de moi et me regarde, étonné. Il sourit et se pince la lèvre.

- Et bah, il te prend quoi tout d'un coup ?
- Aha bonne question...
- T'as envie que le papy pervers te montre ce qu'il sait faire ?

Je rougis et me mets à rire. Ça lui est resté en travers de la gorge, hein ? Je le pousse au niveau du torse et me sent fondre de l'intérieur. Cette fougue est en tain de me faire perdre les pédale. Il me prend quoi ?! Gab ouvre grand la bouche et un air coquin prend place sur son visage.

- Je le savais t'es encore plus pervers et aguicheur que moi.
- Hein ?! N-Non !! Du tout...

Automatiquement, ce qu'il a dit me refroidi et me je sens embarrassé. Je baisse la tête et triture nerveusement mes doigts. Je savais que j'aurais pas dû faire ça ! Mais c'était plus fort que moi, quel idiot !

- Aha t'es à nouveau timide ?
- C'est de ta faute !

Il caresse ma joue et mes cheveux puis finalement me dérobe un baiser :

- Mais nan le sois pas idiot. J'aime bien ce toi aguicheur mais tout timide à la fois. C'est mignon.

Mignon ? Ce que j'ai chaud, c'était le compliment de trop ahaha. Je l'enlace et l'embrasse tendrement dans la nuque. Il me prend dans ses bras et murmure :

- Continue. Reprends ta confiance.

Ouais bah ça se commande pas hein ! Si elle disparaît elle disparaît et quand elle est là, bah faut faire avec. J'ai pas le pouvoir de l'appeler avec une flûte magique ou je ne sais quoi hein. Il me fait légèrement reculer et vient me mordre la lèvre inférieure. J'écarquille les yeux et sens ce truc remonter en moi. Ce désir, cette envie incontrôlable reprend de la puissance et me domine. Je me jette sur lui et l'embrasse à pleine bouche. J'appuie sur ses épaules et le fais reculer jusqu'au bord du lit. Il sourit en coin et met un terme à notre échange.

- Tu vois, c'est mieux comme ça, non ?

Je sais qu'il aime que je ne sois pas timide mais ça dépend des moments. En fait, je crois que je ne le suis plus que lorsque je suis à bout et que je suis en manque. Haaa ça me fait chier de l'avouer mais ouais je suis en manque. Ça craint grave... Gab inverse nos positions et me pousse en arrière. Je tombe à la renverse dans son lit. Je m'allonge dans la longueur et le regarde. Il vient jusqu'à moi à quatre pattes et me regarde tel un lion qui attend son festin. Il me stresse presque à me regarde avec autant de désir.

- Tu vas voir, papy a encore de la ressource.

Je ris en silence et caresse timidement son torse. Il sourit et me fait me redresser en tirant sur le col de mon haut. Je plaque mes mains à plat sur son torse et attends. Il vient taquiner mes lèvres avec les siennes.

- Ah ouais ? Fais voir alors.

Je souris et hausse les sourcils. Il m'embrasse et manque de me renverse mais il m'enlace pour que je reste assis sous lui. J'ai tellement envie de lui ! Ce lui m'a manqué. Je murmure :

- Tu m'as manqué...
- Hein ?

Il se recule et me regarde surpris :

- T'étais ailleurs, triste et froid. Tu m'as manqué Gab.

Il m'embrasse doucement et colle son front au mien.

- Je suis pénible, hein ? Mais faudra faire avec.
- Je sais bien.

J'aurais pas pu choisir un mec plus calme et moins compliqué ? Halala bah non vu que j'ai pas choisi, mon cœur est tombé amoureux de lui et j'ai pas eut mon mot à dire, c'est pas de ma faute quand même...

- Ça sera pareil chaque année tu sais.
- Oh tu...

Il se rend compte de ce qu'il vient de dire et m'embrasse brusquement.Je manque de tomber mes ses bras puissants m'encerclent. C'était une déclaration indirecte pour me dire qu'il voudrait qu'on reste ensemble longtemps. Ça me touche tellement ! Une sorte de boule de joie explose en moi et je me sens tellement bien ! Ça me touche tellement ! Je serre sa chemise entre mes doigts et l'embrasse délicatement. Il se recule de moi et son regard intense me déstabilise quelque peu.

- Gab...
- Tais toi.

Je vois bien qu'il est gêné maintenant, c'est trop adorable aha. Je reste muet et caresse simplement son ventre par dessus sa chemise.

- Bref !

Il s'éclaircit la voix et passe ses mains sous mon haut. Je gémis sous la surprise et le laisse faire en souriant. Il mords furtivement ma lèvre pour que cette fougue refasse surface. Puis se dirige dans ma nuque. Il la maltraite délicieusement et la marque de ses dents. Je me mords la lèvre et agrippe ses cheveux tout doux. Sa nuque passe sur ma peau ce qui me fait frémir. Je ferme les yeux pour profiter de ce moment et glisse ma main libre le long de sa colonne vertébrale. Sentir sa langue glisser sur moi, ça me fait tout bizarre mais je dois avouer que j'adore cette sensation. Je me sens assez excité. Je déglutis et soupire longuement d'aise.

- J'ai également envie de toi.

Je laisse passer un petit ''Oh'' et souris comme un idiot. Ça me fait réellement plaisir de l'entendre. Même si j'ai toujours du mal à croire que lui puisse avoir envie de moi. Moi Yoongi, petit être chétif... Halala pas croyable, hein ? Mais ça me rassure tellement qu'il me le dise. Je tremble un peu. Mon corps commence à vouloir plus que ça. Je soupire et tire sur ses cheveux, une fois que son visage est face au mien, je ne perds pas une seconde de plus et plaque ma bouche contre la sienne. Il se livre à notre baiser me caresse de partout. Je meurs de chaud ! Je défais les boutons de sa chemise malgré mes tremblements. Gab s'empare du bord de mon haut et le tire pour me le retirer. Je lève les bras et le laisse faire. Il jette mon haut aux pieds du lit et détaille mon corps.

- Toi aussi.

J'ai trop l'air d'un gros daleux mais bon, on va faire comme si de rien était aha... Sa bouche se retrouve rapidement attiré comme un aimant à mon torse et il y dépose une multitude de baiser. Je soupire et tombe à la renverse, l'entraînant avec moi. Il se met à quatre pattes et dévore ma peau brûlante. Je le laisse faire et passe lentement mes mains sur ses fesses.

- Tu deviens de plus en plus assuré. Je le savais qu'un nouveau toi aller faire surface.
- N'importe quoi...
- Je dis pas n'importe quoi.

Il se redresse et me regarde intensément en ayant le souffle court.

- Regarde toi.

Oh mon dieu... la façon dont il l'a dit me donne tellement chaud ! Je dévie légèrement le regard et décide de ne pas faire de remarque me sentant un peu trop mal à l'aise. Il semble fier de lui et passe sa langue sur l'un de mes boutons de chair. Je gémis sans faire exprès et amène timidement une de mes mains à l'un des siens. Du calme... Du calme...

- Plus fort.
- Hein ? Euh oui...

J'étais perdu dans mes pensées pour me calmer aha... J'appuie sur son bouton de chair, il sourit contre le mien et le suçote avidement entre ses lèvres. Il semble content. Je rougis et maltraite le plus adroitement possible son bouton. Lui s'affaire alternativement aux deux miens. C'est loin d'être désagréable comme sensation. Il mort un peu fort, me faisait gémir d'une petite douleur mais de plaisir aussi. Là je sens bien la sensation...

- Ça te fait mal ?
- Non, c'est bon.

Il continue plusieurs fois. Je me mords la lèvre inférieure et me sens bien excité. Mon corps a beaucoup réagit. Je glisse ma main vers son entrejambe et l'effleure. Lui aussi. Ok ça me rassure. Il sourit contre mon torse et remonte vers mon visage pour m'embrasse avec avidité. Je presse ma paume contre son membre et me sens hors de contrôle. J'ai envie de lui à un point inimaginable. Je suis au bout de ma vie là ! Je tremble de plus en plus, et lui c'est pas mieux. En prime, nos souffles sont saccadés à cause de nos baisers passionnés. Il se redresse légèrement. Je le regarde avec envie et m'attaque à sa chemise pour finir de la déboutonner, il me laisse faire. Je me mords la lèvre inférieure. Il passe son pouce dessus.

- Allumeur.

J'assume... Enfin, pas trop mais on va faire comme si. Je passe ma langue sur mes lèvres et elle frôle son doigt. Il paraît étonné mais excité également. Il se rapproche de moi et agrippe ma lèvre entre ses dents. Mon cœur bat si fort !! J'entends plus que lui, c'est perturbant. Je fais glisser sa chemise le long de ses bras et la pose à côté de nous. Il m'embrasse passionnément. Nos langues se retrouvent rapidement, nos souffles se mêlent tandis que nous bougeons nos lèvres avec passion et détermination. Nos muscles roses se cherchent sans marquer de pause et nos mains tremblantes parcourent le corps de l'autre.

- Ho putain Yoongi.

Je frémis et l'embrasse encore plus fougueusement. Il semble ravi et sa main droite se pose sur mon entrejambe désireux de le sentir. Je tremble et me laisse aller. Je caresse également son membre pardessus son jean puis enroule mon bras autour de ses hanches. Je le tire sur moi. Son bassin retombe lourdement sur moi.

- Je vais te bouffer, t'es tellement craquant.

Je souris et rougis. J'espère que ça ne se voit pas trop parce que moi je le sens pas mal quand même. Je me sens tellement bizarre mais tellement heureux et excité aussi. Il pose ses avants bras de part et d'autre de mon visage et frotte son corps au mien. On s'embrasse et nous caressons gentiment durant de longues secondes quand un bruit sourd me fait sursauter. Je me tends et regarde Gab avec détresse et peur. Il se stoppe et regarde en direction de la porte.Automatiquement son regard devient noir et empli de haine. Je regarde timidement en apercevant homme, pas très âgé avec un air dégoûté sur le visage.

- Toi... Là ?
- J'y crois pas. Encore ?! T'es sérieux ? Tu fais encore ça...

Gab se redresse sur moi et regarde cet homme. C'est qui ?!! Je regarde mon petit ami, complètement apeuré. Ma main frôle la sienne. Il me regarde furtivement puis repose son regard sur cet homme.

- C'est une blague ? Putain mais j'y crois pas ! Deux gosses et pas un est foutu d'être normal.
- Ça te fait chier hein ? Et alors ?

Deux gosses ? Je regarde Gab, complètement abasourdi et fixe l'homme. Me dites pas que c'est son père quand même ? Je tremble et me sens pas très bien. Pourquoi il reste sur moi en plus ?!

- Alors tu te tapes à nouveau des mecs ?

Gab se relève et je vois qu'il est clairement énervé. Il tremble et ses poings se contractent.

- Qu'est-ce que tu fous ici ?
- A ce que je sache c'est encore chez moi ici.
- Ho oui c'est pour ça que t'es jamais là. Qu'est-ce que tu fiches ici ?!
- Je viens pour commémorer la mémoire de mon fils, ça te pose problème ?
- C'était hier, tu peux dégager.

Holala mais il se passe quoi ? Je tremble et attrape mon oreiller que je plaque contre mon torse. J'ai peur ! Et puis je me sens horriblement embarrassé. Son père me regarde, je dévie le regard et me sens réellement mal.

- Tu crois parler à qui ?
- A qui ? Putain mais t'es sérieux connard ?!

Je sursaute. Gab me fait peur ! Mon regard apeuré se pose sur lui, il bout de l'intérieur ça se voit. Son père se rapproche de lui et le regarde de haut. Son regard est loin d'être bienveillant, il est méchant et fait froid dans le dos.

- Tu oses venir pour les uns ans de sa disparition ?! (Il rit dans le vide) Putain tu fais pitié. C'est de te faute alors dégage !!! Casse toi et reviens plus ! C'est plus ton fils et depuis longtemps !

J'essaie de suivre et de comprendre mais tout se mélange dans ma tête, tout va trop vite. Je suis perdu et complètement effaré

- Plus mon fils ? Il le reste.
- Tu oses dire ça alors que tout ce qu'il s'est passé c'est à cause de toi ?! Tu l'as tué putain !

J'ouvre grand les yeux et ma mâchoire manque de se décrocher. Je tremble plus fort et ne sais plus du tout où me mettre. Gab s'approche rapidement de lui et le plaque contre la porte. Hooo !! Non non !!! Je suis aux bords des larmes, je sais pas quoi faire du tout !! Et puis c'est quoi cette histoire ? Qui a tué qui ?! Huh ?!! J'ai peur...

- Lâche moi. Et puis j'y suis pour rien, c'est lui a qui a choisi ça.
- Il l'a choisi ?! T'es sérieux ?! Il a jamais voulu que tu le traites comme un chien pour ''ça''.

La voix acerbe de Gab me fait clairement flipper. J'aimerais tellement dire quelque pour calmer les esprits mais là j'ai peur de lui et de son père aussi. Son père se défait de son emprise et le repousse violemment en arrière. Gab est dos à moi du coup je ne peux pas voir son expression mais je vois celle de son père, il a l'air dégoûté en me voyant et il est très énervé.

- Dégage, tu me dégoûtes ! T'es pas un père ! T'as tué ton fils et tu remets quand même les pieds ici ?! Mais t'es dégueulasse !
- Dégueulasse ? Qui est le plus dégueulasse entre nous ?

Il me désigne d'un coup de tête. Je me tends et me comprends. Gab me regarde et fronce les sourcils. Son regard s'assombrit encore plus.Il pousse son père au niveau du torse et se retient de le frapper.

- Dégueulasse ? Et lui alors ?
- C'est passé, maintenant il l'est plus.
- Il l'est plus ?! Mais il est mort connard !!!
- Écoute; j'y suis pour rien moi. Faut te faire une raison, il a fait le con, il l'a cherché.

Gab se prend les cheveux dans les mains et commence à tourner dans la pièce en respirant très fort. Maman j'ai peur !! Je veux rentrer chez moi ! Son regard croise le mien un instant. Il tente de reprendre son calme devant son père visiblement indifférent. Il a une façon de parler qui brise le cœur, c'est réellement trop acerbe et calme sa voix.

- Tout ça serait jamais arrivé si tu l'avais pas foutu dehors !
- Il l'a pas mérité peut-être ? Et toi alors ? Tu t'es décidé aussi ? T'es dans son camp ?
- Dans son camps ? Mais putain arrête y'a pas de ''camps'' !
- Oh si et je vois que t'as choisi le tien. T'es comme ton frère. Je me demande ce que tu fous ici toi aussi.
- Tu crois que je vais me laisser marche dessus moi ? Je suis pas comme lui tu vois. Tu peux dire les trucs les plus horribles de la terre, je m'en branle.

Gab serre plus fort son poing et respire moins fort que tout à l'heure. Haaa j'arrive pas à tout comprendre !!! Je suis paumé, je me sens horriblement gêné et mon haut est par terre, je peux même pas me rhabiller ! Gab reste torse nu ?

- Parle mieux.
- Mieux te parler ? Tu me dégoûtes, t'es satisfait ? Tu t'en veux même pas pour ce qui est arrivé et tu oses dire que c'est de sa faute j'arrive pas à y croire. Connard ! Espèce de salaud !

Sa main se lève et atterrit dans son visage. J'ouvre grand la bouche et les yeux et mon souffle se coupe. Oh putain ! Gabriel reste immobile durant de longues secondes. Ho mon dieu !!! J'ai les larmes aux yeux. La claque a résonne si fort ! Je grimace et me pince les lèvres entres elles. C'est quoi ce bordel ?!

- T'es même pas triste, tu t'en fous complètement.
- Je te permets pas. Il était mon fils tout de même.
- ''Tout de même'' ? T'as engendré sa mort, tout ça est de ta faute, si t'avais pas réagi comme un abruti il serait toujours envie !
- Je lui ai laissé le choix. Il a choisi.

Il le flanque dehors et me regarde froidement :

- Reste là.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il sort dehors en refermant la porte derrière lui. J'ai tellement peur ! Je suis réellement aux bords de la crise de larmes. Je me jette hors du lit et remets mon haut. J'entends hurler :

- Casse toi !! Dégage d'ici !
- Que je dégage ?! C'est chez moi merdeux ! Dégage si t'es pas content, après tout pourquoi tu devrais rester là ? T'es comme lui.
- Et alors ?
- J'étais persuadé que t'avais commencé à te taper des mecs pour me faire chier et me 'punir' de tout ça. Je vois qu'en fait, t'aimes bien te la faire mettre.

Oh mon... mais c'est vraiment son père pour lui parler comme ça ?! Mon cœur bat tellement fort qu'il me fait mal. J'entends que lui, il tambourine dans mes oreilles me déconcentre. Ça crie à nouveau mais je n'arrive plus à suivre la conversation. Holala la merde !!! La merde !! Je dois faire quoi ?! Ça crie plus fort et quelque chose se brise. J'écarquille les yeux et ouvre la porte brutalement. Un vase s'est brisé et Gab peine à respirer tellement il est énervé.

- Tu t'es trouvé une nouvelle pute finalement.
- Pardon ? T'as dit quoi là ?
- T'as très bien entendu sale gosse.
- Répète si tu l'oses.

Je me sens blessé. Moi une pute ? Je suis pas une prostitué. Je m'offusque :

- Je suis pas un gigolo !
- Yoongi ! Reste pas là, rentre je t'ai dit, j'arrive...

Il me regarde avec hargne. Je baisse la tête et me sens pas bien du tout. Il parle de nous, parce qu'on est gays, non ? C'est ce que j'ai cru comprendre... C'est douloureux à entendre mais ça doit être pire pour Gab...

- Vas-y défends la, pauvre petite chose...
- Allez, vas-y continue. Tu sais très bien que je vais pas lever la main sur toi mais redis encore un truc que tu devrais pas et je te brise que tu sois mon père ou non, je m'en fous.

Il rit et soupire en ayant un grand sourire. Son père est horrible !

-J'y suis pour rien moi si t'enchaînes les putes juste pour me faire chier. T'as décidé d'être comme ton frère, très bien vas-y. Après tout, tu veux que dises quoi ? Deux baltringues,putains mais qui m'a foutu des rejetons pareil ?!

Gab crie de rage mais ne le frappe pas pour autant. Il le pousse simplement et serre fort ses mains.

-Me touche pas, ça va aller pour moi. Garde tes sales pattes pour l'autre là, elle t'attend.
-Je suis pas une fille non plus !
-Excuse moi mais t'avais la place de la meuf, t'en mêle pas.

Je me sens blessé et m'offusque immédiatement. Je me rapproche d'eux et le regarde froidement. Nan mais ça va pas ?! Ce mec est clairement homophobe putain ! Il m'agace et me gonfle réellement... Gab met sa met devant moi en me voyant approcher. Je le regarde et fixe son bras.

- C'est trop là. Dégage... Je sais pas pour qui tu t'es pris mais casse toi. Tu crois que tu vas venir faire le petit père modèle,aller pleurer sur sa tombe et faire comme si tu regrettais. Mais arrête un peu, t'as cherché tout ça. TU l'as refoulé, rejeté, tu l'as laissé comme un chien quand il est revenu et tout c'est à cause de TOI ! Putain tu las tué merde !

Son père lève sa main et est sur le point de le frapper. Je ferme fort les yeux et prends mon courage à deux mains. Je pousse Gab sur le côté pour que le coup tombe dans le vide. Mon cœur me fait mal, il bat trop fort et vite. Son père me regarde outré et m'attrape parle poignet. Je gémis et n'ose pas me débattre, ayant peur de lui.

- C'est comme ça que tu les aimes ?

J'ai l'impression qu'il parle de moi comme si j'étais une marchandise. Gab me regarde et il brûle. Il est sur les nerfs et s'il pouvait buter son père avec ses yeux il l'aurait fait..

- T'avises pas de lever la main sur lui, lâche le.
- Le ? J'aurais pas dit.
- Lâche le merde !

Il me serre plus fort me faisant gémir de désagrément. Il me fait mal. Je regarde mon copain, étant totalement paniqué. Je suis effaré, j'ai peur de bouger, de parler même...

- M-Monsieur vous me faites mal...

Je tremble et le regarde les larmes aux yeux. J'appelle en silence mon petit ami au secours face à son manque de réactivé. Il ne semble pas touché par le fait qu'il me fasse mal. Il est sans cœur ou quoi ? Gab serre ses poings et crie :

- C'est bon, laisse le, il est pas mêlé à ça !
- Pas mêlé à ça ? Il est comme vous. Des déchets, vous servez à rien. C'est peut-être cool une fois pour s'amuser mais revenez sur terre un peu. Vous êtes dégoûtant à être comme ça.

Je le prends personnellement et ravale mes larmes. Il sert plus fort mon poignet je tente de me défaire de son emprise.

- Laisse mon fils tranquille, casse toi. Il est pas comme toi. Il fait ça pour me faire chier mais il est pas comme ''vous''. Lui il est pas dégoûtant comme ça, il aime pas les hommes, ok ? Bouge et remet plus les pieds ici. Quelqu'un comme toi a pas sa place ici.

Je suis outré et tremble de partout. Son regard acerbe se plonge dans mes yeux. Je tremble et ne sais comment réagir ou quoi dire. Il est horrible, c'est une personne foncièrement mauvaise. Il rapproche son visage du mien et son regard devient noir.

- T'as peut-être besoin d'une bonne leçon toi aussi, non ?

Je le regarde sans comprendre et tente de me reculer mais il m'en empêche quand il lève la main sur moi. Je grimace et baisse la tête. Gab me tire en arrière et le coup retombe dans le vide.

- Connard !! Pourquoi tu t'acharnes sur lui ?! Et puis merde ! C'est quoi cette histoire ? Je suis pas comme tu le voulais, huh ? Haaa c'est malheureux, pauvre petit papa. Deux fils, deux gays, pas des vrais hommes, et pas d'enfants supplémentaires. Haaaa le mythe de la bonne famille brisée hein ?C'est malheureux pour toi.

Je reste dans le dos de Gab et m'agrippe à ses hanches. Je tremble de peur et laisse une petite larme rouler sur ma joue. Je renifle le plus silencieusement possible. Il allait me frapper !! J'y crois pas... Et j'ai pas rêvé, il a dit ''Toi aussi''? Il la déjà frappé ses fils ? Sans parler de la gifle de tout à l'heure. Oh mon dieu... C'est quoi cette histoire ? Je suis en plein cauchemar c'est ça ?

- Tu sais bien que je vais te frapper alors dégage, tu sers à rien ici.
- Forcément t'as pas les couilles de lever la main sur moi.

A ta place, je parierai pas... Je serre plus fort les hanches de mon copain en murmurant un s'il te plaît traduisant que je ne veux pas qu'ils se battent.

- T'as de la chance qu'il soit là, j'ai pas envie qu'il voit ça.

Son père rit et soupire en murmurant des trucs que je ne comprends. Je ne cherche pas à comprendre pour être honnêtement. Je me colle timidement à Gab et murmure :

- Arrêtez...

Putain on était censé passer une super après-midi et après je devais rentrer chez moi tout heureux, c'est quoi ce bordel ?!

- Tu veux pas me frapper ? Très bien, moi par contre j'ai une bonne raison de le faire. Fils ingrat ! Peut-être que là au moins tu vas comprendre qui tu es vraiment.

Je me contracte et reste muet. Je me recule un peu de Gab, il est très grand c'est chiant. Je penche la tête sur le côté pour voir son paternel. Ce dernier ne semble pas du tout désolé pour tout ce qu'il a osé dire. Que ce soit sur moi, Gabriel ou son frère.. Il est sans cœur ce mec ! Il lève le poing et lui colle dans la figure. Gabriel étouffe un gémissement et se redresse immédiatement. Il se laisse faire et tend les bras sur le côté pour me protéger. Je le regarde et tremble plus fort. Mes dents claquent et ma pression sanguine est à son max faisant battre mon cœur toujours plus vite.Je respire fort et quand je le vois lever une nouvelle fois son bas. Je m'abaisse pour passer devant et me met devant Gab quand le coup s'abat en plein dans ma joue. Je reste immobile à crier à cause de la douleur qui se propage.

- Oh putain connard, c'était le truc qui fallait pas. Je vais te tuer,tout comme tu l'as tué lui !

Gab agrippe son ère par le col et le balance plus loin. Il lui mets un magistral coup de poing en pleine face. Je le regarde outré et masse ma joue. Ça fait si mal ! Je la caresse encore et tente de me calmer. Pourquoi j'ai fait ça ?! Je voulais pas qu'il se fasse frapper. Gab est pris d'une rage folle il lui remet un coup tandis que son géniteur se défend et le frappe. Mon vis-à-vis tombe au sol mais je relève rapidement avec un regard noir et clairement méchant.

- Arrêtez !! Arrêtez....

Je les regarde impuissant, à se rouer de coups. Ils se hurlent des trucs que je n'arrive pas à comprendre et passe la plus claire de leur temps à se pousser au niveau du torse plutôt que de se frapper. C'est déjà ça... Je grimace à cause de la douleur au niveau de ma joue et me recule un peu, étant mort de trouille. J'en reviens pas qu'il m'ait frappé.

- Putain t'as osé le toucher...
- Et alors ?

Un nouveau coup de poing. Je ferme les yeux et sursaute en entendant le bruit qui résonne dans la pièce. Haaaa au secours, aidez moi !!! Je sais pas quoi faire !! Je peux pas m'interposer je vais m'en prendre plein la gueule et ça va être pire après ! Gab saisit le col de son paternel :

- Pourquoi t'as fait tout ça ? T'es heureux maintenant qu'il est plus là, ça te fait du bien, c'est ça ?
- Merdeux.

Il lui fiche un énorme coup de poing dans le ventre, faisant crier Gab.Je sursaute à nouveau et me précipite vers lui quand il me regarde et dit :

- Va dans ma chambre.
- Non !

Je vais pas le laisser se faire frapper et les écouter se battre ! J'ai si peur de comment les chose vont tourner. J'arrive pas à calmer les battements de mon cœur, c'est trop perturbant, c'est horrible ! Et puis je suis effrayé ! J'ai beau réfléchir à quoi faire j'en ai pas la moindre idée, c'est horrible...

- Nan laisse le, comme ça je m'occupe de lui après.
- Tu lèveras plus la main sur lui connard.

Gab repart à la charge et lui met un coup que son père pare. Haaa il est fort !! Là a situation est réellement critique. Ils se hurlent dessus. Je plaque mes mains sur mes oreilles et laisse quelques larmes rouler sur mes joues. Je pleure et tremble fortement. C'est horrible !! Pénible à regarder mais je peux rien faire ! Quelque chose se casse, je regarde et un cadre photo vient de tomber alors que Gab est plaqué contre le mur. Son géniteur se retrouve propulser près de moi mais Gab revient et le pousse de moi pour éviter qu'il ne me frappe à nouveau. Je m'accroupis et pleure encore tout en les regardant la peur au ventre. Gab me regarde et détourne le regard, avec une pointe d'amertume.

- Dégage !!
- Je suis chez moi.
- Plus maintenant !

Un nouveau coup retentit et la puissance de ce dernier me scotche. Gab vole au sol et atterrit dans les débris du vase. Il grimace et j'aperçois un peu de sang. Ho non !!! Il est blessé !!Il est coupé !! NON !! Non !! Je tremble encore plus et cherche quelque chose à faire.

- Je vais te tuer !! Te tuer !!! Pour de vrai et personne le saura. Je vais te buter connard. T'as osé remettre les pieds ici alors qu'il... Oh mon dieu.

Sa voix se brise et il ne finit pas sa phrase. Je me fige et remonte mon regard vers mon petit ami. Il est dos à moi. Je le vois trembler puissamment. Il serre ses poings et est pris d'une violente rage, je le vois. Il se jette sur son adversaire et le plaque contre la barrière pour éviter de tomber. Oh putain !!! Non non !!! Pourquoi il on laissé la barrière des escaliers aussi loin et qu'ils ont pas fait des murs ?!! Ok, c'est joli comme ça un peut voir le salon et tout mais merde !!! C'est dangereux. Il appuie ers lui et l'étrangle avec son avant bras. Son père se défend. Je me repasse leurs dernières paroles en bouclent : Je vais te tuer et personne le saura. J 'ouvre grand les yeux et me redresse violemment :

- Arrête !!! Tous les deux arrêtez !! S'il vous plaît !

Ma voix tremble et je suis pris d'une violente crise de panique. J'ai tellement peur !! Tellement !! Gab est perturbé par mes cris et se tourne vers moi, quand son père inverse pleur position et qu'il le plaque contre la rambarde. Non non !!! Je veux pas d'accident !! Je bondis sur le lui et le tire en arrière. Gab bouge et se met devant moi, quand son père fou de rage que je l'ai poussé revient à la charge. Gab se prend le coup à ma place.

- Mais arrêtez merde !! Vous allez...

Mais leur combat reprend de plus belle. Je pleure à nouveau et recule légèrement. Ils arrivent tous les deux au niveau du sommet des escaliers. Son père attrape Gab par la gorge et l'étrangle. Mais il fout quoi ?!! C'est quoi ce bordel, pourquoi case passe comme ça ?!! Mon copain étouffe et tape dans le vide. J'attrape sans réfléchir un morceau du vase et m'entaille le creux de la main. Je grimace et me dirige vers lui, les larmes continuant à affluer sur mes joues.

- TU vas me tuer ? Toi ? Qui tue qui tue là ?

Gab est à bout de souffle et lui fiche un dernier coup de poing qui retombe lourdement contre son ventre, mais le plus vieux de recule pas. Il desserre simplement la pression de ses mains sur son cou.

- Je compte pas tuer mon fils.
- Ton fils ?
(Il fait mine de chercher dans la maison) Excuse moi, pas de trace. T'es pas au bon endroit.
- Bâtard.

Il lui assène un nouveau coup en plein visage faisant gémir Gab. Je m'interpose et brandit le morceau tranchant du vase devant moi. Je regarde son père horrifié et tremble tellement que le morceaux entaille encore plus ma chair. Gab est dans mon dos.

- Yoongi qu'est-ce que tu fais ?
- Reculez... Laissez le...

Je fais un petit mouvement vers l'avant faisant reculer son père. Putain mais il me prend quoi ?! Je flippe tellement que je suis carrément en train de menacer quelqu'un. J'ai peur !! Peur de ce que je suis en train de faire... Gab murmure mon prénom.

- Gamin pose ça. Et puis tu crois pouvoir t'en servir ? T'as vu comment tu trembles ? Fais pas l'idiot alors que tu sais très bien que tu ne feras rien.

Je pleure plus fort et me sens stupide. Il a raison, j'ai trop peur je pourrais rien faire. Pourquoi cet homme est là ? Pourquoi ? Il est horrible, je veux qu'il parle, qu'il nous laisse.

- Lâche au lieu de vouloir faire l'homme alors que t'en es pas capable.

Il a raison je suis ridicule, je pourrais rien faire. J'essaie de protéger mon petit-ami mais c'est stupide parce que de toutes façons je n'y arriverai pas. Pas de cette manière.

- Laissez le, allez vous en... S'il vous plaît, arrêtez de le frapper.

Gab pose sa main sur mon épaule pour me calmer mais mes pleurs redoublent. Je laisse tomber le morceaux à terre et le sang brouille ma vue. Je saigne pas mal. Gab me pousse et assène un nouveau coup de poing à son père.

- T'as vu ce que t'as fait connard ?
- C'est de ma faute si ta pute sait pas se tenir à sa place ?

Sa rage devient plus fort et il le pousse violemment, il manque de tomber dans les escaliers. Je cris et bloque mon souffle. Gab serre ses poings tandis que son géniteur retrouve son équilibre. Ce dernier le pousse et Gab manque de tombe dans les escaliers.

- Stop !!

J'ai beau hurler ils ne m'écoutent pas. Je dois faire un truc !! Le sang me donne la nausée, je manque de vomir et tremble plus fort. Ma vue se brouille à nouveau et dans un dernier élan m'interpose. Ayant trop peur que tout dérape.

- Arrêtez de le frapper !!! STOP !
- Dégage, ça te regarde pas.
- Ne le frappez plus !
- Tu vas me dire comment éduquer mon fils peut-être ?

Quel père indigne... J'ai même pas les mots. Gab me dit de bouger et de ne pas m'en mêler mais je n'écoute mais et mets mes mains devant moi, prêt à le pousser.

- Arrêtez de le frapper ou je vous pousse dans les escaliers. Je le ferai...

Je le ferai vraiment. Le silence règne. Le sang coule sur mes manches et me rappellent cette fameuse nuit. A ce moment une hargne prend possession de moi. Si je dois faire ça pour le protéger alors...

- J'hésiterai pas.

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Aie aie, un lemon qui s'annonçait incroyable se termine finalement dans un drame... Je sais, vous me détestez XD

Le manga du jour est une licence que j'ai commencé car Mademoiselle Soso en avait fait la promo. J'avais bien aimé le premier tome mais en vrai l'histoire est très décevante et même plutôt mauvaise je trouve. Voici le titre :
Partners 2.0

Pour faire simple c'est une histoire qui veut décomplexer les relations sexuelles au Japon et donc on suit deux personnages qui sont sex friends. Premièrement, je n'arrive pas du tout à apprécier le personnage féminin, elle me dérange. Elle s'amuse à montrer ses seins dans des lieux publics, à se déshabiller dans des lieux pas appropriés et ça me déplait vraiment. Le personnage masculin en revanche est plus réservé dans les lieux publics et j'aime ça. Mais malheureusement même si l'histoire avait un potentiel je trouve que c'est très peu exploité. Ca fait deux tomes que je me fais vraiment chier en les lisant, je trouve qu'il ne se passe absolument rien. Je ne sais pas si je terminerai la série en vrai...

Il y avait du potentiel mais je ne trouve pas les personnages attachants. Sauf Murata, le PP masculin mais je n'arrive pas à m'attacher à l'autre PP. Peut-être que l'histoire ne me plait pas simplement à cause de ma demi-sexualité et donc j'ai du mal à conceptualiser tout le concept cependant ! A vous de voir !

Il y a beaucoup de scènes de sex mais elles ne sont pas à but érotique donc on ne voit jamais de parties intimes par exemple. C'est pas du tout érotique, ça ne sert pas à déclencher des petits papillons dans le ventre.

Nombre de tomes : Série en cours (5 tomes France ; 7 au Japon)
Ma note : 5/10 (Très décevant)

Je vous propose le résumé de nautiljon :
L'amour leur a joué des tours, ils inventent une nouvelle classe d'amitié. Après avoir supporté une petite amie qui veut tout contrôler et un copain étouffant, Murata (♂) et Tomoka (♀) fuient désormais les relations amoureuses comme la peste. Semblant pourtant s'entendre à merveille, ils se donnent rendez-vous dans un love hôtel. Au lieu d'une aventure sans lendemain, ils s'engagent dans une relation qui n'est ni simplement physique ni totalement dénuée de sentiments, une relation à la fois détendue et sensuelle...

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