I'm trapped
- Je commence.
Dit celui toujours sur mes cuisses : Cooky'. Mec si un jour je te retrouver je te tue... Si je suis pas mort avant bien sûr. J'entends un bruit de crissement de vêtement. Instantanément, mon monde s'effondre. Tout tourne au ralenti et la panique me gagne. Je me débats du mieux que je peux et pleure comme jamais.
- Pas ça !!
On m'agrippe par les rebords de mon jean. Je bouge du mieux que je peux et crie.
- Arrêtez !!
Les sanglots m'étouffent, ma voix s'affaissent pitoyablement contre le sol.
- J'ai vu ton fond d'écran avec le mec là, ça va tu sais bien que ça fait pas si mal. Tu connais.
Mes pleurs redoublent masquant complètement ma vue.
- Pitié pitié pitié...
C'est tout ce que j'arrive à dire, en boucle. A répéter inlassablement, luttant pour que ma voix parvienne jusqu'à eux. Espérant qu'ils soient pris d'un élan de pitié. On tente de me retirer mon bas mais je me débats.
- Bon vous branlez quoi là ?! Il me saoule à piailler comme ça...
- J'y peux rien si la demoiselle arrive pas à fermer sa gueule !
- Il soupire. Merde, tu feras ça plus tard, on le garde de toute façon.
Comment ça on me garde ? Comment ça plus tard ? J'arrête de bouger. Cooky' soupire et se rhabille, l'air déçu et dépité. Il grimace et m'envoie un regard mortel. Je me pétrifie immédiatement.
- C'est bon, vous ferez votre tournante plus tard on est pas pressé, en plus la partie est pas finie.
Il désigne le jeu de cartes. Tous les gars restent muet, sauf Cooky' qui râle très clairement et pas qu'un peu. Il boue de colère, ça se voit. Je reste allongé sur le ventre, priant pour que ça soit terminé. Il vient s'asseoir devant moi, en tailleur et m'agrippe par les cheveux.
- T'as vraiment eu chaud au cul, sans mauvais jeu de mots.
J'aimerais le frapper, lui en coller une... Je me retiens de lui cracher au visage. Il appuie sur ma lèvre inférieure avec son pouce.
- T'inquiète baby, je m'occupe de toi plus tard. Alors là tu peux me croire que même ton fond d'écran t'aura pas autant défoncé.
Je me fige, incapable de dire quoi que ce soit. Il a un rictus en voyant mon visage horrifié et choqué. Il soupire en regardant en l'air et se fait craquer les doigts puis la nuque.
- On va bien s'amuser.
Il sourit un peu plus ce qui me donne rapidement la nausée. Il se redresse et me frappe dans les cotes.
- Putain de ta faute on aura pas pu s'amuser, pleurnichard.
Pleurnichard ?!! Mais évidemment !! Ce mec... je tremble de rage et de colère. Il me fiche plusieurs coups dans les reins, le bas du dos et les côtes. Il soupire et murmure près de mon oreille :
- Endure, tu vas devoir tenir bien plus qu'un round après.
Je frémis de la tête aux pieds. Un long frissons de dégoût remonte lentement ma colonne vertébrale.
- Boss, je fais quoi de lui ?
- Ch'ais pas moi, balance le comme d'hab. Je m'en branle un peu, je veux juste finir cette foutue partie !
Le mec hausse les épaules et appelle ses potes, ces derniers arrivent.Ils m'attrapent par les bras et me traînent au sol. Mon ventre se rappe contre le sol éméché et abîmé. Je geins quand mon haut se relève et que plus rien ne me protège. Ils s'en foutent et me traînent assez loin. J'ai plus de force. Mes sens se perdent, ma vue se floute, j'ai plus aucune notion. Ni du temps, ni de l'espace. Ils ouvrent une porte, me balancent à l'intérieur puis repartent avant de la refermer derrière eux. Je respire fort et fixe le plafond.
- On reviendra baby, t'inquiète pas !
Sa voix me fait frisonner. Un frisson imperceptible d'écœurement. Mes blessures me font souffrir. Je garde les yeux entrouverts, les garder pleinement ouvert me demande trop de force, force que je n'ai plus. Je regarde autour de moi, une petite pièce, qui est fermée à clé, je le sais, j'ai entendu la clé tout à l'heure. J'appuie sur mes poches et peste :
- Merde...
J'ai pas mon portable, je peux prévenir personne. Merde Gab tu te rends compte dans quelle merde je mets juste pour toi ? Juste par amour ? Je l'aime trop, bien trop : la preuve je pourrais faire n'importe quoi pour lui, même les trucs les plus insensés.
J'ai de violentes nausées qui me prennent. Je pleure et agrippe entre mes doigts quelques mailles de mon colliers que je fais rouler entre ces derniers. Mes pleurs me déchirent. Je suis dans la plus grosse merde au monde.... Maman je suis désolé, je t'en aurais fait voir de toutes les couleurs et j'ai pas été aussi admirable que j'aurais dû l'être. Mat' j'aurais dû me confier plus à toi et ne pas te lâcher,jamais. Et Gabriel j'aurais pas dû t'abandonner, pas dû croire à tes conneries et suivre mes sentiments. J'aurais dû te coller et te sauver. Sauf que j'ai tout raté...
Et maintenant, je suis fichu.
Perdu, ici, sans aucun moyen de me faire entendre. Sans aucune façon de partir d'ici...
Perdu, sans personne. Sans ceux que j'aime.
***********
J'ai strictement aucune idée de depuis combien de temps je suis là.Longtemps à priori, très longtemps même. Ils m'ont peut- être oublié, c'est même certain parce que je suis là depuis très longtemps. Trop même. J'ai moins mal ; les douleurs se sont atténuées par contre ça n'empêche que mes forces sont portées disparues, je suis épuisé comme jamais...
J'aurais jamais cru que je me retrouverais dans une situation pareille. Je suis appuyé contre le mur, fixant la porte inlassablement. Dans le fond j'espère qu'ils m'ont oublié. J'ai peur de ce qu'ils pourraient me faire. Parce que la à priori je suis bon pour me faire frapper et violer. Je frémis rien que d'y penser. Je remonte mes jambes contre mon torse et fixe les quelques mailles du collier. Je l'ai plus... A l'image de ma relation avec Gab qui s'est brisée petit à petit...
Je dois être là depuis des heures, je sais pas trop. J'ai perdu la notion du temps en fait...
La porte grince me témoignant qu'elle s'ouvre, lentement, sûrement.Mon cœur s'affole et une peur bleue prend possession de moi. Je plonge ma tête dans mes genoux et murmure sans m'arrêter :
- Non non non non non...
Mon cœur bat si lourdement. Les larmes me piquent les yeux et je commence à pleurer.
- Pitié pitié pitié....
Je veux pas. Ils vont me faire quoi ? Qu'est- ce qu'on va me faire ?Je suis mort de trouille, complètement effrayé. Je tremble de partout, pire qu'une feuille en pleine tempête. Rapidement, je sens des mains se poser de part et d'autre de ma tête.
- C'est moi, c'est moi, ouvre les yeux, regarde moi.
Cette voix, je la reconnais. Mon monde semble s'arrêter. J'arrête de murmurer qu'on me laisse tranquille et relève lentement la tête.J'explose en sanglot remarquant qu'il s'agit de Gabriel. Mais qu'est- ce qu'il branle ici ? Qu'est- ce qu'il fait là ?!! Il me prend dans ses bras et me sert fort contre lui. Je m'agrippe à lui mes rapidement mes forces retombent et mes bras s'affaissent.
- Putain mais qu'est- ce que tu branles ici abruti ?!!
Je ne réponds pas, seuls mes pleurs sont audibles. Il se recule de moi et me regarde de partout. Il agrippe mes mains, les palpes et continuent jusqu'à mes bras, il palpe tout mon corps. Je ne comprends pas et le laisse faire, grimaçant par moment.
- T'es blessé ? Qu'est- ce qu'ils t'ont fait ? T'as mal quelque part ?
Je n'arrive pas à parler, mes sanglots m'empêchent de dire quoi que ce soit. Quand il passe ses mains sur mon ventre je geins et repousse ses mains. Il semble étonné et relève mon haut. Je me débats un peu.
- Arrête !
Je me laisse faire, choqué. Il regarde mon ventre et soupire. Il y passe ses doigts frais. J'arrive pas à y croire. Je rêve, c'est obligé. Je suis en plein rêve.
- Comment tu... Qu'est- ce que tu fais là ?
- On en parlera plus tard.
Faudrait déjà qu'on sorte d'ici et c'est pas gagné. Sa voix est froide,posée et angoissée sur les bords. Je peux pas croire qu'il soit ici, c'est impossible. Il vérifie mon corps sous tous les angles. Il agrippe mon visage entre ses mains :
- Ça va ? Tu vas bien ?
Je n'arrive toujours pas à répondre, comme si j'étais muet.
- Putain les mecs bougez ! Tu branles quoi là ?! On a pas le temps !
Je lève les yeux et remarque que le pote de Gab est là, celui au piercing. Je le regarde, étonné. Je me laisse tomber en avant, ma tête bute contre son épaule.
- T'es vraiment là ?
- Non c'est mon hologramme.
En temps normal j'aurais peut- être ri mais là j'ai pas le cœur à ça. Je suis trop perturbé, choqué même. Son pote s'impatiente derrière, il tapote nerveusement du pied derrière et semble aux aguets :
- Mais merde vous vous roulerez un patin après !! Je veux sortir de là et retrouver mon futal putain ! Si je dois vous faire sortir par la peau du cul pas de soucis mais merde bougez vous !
- Aux dernières nouvelles c'est de ta faute.
- Hého ! Je pensais qu'il serait aussi couillon, ok ?!
Merci ça fait toujours plaisir... Je murmure :
- Comment vous...
Puis je comprends un peu. Léo a du le dire à Gabriel, forcément sinon ils seraient pas là. Je fronce les sourcils et m'agrippe au poignet de Gabriel.
- Comment vous êtes rentré ?
- Écoute, là c'est pas le moment ! Faut qu'on sorte !!
Léo revient vers nous et force Gabriel à se relever. Il le regarde froidement mais ne fait aucune réflexion.
- Sinon vous pouvez être sûr qu'on va aller dire bonjour aux poissons. J'aimerais éviter si possible.
Gab soupire et semble perdu. Je le regarde paniqué. Comment ils ont fait pour rentrer ? Y'a une porte secrète ou quoi ? Et puis merde faut une clé pour venir ici, j'ai essayé d'ouvrir la porte plusieurs fois elle était verrouillée.
- E- Et puis la porte, comment c'est possible ?
- Waaa je vais l'assommer ton copain pour qu'on puisse sortir donc fais le se lever parce que je te jure que je te fous un coup de casserole dans la tronche !
Ça va du calme !! Léo semble sur le point de péter un câble.Il mordille nerveusement ses lèvres et regarde inlassablement hors de la pièce, il est aux aguets plus que jamais. Gab s'accroupit et me regarde intensément. Il attrape mon visage entre ses mains :
- Désolé de te dire ça mais on verra si tu vas bien plus tard, faut qu'on sorte là.
Je fais faiblement oui de la tête. Il se redresse et me tend la main. Je l'attrape. La sensation de sa main dans la mienne me secoue intérieurement. J'ai cru que je ressentirais plus jamais ça, que je le reverrais plus jamais. Que c'était fini. Il m'aide à me relever. Je fais quelques pas mais rapidement, une violente douleur me ravage le ventre. Je m'accroupis et geins de douleur. Gabriel se jette sur moi et plaque sa main contre ma bouche.
- Chut s'il te plaît.... Chut....
Facile a dire merde !!! Il caresse mon dos.
- Yoongi s'il te plaît... T'as mal mais crois moi si on bouge pas très vite tu vas bientôt comprendre que là t'as pas réellement mal en vrai et tu vas appendre la réelle définition du verbe souffrir. Je pense que t'aimerais l'éviter, non ? Bah moi aussi.
Je vais le tuer lui aussi... Je sais qu'on doit bouger mais j'ai mal. Gab retire sa main de ma bouche. Il me prend à nouveau dans ses bras, je tombe à la renverse et l'attire à moi.
- J'ai cru que je te reverrais plus...
C'est tout ce que j'arrive à dire. Il reste muet et me serre si fort contre lui que je peine à respirer. Malgré ce contact puissant, je ressens toute la tendresse et l'amour qui se dégage de lui. J'ai jamais été si heureux de le voir. Réellement... Léo revient à la charge et agrippe Gab, il le fait se relever.
- Ok ok bisous etc... Je t'aime, tu m'as manqué, fais plus jamais de bêtise blablabla... On s'en fout ok ? Vous vous direz ça après !
- Gab a un rictus. De toute façon il arrive pas à marcher, tu veux qu'on aille où ?
- Dehors de préférence ! Chez toi ou chez moi, j'aimerais simplement être loin d'ici, là ma conscience serait en paix.
Gab semble chercher une solution. Il me regarde l'air insistant. J'ai pas si mal, je peux marcher ! Je me redresse péniblement et les regarde. J'arrive toujours pas à réaliser. Y'a un truc qui cloche,comment ils ont pu entrer si facilement ?
- Je peux marcher... Je veux rentrer à la maison...
Les larmes me brûlent la gorge. Ça se ressent parce que ma voix tremblote. Gab agrippe ma main et me tire derrière lui. Je geins un peu mais camoufle ma douleur assez rapidement. Léo reste devant, il referme la porte et s'improvise notre guide. On marche dans un couloir sombre, délabré. J'agrippe la main de Gab et entrelace nos doigts. Il me rend ma pression et accélère le pas.
- Comment vous êtes entré ?
- Y avait personne, je sais pas où ils sont mais ils sont pas là.
- Ouais et c'est justement ce qui est chelou donc vaut mieux qu'on se bouge tous.
Je suis bien d'accord avec lui. Je sèche mes larmes avec ma manche. On se croirait dans un compte de fée ou une fiction. Il est arrivé, comme ça, comme si de rien était et il me sort de cet enfer, c'est pas croyable. C'est même improbable.
- Gab !
Il se retourne d'un coup vers moi, l'air paniqué. Il me regarde sans comprendre. Je baisse la tête et avoue :
- Ils ont mon portable et...
Je porte ma main à mon cou, de la tristesse m'envahit quand je ne sens pas mon collier. Gabriel ne semble pas comprendre la suite de ma phrase. Il arrive vers moi et me fait retirer ma main. Je baisse la tête. Je me sens mal. Il regarde ma nuque.
- C'est pas grave, ok ? C'est rien.
- Je veux les récupérer ! S'il te plaît...
Il semble agacé et énervé. Il souffle comme s'il cherchait à se calmer. Léo se plante devant moi et me regarde intensément :
- Qu'est-ce qu'ils ont ?
- Mon portable et mon collier.
- Bon, le collier c'est pas important et le portable au pire on se démerdera, ok ? Je t'en repaie un si tu veux.
- Je veux mon collier !!
Il sursaute et regarde autour de nous, l'air effrayé. Je me surprends moi- même. Les larmes me remontent. Je veux réellement ce collier, il compte tellement pour moi. C'est un symbole extrêmement important, je veux le récupérer, j'en ai besoin.
- Je t'en offrirais un autre, ok ?
- Mais c'est lui que je veux !
- Putain mais t'es vraiment un gamin capricieux !
S'esclaffe Léo. Gab semble également pas content. Son regard change rapidement et me fait froid dans le dos. Il m'agrippe par mon col et me plaque contre un mur. Je m'enfonce dans ce dernier et geins de désagrément. Qu'est- ce qu'il lui prend ? Il fait quoi ? Il colle son front au mien.
- Merde Yoongi ! Tu te rends compte de la merde dans laquelle on est ? Est-ce que t'as seulement conscience de ce qu'il se passe ?!
A ton avis couillon ?! Je me suis fait frapper et j'ai failli me faire violer ! Non non je crois qu'on va jouer au petit poney ! Rapidement un sanglot prend possession de moi, je me mets à pleurer. Il soupire comme s'il cherchait à se calmer. Il caresse mes lèvres des siennes. Me faisant frissonner.
- S'il te plaît.. Je veux éviter un autre drame, ok ? Je t'en offrirais un autre de collier et même deux si tu veux ! Un pour Noël et l'autre pour ton anniversaire, ok ? Mais s'il te plaît, on s'en va...
Ses yeux brillent et sa petite voix me déchire. J'agrippe sa main fortement dans le mienne.
- Vaut mieux pour vous que si je m'approche vous êtes pas en train de vous rouler un patin parce que je vous coupe la langue à tous les deux.
Gab se recule de moi et me tire derrière lui. Je geins en sentant ce vide entre nos corps. Le trouble en moi. La déception de ne pas avoir senti ses lèvres sur les miennes.
- C'est bon, on bouge.
- C'est pas comme si ça faisait un quart d'heure que je vous le hurle à la tronche !
Je les regarde, tristement. C'est de ma faute. Pendant qu'on avance et que Gabriel me tire derrière lui je ne peux m'empêcher de m'excuser inlassablement.
- Je suis désolé, c'est de ma faute. Désolé...
En boucle, comme un disque rayé dont la seule partie audible sera celle des lamentations et des excuses. Ce qui rapidement rend Léo fou :
- Oh putain ! Si j'entends encore un seul ''Je suis désolé'' je deviens fou.
Gabriel serre ma main dans la sienne et murmure :
- Oui c'est de ta faute et putain tu mérites une bonne paire de claques. Donc arrête parce que tu vas te la recevoir.
Ce qui me calme directement. Je me tais et avance, traînant des pieds,luttant contre cette douleur qui me déchire le ventre. Je trouve l'ambiance trop calme, un truc est bizarre, quelque chose tourne vraiment pas rond. Ça c'est sûr... C'est calme, un peu trop calme. Beaucoup trop calme en fait.
- C'est calme...
Aucun des deux ne me répond. Ils sont trop occupés à regarde autour d'eux. Personne ne me prête attention pas même lorsque je geins que j'ai mal et que je veux m'arrêter. Gab serre simplement ma main ou la caresse de son pouce, sans plus. Il revient à mon niveau quand je me mets à pleurer.
- Toi là, va vraiment falloir qu'on parle et crois moi : ça va barder.
Je déglutis péniblement et renifle. Il croit réellement que ça va me calmer ?! Il soupire et sèche mes larmes agilement.
- Garde des larmes en réserve t'en auras besoin.
Méchant !Il est horrible tsss... Ses lèvres frôlent les miennes ce qui me calme et il me tire à nouveau. On se croirait dans un labyrinthe, je me rappelle pas avoir fait tant de chemin tout à l'heure... En même temps, j'étais à moitié inconscient, ce qui peut expliquer certaines choses aha.. On arrive enfin dans la pièce principale. Celle où j'étais, celle où je me suis fait frapper. Celle où...
- Y'a personne ?
Je demande doucement à Gabriel et son pote. Les deux haussent les épaules et semblent plus aux aguets que jamais. Je serre la main de mon copain comme si ma vie en dépendait. Je suis mort de trouille... Mon cœur s'emballe.
- Ok bon on se bouge alors ! Faut pas tenter le diable, on sort !
Dit rapidement Léo. Je suis clairement d'accord avec lui. On se dépêche d'aller vers la sortie. On approche. Je vois la lumière du jour ce qui m'éblouit et me fait mal aux yeux. Mais avant de sortir, deux mecs se mettent devant nous et nous barre la route : Cooky' et un autre. Mon cœur semble se décrocher. Ho non...
- Vous croyez vraiment vous en sortir comme ça ?
Il soupire et ricane. Gab me lâche la main. Je suis effrayé. Je veux partir, disparaître. J'aimerais tellement ne pas être là et que tout ça ne soit pas arrivé. Je regrette réellement d'être venu,j'aurais du rester chez Gab, tenter de lui remonter le moral, pas venir ici ! Les gars les font reculer. Moi je recule aussi, restant derrière eux, de toute façon Gab s'est mis devant moi. Léo prend la parole :
- Bon, je suppose que raisonner avec toi marche pas ? Ton cerveau ou du moins ce qu'il en reste a été trop ravagé par les coups et la drogue, juste ?
Il semble choqué et un rictus outré. Léo sourit en coin et jette un bref regard à Gab qui acquiesce à son tour. Qu'est-ce qu'ils prévoient ces deux là ? Ils me font peur là !
- Je crois que j'ai mal entendu là non ?
- De quoi ? Sur le fait que t'aies pas de cerveau ?
- Waaa toi tu vas faire la connaissance de mes poings tu vas voir !
A cet instant il bondit sur Léo qui l'évite et lui rend un coup de poing magistral. Je souris comme un idiot et me recule un peu,complètement effrayé à l'idée de me prendre un coup. Je suis plutôt faible.
- Connard !
- Au moins autant que toi.
Il sourit en coin et se bat avec ce connard de première. Gabriel lui, s'attaque à l'autre abrutit qui restait en retrait et qui vient se sauter dans le tas. Je les soutiens à distance et par télépathie. Je suis pas assez fort pour pouvoir les aider.
Ils se battent bien ! Je hais voir Gab se battre mais là je suis heureux et puis on dirait que ça lui fait du bien. En prime, il domine très clairement l'autre gars. Ils se donnent le compte :
- Je... A- Allez !!
J'ai cru que c'était un match de boxe ou quoi ? Je me tais, me rendant compte que c'est stupide de ma part de les encourager et puis de toute façon ils s'en sortent très bien. J'ai jamais été si heureux de voir quelqu'un se faire frapper. Je me sens comme...délivré. J'ai limite envie de me joindre à eux et de frapper dans le tas ! Gab ne se prend que quelques très rares coups auxquels je grimace autant que lui. Comme si on partageait le même corps. Léo se débrouille bien mais se fait frapper un peu plus souvent.
- Comme si vous alliez vous en sortir à deux.
- Oh ferme ta gueule toi. Occupe toi de ton cul déjà.
Sort Léo ce qui me choque mais me décroche presque un rictus. J'aime bien son caractère en y repensant. Il me regarde et sourit en m'entendant camoufler un petit rire. Son sourire m'hypnotise complètement. Il se concentre à nouveau et s'occupe du petit toutou abruti. Gab met rapidement KO l'autre et semble ravi.
- Bon, tu te bouges ?
- Laisse tomber il a le crane dur c'te con.
Cooky' geint de douleur, je suis limite en train de jubiler à le voir comme ça. Gab attend patiemment et vérifie que celui qu'il frappait ne se relève pas par surprise. L'autre finit rapidement à terre, sous les coups incessants de Léo qui semble également libéré.
- T'aimes bien frapper ? Bah moi aussi.
Il sourit en coin. Puis me regarde. Il me toise intensément :
- C'est l'un des deux qui t'as frappé ?
Je me sens pris de court et hausse les épaules. Gab me regarde également intensément.
- Un peu... tous. Mais lui le plus...
J'avoue faiblement. Gab semble pris d'une rage incommensurable et repousse Léo, qui semble étonné. Il enjambe Cooky' et lui assène de nombreux coups. Sa violence m'effraie réellement. Je détourne le regard et n'ose plus regarder ou même écouter. Je fixe simplement le sol.
- S- Stop...
- Il s'est arrêté quand t'as dit stop ?
Me demande mon copain. Je me tais, n'osant pas répondre. Au début, le fait qu'ils les frappent m'a fait du bien mais là, cet élan de violence me donne la nausée et m'effraie horriblement. Je suis pétrifié, incapable de dire quoi que ce soit.
- Alors ?
- Je... N-Non...
En entendant les gémissements plaintifs de Cooky' je frémis et refoule un sanglot. Je suis incapable de regarder. Sa voix emplit de douleur me fait mal au cœur.
- Gab arrête il... est down.
- Léo prend la parole. Si ton but est d'effrayer ton copain tu t'en rapproches, continue. SI c'est juste pour passe tes nerfs je pense que ça suffit.
Gab se calme et arrête de frapper. Il fixe le visage de celui qu'il frappait. Son visage marqué par les coups. Son torse se soulève rapidement, son souffle est brutal et très clairement audible. Ses poings tremblent. Léo et moi le regardons. Puis le mec au piercing s'empresse dire :
- C'est bon, on peut y aller maintenant.
Et il se dirige vers la sortie, dans le calme. Gab se redresse, toujours tremblant de rage. Un clic me fait tressaillir et je sens un truc contre mon crane. Je me tends et n'arrive plus à bouger.
- Sauf que moi je suis là.
Gab et son pote se retourne rapidement dans ma direction et semblent choqué. Et pas qu'un peu. Gabriel a les yeux grands ouverts.
- Pose ça.
Dit- il.Cette masse se fait encore plus ressentir contre mon crane. Les larmes me brûlent les yeux quand je comprends rapidement ce qu'il se passe. Une arme, chargée est pointée sur moi.
- Vous croyiez réellement qu'on allait vous laisser partir comme ça ? Raté.
Mes dents claquent entre elles, mes lèvres tremblent comme jamais. Je ferme fort les yeux et les sanglots me ravagent. Je veux pas finir comme ça ! Je veux surtout pas mourir ici. Putain mais comment tout a pu tourner comme ça ?! J'avais réussi à me reconstruire, à filer le parfait amour avec un mec qui me rend dingue, puis tout s'est détérioré et je suis tombé dans un trou sans fond ou je m'enfonce toujours un peu plus. Et on peut dire que là j'ai presque touché le fond.
- On peut discuter pose ça, t'as pas obligé de tirer.
Dit Léo en levant les mains en signe de rédemption. Je les regarde,effrayé au plus haut point. Mon cœur s'accélère toujours plus,défiant la vitesse du son, j'en ai mal à la poitrine. Gab semble perdu, apeuré. Il regarde autour de nous comme s'il cherchait une alternative à la situation plus que périlleuse pour moi. Il m'agrippe plus fort par les cheveux et l'arme appuie plus fort sur mon crane. Je laisse passer un sanglot et lève les mains.
- On dira rien, p- promis...
- Il soupire Fallait y penser avant. Tu vois, en soit je t'aurais laissé partir, bon on t'aurait d'abord clairement fait passer l'envie de parler ou de revenir mais au final t'aurais pu te barrer. Puis pas de chance pour toi tes deux molosses se sont ramenés. Comment faire taire trois personnes ? Bonne question... En tout cas, ce qui est sûr c'est que je vais pas plonger à cause de vos conneries à deux balles.
Oh pitié parle pas de balles hein. J'ai assez peur comme ça qu'il tire, par mégarde. Je suis entre la vie et la mort. Le fil de la vie me reliant étroitement à celui de la mort : de base deux droites parallèle qui finalement se détourne et semble vouloir se rencontrer.
- Baisse au moins ton arme, tu risquerais de tirer sans faire exprès ; On peut trouver un compromis...
- Mais qu'est- ce que j'en ai à branler de tirer sans faire exprès ? Au contraire, ça abrège les choses. Même si je trouve ça plutôt drôle de vous voir paniquer comme ça.
Drôle ? DROLE ?!! Mais ce mec est le plus gros sadique sur terre ! Je frôle la crise cardiaque, je me sens tellement mal ! J'ai presque l'impression que je vais tomber dans les pommes et ne plus jamais me relever. J'en ai la nausée. Une vague de tristesse remonte en moi. Je pense à toutes les choses que j'ai faite : bonnes,mauvaises, les bons moments, les moins bons. Les personnes qui comptent pour moi....
- Pose cette arme merde !
Je sursaute, la lourde voix de Gabriel m'a fait peur. Celui derrière moi soupire et continue à parler dans le plus grand des calme.
- Crier sert pas à grand chose tu sais...
- M'en branle ! Tu tiens à finir en taule pour meurtre ?
- Oh un de plus, un de moins tu sais...
Ce qui choc tout le monde, i compris moi. Je frôle l'évanouissement.Mes jambes tremblent tellement que je peine à tenir debout. Je veux m'asseoir, m'allonger, partir, peu importe mais je veux juste être loin d'ici et me reposer pour récupérer de cette situation pas croyable. Situation carrément improbable en fait. Je dois être en plein cauchemar, c'est pas possible autrement.
- Et puis comment tu veux que je me fasse serrer s'il y a pas de témoin ?
Sa phrase me glace le sang. Pas de... Témoin ? Il compte nous tuer tous les trois ? Oh mais dans quelle galère j me suis foutue. Les poings de Gabriel tremblent si fort ! Je le regarde,le toise. Désirant inscrire à l'encre indélébile son visage sur mes paupières fermées. Que son visage soit le dernier que j'ai en mémoire. Le visage de l'homme que j'aime. Rapidement l'arme glisse sur ma tempe. Je la regarde du coin de l'œil et peut clairement l'apercevoir.
- S'il te plaît... Fais pas ça, on va partir et on dira rien,promis !
- Vas- y supplie moi, j'aime bien. Mais ça changerait rien tu sais.
- Putain mais qu'est- ce que t'attends alors ?!
Dis- je en criant. Quitte à en finir qu'il le fasse, qu'il arête de me faire languir, de me plonger dans un stress insoutenable qui me ronge au fur et à mesure que le temps passe.
- Bonne question. Chais pas trop, j'aime bien vous voir en panique totale, c'est amusant. Et puis bon je m'ennuie donc...
Ce mec mériterait clairement des claques et pas que. Il mériterait d'être à ma place. De souffrir comme moi. D'endurer cette peur qui me tient l'estomac. Cette frayeur qui a élu résidence en moi et qui est terré au plus profond de mon être. Le visage de Gabriel se décompose petit à petit. Ses yeux brillent. Oh non... Je ferme fort les yeux. Je veux pas que la dernière image que j'ai de lui soit aussi triste.
- Alors lequel d'entre vous l'a amené ici ce couillon, hein ?
- Lâche le, c'est bon t'es pas obligé de tirer quoi !
- Tu préfères peut- être que je vous coupe la langue ?
Il s'est cru dans un film d'horreur ou quoi !! Non bien sûr que non, je veux pas qu'on me coupe la langue ! Je suis bavard, je supporterais très mal de ne plus parler et puis merde ! Je tiens pas à finir comme ça... J'ouvre lentement les yeux. Gab semble plus assuré et résigné.
- Tu crois pas qu'en tuer un suffirait ? Les autres se tairaient ?
Hein ? Mais qu'est- ce qu'il fait ?! Mon cœur semble me lâcher l'espace d'un instant. Pourquoi il dit ça ?!! Je veux pas y passer.. Bien sur je veux qu'ils puissent repartir. J'aime Gab je veux pas qu'il arrive quelque chose mais... Les larmes continuent à rouler plus fortement sur mes joues. Son regard se plonge longuement dans le mien.
- Mmh pas con, je vous tiendrais pas les couilles et vous pourriez me servir par la même occasion. Sympa ton pote là- bas.
Dit- il en riant et en s'adressant à moi. Je sanglote si fort que ma respiration est perturbée que j'arrive plus à respirer correctement. Et puis c'est pas mon pote ! Gab est tellement plus pour moi !
- A- Arrêtez..
C'est tout ce que j'arrive à souffler entre deux sanglots. Gab semble navré et peiné.
- Un seul, ça te va ?
- Pourquoi pas.
Il sourit en coin, j'en suis sûr. Je le vois pas mais je pourrais le jurer au timbre de sa voix. Ce...
- Alors on change. Prends moi moi et laisse partir.
Mes yeux s'ouvrent en grand et c'est comme si mon cerveau venait de me lâcher ; je suis plus capable de réfléchir, de comprendre ou de faire la part des choses. Gab semble résolu. Léo lui agrippe le bras :
- Gab...
- J'arrange la merde que j'ai foutu.
Dit- il doucement. Je fais rapidement non de la tête et des mains. Et je murmure ce petit mot tout simple : ''Non'', je le murmure sans m'arrêter. Tout me revient à la tête comme un boomerang et je comprends le sens de ces mots. Ce sa phrase, celle qui m'a fait bugué longuement.
- Non non !!! Fais pas ça !
Je suis très bien là où je suis, je veux surtout pas qu'on change de place.
- Ok viens, une seule entourloupe et je tire sur le mioche, pigé ?
Gab hoche faiblement la tête.
- Non ! Je bougerais pas !!
Personne ne m'écoute. On dirait que je n'existe pas, personne ne fait attention à moi. On dirait que je suis dans une autre dimension ou que je suis un fantôme. Déjà ? A quel moment il a tiré ?Parce que j'ai pas le souvenir d'être déjà mort. Gab avance dans notre direction.
- A- Arrête...
Je veux qu'il reste où il est. Qu'il parle et qu'il me laisse. Après tout, c'est moi qui suis venu ici, j'aurais pas dû. C'est de ma faute, il a pas à se sacrifier pour moi. Je refuse. Les larmes ravagent mon visage et mes sanglots redoublent. Gab plonge son regard dans le mien et arrive à notre niveau. J'agrippe sa main.
- Fais pas ça...
Il lâche ma main. Un petit sourire orne son visage pendant un centième de seconde. Un sourire presque passé inaperçue mais pas pour moi,pas pour moi qui le connais autant depuis le temps.
- Allez, on change.
Dit Ash', le boss dont l'arme est toujours contre mon crane. Je tremble de partout. Je peux pas laisser faire ça. Je refuse !! Je ne peux pas. Je murmure à Gab :
- Je t'aime.
Il semble surpris et semble sur le point de parler mais je me retourne violemment et agrippe le poignet de Ash'. Je le pointe vers le haut et lutte pour que l'arme ne se pointe sur personne.
- Abruti !
Crie Gab puis il bondit sur nous et m'aide à lui retire l'arme des mains. Tout le monde crie, c'est la panique. Ma vue se floute de plus en plus mais je bataille du mieux que je peux. Je tremble comme jamais ma parole.
- Putain connards ! Lâchez ça !!
- Hors de question ! Toi, lâche !
- Même pas en rêve !!
Gab et Ash' se battent avec les mots. On a beau être à deux contre un on a du mal à le maîtriser. Un coup est tiré. Tout le monde arrête de bouger et l'arme tombe lourdement au sol. Mon cœur se décroche et arrête de battre un long moment. On se regarde tous. Je pleure. Pourquoi ? Je sais pas. Peut- être parce que j'ai peur que quelqu'un soit touché. Je me sens tomber à la renverse et m'écrase par terre, sur les fesses. Gab semble choqué et me regarde affolé. J'ai pas mal, pas de sang rien. Je fixe mon amant, lui non plus. Le boss non pus .
- L'arme !!!
Crie Léo en retrait. Ash' tente de la rattraper mais je mets un coup de pied dedans et elle glisse un peu plus loin. Personne n'est blessé ? Vraiment ? Je pleure de soulagement et me mets à genoux pour me redresser mais je n'y arrive pas, une vive douleur au ventre me tient en otage. Gab court sur l'arme et l'attrape. Le boss s'arrête et lève les mains.
- C'est qui qui fait le malin maintenant ?
Dit Gab. Un horrible sourire carnassier orne son visage. Un sourire malsain, effrayant. Je le regarde effrayé. Les mains de mon copain tremblent et l'arme a du mal à rester braquée sur lui.
- Tu te rappelles de moi ?
- Il grogne Ouais...Et ça m'étonne que tu sois là...
Il reconnaît Gab ? Pourquoi il l'a pas dit avant ? Ash' semble effrayé. Il regarde Namjoon avec des yeux emplis de pitié.Il doit surtout pas tirer !! Surtout pas !! Il faut pas qu'il fasse ça ! Gab tremble plus fort et sa voix se brise :
- On a dit ''un mort'', non ? Je crois avoir choisi qui.
************************
J'avoue que l'histoire est grave flippante là XD Maaaiiiis c'était prévu depuis les tous débuts de la fiction, j'avais laissé pas mal d'indice depuis les premiers chapitres donc on peut pas me dire que c'est devenu n'importe quoi et que j'ai fait ca uniquement comme ca sur une prise de tête parce que c'était clairement réfléchi depuis longtemps ^^'
La nouvelle tournure qu'a pris l'histoire peut, ne pas vous plaire, je le consens mais bon, j'espère tout de même que vous n'êtes pas trop déçu !
Titre : Let's be together (qui comprend let's be a family ; let's be together et let's be together night and day)
Nombre de tomes : série en cours (4 France ; 5 Japon). Le tout dernier tome devrait sortir en tome d'ici très peu (malheureusement c'est la maison d'édition Taifu qui a la licence et ils ont de sérieux problème de régularité, ça fait plusieurs fois qu'ils reculent la date de publication du tome...)
Ma note : 9/10
Je vous propose le résumé de nautiljon :
Kazuma, Chiaki et Tomoe sont inséparables depuis l'enfance. Au lycée, chacun vit ses amourettes de son côté, jusqu'à ce qu'un soir, Kazuma ne s'aperçoive de l'attirance qu'il éprouve pour Chiaki. L'amitié fusionnelle qui les réunit évolue alors en un autre type de relation sous le regard tendre de leur amie Tomoe.
(résumé de Let's be together)
Critique :
Si vous voulez lire l'histoire dans l'ordre chronologique (ce que j'ai fait) il faut lire les histoires de cette manière : let's be together ; let's be together night and day et pour finir let's be a family (à l'origine ce tome était le premier).
C'est une belle petite histoire qui explore la sexualité et les désirs de deux adolescents. L'histoire est attendrissante, les deux personnages sont extrêmement attachants, on ressent tout l'amour qu'ils se portent d'un pour l'autre au travers des scènes et des dessins. Les scènes plus hot sont également très bien écrite, j'ai adoré les lire. Surtout que le personnages le plus assuré au quotidien est celui qui devient timide au lit et inversement, le plus timide des deux habituellement est une vraie bête au lit, ca change et ça fait du bien de lire des dynamiques aussi différentes !
(Un lemon un peu irréaliste car un anus qui mouille encore une fois à la fois de let's be together, mais au final ça n'est qu'un détail car ce qui est intéressant et la dynamique et la tendresse dont ils font part. Ils sont juste touchants et passionnels dans leur manière de se prouver qu'ils s'aiment).
L'histoire est touchante, elle nous permet de voir l'évolution de vie de ce petit couple vraiment touchant : adolescence ; vie de jeunes adultes / étudiants ; adultes avec une famille.
Les couvertures sont également très belles (petit point frustrant pour la couverture de let's be a family qui a une tranche qui suit pas la D.A des autres tomes mais là je pinaille vraiment).
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top