I am hot !


- Je veux jouer avec toi aussi...

J'ai honte... réellement. Je me sens horriblement patraque et tout chose. Je meurs de chaud, j'ai l'impression d'étouffer. Gab se recule et me sourit avant de sourire et de murmurer :

- T'inquiète pas pour ça.

Il se diriger vers la caisse. Je reste immobile me passant en boucle dans ma tête ce qu'il vient de me dire. Ce sourire en coin, cette voix chaude et aguicheuse. Mon dieu... Et il voulait dire quoi par là ? Des papillons détruisent mon ventre et une chaleur étouffante m'étreint. Je ferme les yeux et tente de respirer calmement. Mon corps réagit de partout et un frisson d'excitation me traverse continuellement. Je me sens réellement étrange. Je dois avouer que jamais je n'aurais cru rentrer dans un sex-shop un jour mais au final c'est pas si vulgaire ou choquant que ce que je pensais. Bon ok, il y a des choses très étranges et que je ne comprends pas mais l'ambiance était pas horrible. Gab passe à côté de moi et m'attrape la main pour qu'on sorte du magasin. Il lève la main et dit :

- A plus !
- A plus mec !

En me rendant compte qu'on sort je bégaie ;

- A- Au revoir !!

On est dehors, Gab a un joli paquet qui ne laisse pas comprendre qu'on a acheté nos objets dans un sex-shop. Le sac est noir mat. Il me serre la main. Je regarde derrière tout tandis qu'on s'éloigne et lui demande finalement :

- Tu connaissais le vendeur ?

Ne me dites pas que c'est un ancien plan cul par pitié... Je serais vraiment jaloux.

- Une connaissance à Léo.

Je soupire de soulagement, rassuré que ce ne soit pas un ex ou une conquête de Gab. On s'arrête dans la rue, elle est vide. Je ne sais pas ce qu'on peut faire. Je m'apprête à dire quelque chose d'assez gênant. Enfin, disons que j'ai une idée de ce que j'aimerais qu'on fasse mais c'est un peu embarrassant aha. Je joue avec la main de mon copain tout en laissant le rouge me monter aux joues. En même temps, ai-je le choix ?

- On... va chez moi ?

Mon cœur implose. Dire ça m'a demandé un courage sans précédent et j'ai l'impression que je vais m'évanouir tellement mon cœur bat vite et fort. Je me fais discrètement de l'air et espère avoir une réponse positive. Ça serait beaucoup trop gênant sinon. Et puis Gab m'a dit qu'il aimait venir chez moi alors autant y retourner, non aha ?

- Ta mère est là ?

Je fais timidement non de la tête. Justement ma mère est pas là. Je me mords la lèvre inférieure. Il sourit et me fait arrêter. Oups, j'ai tendance à oublier ce que ça déclenche chez lui.

- Ça m'étonne que tu me proposes.
- J'avoue que ouais je le fais pas souvent aha. Je crois même que c'est la première fois.
Je masse ma nuque mais enfin, j'aimerais bien qu'on aille chez moi.

Mon cœur va sortir de ma cage thoracique c'est pas possible autrement ! Ce que ça sous entend !!! Comment Gab peut ne pas faire de remarque ? J'y crois pas...

- On va baptiser ta chambre ?

Me demande-t-il avec un grand sourire. Ok, j'ai rien dit. Ça m'aurait été qu'il ne dise rien ! Je plaque violemment mes mains sur mes joues et tourne les talons pour prendre les devants.Je vais l'assassiner !! Il était pas obligé de faire de remarques !!! Gab me rattrape et passe son bras par dessus mon épaule. Je reste muet.

- Héhé ~ vais pouvoir tester la qualité de la literie.
- Tu l'as déjà testé !! Et il est cool mon lit...
- A voir en pleine action.
- Gab... Je vais te baiser !! Tu me gênes putain !!
- Oh oui baise moi princesse !

La voix qu'il a eut en disant ça m'a tout chamboulé. Mi aiguë, mi grave. Je frémis. Je n'arrive même pas à savoir s'il est sérieux ou non. Je le regarde du coin de l'œil. Il sourit. Il sourit beaucoup aujourd'hui, c'est agréable. La main de Gab pendant pardessus mon épaule, je remonte la main pour la lui tenir. On entrelace nos doigts ensembles.

- Tu étais sérieux ?
- Sûr ?
- Bah ce que tu as dit...

Nos regards se croisent. Il serre ma main et hausse les épaules dans une petite moue. Puis il ne dit plus rien. Ça veut dire quoi ça ? Gab est un mystère à l'état pur, je ne le comprends pas ma parole.On se dirige vers chez moi, ça le plus grand des calmes. On ne parle pas spécialement.

Nous sommes devant chez moi. J'ouvre la porte et on pénètre à l'intérieur. Nous retirons nos chaussures et je referme à clé derrière nous. Je m'étire.

- Waaaa enfin à la maison !

Gab s'étire à son tour, je peux apercevoir son ventre parfaitement sculpté. Un dieu cet homme, je ne cesserai jamais de le dire ma parole.

- Tu veux boire ou manger un truc ?
- J'ai le droit de répondre : toi ?
- Euh... n-non.

Merde pourquoi je bégaie moi ? J'aime pas quand je bégaie ! J'ai l'impression d'être au tout début de notre relation et de n'être qu'un gamin timide. Est-ce que je dois proposer qu'on aille dans ma chambre ou ça va trop vite ? On devrait peut- être regarder la télé ? Ou je dois certainement quand même servir à manger et à boire au cas ou il n'ose tout simplement pas me dire qu'il veut manger ou boire ? Ou peut- être que... je dois proposer un jeu ? De faire nos devoirs ? De... lire ? De... Oh mon dieu je panique !! J'ai pas l'habitude de faire venir Gab chez moi et je me sens perdu. La mains de mon vis- à- vis sur ma joue me fait sursauter.

- T'étais dans la lune princesse.
- Oh euh... désolé. Tu me parlais ?

Je suis réellement un idiot ma parole !!! Pourquoi dès que je sors de mes habitudes je panique comme un bébé ? C'est ridicule ! Et je ne veux pas paraître ridicule, pas devant lui.

- Non pas du tout. Tiens, sers nous un verre d'eau.
- Oh euh oui je vais faire ça !!

Ouf heureusement qu'il a soif ma parole ! Je m'éclipse dans la cuisine pour servir deux verres d'eau. Quand je me retourne pour prendre mon verre il est dans l'encadrement de la porte de la cuisine. Je lui tends donc son verre. Il l'attrape et boit à petites gorgées.

- Tu sais, panique pas. Je m'en fous de ce qu'on fait quand on est chez toi. Passer du temps avec toi me suffit, même si on débat sur les grenouilles ou les poneys qui pètent des arc en ciels.
- La drogue c'est mal Gab. T'as repris de l'héroïne sans me le dire ?

Je me retiens de rire et lui aussi. Il repose le verre tandis que je vide le mien .

- J'y touche plus, j'ai trouvé une meilleure drogue.

Meilleure drogue ? Wow euh non je suis pas d'accord là. Je fronce les sourcils et m'avance vers lui. Je remonte ses manches brusquement pour vérifier de nouvelles traces de piqûres.

- Toi banane. Non je ne me pique plus. Tu le sais bien idiot.
- Moi ?

Comment ça ? Je relève la tête vers lui, les yeux pétillants d'amour pour ce grand idiot. Il glisse sa main dans ma chute de rein.

- Oui toi, idiot.

Je fonds. Je craque complètement. J'ai l'impression d'être un loukoum ma parole. Je me grandis un peu pour l'embrasser du bout des lèvres. C'est tellement agréable. J'adore, j'en raffole. Je me sépare de lui et me remets à plat sur mes pieds. Je caresse son avant bras encore marqué par quelques prises anciennes.

- Pas trop dur d'arrêter ?
- Ça va. Je consommais pas tant que ça, je suppose que c'est pour ça que c'est pas si pénible même si parfois je suis en manque.

Owh je ne savais pas... Pourquoi Gab ne m'a jamais dit qu'il fait des crises de manque ? Je le regarde d'une façon conciliante et glisse ma main sur sa joue.

- Tu veux que je t'aide ?
- Passer du temps avec toi et m'occuper l'esprit suffit tu sais.
- Pourquoi tu ne m'as jamais dit que tu avais du mal ?
- Parce que c'est rare et qu'en général je gère.

Ses deux mains sont posées sur mes hanches. Je me doute que le manque doit être horrible à affronter. Ça doit être le genre de lutte intérieure qu'il est compliqué à dominer et à faire taire. Ça m'embête que Gab aie à faire à ça... Mais malheureusement je ne peux rien faire à part le tenir loin de toutes drogues et rester avec lui pour le faire oublier.

- Mmh tu veux manger quelque chose ?
- Non ça va aha, on vient de manger le repas de midi.
- Ah oui c'est vrai.

Je ris maladroitement. Quel idiot tu es Yoongi ! J'ai peur que l'inviter dans ma chambre sois trop précipité mais je veux pas pour autant qu'on s'ennuie dans le salon.

- Je ne sais pas quoi faire.

Finis- je par avouer en me plaquant contre son corps. Je soupire et fais la moue. Chez Gab on regarde la télé et ça me convient parfaitement alors pourquoi quand il est chez moi je ressens le besoin de faire des trucs de malade ? J'ai tellement peur qu'il s'ennuie avec moi.

- On est pas obligé de faire des trucs de fou.

Mouais, je sais mais quand même.

- Fais comme si t'étais seul, fais ta routine habituel. Vas y.

Ma routine habituelle ? Je me fous à poils et me change donc bon on va éviter. Je réfléchis, en étant toujours contre son corps. La chaleur qui se dégage de ce dernier m'apaise et me fait énormément de bien.

- On va dans ma chambre ?

Je viens de demander ça sur un coup de tête, sans pression. En même temps, j'aime bien m'allonger dans mon lit et flâner quand je rentre alors bon.

- Ouais, si tu veux.

J'espère qu'il ne voit pas ça comme 'vient on va baiser maintenant de suite'. Non pas que je n'ai pas envie de goûter à ce plaisir ou de profiter de sentir son épiderme bouillant contre le mien mais je veux pas que ça fasse gars en manque quoi. Je me décolle de Gab et passe dans le salon pour attraper mon sac, Gab en fait de même et me suit. Je jette un bref coup d'œil derrière moi et remarque qu'il n'a pas oublié de prendre le sachet au passage. Je meurs de chaud ma parole... J'entre dans ma chambre et me jette dans mon lit, comme une étoile de mer, face au matelas. Pourquoi je boue de l'intérieur comme ça ? C'est horrible... j'ai l'impression de fondre et je transpire tellement, c'est dégueulasse... Gab s'assied à côté de moi et me mets une tape sur les fesses.

- Anhw.

Couinais- je dans les aigus. Je sursaute légèrement et sens que mon ventre me picote. Mon souffle s'affole et je fais le mort. J'ai ressenti quelque chose de tellement spécial quand il a fait ça. Mon amant rit doucement. Mes joues sont en feu et je vous parle pas de la boule de chaleur qui stagne dans mon bas ventre. Je tourne timidement la tête sur le côté et regarde Gabriel. Il est assis à côté de moi et sourit en regardant ma chambre. Mon cœur bat le tocsin.

- Il fait vachement chaud aujourd'hui, nan ?

Il acquiesce. Nos regards se croisent. Je me sens rougis d'autant plus. Mon corps est un traite à réagir à ce point dès qu'on est proche. Gab passe sa main dans mes cheveux, je ferme les yeux et savoure ce doux contact dont je raffole.

- C'est pas plutôt moi qui te donne chaud ?
- Même pas...

Bon, un peu des deux. Il fait horriblement chaud dehors et avec le chauffage dedans c'est pire puis Gabriel me fait un effet monstrueux depuis qu'on est allé dans cette fameuse boutique. Dès lorsqu'on y est entré j'ai eu des pensées déplacées et ça ne disparaît pas. Dès que je le regarde je pense à mille et une choses que j'aimerais lui faire ou que j'aimerais qu'il me fasse. Mon cœur s'emballe.

- Tu mens tellement mal.
- Prends pas tes désirs pour des réalités va.

Je me redresse péniblement et reste à genou sur le matelas, face à mon petit ami. Il glisse sa main dans ma nuque puis la remonte vers mes joues.

- Tu es brûlant.

Brûlant de stress, d'excitation, de passion, de désir... de beaucoup trop de choses. Je ne sais même plus où donner de la tête.

- Gab... j'ai trop chaud...

Avouais-je avant de rapproche mes croissants de chair des siens. Ces derniers se frôlent et nous nous taquinons mais sans craquer. Nos regards se confrontent. Je meurs d'envie de l'embrasser et de sentir tout ce qu'il peut m'apporter mais j'adore également subir cette douce et lente torture qui ravage mes lippes. Sa main remonte sur mon front :

- Tu es malade ?

Je fais faiblement non de la tête. Il sait très bien pourquoi je meurs de chaud. Je suis juste un peu mal à l'aise à l'idée de l'avouer. Et puis je ne sais même pas si on va le faire aujourd'hui ! Si ça se trouve il les as pris mais on s'en servira pas cette fois ou je ne sais pas quoi... Haaaa je stresse ! Gab capture mes lèvres avec les siennes. Ho mon dieu. Je ne cherche même pas à réfléchir et m'assieds à califourchon sur lui. Je noue mes bras autour de sa nuque et lui donne un baiser passionné.

- Gab...

Susurrais-je entre deux baisers. Nos lippes se cherchent frénétiquement tandis que nos langues se frôlent et s'amusent ensemble. Ses mains serrent fermement mes hanches. Il mordille ma lèvre inférieure et un feu nouveau me dévaste, je l'embrasse encore plus fort, jusqu'à en perdre haleine. Nos mains caressent l'autre continuellement. J'étouffe. Nos souffles bruyants se font échos. Finalement on se sépare, à bout de souffle. Je suis encore plus mort de chaud. Nous collons nos fronts l'un à l'autre et respirons lourdement.

- Et bah...

Souffle-t-il. Il m'a pris quoi là ? Moi même je ne sais pas. J'avais juste tellement envie de l'embrasser, c'était plus fort que moi. J'agrippe mon collier entre mes doigts et tente de me calmer du mieux que je peux. Gab m'a détraqué, c'est horrible. Pourquoi j'ai autant de désir en moi ?!

- Il fait vachement vachement chaud aha, une douche serait la bienvenue !

Je ris un peu et me recule toujours de lui. Je m'étire pour tente de chasser balayer tous ces sentiments confus qui me traversent depuis tout à l'heure. Gab me regarde avec un air aguicheur. Haaaa !! Mais comment je suis censé me calmer s'il me regarde comme ça ?! Je plaque ma main sur son front et fais mine de l'éloigner de moi.

- Pitié arrête de me regarder comme ça...
- Pourquoi ? Ça te donne des envies ?

Sa voix suave me fait frissonner. Je ferme fort les yeux et lutte contre moi pour hocher positivement la tête. J'en ai marre de me cacher avec lui. Il sait que je le désire et que j'ai envie de lui comme jamais quelqu'un m'a fait de l'effet alors autant le dire. Ses lèvres s'emparent des miennes. Je m'agrippe à son haut et soupire tout doucement. Il cesse bien rapidement ce baiser, trop rapidement à mon goût mais je ne fais pas de remarque pour autant.

- T'as pas à avoir honte hein. Et tu sais te retenir à ce point va te faire imploser à un moment.
- Hein ?

Je relève la tête vers lui pour le regarder. Il caresse doucement mes cuisses et me regarde intensément. J'ai toujours l'impression qu'il est capable de lire en moi quand il me regarde de cette manière, c'est tellement perturbant.

- Tu aurais pu me sauter dessus dès qu'on est rentré. T'en crèves d'envie, pourquoi tu l'as pas fait ?
- Je... C-C'est même pas vrai !!

Je suis couleur coquelicot. Je me sens pris au dépourvu. Alors comme ça, il l'a remarqué ? La honte !

- A d'autre, je te connais par cœur.

Je me mords la lèvre inférieure. Gab me laisse faire, étonnant. Certainement parce qu'on sait tous les deux que ça va déborder entre nous on va dire aha.

- Je veux pas avoir l'air d'un gamin en manque...
- Mais t'en as pas l'air couillon. J'ai envie de toi aussi. Je pense que là où je t'ai amené le retranscrivait plutôt pas mal.

Je souris légèrement et maltraite nerveusement mes lèvres. Il a pas tort, je suis idiot. Je gigote sur lui de gêne. Raaa quel idiot. Je passe mon indexe sur son torse et demande :

- Tu aurais aimé que je te ''saute'' dessus dès qu'on rentré ?

Je pense bien à mimer des guillemets quand je dis le mot 'saute'. On ne fait pas ça comme ça à la va vite ou quoi. Non, jamais. C'est toujours beaucoup plus ''profond'' enfin, sans mauvais jeu de mots bien sûr !!

- Disons que ça m'aurait pas déplu.

Merde... J'aurais peut- être du me laisser aller et l'embrasser à pleine bouche une fois le pallier de la porter passé. J'osais pas de peur de paraître en manque ou trop pressé mais en vrai il attendait ça. Je gigote sur lui encore et m'excuse bêtement :

- Désolé...
- Sois pas désolé andouille.

Il remet mes cheveux en place. Il rit doucement en passant sa main sur mon front.

- T'es brûlant et trempé. Mon dieu. T'es une catastrophe ma parole, dit-il en riant.

Je râle et croise les bras sur mon torse en gonflant les joues comme un enfant.

- Viens, on va prendre une douche fraîche.

Il sourit, me fait un clin d'œil puis me dérobe un baiser sur le coin des lèvres. Dans la douche ? Je dois avouer que là ça me ferait un bien fou. Je suis tout transpirant et crade, c'est horrible.

- Tu as pris du rechange ?
- Non, j'avais pas prévu de venir chez toi à la base.
- Je te passe des vêtements ?

Il hoche la tête. Je descends de lui, tout intimidé et me dirige dans mon armoire. Je regarde les vêtements que j'ai. J'en trouve un en double XL et le sors donc jusqu'à ce que quelque chose tombe parterre. Merde ! Je m'empresse de ramasser ce qui est tombé. Je croise le regard intrigué de Gab qui ne comprend pas ce que ça faisait là.

- Je... J'ai du ranger la boite de préservatifs la, ma mère s'amuse à fouiller dans ma chambre et je suis sûr qu'elle est assez fourbe pour venir compter le nombre dans la boite aha...
- Tu te rappelais même plus qu'ils étaient là. Ils vont périmer à force.
- Bah... t'en as toujours et puis... on s'en sert plus vraiment.

Je masse ma nuque et la repose dans mon armoire, sous une pile de vêtements. Je me demande pourquoi j'en ai acheté une. Au final elle n'est pas même ouverte et aucun préservatif n'a été utilisé. 10 balles pour rien va... Quand je me retourne Gab est torse nu et retire son pantalon. Sa chemise est posée et pliée sur mon lit. Je le regarde se déshabiller. Il est magnifique ma parole.

- Ça te dérange ?

Je secoue la tête et réponds machinalement : hein ? Je ne l'écoutais pas du tout, je ne sais pas de quoi il parle. J'étais trop absorbée par ma contemplation. Je lui tends le tee-shirt que je lui ai trouvé et lui tend, il l'attrape en ayant un petit rictus et se reprend :

- Le préservatif. La dernière fois, ça t'a déplu sans ?

Pourquoi il demande ça ? Je n'ai pas le souvenir d'avoir dit que je n'avais pas aimé. C'est vrai que c'était très étrange comme sensation, je n'avais jamais ressenti ça mais malgré tout ce n'était pas désagréable.

- Non pas du tout.

Je finis par retirer ma chemise avec beaucoup moins d'assurance que ce dont il est capable de faire preuve. Je la pose sur la chaise de mon bureau.

- Alors on continuera sans.
- Raaa fait chier, j'ai acheté des préservatifs pour rien, ça coûte cher cette connerie en plus.

Il rit. Oups... j'ai du penser à voix haute. Je retire mon pantalon ainsi que mon sous vêtement. Ça fait du bien de sentir l'air sur ma peau nue. J'avais beaucoup trop chaud.

- Garde en toujours un dans ton portefeuille.

Je me retourne vers lui, ne comprenant pas. Je l'interroge du regard. Mon petit ami est également nu, et beaucoup mieux battit que moi.

- Imagine un jour l'envie nous prend de le faire et qu'on a pas de lubrifiant.
- Jamais je ne ferai l'amour en dehors de la maison !!!

Bien évidement non mais il va pas bien !?

- C'est ce que tu dis pour l'instant ça.

Dit- il en en me faisant un clin d'œil.

- Espèce de gros pervers !! JAMAIS !

Je me dépêche de sortir de ma chambre, laissant mes vêtements de rechange dans cette dernière et m'empresser d'aller jusqu'à ma salle de bain. Mais bien sûr je vais m'envoyer en l'air en plein cinéma, dans une cabine d'essayage, au lycée ou je ne sais quoi. Mais même pas en rêve !! Je suis... le cliché même du gars soumis incapable de ne pas faire de bruits ! Les gens seraient au courant à 3 kilomètres à la ronde qu'on coucherait, hors de question !! J'allume l'eau de la douche et règle la température quand je sens Gab dos mon dos. Je me tends.

- Ne jamais dire jamais.
- JA-MAIS.


Répétais-je lentement pour que chaque syllabe rentre dans son petit cerveau. Je rentre dans la douche et laisse l'eau fraîche ruisseler sur ma peau, ça me fait tellement de bien. Gab me rejoint. Un énorme sourire est plaqué sur son visage.

- Retire ce vieux sourire pervers de ton visage. Je suis sérieux ! Je compte pas coucher hors de la maison...
- C'est grave excitant de sortir de sa zone de confort pourtant .

Je suis tel les pivoines. Faut vraiment qu'il arrête de dire des trucs qui me gênent comme ça hein.

- Mais t'es sérieux ? Je suis une vraie alarme sur pattes ! Tu te rends comptes qu'on ameuterait tout le monde ? Je couine dès que tu t'approche de moi ! Et ne parlons pas des autres choses...

Je fais beaucoup trop de bruits ! Alors non on ira pas faire des cochonneries en public ! Gab semble plus qu'amusé parce que je viens de dire. Je dévie légèrement le regard, gêné par les confessions que je viens de faire. Gab attrape mon menton entre ses doigts et se rapproche lentement de moi. Ho non on est nu tous les deux je t'en supplie ne te colle pas à moi. Ça va déraper...

- Va falloir apprendre à contrôler tout ça alors.
- Facile à dire. Je n'y arrive pas.
- Ou te bâillonner alors.
- Franchement ? Ça ira.

Plutôt crever que je me faire mettre une boule à bâillon dans la bouche. Il est grave ma parole ! On commence à se doucher, ses mains parcourent mon corps et les miennes parcourent le sien. J'essaie de ne penser à rien de trop déplacé histoire de ne pas être malencontreusement au garde à vous.

- J'avoue tes gémissements sont mignons et j'aime bien les entendre, te bâillonner ça me ferait chier.
- Mais Gab !! Hors de question qu'on aille s'envoyer en l'air je ne sais où !
-
Il ricane. On verra.

Mais pas de on verra non !! J'ai la flemme de débattre avec lui donc je ne réponds rien de plus mais ça décision est claire et précise,je ne compte en aucun cas m'aventurer sur ce terrain là. Gab m'excite assez à la maison et ça me suffit amplement.

- Pourquoi t'as autant les idées tordues ?
- Aux dernières nouvelles ça te plaît pas mal.

Susurre-t-il. Bon, disons que c'est pas pour me déplaire aha. Mais de la à dire que ça me plaît pas mal. Bref on ne dira rien de plus !Nous sommes l'un face à l'autre et nous nous lavons, calmement.

- Ça fait du bien une bonne douche. J'avais trop chaud.
- J'avais remarqué oui, on aurait dit que tu te liquéfier sur place ma parole aha.

Je râle et meugle mille et une choses. Il se moque cet idiot ! Je le vois sur son faciès ! C'est pas de ma faute si mon corps réagit au quart de tour quant à sa présence ! Dès qu'il est dans les parages je m'emballe et mon corps fait n'importe quoi. Ça m'étonne qu'on ne fasse rien d'ailleurs. Je sais pas... On est nu l'un devant l'autre, à une proximité plus que déconcertante et on se regarde gentiment se laver, sans se toucher plus que ça ou s'embrasser ou même plus encore. J'ai envie d'être propre sous toutes les coutures alors je m'affaire à me laver et me relaver sans rien oublier. Pas même derrière. Je glisse discrètement mes doigts vers mon intimité et me lave bien, en toute discrétion. Il ne semble pas le remarquer puisqu'il ne dit rien. Heureusement sinon ça aurait été gênant.

Je finis par couper l'eau. Gab glisse ses mains dans mes cheveux et se colle doucement à moi. Ho non pourquoi il fait ça ? J'ouvre grand les yeux et m'enfonce dans le mur, priant pour qu'il recule très vite. Il m'embrasse. Je vais exploser.

- Tu es sexy comme jamais les cheveux mouillés comme ça.

Je balbutie et bégaie tout et n'importe quoi, ne sachant pas quoi lui répondre. Je me sens juste gêné bien que heureux. Moi ? Sexy ? C'est pas croyable, à quel moment je suis sexy aha ? Il se sépare de moi et cherche les serviettes.

- Dans le tiroir... du haut.

Murmurais-je. Il me gratifie d'un sourire et sort deux grandes serviettes. Il me tend une tandis qu'il s'enroule dans la deuxième. J'ai déjà horriblement chaud, fais chier ! Je me sèche dans ma serviette. Je dévore Gabriel du regard, il paraît amusé. Il en joue puisqu'il passe sa langue sur sa lèvre inférieure. Espèce de fourbe. Je m'éclaircis la voix et finis par m'éclipser dans ma chambre. Je me fais de l'air et souffle fortement pour me détendre. Je suis excité et stressé à la fois. J'appréhende mais j'ai tellement envie d'essayer toutes ces nouvelles choses. Je m'assieds sur mon lit et enfile immédiatement mon tee- shirt. Il est orange et d'un tissu très souple et ample. C'est agréable comme texture sur ma peau. Gab arrive après moi. Il ne s'habille pas de suite. Je n'y prête pas vraiment attention. J'enfile mon boxer et mon short de sport gris. Je détaille Gab qui vient d'enfiler mon haut et qui est en sous vêtement. Je joue avec mes pieds et regarde autour de moi. Quoi faire ? Mon vis à-vis déchire un emballage. Mon cœur s'affole. Je continue à fixer face à moi, ayant peur de ce qu'il vase passer. Il s'approche ensuite vers moi et me fait un peu reculer sur le lit. Je me laisse faire.

- T'es superbe.

Il passe à nouveau sa main dans mes cheveux, je souris timidement tout en me sentant rougir. J'aime quand il me complimente. Je n'ai pas confiance en moi alors j'aime ça. Il glisse ses mains dans mon short.

- Anwh...

Je couine. Déjà ? Quoi ? Il sourit en coin. Je m'agrippe à sa nuque. Il fait quoi ?

- Gab... ?

Il abaisse légèrement ce dernier et de même pour mon short, mon membre est clairement visible. Et pas excité donc autant dire que c'est ridicule, on dirait une nem là... Mon souffle s'affole. Il vient m'embrasser sur le coin des lèvres. Je me laisse faire jusqu'à ce que je sente quelque chose de froid s'enroule autour de mon membre. Je soupire et gigote un peu. Ça se serre autour de ce dernier et une pression assez perturbante grandis. Il me dérobe un baiser et me regarde, satisfait. Je baisse également les yeux. Ho...

- A moi ?

Demandais-je peu sûr de moi. Il acquiesce.

- Tu verras, c'est super.

Je me mords la lèvre inférieure et passe mes doigts sur le cuir qui enroule la base de mon sexe. Gab m'enjambe, se collant doucement à moi. Il passe ses doigts par dessus les miens, frôlant mon sexe à son tour. Je frémis. Cette sensation est perturbante. Ça me serre et m'étreint mais ça n'est pas désagréable. Ça sera douloureux quand je serais excité ? Je me pose mille et une questions mon dieu. Nos doigts se chevauchent. Mon bas ventre est tout chose et mon cœur bat déjà trop fort.

- Pas trop serré ?
-
Je fais non de la tête. Je crois pas...
- Tu me dis si jamais ça te fait mal, on le desserrera.

Je hoche timidement la tête. Oh mon dieu il va se passer quoi ? Gab semble content. Il remonte comme il faut mon sous vêtement ainsi que short et enroule ses bras autour ce mon cou. Un sourire coquin et assuré sur le visage. Il m'embrasse sur le coin des lèvres à me multiple reprises tandis que je serre petit à petit ses hanches entre mes doigts.

- Alors, prêt à jouer ?


****************************


Demain je suis convoquée toute la journée pour faire passer des épreuves d'examens à des élèves. Je me demande comment ça va se passer. J'ai l'habitude de faire passer les examens dans mon établissement mais dans un autre ? Ca va être la première fois !
Edit : ça s'est très bien passé et l'établissement était très beau. La nourriture de la cantine était INCROYABLE (elle me manque ;-;)

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