Comeback home
- Tu fais une remarque quant à ce que je viens de dire et je crois que je broie tes couilles...
- Bah dis donc, mademoiselle veut jouer au bad boy ? Et puis je te ferai signaler que sans couille tu serais très très triste.
- En quoi moi je serais triste ? Ce sont tes couilles après tout...
- Ouais mais tu les aimes bien.
- J'allais te le dire oui...
Je lève les yeux au ciel et tente de lui faire face mais je suis un peu gêné. Mes joues me chauffent. Raaa abusé. Gab remet du gel douche dans ses mains et me lave, dans le plus grand des calmes comme si de rien était. Je le fuis un peu du regard. C'était si... étrange. D'habitude il s'attarde moins sur le fait de me faire plaisir comme ça avec ses doigts aha..
- T'as déjà fait ça tout seul ?
- ''Ça'' quoi ?
Je suis incertain quant au fait d'avoir demandé ça. Je crois que je sais de quoi il veut parler. Pitié non... Il gigote ses jolis doigts devant mon visage. Je baisse la tête et fais non de cette dernière.
- Tu voudras ré essayer à deux ?
- Non !
J'ai répondu trop vite et beaucoup trop sèchement pour que ma réponse soit franche. Il sourit. Je peste contre moi et m'appuie contre le mur de pierre. Je râle tout seul. Pfff je me suis encore trahi tout seul. Il est sur le point de parler mais je le coupe :
- Et toi ?
Au moins il évite de faire une remarque gênante quant au fait que ouais je suis clairement partant pour recommencer... Et pas qu'un peu...
- Pour recommencer, ho avec toi toujours.
- Je parlais pas de ça. T'as déjà ''essayé'' ?
Gab s'appuie contre le mur et me regarde intensément. Il sourit, les bras croisés contre son torse. Le voir nu, comme ça m'impressionne tellement. Il est si beau, c'est un dieu vivant ma parole. Nous nous fixons. Il sourit légèrement. Ça veut dire quoi ça ?
- Curieux ?
- Bah... tu m'as posé la question alors... à toi de répondre maintenant.
Il sourit un peu plus et passe sa main dans mes cheveux. Sentir son corps humide contre le mien ne m'aide en rien à maintenir ma température corporelle...
- Oui.
Je suis étonné et le regarde, les yeux grands ouverts. Il sourit un peu plus. Je demande timidement :
- Et tu aimes ça ?
- Essaie et tu verras.
Je rêve où il m'incite carrément à lui faire ça ?! Sérieusement ?! Je trouve que ces derniers temps il fait beaucoup de sous entendu sur le fait de se faire pénétrer. J'ai l'impression qu'il me tend la perche pour qu'on passe un nouveau cap tous les deux.
- Bref !
Gab s'étire et est sur le point de sortir de la douche mais je l'agrippe par le poignet. Il tourne la tête vers moi, surpris par cette action.
- Tu m'as demandé si je voulais re-essayer....
Je baisse la tête, honteux de ce que je m'apprête à dire. Mon estomac se noue et une petite boule d'excitation commence à s'y installer. Gab revient près de moi, il colle doucement son corps au mien.
- Je veux bien oui...
- Maintenant ?
Je n'ose pas répondre. Je prends sur moi pour oser dire des choses plus spontanées et osées mais je suis toujours un peu timide. Mes joues me brûlent. Si ça c'est pas la preuve que je suis encore facilement gêné... Gabriel semble se lasser de mon mutisme, il attrape mon menton entre ses doigts et me force à rencontrer son regard ardent.
- Maintenant ? répète-t-il d'une voix posée et dominatrice à la fois.
Je prends mon courage à deux mains et fais oui de la tête. Je ne sais pas ce qu'il m'arrive mais j'arrive absolument pas à contrôler mes hormones et ma libido. Depuis tout à l'heure, mon corps n'arrête pas de me hurler en boucle qu'il veut encore qu'on lui fasse du bien, qu'il veut d'autres orgasmes. Gabriel sourit de manière lubrique, il me plaque contre la paroi de la douche.
- Dis-le.
- Pourquoi tu veux toujours me faire répéter des trucs gênants ?
- Parce que je suis quelqu'un de sonore et j'aime t'entendre me dire ce que tu veux que je te fasse, ça m'excite.
C'est la première fois qu'il répond d'une manière aussi sincère. J'ose replonger mes yeux dans les siens. Alors comme ça ça n'est pas simplement pour me mettre mal à l'aise ? C'est juste parce que ça lui fait de l'effet ? Mon bas ventre se tord de douleur. Une douleur agréable car elle me témoigne de tout mon désir pour lui. J'inspire profondément et m'aventure à quelque chose de nouveau.
- Je veux que tu me le fasses.
- Que je te fasse quoi ?
- Bordel Gab, t'en demandes beaucoup !
Ma gêne va me tuer, j'ai envie de cacher mon visage quelque chose. Gab se rapproche de moi, ses lèvres taquinant mon oreille. Sa voix suppliante me parvient :
- Sois plus explicite, dis-le.
Ayant trop honte, j'attrape sa main et la glisse au niveau de mes fesses mais Gabriel ne semble pas satisfait. Il la retire.
- Avec des mots...
- Prends-moi avec tes doigts... touche moi...
Étonnamment, c'était plus simple que prévu, le fait que son visage soit caché dans mon cou m'a permis de balancer la chose sans trop me prendre la tête. Gab se recule de moi, satisfait.
- Tu vois quand tu veux ?
- Tais-toi fais pas de remarque...
- Je vois qu'en effet, tes hormones sont en folie ce soir, c'est la pleine lune qui te fait ça ?
- Ça va, je suis pas un loup- garou.
- Presque, sauf qu'au lieu de bouffer des gens tu bouffes des queues.
- Mais t'es fou !!!! Dis pas ça !!!
Mais finalement sa remarque me fait simplement rire. J'explose de rire, Gabriel me suit rapidement et rit. Il reprend rapidement son sérieux.
- Je peux te faire un petit massage spécial si tu veux ?
- Tu t'attends vraiment à une réponse de ma part ?
- Je veux juste que tu me dises si ça te tente ou non.
- Je sais pas... je regarde ailleurs. Ça va se passer comment... ?
Gabriel semble surpris que je lui demande le mode d'emploi. Il parait réellement pris de cours. Je lui fais juste dire les choses car il m'a dit que ça l'excitait... Gabriel glisse une de ses jambes entre les miennes et me les fait écarter doucement.
- Tout d'abord je vais t'écarter les jambes... Puis, je vais amener mes doigts à ton intimité et te pénétrer lentement...
Il suçote doucement son indexe et son majeur et les amène à mon intimité.
- On va faire ça debout ?
- On peut s'asseoir dans la cabine si tu préfères.
Je hausse les épaules. Gabriel semble comprendre que c'est ma manière de lui dire que je préférerai être assis ou allongé. Gab s'assied alors et tire sur ma main pour que je fasse de même. Je m'assieds timidement. Gab m'attire à lui, fait passer mes jambes de part et d'autre de son corps et me pousse un peu en arrière.
- Qu'est-ce que tu fais ?
- Si tu veux que je mette mes jolis petits doigts dans ton intimité va falloir que tu les bouges tes fesses Yoon. Il me faut un accès.
- Bordel Gab, détaille pas tout comme ça !!! Je sais pas moi, tu veux pas être plus évasif !!! Plus... poétique ?!
Gabriel me regarde, un sourcil relevé.
- J'ai l'air d'être poétique moi ? Je peux faire encore plus cash si tu veux.
- Hors de question...
- Si tu veux que j'enfonce mes doigts dans ton cul....
Je plaque ma main sur ses lèvres. Mon estomac est toujours autant détraqué. Il est malade à dire des trucs aussi obscènes !!!! Et maintenant mes joues sont cramoisies, je le sens ! Le pire c'est que ça me fait quelque chose qu'il soit si cru... Gabriel me repousse pour que m'allonge et ramène ses doigts devant mon intimité. Je le regarde faire, à la fois curieux et excité... Gabriel semble remarquer mon expression fasciné car un joli sourire prend place sur son faciès.
- Et maintenant, je vais te prendre tout doucement... Ce serait mieux avec du lubrifiant quand même.
Il mouille bien ses doigts et vient en enfoncer un. J'écarte un peu plus les jambes et me plait à le regarder. Oh bordel qu'est- ce qu'il m'arrive ce soir... Il a raison, la pleine lune me rend fou...
- Et maintenant je vais trouver ta prostate et la toucher, longuement, lentement jusqu'à ce que tu jouisses.
Je fais lentement oui de la tête comme si j'étais simplement happé par sa voix. Les doigts de Gabriel sont tous les deux en moi et bougent doucement. Gab fixe mon visage.
- Tu me dis quand j'y suis.
- Tu le sauras tout seul...
- Pas tort, quand je t'entendrais couiner et me supplier d'y aller encore et encore je le saurais.
- Tu prends vraiment trop tes rêves pour des réalités.
Il ricane et après quelques secondes je sens que Gab touche un point particulièrement sensible en moi. J'ai pour réflexe de fermer les yeux et gémis :
- Là...
- J'avais compris.
Je pince mes lèvres entre elles et le laisse guider la chose. Il fait de longs cercles délicats, une légère pression s'exerce contre ma prostate et me fait un bien vraiment spécial. Je rouvre les yeux et tente à nouveau de regarder mais je ne vois pas grand chose. C'est un peu frustrant...
Je tente de me redresser un peu sur mes mains mais ça n'aide pas beaucoup. Gabriel tend une de ses mains dans ma direction et vient toucher mon corps. Je le regarde faire. Ses doigts passent lentement sur mon épiderme. L'eau de la douche qui ruisselle sur ma peau crée un tableau particulièrement sexy. Mon vis-à-vis amène sa main jusqu'à l'un de mes boutons de chair qu'il se met à maltraiter.
- Je croyais que c'était juste un... Massage un peu spécial...
- Ouais mais rien n'empêche de cumuler les plaisirs.
Je n'ose pas répondre. Je pince simplement mes lèvres entre elles. Gab commence à pincer doucement l'un de mes tétons. Je le regarde faire mais lorsqu'il remue un peu plus ses doigts en moi je suis à nouveau pris d'une puissante envie de le voir me faire du bien. Un joli sourire orne son visage. Son regard oscille entre mon intimité et mon visage. Les sensations que me fait découvrir Gab sont particulièrement bonnes. Je me penche à nouveau et tente de regarder. Je tends le cou et tente de mieux me positionner. J'ai beau voir le poignet de Gabriel, étant donné qu'il fait avant tout des mouvements circulaires en moi je ne vois pas particulièrement sa main bouger. Je finis par froncer les sourcils, je crois que ça me frustre un peu.
- Attends, bouge pas, j'arrive.
Gabriel retire ses doigts de moi et sort de la douche. Je reste muet, confus et assis par terre sans comprendre ce qu'il vient de se passer.
- J'ai fait une bêtise... ? Tu t'amuses pas ?
Gabriel revient rapidement, un petit miroir comme pour se maquiller en main.
- Tu rigoles ou quoi ? Te voir te tortiller de plaisir est un peu bonheur.
- Je me tortille pas...
- Oh non, on dirait juste une larve.
- T'as un don pour dire des trucs excitants, c'est fou ça.
Je fais mine de bouder. Gabriel reprend sa place initiale et remet mes jambes de part et d'autre de son corps.
- Je m'amuse beaucoup même si c'est horriblement frustrant de se retenir de ne pas te faire l'amour.
Un nouveau picotement me parcourt et me fait tressaillir. Je continue à regarder ailleurs tandis que les doigts de Gab viennent taquiner mon intimité.
- Pourquoi... se retenir ?
- Parce qu'il faut que tu rentres chez toi et que j'ai déjà eu deux orgasmes. Petit Gabby a besoin d'un peu de repos avant d'être encore tout dur.
- Je croyais que mes pouvoirs de pierre marchaient mieux que ça.
Je le regarde du coin de l'œil pour le défier et aussi pour le taquiner.
- Faudra que tu me montres une autre fois alors.
Je reste muet et me retiens simplement de rire. Gabriel semble également satisfait et revient me pénétrer de ses doigts. Un long soupir trahit mon impatience. Il retrouve bien rapidement mon point sensible et se met à le masser d'une langueur insoutenable. Comme tout à l'heure, je tente de scruter la scène, en vain.
- Regarde par-là petit chaud lapin.
Étrangement, je n'ai même pas envie de rebondir sur ce surnom et regarde Gabriel. De sa main libre il tient le miroir de sorte à ce que je puisse l'observer me pénétrer. Je n'ai jamais eu autant mal au ventre d'excitation de ma vie. Mes joues me brûlent abominablement mais c'est une douce brûlure qui me plait.
- Ça te plait de te regarder en train de te faire prendre ?
- Faut croire...
Je réponds innocemment. Gabriel semble apprécier la réponse. Il retire ses doigts de moi, me faisant soupirer presque comme un râle déçu. Il me pénètre et cette fois je peux observer comment mes chairs se détendent sous son passage. Je croise les mains sur mon ventre douloureux de passion. Mon vis-à-vis détend mes chairs, il les écarte et retire à nouveau ses doigts. Je fronce les sourcils, comme-ci je détestais ce manque.
- Je te trouvais érotique tout à l'heure, bah putain je m'attendais pas à ce que tu puisses l'être encore plus.
- Arrête, tu me gênes !
- Bordel j'y peux rien si tu me donnes des envies vraiment pas cathos.
Je reste muet ne sachant pas quoi dire face à son aveu. J'ai honte de le penser mais le pire c'est que s'il me demandait qu'on fasse à nouveau l'amour je dirais oui sans même y réfléchir deux fois. Gabriel vient à nouveau introduire ses doigts en moi, cette vision seule suffit à me faire du bien. J'amène timidement ma main vers mon intimité. Gabriel retire ses doigts et me laisse faire, ne perdant pas une miette du spectacle qui s'offre à lui. Mon intimité est dilatée et cette vision me rend tout étrange, je viens y glisser un doigt et me regarde faire sous le regard attentif de mon amant.
- Je crois que c'est la toute première fois...
- De quoi ?
- Que je me doigte tout seul comme ça...
Gabriel semble surpris par ma confession. Il s'approche vers moi, venant cueillir mes lèvres des siennes.
- Et ça te plait ?
- C'est agréable mais c'est...
- T'avises pas de dire gênant.
- Ok, c'est pas gênant alors...
Ma réponse fait doucement rire Gabriel. Ses doigts viennent rejoindre les miens et il me pénètre à son tour, lui sait mieux s'y prendre que moi puisque ses doigts viennent immédiatement caresser mon point sensible. La sensation est divine.
- Tu sais que j'adore te regarder te toucher comme tu le fais ?
- C'est vrai ?
- Ouais, pour de vrai. Ça va toi, t'es tout calme ?
- C'est bizarre en fait. Je sais pas comment expliquer ça, je me sens tellement excité que j'ai même pas envie d'être plus passionnel, je veux juste de la lenteur. Je me sens dans un état d'extase rien qu'avec ce qu'il se passe, c'est trop étrange.
- C'est la lune qui te rend fou je crois.
- Peut- être... Parce que je te jure que j'ai qu'une envie c'est d'encore avoir un orgasme avec toi.
- Tu sais que c'est aussi la toute première fois que tu oses me parler ouvertement ce que tu ressens pendant qu'on se fait du bien tous les deux ?
- "On" ? Tu te fais du bien aussi ?
Gabriel semble un peu gêné, il semble bégayer un bref instant avant de dire.
- C'est ce que je ferais si j'arrivais à bander on va dire...
Je le regarde surpris et vient nouer mon bras libre derrière sa nuque.
- C'est pas toi qui récupères vachement vite et veux toujours remettre le couvert ?
- Je peux quasi enchainer deux érections c'est vrai mais trois faut pas non plus me prendre pour un super héros.
- Super-kékette, c'est drôle ça.
Gab me fiche une petite tape sur le haut du crâne en levant les yeux au ciel. Je me rends compte de la chose que je viens de dire et explose de rire. Gabriel rit aussi et se réinstalle comme tout à l'heure. Appuyant un peu plus fort contre ma prostate mais cette fois-ci c'est plus une douleur qu'un plaisir qui me traverse.
- Doucement en bas...
Il m'écoute et me caresse dans de longs cercles concentriques. Je soupire longuement, appréciant ce moment. Je regarde à nouveau dans le miroir qu'il a apporté. Gabriel fixe également mon intimité et semble visualiser ses doigts qui bougent à l'intérieur de moi.
- Je sais pas si je dois dire heureusement ou fait chier que je bande pas une troisième fois...
- Gab !!!
- Oh quoi, ose me dire que t'as pas envie que je te la mette ?!
- N'importe quoi !!!!
Je regarde ailleurs. Il est pas bien à dire des trucs pareils ?!!! Et puis c'est lui qui voulait pas qu'on fasse l'amour une deuxième fois en plus !! Je n'ose même plus le regarder.
- Tu sais, dans l'absolu j'ai vraiment envie de continuer à sentir tes doigts... C'est la première fois que tu prends réellement ton temps pour me donner un vrai orgasme comme ça à ce niveau...
- Je sais, je te taquinais. J'aime te mettre mal à l'aise. Moi aussi j'aime simplement savoir que je te fais du bien sans rien forcément vouloir en retour. Ça me fait kiffer de te faire kiffer.
Je me retiens de sourire, je crois que ce qu'il vient de dire est carrément touchant. Gabriel attrape mon menton entre ses doigts et me fait regarder à nouveau dans le miroir. Pendant que lui s'amuse à toucher à répétition ma prostate moi j'ose par moment retire mon doigt et l'insérer à nouveau, aimant regarder le moment exact où mon doigt pénètre dans mes chairs. Ça me tord l'estomac. Je finis par retirer les doigts de Gabriel de mes chairs. Il semble confus. Je me mets ensuite sur mes genoux et viens me rapprocher de mon vis-à-vis. Je l'enjambe et viens quémander un baiser.
- Mes lèvres te manquent ?
- Pas du tout... Je viens vérifier si t'as brossé tes dents.
Gabriel me fiche une pichenette sur le front mais avant que je puisse râler, il lâche le miroir et vient glisser sa main au niveau de mes lèvres.
- Et toi alors ?
Et glisse son pouce entre mes lèvres pour me faire ouvrir la bouche.
- Je les ai pas encore lavézs, j'ai encore tes gosses collés au palais.
Et toc. L'expression aguicheuse de Gabriel me fait immédiatement rougit. Oh mon dieu mais qu'est-ce que j'ai dit ?! Je niche mon visage dans son cou, j'ai envie de disparaitre. J'ai encore dit un truc gênant bordel !
- Et ils ont quel goût ?
- Le gout de l'envie de disparaitre.
- J'aurais plutôt dit un gout sucré, j'avais mangé de l'ananas ce matin mais pourquoi pas.
- Putain ta gueule...
- Hey parle bien.
Gabriel m'agrippe par les cheveux pour que j'ose à nouveau lui faire face. On se fait face. Son sourire narquois me fait tout bizarre. Mon cœur s'affole. Une de ses mains libres vient caresser mes bourses tandis que l'autre revient taquiner mon intimité. Je détaille mon amant qui s'approche encore de mieux et laisse ses lèvres taquiner les miennes.
- T'aimes regarder mais t'aimes encore m'avoir au plus près de toi, hein ?
- J'ai juste froid...
- Toujours zéro en crédibilité. Me fais pas croire qu'avec ce que je te fais t'es pas en train de mourir de chaud.
Je reste muet à loucher sur sa bouche à laquelle je veux gouter. Ce que j'aime quand on s'embrasse dans ses moments, ça me donne réellement l'impression d'être en communion avec lui. Gabriel esquisse un sourire en coin et revient me pénétrer. Je soupire longuement contre sa bouche. Ses doigts reviennent me caresser de l'intérieur, prenant soin à bien s'attarder sur cette partie qui me rend fou. Je gémis tout doucement. Gabriel craque alors et vient capturer mes lèvres, me donnant un baiser plein de passion. Je m'agrippe à ses épaules un bref instant puis remonte mes mains dans ses cheveux et pour finir sur son torse bien galbé que j'effleure inlassablement.
Le plaisir commence à monter et je me mets à gémir doucement. Wow, même si j'ai déjà eu un orgasme prostatique avec Gab, c'est la première fois qu'il le fait aussi bien. Par comparaison, je sens que la dernière fois était très superficielle. Je bouge le bassin et gémis de plaisir. Il accélère un peu, cherchant à m'amener jusqu'à ce plaisir libérateur.
- Encore...
Il s'exécute. Je l'embrasse encore, nos langues se retrouvent rapidement dans un ballet enflammé. J'ai l'impression de vibrer de l'intérieur.
- C'est bon...
Gabriel meut agilement ses doigts en moi et petit à petit je me sens basculer ailleurs. Je finis par sentir une implosion de plaisir à l'intérieur de moi. Ce qui est étrange c'est que je sens que du sperme coule le long de mon sexe mais je ne bande même pas, ça a simplement coulé tout lentement au moment où j'ai atteint l'orgasme. Gab finit par retirer ses doigts, satisfait.
- Et bah voilà, on pourra dire que là je t'ai bien nettoyé de l'intérieur.
- Putain Gab !!! T'arrêtes de dire des trucs horriblement gênant ?!
Il se relève et me tend la main. Lorsque je me redresse il m'intime dans l'oreille :
- Ja-mais.
- T'es chiant.
- Du coup je propose qu'on fasse ça plus souvent.
- Quoi... ?
- Que je me libère en toi sans capote et qu'après je sois obligé de m'atteler à la rude épreuve de te retirer toute ma semence de ton joli corps...
- Hors de question ?!! Oublie ce qu'on vient de faire !!!
Je me nettoie les doigts et le sexe. Gabriel se penche vers moi et murmure au creux de mon oreille :
- Pourtant c'était vraiment l'extase à regarder.
- A ce point... ?
Il fait oui de la tête et pointe en bas. Il a une demie molle. Au ton de sa voix je sens que ça n'était même pas aguicheur ou pour m'embêter, c'était sincère. Je le regarde timidement. Je ne pensais pas qu'il aurait autant aimé... Je me sens quand même gêné quant à ce que je viens de faire. Je sais pas ce qu'il ma pris j'ai fait des trucs hyper honteux ! Je me suis touché devant lui ! Je prends le pommeau de douche et lui assène le jet en plein visage.
- Bah oublie !! Retire ces images de ton esprit ! Je vais te laver les yeux au karcher, oublie ça !
Gabriel se débat et m'attrape le pommeau des mains.
- Assume d'avoir pris ton pied !
- J'ai rien pris du tout !
- Oh le menteur. C'est pas parce que t'as honte qu'il faut tenter de me noyer !
- Et encore t'as rien vu, rends-moi le pommeau, je vais te foutre la tête dans le siphon.
- Elle rentrerait pas, c'est trop petit le siphon !
- Bah dans les toilettes alors !
Gabriel finit par récupérer le pommeau et comme il est plus grand que moi je n'arrive plus à le récupérer.
- Arrête d'avoir honte avec moi. Ouais, tu t'es fait du bien sous mes yeux, t'as osé te doigter et alors ? T'as kiffé, j'ai kiffé. Ça s'arrête là. Arrête d'avoir honte pour des choses qui nous plaisent à tous les deux, ok ?
Je suis sur le point de répondre mais il me dérobe un baiser et sort de la salle de bain, nu. Il pose le miroir près du lavabo. Je suis comme un idiot au milieu de la salle de bain sans savoir quoi faire ou dire. Je sors de la douche à mon tour. Je me mets face à miroir et me regarde. Mes cheveux mouillés me retombent devant les yeux, la serviette est ouverte sur mon corps et je suis encore tout rouge.
- Tiens, tes vêtements.
Gab s'approche de moi et les pose sur le lavabo. Je le regarde puis regarde ma cicatrice. Il semble surpris par mon mutisme. Je le détaille. Gab est déjà habillé : jean crème, sweatshirt rouge et bottines en cuir. Tellement sexy et mignon à la fois... Il passe sa main sur ma joue.
- Ça va ?
Je le serre dans mes bras, tout simplement. Je suis heureux d'être avec lui. Il me presse contre son corps pour me fait me séparer :
- Bon le koala, faut t'habiller ou tu vas chopper la crève.
- Fleeeeemme.
Il lève les yeux en l'air et commence lui-même à m'habiller. Je me laisse faire, savourant cet instant de tendresse.
- T'es dans la lune ?
- Non, je suis dans ma bulle avec toi à l'intérieur.
Il sourit légèrement et continue à m'habiller, à m'enfiler mon caleçon, sans pour autant faire quelque chose de déplacé puis il me met mon pantalon, mes chaussettes...
- T'es niais en vrai.
- Huh ?
Il relève la tête vers moi alors qu'il arrange le rebord de mon pantalon.
- Tu es... complètement fleur bleue en vrai.
- D'où tu sors ça sale gosse ?
Il se redresse et me fiche une tape à l'arrière du crane. Je geins.
- Hey !! J'ai rien fait pour mériter ça !
- C'est pas moi la princesse dans l'histoire donc si.
Il me fiche une pichenette et sort à nouveau. Je vais le tuer !!!! N'empêche je sais que j'ai raison. Ce gars est tellement niais, je l'aime au plus profond de mon âme. Il l'avouera pas mais il est si tendre dans le fond. Ça fait bizarre mais j'aime beaucoup. Bon, son côté pervers est... impossible à dompter mais... je commence à avoir des pulsions et des envies plus présentes et plus puissantes alors... on va dire que j'arrive à gérer aha. Même si tout à l'heure j'ai vraiment qu'on cru qu'on allait faire l'amour dans la douche aha...
********************
- Et comment on fait maintenant ?
Demande Gab, les mains posées sur ses hanches et l'air affligé.
- Euh bah... j'y avais pas pensé aha...
Je me gratte la nuque à cause de mon malaise et regarde simplement en l'air, en direction de ma fenêtre. Bon eum... sortir était simple mais comment rentrer ?
- Je vais te tuer...
Soupire-t-il tout en se pinçant l'arrête du nez.
- Ho bah fallait savoir hein ! Tu voulais que je porte en douce de chez moi ! Excuse-moi mais passer par la porte était pas discret surtout que ma mère m'a pris mes clés donc on peut que entrer et sortir par la fenêtre.
- La fenêtre du premier étage tu te fiches de moi ?
- Bah... Disons que... Sortir était plus simple qu'entrer aha...
Il soupire plus fort. Je maltraite nerveusement mes doigts. Bah quoi ? Moi en sortant de ma fenêtre, ok j'ai galéré je vais pas mentir mais ça allait ! J'avais juste pas penser que je devrais remonter après... Il me fiche une petite tape sur le crane :
- Tu aurais au moins pu laisser une fenêtre du rez de chaussé ouverte banane.
- J'avais moyennement envie qu'on cambriole la maison tu vois.
Et puis je vais pas mentir j'y ai pas pensé mais hors de question que je lui dise il va encore m'engueuler... déjà que ça fait dix minutes qu'on est devant la fenêtre à prier pour qu'elle descende comme deux idiots....
- Ok et je te ramène dans ta chambre comment moi ?
- Euh... Tu sais voler ?
Je tente, peu sûr de moi. Sa mine décompense en me regardant et il lève les yeux au ciel comme si je le consternais au plus haut point.
- Mon dieu mais qui m'a refoulé un gosse comme ça ?
Je lui offre un tendre sourire pour l'amadouer. Il fait claquer sa langue contre son palais et appuie sa main sur son front pour m'éloigner de lui. Je fais mine de bouder.
- Tu râles mais en attendant j'ai pu venir chez toi comme ça.
- Mouais.
Il ne semble pas convaincu. Je fais la moue et m'approche de la gouttière je regarde comment pouvoir y monter.
- Tu vas te casser une patte reste là va.
- Oui bah t'as une meilleure idée ?
- Je monte et tu attends ici.
- Va bien falloir que je monte un jour tu sais.
- Je te laisse passer la nuit dehors avec tes conneries ouais.
Il s'approche de moi et me tire par ma capuche pour me pousser de devant la gouttière. Il essuie ses main sur son sweat très long qui lui arrive à mi cuisse et regarde en haut.
- Putain j'ai le vertige ta race là.
- Huh ?
- Ta gueule ou te frappe tssss...
Je me retiens de rire. Je reste derrière lui.
- Si tu tombes je te rattrape.
- Tu rigoles ou quoi ? Si je tombe je t'écrase, t'as vu tes bras là ? Deux baguettes va.
- Hey ! C'est pas sympa...
Ok je suis pas très musclé mais c'était histoire d'être gentil. Il souffle et commence à monter.
- Si je me casse un truc je t'étripe, crois moi.
- T'as qu'à me laisser monter moi.
- Maladroit comme t'es tu vas finir à l'hosto avec les deux bras dans le plâtre, j'aimerais éviter tu vois.
- Pfff je suis pas si maladroit que ça.
- Je préfère pas tenter le diable. On passe une très bonne soirée j'ai pas envie d'aller à l'hosto en plus on va croiser ta mère et elle va me tuer moi.
- Ça me fera des vacances.
- Tu dis ça mais mes jolis doigts n'ont pas fini leur exploration.
- Exploration ?!! Mais mec c'est pas une grotte !
On se regarde, lui légèrement au-dessus de moi et on commence à rire suite à la fin de notre conversation. Gab a du mal à monter alors je me mets sous lui et pose mes mains sur ses fesses pour l'aider. J'ai pas l'impression de servir à grand chose mais j'essaie aha... J'attends simplement.
- Tu me tripotes ou tu m'aides ?
- Bah je t'aide bien sûr ! M'offusquai- je.
- Parce que tes mains me servent pas à grand chose là.
Pour la peine je les retirer et effectivement il ne bouge pas d'un millimètre. Bon ok j'en profitais peut-être un peu... Chut. Gab continue à grimper. Il s'en sort pas mal. Je le regarde faire et suis épaté par le fait qu'il arrive si bien à monter.
- T'es doué.
- Ouais je sais on me le dit souvent.
- Ça doit dépendre du domaine alors.
Envoyais-je comme léger pic. D'en haut. Il arrive à se hisser jusqu'à ma chambre. Il me regarde avec un petit air de dédain suite à ma réflexion.
- Bon et moi je monte comment maintenant ?
- Dors dehors va.
- Hein ?
Il referme la fenêtre. Pardon ?!! Je crie :
- Je te déteste va !
Pfff le pire c'est que je sais qu'il est capable de le faire juste parce qu'il ne faut pas critiquer ses compétences au pieu. Je m'assieds par terre, dos contre le mur et regarde les étoiles. Il est déjà 2heures et quelques du mat. Je ne suis pas très fatigué, voire même pas du tout. Je souris en repensant à notre soirée. N'empêche que je vais le tuer c'te... Du calme Yoongi. Il fait froid par contre. Je peste contre lui jusqu'à ce que je vois des pieds devant lui et de jolies bottines de cuir. Je relève la tête. Mes yeux deviennent ronds comme des billes.
- Comment tu...
Gab est devant moi. Il me tend la main.
- Allez princesse bouge tes fesses il caille.
Je lui attrape sans réfléchir puis regarde machinalement ma fenêtre puis lui. Je ne comprends pas.
- Fallait le dire avant que tu pouvais te téléporter. Il rit. Sérieusement, comment tu... ?
- J'ai ouvert la fenêtre du salon andouille. Viens on va passer par là.
- Mais c'est que t'es pas bête !
- Parce que tu en doutais ?
- Jamais !
Je dépose un furtif baiser sur sa joue et me dirige joyeusement vers la fenêtre du salon, je me hisse à l'intérieur. Gab en fait de même puis referme la fenêtre derrière lui. Je retire mon manteau, Gab retire également sa jolie veste très longue, comme une cape. Il est trop beau. On garde nos vestes dans nos mains et montons dans ma chambre. Je vérifie rapidement que rien d'étrange ne traîne, heureusement non. Je m'affale dans mon lit, Gab fait de même.
- Sale gosse va un jour tes conneries me feront devenir fou.
Il attrape ma main, j'entrelace moi- même nos doigts et admire le plafond.
- Tu es fatigué ?
- Pas vraiment et toi ?
- Moi non plus.
Je me relève et attrape mon portable je choisis de la musique. Je la mets et le tire vers moi. Gab ne semble pas comprendre. Je danse en me foutant complètement de ce qu'il peut penser ; Je me sens juste euphorique et comblé. Je fais n'importe quoi mais je ne me sens pas gêné pour autant, je veux juste m'amuser et continuer à faire vivre cette nuit. Gab est assis sur le rebord de mon lit et me regarde, un joli sourire aux lèvres.
- Tu as changé Petit sucre.
Je souris et ne m'occupe pas du fait d'être ridicule à l'heure actuelle.
- Ça te dérange ?
- Pas vraiment, j'aime que tu te lâches avec moi.
Je souris et lui attrape les mains pour qu'il vienne sautiller de partout avec moi ce qu'il finit par faire. On s'amuse simplement sans se soucier de rien. Ce moment est juste parfait. Un frisson d'excitation quant au fait de pouvoir rire avec l'autre en faisant n'importe quoi nous transporte.
Les musiques défilent et on s'épuise à danser dessus n'importe comment. On saute de partout en riant.
Finalement une musique douce arrive. Gab s'approche de moi et pose ses mains sur mes hanches pour que nous entamions un slow. J'enroule mes bras autour de sa nuque et suis le rythme lent et calme qu'il adopte. Nous sommes tous les deux essoufflés à force d'avoir fait les idiots mais nous nous calmons et savourons cet instant calme. Nos front sont collés, je dévorer son regard du mien et me sens dans un autre monde. Gab nous fait reculer et nous tombons dans mon lit. Je reste sur lui et me blottis contre lui. J'avoue :
- Waaa je suis épuisé.
- Moi aussi.
Je le regarde amoureusement et l'embrasse à quelques reprises. Ses lèvres me transportent.
- Tu restes dormir Gab ?
- Un petit peu mais je le lèverai dans la nuit pour que tu n'aies pas de problème, d'accord ?
J'ai pas envie de le laisser partir. Je grimace et me blottis un peu plus contre lui, le serrant contre mon corps frêle. On reste l'un contre l'autre, dans le plus grand des silences.
Je commence à somnoler je murmure donc :
- On va se coucher ?
- Mmh... Je dors à moitié là... J'ai pas la foi de bouger..
J'ai un rictus et me redresse péniblement. Il est effectivement presque en train de dormir, ce que je trouve adorable. Ses lèvres sont entrouvertes et il respire calmement, ses yeux sont à moitiés ouvertes et il me regarde bien que ses paupières lourdes se ferment souvent. Je m'approche de lui et retire ses bottines en cuir, il se laisse faire. Je déboutonne ensuite son jean pour le lui retirer.
- Si tu veux faire l'amour je te préviens que je suis semblable à une poupée de chiffon. Je suis pas opérationnel.
- N'importe quoi.
Il ricane, sachant éperdument que je veux juste le mettre à l'aise pour dormir. Il a les bras au- dessus de la tête et semble basculer dans le monde des rêves. Je me déshabille à mon tour, gardant seulement mon sweatshirt tout comme lui. Le sien est terriblement long et je trouve ça atrocement sexy et mignon à la fois. Son haut lui redescend un peu sur l'épaule, découvrant sa clavicule et le suçon que je lui ai fait plus tôt dans la soirée. Je souris, suite à cette vision des plus plaisantes. Je tire sur mon sweat pour qu'il me couvre un peu plus. Gab rouvre les yeux et me détaille.
- Tu fais quoi ? Viens là.
Il tend la main et me fait signe de venir vers lui. J'avance et me laisse doucement tomber sur sa personne. Il me serre dans ses bras. Je me love un peu mieux contre lui.
- Je suis complètement mort.
- C'est l'escalade ça aha...
- La faute à qui ?
Je glousse contre sa nuque et dépose un bref baiser comme si je voulais me faire pardonner. Bon, ok, j'ai été un peu idiot mais faut dire que j'étais pressé de le rejoindre et je n'ai pas pensé au fait de devoir revenir chez moi. Je voulais juste aller dans ses bras.
- Sale gosse va.
- En attendant j'ai pu venir chez toi.
- Mouais.
Héhé j'ai gagné ! J'ai frais par contre. Il y a beau avoir du chauffage dans ma chambre ne pas être sous les couvertures fait qu'il fait un peu froid.
- Tu as froid ?
- Carrément...
Il gigote un peu, je descends de lui. Il se glisse sous mes couvertures et je fais de même pour me remets sur lui assez lourdement, il geint faiblement et râle contre moi. Je ricane simplement et plutôt que de m'excuser pour être une brute je lui dérobe plusieurs baisers dans la nuque. Je sais qu'il aime bien ça, je le sens frissonner à chaque fois. Gab enroule son bras au niveau de ma chute de rein. Le silence règne entre nous. Je respire calmement son parfum, mon souffle frôle sa peau et la balaie doucement à un rythme régulier. La poitrine de mon amant se soulève à un rythme cyclique, me laissant comprendre qu'il sombre aussi dans le pays des rêves. Je susurre :
- Bonne nuit...
- Toi aussi.
Sa petite voix éraillée me fait sourire. Je profite de ce moment et le savoure comme si c'était le dernier. L'avantage d'être petit et taillé comme une brindille est que je peux dormir sur mon copain sans problème parce que je ne risque pas de l'écraser. La chaleur de son corps me berce et me transporte, je me sens basculer dans le pays des rêves. Je m'accroche à son sweat et me laisse bercer par son souffle dans mes cheveux et sa main qui me caresse de plus en plus faiblement.
Je sens que le matelas bouge et s'affaisse près de moi. Je geins faiblement et tourne sur moi même. Gab gigote... Je remonte la couverture sur moi et sens comme un manque. Je finis par ouvrir les yeux et regarde du côté où le matelas est affaissé. Gab est assis, dos à moi et il enfile son pantalon. Il part ? Je le regarde, la lumière de la lune éclaire doucement son visage.
- Tu pars ?
Gab semble surpris et se retourne vers moi. Il finit de boutonner son pantalon. Je tends la main et serre son haut entre mes petits doigts. Je ne veux pas le voir partir. Gab glisse sa main dans ma chevelure.Il entremêle ses doigts à mes mèches.
- Et oui faut que je rentre. C'est déjà plus de 4 heures du mat'.
- Naaaannn, reste là.
Je me déplace un peu et l'enlace dans mes bras. Je veux pas qu'il parte et je veux continuer à dormir dans ses bras.
- Mon dieu mais quel enfant.
Je ne réponds pas quant à sa réflexion. Je sais que j'ai l'air d'un gamin mais je suis tellement bien contre lui. Le savoir loin de moi me fait comme un manque à l'intérieur de mon être.
- Il faut que j'y aille, si ta mère nous surprend on va avoir des problèmes.
- M'en fous je veux que tu restes, je suis trop bien avec toi...
Je plonge mon nez dans son sweat shirt et hume la bonne odeur de ce dernier. Je le presse contre moi comme si ma vie en dépendait.
- Tu dis ça mais tu sais très bien que je ne peux pas rester.
- Mais Gab... Il y a qu'avec toi que je dors trop bien.
Gab m'aide à me rallonger et s'écarte un peu de moi. Je fais la moue et tends les bras pour lui faire un câlin. Il fait claquer sa langue contre son palais et m'offre un câlin.
- T'es vraiment un gosse.
- Mmh je sais, maintenant tu restes là.
- Fais pas ton enfant Yoongi.
L'entente de mon prénom dans sa bouche me fait toujours étrange dans le ventre. Gab dépose ses lèvres sur mon front et s'écarte de moi. J'aimerais le garder près de moi et ne plus jamais le laisser partir. Malheureusement ma punition nous en empêche et puis les cours font qu'on est séparé... Les lèvres de mon vis-à-vis sont toujours posées contre mon front, elles sont chaudes et j'aime leur contact sur ma peau fraîche.
- On se voit en cours lundi, d'accord ?
- Mmh...
Je suis presque triste de devoir le laisser partir. Je suis une vraie sangsue, c'est pas une blague, si je pouvais rester collé à lui des heures durant je ne me ferais pas prier. Il se redresse mais je l'attire à nouveau à moi pour que l'on puisse s'embrasser. Il se laisse faire et guide tendrement ce baiser amoureux.
- J'ai adoré cette soirée passée avec toi, sache le ma larve.
- C'était très mignon jusqu'à ce que je tu rajoutes : ''Ma larve''
Il rit doucement et me donne un dernier baiser qui claque avant de se relever.
- Je refermerai la fenêtre derrière moi du mieux que je peux.
- Mmh... J'irai la fermer avant que ma mère entre.
Je baille et me frotte les yeux en le détaillant. Il tend la main vers moi, je lui attrape. J'aimerais le tirer et le plaquer contre moi, l'enchaîner à ma personne et l'empêcher à tout jamais de partir. Il laisse ses doigts glisser le long des miens et se retourne pour sortir de ma chambre :
- Dors bien.
- Fais attention en rentrant Gab... Il est tard.
- T'inquiète pas.
Il me sourit, je l'aperçois quand il se retourne pour me faire un petit signe de main. Je lui envoie un bisou volant et me sentant honteux alors je plaque mon visage contre mon oreiller et attends d'entendre la porte s'ouvrir et se refermer. Ce qui ne tarde pas à se produire après un léger rictus étouffé de sa part. Je souris de façon extatique. Je suis au comble du bonheur. Cette soirée était magique et je ne regrette à aucun moment d'avoir fait le mur.Je me lève et me poste devant ma fenêtre que j'ouvre. Le froid me glace immédiatement la peau. J'attends un peu puis vois Gab passer par la fenêtre du salon. J'ai la tête dans les fesses... Je tente :
- Gab !
Il se retourne et sourit malgré lui. Il me fait un mouvement de main :
- Oust au lit ! Tu vas chopper la crève.
Je râle un peu puis lui murmure, l'air niais :
- Je t'aime grande andouille...
- Tu nous as pris pour Roméo et Juliette à me faire une déclaration de ta fenêtre ?
- Si tu avais été Roméo tu m'aurais simplement répondu un tendre et joli poème.
- Alors là, tu peux rêver. Et au fait, tu t'es toi moi identifié tout seul à Juliette je tiens à dire.
- Je... raaa ta gueule !
- Pardon ? Tu veux que je remonte peut-être ?
- Même pas. Du vent simple écuyer !
Puis je ferme me fenêtre. Je regarde tout de même discrètement au travers cette dernière. Je souris et me sens heureux. Gab me regarde et me fait un clin d'œil. Il rit un peu. Je forme un cœur avec mes mains puis bondis à nouveau dans mon lit. J'ai le rouge aux joues mais d'une puissance. Mon cœur pétille de bonheur et d'amour. Je pose ma main contre mon torse. Je sens que vais passer une bonne nuit au final.
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Coucou !!! J'espère que ce chapitre vous a plu ! Je ne sais pas si vous avez remarqué mais j'ai rajouté le lime de ce chapitre ! Normalement il n'y en avait pas. J'avais trop envie de réécrire une scène hot entre Gab et Yoon, ça m'a fait trop plaisir d'en réécrire une. Je pensais pas mais en fait ce petit couple m'avait manqué !
J'espère sincèrement que cette scène osée vous a plu ! N'hésitez pas à me faire part de vos ressentis / avis !~ ^^
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