After...
Gab passe doucement ses mains sous mon haut et me murmure :
- Alors ?
- Parfait.
C'est tout ce que j'arrive à murmurer. C'est juste parfait. Ça me rend heureux et me donne des frissons de partout. Je me retourne vers lui, j'ai les yeux qui pétillent de bonheur. Il sourit. Je ne résiste pas plus longtemps avant de sceller mes croissants de chair aux siens, savourant ce moment exquis et appréhendant la folle nuit qui nous attend.
Les doigts de Gab glissent dans ma chevelure, ces derniers s'entremêlent à mes mèches. J'apprécie le doux contact de ses paumes contre mon cuir chevelu. Pendant ce temps notre baiser s'accentue. Nos croissants de chair prennent plaisir à se dévorer, nos lèvres glissent parfaitement ensembles, m'offrant une sensation incroyable d'ivresse. On ne fait pourtant rien de très poussé mais mon corps succombe déjà à celui de mon vis-à-vis. J'entrouvre les lèvres en appuyant ma main dans sa nuque, désirant lui faire comprendre que j'en attends plus encore de ce baiser. Je le sens sourire contre mes lèvres, signe qu'il est clairement satisfait de l'initiative que j'ai pris. Ça me chatouille l'estomac de sentir ses lèvres se tirer contre les miennes pour former un joli sourire.
- Ravi que ça te plaise.
Des frissons s'amusent à remonter lentement le long de mon corps, me perturbant au plus haut point. Le ton qu'il a employé me rend tout chose. Je suis d'ailleurs très étonné qu'il aie fait tout ça. Il m'avait pourtant dit qu'il n'avait rien préparé, je ne m'attendais pas du tout à ça. Loin de là ! Et puis Gab si niais ? Je l'aurais pas cru ma parole. Bien sûr, j'aime ça mais c'est pas comme si Gab était le petit copain le plus cul cul qui existe on va dire. Ses mains agrippent mes hanches, il me fait reculer. Je geins doucement, et noue mes bras autour de sa nuque car j'ai peur de tomber. Mon souffle commence à s'accélérer.
- Du calme.
Souffle- t- il entre deux baisers. Je papillonne des yeux et le détaille. Il m'envoie un tendre sourire amoureux. J'arrive presque à y déceler de la passion mélangée à de l'amour et de la tendresse. Il se mord la lèvre inférieure. Je tente de rester calme mais je dois avouer que c'est difficile. Il attrape mon menton entre ses doigts et me fait basculer la tête en arrière, de sorte à ce que nos regards se confrontent. Je suis excité à un tel point que j'en tremble. Il s'approche de moi et vient taquiner mes lèvres des siennes. Quel sadique ! C'est de la torture à l'état pur. Un sourire en coin naît sur son visage, me déconcertant de plus en plus. Je louche sur ses croissants de chair et ne peux m'empêcher d'avoir envie de les dévorer comme jamais. Raaa Yoongi ! Tu abuses ma parole...
- Qu'est-ce que regardes comme ça ?
Je pince mes lèvres entre elles. Si seulement il savait à quoi je pense. Je remonte lentement mes yeux vers ses orbes. Son air joueur est tellement aguicheur ! Il sait parfaitement comment jouer avec mes nerfs si on peut dire. Il me connaît, moi et mon corps et sait comme me faire réagir. En même temps, c'est pas si compliqué,face à lui je perds tous mes moyens. C'est chiant d'ailleurs parce que je suis clairement incapable de lui résister. Il attrape ma lèvre inférieure entre ses dents puis susurre :
- Alors ?
Il attend vraiment que je le dise hein... Surtout que mes yeux se sont à nouveau reportés sur ses lèvres. Je ne m'en étais pas rendu compte avant qu'il me parle. En fait, je suis attiré continuellement par ses lèvres ; Comme si elles m'appelaient sans arrêt, me suppliant de les toucher du bout des miennes. Je me mords la lèvre inférieure pour tenter de canaliser mes pensées.
- Attention à ce que tu fais princesse.
Je ne prête même pas attention à ce petit surnom. Je m'y suis réellement fait finalement. Ça craint en vrai. C'est pas comme si j'avais une quelconque ressemblance avec une fille. Bon ok, peut-être la taille parce que je suis petit. Bref Yoongi, tu t'égares là !Je remonte mes mains jusqu'à ses cheveux.
- De toute façon toi et moi savons très bien ce qui nous attend.
- Ah oui ? Et qu'est- ce qui nous attend ?
Il arque un sourcil d'un air provocateur. Il veut réellement ma mort... Mon cœur a du mal à gérer tout ce qui m'entoure à l'heure actuelle, il bat si fort que j'ai presque peur que Gab puisse l'entendre. Parce que je l'entends beaucoup trop et moi ça me perturbe...
- Fais pas l'innocent, t'as tout prévu, pervers.
Il a un rictus et balance un peu plus ma tête en arrière. C'est légèrement impressionnant. Il plisse les yeux. Il pourrait presque me faire peur si je le connaissais pas si bien.
- Répète pour voir ?
Je souris. J'adore quand j'arrive à l'embêter, c'est tellement rare en plus. C'est souvent lui qui a les dessus sur moi parce que face à lui je suis plutôt faible. Mon corps me trahit toujours quand il est dans les parages. J'attrape son poignet et lui fais lâcher mon menton. Il se laisse faire, me détaillant, comme s'il attendait ce que je vais faire. Je m'approche lentement de son oreille et susurre lentement :
- Per-vers.
Même moi je me choque. Je reste figé. Déjà parce que je suis gêné mais surtout parce que je me demande quelle réaction il va avoir. Sa main se pose au niveau de mes reins. Je frémis. Cette dernière se faufile sous ma chemise, elle caresse ma peau brûlante. Il se recule d'un pas, de sorte à ce que nous puissions à nouveau nous regarder.
- Mais dis donc, oserais-tu prendre les devants ce soir et être aguicheur ?
Moi ? Aguicheur ? Je ne pense pas... Ok je suis bien plus à l'aise avec lui mais ça me stresse tout de même de chercher à prendre les devants. Je l'ai fait une fois, c'est vrai, mais j'étais supposé être bourré. Enfin bon. Je recule en m'agrippant au col de Gabriel. Il sourit en coin. Je souris à mon tour mais de façon plus timide.J'ai tout de même bien envie de le surprendre. Après tout, à la base j'étais venu avec l'idée de lui ramener des sex toys donc bon... Gab s'approche de moi, tandis que je recule je me mords à nouveau la lèvre inférieure, sachant parfaitement que ça lui fait un effet monstrueux.
- Je vais te manger.
Je ris doucement et rentre ma tête dans dans mes épaules. Je me sens un peu timide bien que capable de faire certaines choses ce soir. Il se rapproche plus fort de moi et se penche pour venir cueillir mes lèvres étant donné que je regardais le sol. Je gémis sous la surprise et prends plaisir à l'embrasser. D'abord avec douceur puis rapidement notre échange s'intensifie et nos lippes se meuvent rapidement. Nos mains agrippent le corps de l'autre tandis que nos langues s'amusent avec celle de l'autre. J'enroule la mienne autour de la sienne puis, au final, elles se frottent l'une contre l'autre, je savoure cette sensation intense qui m'envahit. Je butte contre le rebord du lit. Je geins et par réflexe le lâche de ma main droite pour la positionner derrière moi, en cas de chute.
- Plus.
J'ai réellement dit ça ?Je vais encore dire pleins de trucs gênants... Gab approfondit notre échange et s'amuse à caresser mon dos par dessous ma chemise. Je suis perturbé. Mon souffle commence à réellement être troublé et mon cœur s'emballe si fort ! Je glisse timidement mes mains sous le haut de mon amant. Mes doigts passent sur ses abdos bien définis. Tandis que nos mains prennent un malin plaisir à redécouvrir le corps de l'autre, de façon officielle, sans aucun tabou, sans se sentir coupable de quoi que ce soit ; nous ne pouvons nous empêcher de nous embrasser sans relâche, intensément. De la fougue commence à émaner de notre baiser, nous sommes pris dans un élan où rien ni personne ne peut nous arrêter.
- Tu m'as manqué.
- Toi aussi Gab.
C'était tellement dur de ne plus savoir sur quel pied danser avec lui et avec ma punition on ne peut pas trop se voir et c'est horrible à gérer. Ses lèvres arrêtent de jouer avec les miennes et elle glissent le long de la ligne de ma mâchoire pour finalement venir jouer dans ma nuque, qu'il maltraite délicieusement. Mes lèvres sont gonflées par nos baisers et dans le fond je n'attends qu'une seule chose :sceller mes lèvres à nouveau avec lui. Même si, oui, cette douce torture qu'il m'offre en mordillant la peau sensible de ma nuque me plaît également. Je penche par ailleurs la tête pour qu'il y aie un accès plus dégagé. Il sourit dans mon cou et y passe le bout de sa langue. Des frissons remontent le long de mon échine. Je me sens étrange. Pas parce que j'ai peur ou que je stresse, non je dirais plutôt qu'au contraire, je me sens... vraiment à l'aise. Mon excitation monte en flèche. Je respire si fort...
- Finalement, j'aurais peut- être du acheter un petit ''extra'' pour la soirée.
Mais pourquoi j'ai dit ça ?!!! J'ai envie de me taper la tête dans un mur. C'est tellement gênant ! J'ai voulu l'aguicher, l'exciter mais maintenant je me sens embarrassé et je suis sûr que je rougis jusqu'aux oreilles, Faut vraiment que ma fichue langue arrête de dire des âneries ! Et puis je voulais l'aguicher donc j'espère que ça a marché parce que je suis pas à l'aise sur ce genre de chose. Gab ne fait aucune remarque. Il a peut-être pas entendu ? C'est pas plus mal dans le fond. Et puis hors de question que je le répète ! Une fois c'était déjà trop... Les mains de mon vis-à-vis passent devant et commencent à déboutonner ma chemise. Je me laisse faire, appréciant cet instant. A mon tour, je viens jouer avec les rebords de son haut. Gab est entrain de me laisser une jolie marque au niveau de la clavicule. Je souris et remonte une de mes mains dans sa chevelure soyeuse. Finalement, ses lippes remontent de long de ma nuque, laissant également sa langue glisser sur ma peau, puis petit à petit, elles se rapprochent des miennes. Je je le regarde avec envie, avec désir et une fascination certaine. Elle m'hypnotise carrément. Finalement, sa voix me sort de ma rêverie :
- Pourquoi tu ne l'as pas fait alors ?
Je déglutis difficilement. Ce ton... Finalement il avait bel et bien entendu aha... Je n'arrive pas à contrôler les tremblements sans précédent de mon corps. Ce ne sont pas des tremblements de peur mais bel et bien des tremblements d'excitation et c'est ce qui est le plus dérangeant. J'ai pas l'habitude de trembler autant alors que je suis excité. Le regard lourd de sens de Gab me laisse clairement comprendre que si je ne réponds pas je vais me retrouver dans une situation assez particulière. Je mordille maladroitement mes lèvres et finis par avouer :
- Je savais pas si tu le voudrais.
Le pire c'est que c'est vrai et finalement quand je vois ce qu'il a préparé dans sa chambre je me dis qu'en fait il était clairement partant et pas qu'un peu même. Il passe son pouce sur ma lèvre inférieure. Une vague d'une chaleur intensive s'empare de mon être. Je suis fébrile. Il taquine mes lèvres des siennes.
- On ira chercher de quoi s'amuser à deux, d'accord ?
Comment ça ? Il prévoit réellement de m'amener pour choisir des joujoux ? En utiliser lui plairait ? Je reste muet, trop perturbé pour répondre quoi que ce soit. Ses doigts qui touchent ma peau au niveau de mon torse me ramènent à la réalité. Je plonge mon regard dans le sien.
- Vraiment ?
C'est tout ce que j'arrive à bafouiller. Il sourit et s'amuse à mordiller ma lèvre inférieure. Haaa... Pourquoi il fait ça ? Il sait que ça me fait quelque chose de bizarre en moi. A chaque fois qu'il fait ça on dirait qu'une nouvelle facette de moi surgit au grand jour et j'ai beaucoup de mal à la maîtriser.
- Ouais, on va aller quelque part où tu n'es encore jamais allé et on ira voir ce qui te tente.
J'ai tellement envie de jouer à l'enfant innocent... Pourquoi ? Je ne sais pas. J'amène ma main à son pantalon pour m'amuser avec le rebord de ce dernier.
- Et toi ? On va prendre des choses qui te tentent aussi ?
- Pourquoi pas oui.
- Et quel genre de choses... ?
Il me dérobe un baiser tandis que ses mains se baladent de plus en plus fiévreusement sur mon torse. Je papillonne des yeux, ayant du mal à me contenir face à ce qui est en train de se dérouler. Ses pouces viennent titiller mes boutons de chair. Une sorte de décharge électrique me surprend.
- Des genres de choses qui te feraient ressentir de nouvelles sensations.
Je ferme les yeux, savourant cet instant. Je suis tenté. Je sais que rentrer dans un sex shop va être dur pour moi mais si je suis avec Gab, peut-être que j'arriverai à me décoincer.
- Regarde moi.
Son ton autoritaire me pousse immédiatement à rouvrir les yeux. Nous nous regardons intensément. Une lueur nouvelle est lisible au travers de ses orbes. Une sorte de feu dévorant. On dirait presque qu'il va me manger tout cru ma parole. C'est limite effrayant aha...
- Tu rougis en pensant à ce qu'on va trouver pour s'amuser tous les deux ?
Raaaa fait chier ! Je sais que je suis rouge comme les pivoines mais je pensais pas que ça se voyait autant. Je dévie un peu le regard.Gab me pince doucement les tétons pour me faire réagir. Je laisse juste un faible soupir passer la barrière de mes lèvres. Je souffle :
- Je rougis pas.
Crédibilité ?Où es- tu passée ? Gab esquisse un léger sourire puis il vient déposer ses lèvres sur mon menton et lentement il joue avec moi pour venir finalement taquiner mes lèvres du bout des siennes.
- Tu rougis.
- Raaa tais toi.
Puis je le fais taire en l'embrassant à pleine bouche. Au moins il arrête de me gêner au possible, après je vais encore avoir du mal à me laisser aller. Nos souffles se mêlent l'un à l'autre au fur et à mesure que notre échange s'intensifie pour devenir définitivement incontrôlable. Ses doigts s'amusent à pincer et tirer doucement sur mes tétons, me faisant me tordre dans tous les sens. Mes mains quant à elles, viennent glisser de plus en plus dangereusement sur son postérieur bien galbé. Notre baiser langoureux atteint sa fin et Gab en profite pour susurrer :
- Tu me dis de me taire toi mainte...
Je le coupe en l'embrassant à nouveau. Il a un rictus contre mes lèvres et engage un nouveau baiser des plus désordonné mais tellement agréable et satisfaisant. Nos muscles roses se retrouvent et se livrent à un ballet interdit dont seul eux ont le secret. Tandis que mon amant malaxe fermement ma peau et qu'il la maltraite du bout de ses ongles, je glisse timidement mes mains sur ses fesses. Un léger coup de bassin me déstabilise. Je serre par réflexe son postérieur entre mes doigts. Gab vient mordiller ma lèvre inférieure, me faisant perdre les pédales. Je ne sais toujours pas pourquoi mais ceci me fait un effet monstrueux. Mon estomac s'amuse à danser le tango, ce qui me déstabilise encore plus. Mes mains tremblent contre les fesses de Gab. Je dois réellement les toucher ? Les palper ? Jouer avec ? Ça va lui plaire si je fais ça ? Raaa mais Yoongi, y'a un moment dans ta vie où t'arrêtes de te poser tout le temps des questions, hein ? Le bassin de Gab frappe doucement le mien. Je ferme fort les yeux et en profite pour savourer encore plus ce moment si spécial.
- Ma princesse change...
Ho oui je change. Et tout ça c'est à cause de lui. Il m'a fait changer. Je me décide à caresser doucement ses fesses rebondies, il sourit et s'amuse à intensifier encore notre échange. Je gémis dans sa bouche et d'une main vient m'agripper à sa hanche. Sa langue se frotte farouchement à la mienne. Plus notre baiser dure dans le temps, moins j'arrive à respirer calmement. Ses mains découvrent à nouveau mon corps.
- Tu aimes ça ?
- Plutôt oui.
Au moins, le ''nouveau moi'' lui plaît, c'est déjà ça. Je me serai senti mal si ça lui avait déplu. J'appuie inconsciemment contre les fesses de Gab pour sentir son bassin plaqué contre le mien. Je souris en sentant qu'une légère bosse commence à naître dans son pantalon. Je lui mords doucement la lèvre inférieure. Gab entreprend de bouger son bassin contre le mien. Mon cœur s'affole et mon souffle irrégulier frappe de plus en plus fort son visage. Nos lèvres se cherchent sans arrêt. Finalement, je lève une jambe pour la poser sur le lit et m'y hisser à genoux dessus. Je me défais de mon amant et noue mes bras autour de sa nuque. Je le regarde amoureusement. Il sourit et remet mes mèches de cheveux en place. C'est normal que j'ai déjà si chaud que ça ? Ses doigts glissent jusqu'à ma nouvelle gourmette, je baisse les yeux pour la garder à mon tour. Je souris. Finalement, tout est en train de se reconstruire entre nous et ça me rend heureux comme jamais. Je sais que je ne le perdrai plus. On a traversé le plus dur et le plus compliqué et on a réussite à rester ensemble (Même si c'était pas forcément facile). Je me grandis sur mes genoux pour venir cueillir ses lèvres. Je murmure :
- Je t'aime.
Je n'aime pas le dire mais c'était devenu la chose à dire. C'était ce qui me traversait l'esprit et à l'intérieur de moi ça me hurlait de lui dire. Mes joues me chauffent fortement et je me sens tout chose. Gab m'embrasse tendrement, il mène le baiser et c'est de la tendresse à l'état brut qui en ressort. J'ai tellement envie de lui, de son corps, de sentir tout ce qu'il peut m'apporter, toutes ces choses dont il est le seul maître sur terre. Machinalement, mes mains se dirigent jusqu'à son haut que je relève doucement. Nous nous séparons un court instant pour le glisser au-dessus de sa tête et le poser délicatement sur le rebord du lit. Nos regards ne se quittent pas un seul instant. Gab vient poser sa main sur ma joue.
- T'es craquant.
Je sais qu'il ne me dira pas qu'il m'aime mais je ne lui en veux pas du tout. Il est comme ça après tout. Et puis je le lis au travers de son regard et à la façon qu'il a de me détailler, ça veut tout dire. Pas besoin de mots. Je reste muet et me décide à m'approcher de lui pour déposer de nombreux baisers sur son torse. Il se laisse faire. Je laisse mes lèvres entamer doucement et lentement sa peau et la quitter de façon toute aussi lente par la suite. Je parsème son torse de baisers mais évite pour le moment ses boutons de chair. Je reste autour, voulant le faire languir. Il noue ses doigts à mes mèches de cheveux. Un faible soupir passe la barrière de ses lèvres. Ça lui plaît ? Je souris contre sa peau et y amène désormais mes doigts. Ça me rassure énormément de l'entendre soupirer. Une de mes mains le caresse dans le bas du dos tandis que l'autre s'amuse au niveau de son torse. Pendant ce temps moi je m'abaisse et dépose de longs baisers sur ses abdos.
- Cette vue pourrait me faire perdre la tête.
Je tente de faire abstraction de ce qu'il a dit mais sa phrase fait échos en moi. Je retient un sourire satisfait et continue mon affaire. Par moment ma langue vient goûter sa peau salée. La sensation est étrange mais ne me déplaît pas du tout.
- T'es vraiment un sale gosse pour m'avoir fait tourner la tête comme ça hein.
Il fait claquer sa langue contre son palais. Je sais qu'il veut juste garder la ''tête haute'' et faire genre, mais que dans le fond il aime être niais et il aime que je sois celui qui ai fait basculer toutes ses défenses. Il ne l'avouera simplement pas de vive voix.
- J'aime être un sale gosse et je l'assume.
En vrai on s'est bien trouvé tous les deux. On se ressemble énormément,on a juste pas la même façon de le montrer. Je l'embrasse à la délimitation de son pantalon, je tire dessus avec mes dents. Haaa ça me fait bizarre de faire ça. Mon estomac est tout étrange. Je déglutis difficilement et tente de calmer ma respiration, un peu trop lourde à mon goût. Pendant ce temps je glisse mes mains sur ses cuisses, je caresse l'intérieur de ces dernières. J'espère que je suis pas trop nul, trop lent ou trop peu assuré. Gab bouge à peine son bassin. Je souris. Il est impatient. Je dois avouer que moi aussi, et ce qui gonfle dans mon sous vêtement me le fait bien comprendre.
- Ton sale gosse.
Je finis par dire. Oui je dis ça deux heures après la guerre mais on s'en fiche. La main de mon vis-à-vis glisse sur ma joue. Je relève légèrement les yeux pour le regarder.
- Ho oui. De toute façon qui voudrait de toi à part moi, huh ?
Je lui mets un faible coup dans la cuisse.
- Hey ! C'est pas gentil du tout ça !
- Il rit doucement. Je rigole idiot.
Je sais qu'il rigole, j'aime bien faire semblant d'être vexé c'est tout. Il attrape mon menton entre ses doigts, fait basculer ma tête en arrière et se penche, de sorte à ce que nos visages soient face l'un à l'autre. Cette proximité est horriblement déconcertante. Je papillonne des yeux et ne sais pas où poser mon regard. Sur ses orbes marron glacé ? Sur son nez ? Sur ses lèvres pulpeuses ?Ses croissants de chair reviennent taquiner les miens, m'apportant de profonds frissons. Tandis que je le regarde sérieusement je glisse le bout de mes doigts entre son pantalon et sa peau. Il n'a pas l'air perturbé, il reste calme et son regard est serein au possible. Il attrape ma lèvre inférieure entre ses dents. Je me tends et me retiens de lui bondir dessus. Tous mes membres tremblent. Il semble satisfait et recommence, plus fort cette fois. A cet instant, mon cœur se déchaîne et ne pouvant plus y résister l'embrasse à pleine bouche. Un petit gémissement franchit la barrière de ses lèvres.
- Doucement.
Nos dents ont quelque peu claqués mais ça n'a pas fait mal pour autant.Je penche la tête sur le côté pour pouvoir encore mieux approfondir cette échange. Je ne ressens pas assez toutes les sensations que je suis capable de ressentir avec lui. Je palpe son torse et prends plaisir à sentir mon épiderme contre le sien, ce ressenti est juste exquis. Je soupire doucement quand je sens les mains de Gabriel parcourir mon dos pour remonter jusque ma nuque. Ma langue cherche sa jumelle et s'amuse à jouer avec. J'adore l'embrasser, ce que je ressens est juste indescriptible pour de simples baisers. Je finis par quitter ses lèvres, désirant marquer sa peau de mes lèvres gonflées. Je pince sa nuque, la mordille puis me fraie un chemin jusqu'à son torse puis jusque l'un de ses boutons de chair. Je reste autour et m'amuse à marquer la peau qui le borde.
- Monsieur n'aime pas les suçons par contre sur moi il se prive pas hein.
Et clairement oui ! Si je pouvais lui en faire partout je le ferai.J'aime montrer qu'il est pris. Que oui, moi, un petit idiot niais, ai réussi à conquérir cet homme. Cet homme que j'aime profondément.
- Tu viendras pas pleurer si je t'en fais.
- Fais moi ce que tu veux.
Huh ? Non c'est pas moi qui ai dit ça, si ? Non non... Je déglutis bruyamment. Mais ho ! La notion de censure de Freud là ?!Merde tu fais quoi ?! Moi je crois que mon cerveau a pas compris quel est le but de réfléchir avant de parler hein ! Vous voyez pourquoi je me fous toujours dans la merde ? Bah voilà, j'ai du être fini au pipi ma parole...
- Répète.
- Hors de question.
Une fois était déjà de trop... Je suis horriblement gêné maintenant. Gab me force à le regarder. Grrr... Son regard brûle d'impatience et un petit sourire amoureux et joueur s'ancre de plus en plus sur son faciès. Rapidement je fonds, mes barrières s'effondre et ma timidité s'envole pour laisser place à une assurance qui grandit progressivement. Je me redresse sur mes jambes et viens glisser doucement à son oreille :
- Fais moi, ce-que-tu-veux.
Je me sens sourire comme un idiot. Être provocateur me plaît énormément en fait. D'accord, j'ai des papillons dans le ventre mais c'est surtout que je n'ai pas l'habitude.
- Ce que je veux ?
Répète-t-il. J'acquiesce en l'embrassant un peu partout dans la nuque jusque revenir sur l'un de ses boutons de chair. Cette fois ci je me décide à le maltraiter de façon plus claire. J'y passe ma langue puis le suçote doucement. Gab glisse sa main dans mes cheveux.
- Je veux que tu soies comme la fois où tu étais faussement bourré. Que tu prennes les dessus, que tu me fasse l'amour, il insiste sur le "tu".
Je continue machinalement à sucer son bouton de chair, un peu comme un réconfort en fait. Comme quand un bébé est triste et qu'il cherche à être apaisé grâce à une tétine. Comme la dernière fois ? Moi ? J'en ai réellement envie mais ça me stresse un peu, je vais pas mentir...
- Tu es mort en train de me sucer ? Ça ferait con à ton enterrement tu sais.
Je me ressaisis et me redresse. Je le regarde avec des yeux ouverts grands comme des soucoupes. Il se retient de rire. Moi je lui tape dessus et m'esclaffe :
- Non mais ça va pas ?! Et puis je te suçais pas ! Enfin, pas encore.
Son sourire carnassier me laisse clairement comprendre que la fin de ma phrase était de trop. Trop gênante ouais !
- Ah bon ? Je demande à voir.
Il croise ses mains derrière sa tête et ferme les yeux. Mais ma parole, il a le chic pour me gêner hein !
- Pour la peine je ferai rien.
Je m'assieds en tailleur et croise les bras sur mon torse, comme si je boudais. Crédibilité où es tu ? Gab se met à rire. Ça me fait tellement bien de l'entendre rire franchement à nouveau. Son rire sonne comme une douce mélodie à mes oreilles.
- Mooo mon bébé boude ?
- Même pas.
Je tourne la tête sur le côté pour esquiver sa main. Gab rit à plein poumons et m'attire à lui, je me retrouve le visage plaqué contre son ventre. Étrangement, cette sensation me fait un bien fou. La chaleur de son corps m'apaise. Je souris et l'enlace à contre cœur. Raaa je peux pas lutter.
- T'es chiant avec tes remarques... C'est gênant.
- Arrête d'être gêné avec moi.
- En vrai je suis pas gêné, ça me fait juste bizarre on va dire...
- Dans le fond t'aimes bien mes petites remarques gênantes. C'est la base de notre couple.
Je me recule et fais la moue en acquiesçant malgré moi. Le pire c'est qu'il a raison. On a toujours fonctionné comme ça, on s'embête, on se taquine et on aime ça. Il sourit franchement et me dérobe un baiser.
- Ça n'empêche que je demande quand même à voir.
Il hausse les sourcils comme pour me provoquer. Ah ouais ? Tu veux la jouer comme ça. J'appuie avec mon indexe sur son membre à l'étroit dans son pantalon et murmure :
- On verra si t'es sage.
Gab claque sa langue contre son palais et roule des yeux, comme si je l'exaspérais. Je souris, d'un air triomphant. Je sais que de toute manière il ne me forcera pas si je n'en ai pas envie. Mais de toute manière c'est pas comme si je n'aimais pas lui faire ça.
- Sage, moi ? Je suis un mauvais garçon.
Son regard est tellement déconcertant. J'ai du mal à deviner à quoi il pense. J'appuie un peu plus fort mon indexe sur son pantalon et prends mon courage à deux mains pour dire :
- Pas de gâterie alors ?
Je vois ses yeux doubler de volume un court instant. Haaa mais Yoongi !! Pourquoi tu passes d'un extrême à l'autre comme ça hein ?! Je sens que mes joues me chauffent violemment mais je tente d'en faire abstraction. Gab souffle un bref instant. Il se calme ? Il passe sa main sur ma joue, puis la glisse jusqu'à mon menton, où finalement son pouce caresse ma lèvre inférieure. Je garde les lèvres entrouverte et le regarde en papillonnant des yeux.
- Ho avec cette bouille d'ange comment ne pas vouloir ?
Je dépose un furtif baiser sur son pouce et lui souris timidement. Il trouve réellement que j'ai une bouille d'ange ? Je ne pense pas mais en tout cas ça me fait réellement plaisir. Gab remonte ses mains et les glisse dans ma chevelure.
- Je reste sage alors. Je suis curieux de voir ce que tu es capable de faire.
Je ne fais aucune réflexion. Je suis capable de plein de chose à la fois et de rien aussi. Je sais que c'est bizarre mais c'est comme ça. Quand j'y pense je me dis que je peux lui faire plein de choses très poussées puis en pratique ça se passe pas forcément comme je veux aha...
- Et si moi je suis sage ?
Je ferme fort les yeux et baisse la tête, légèrement honteux par ce que je viens de dire. C'est horriblement gênant mais à un de ces points ma parole !
- Tu verras. Mais quelque chose me dit que ça va te plaire.
Je relève la tête, intrigué par ses propos. Il a prévu quelque chose ? Il se penche vers moi et me dérobe de nombreux baisers qui me chatouillent le ventre. Je me laisse faire et comme un automatisme mes mains partent à la découverte de son corps. Dans un court moment de répit il susurre :
- Je sais que ça te plaira.
J'ai tellement envie de voir ça. Je prends l'initiative d'approfondir notre échange et tandis que nos langues s'enroulent continuellement autour de l'autre, mes mains reviennent taquiner son jean. Je joue avec la bordure, l'embêtant. Il grogne un peu et roule du bassin.Impatient qu'il est... Je quitte finalement ses lèvres pour que mes lèvres refassent le même chemin que tout à l'heure ; En partant de son menton, glissant par sa mâchoire pour atterrir sur sa clavicule que je mords un peu, puis elles se fraient un passage sur son torse pour effleurer ses tétons et finalement elles se dirigent jusqu'à son bas ventre. Je dépose des baisers à la jointure de sa peau et de son jean. Puis après de longues secondes à le faire languir, je tire sur ce dernier avec mes doigts pour laisser ma langue glisser légèrement sur son bas ventre. Mais waaa... Je me choque réellement.
- J'aime ce toi là. Tu te prends plus la tête.
C'est vrai. J'essaie de moins penser. Mais bon, parfois je me rends compte de ce que je fais et je me sens tout bizarre. Comme là, j'ai l'estomac qui part en vrille et le cœur qui pétille de pleins de choses différentes. Pendant que j'ai encore du courage en moi, je laisse ma main libre se frayer un chemin jusqu'à ses fesses que je palpe timidement. Je remonte un peu et me redresse pour venir titiller ses tétons du bout de la langue. Gab caresse mon dos. J'aime sentir ses doigts contre ma chair. Mes mains deux glissent lentement sur son corps pour finalement embêter l'inférieur de ses cuisses. Il se laisse faire. J'effleure son entrejambe, sentant qu'il est de plus en plus à l'étroit, ce qui me fait sourire. J'arrive à l'exciter à ce point ? Je déboutonne son jean.
- Quand je pense qu'avant il te fallait un bac +3 pour me déshabiller.
Je mords son téton, pas trop fort, comme une sorte de punition. Il rit doucement. Il est irrécupérable ma parole. Et puis c'est pas totalement vrai ! C'est juste que je n'osais pas trop faire les choses de moi même, j'avais peur de faire des bêtises. Je lève les yeux jusque lui. Il me regarde. C'est légèrement stressant de se sentir observé comme ça dans les moindres faits et gestes que l'on fait. Je ferme les yeux et m'assieds confortable en tailleur pour m'abaisser encore et toujours jusqu'à ce que je sois face à son caleçon plutôt déformé. Je soupire :
- Je suis trop gentil parce que t'as pas été trop sage hein...
- Huh ?
- Non non rien !
Au moins je l'ai pas crié et je l'ai juste murmuré. Ça m'arrange qu'il n'aie pas entendu. Je ferme à nouveau les yeux et appuie la paume de mes mains sur ses fesses pour l'attirer moi. Il s'agrippe à mes épaules, certainement pour ne pas tomber et colle doucement son bassin contre mon visage. J'embrasse doucement son caleçon, à quelques reprises. J'espère que ça le frustre ce sadique ! Pour toutes les fois où il m'a fait languir hein...
- Je trouve que j'ai pourtant était pas mal sage.
Mais c'est qu'il avait entendu en fait. Raaa... Il est grave. Je fais comme si de rien était et continue à l'embrasser au travers de son caleçon pas mal déformé. Gab rabat mon tee-shirt du bout de ses doigts et le relève petit à petit. Je sens qu'il veut me le retirer. Je me recule donc légèrement de ses parties intimes. Gab me détaille. Effectivement, j'ai une chemise donc il ne pourra pas la retirer comme ça. Il a l'air de l'avoir compris. Bon, ok, la moitié des boutons est déjà retirée aha... Il laisse ma chemise me retomber doucement sur ma chute de reins et appuie sur mon torse de la paume de ses mains.
- Au fait, j'aime vraiment la façon dont tu t'es habillé. T'en as pas trop fait mais t'es tout de même chic. Ça contraste avec ta petite bouille enfantine et innocente.
Il appuie un de ses genoux sur le matelas et se penche pour que nous puissions nous embrasser à nouveau. Pendant ce temps, ses mains viennent palper mon torse. Je me laisse faire, appréciant très clairement cette sensation de bien être qui m'envahit au fur et à mesure que je sens ses doigts effleurer ma peau brûlante. Notre baiser devient rapidement fougueux, reflétant toute l'excitation qui monte crescendo en nous. Sinon, je repense à ce que Gab vient de dire. Je suis réellement content qu'il aime comment je suis habillé parce que j'ai vraiment mis longtemps avant de me décider.
Notre baiser s'arrête finalement pour que nous puissions respirer. Nos souffles sont complètement perturbés. Nos fronts sont collés l'un à l'autre et nos respirations bruyantes se font échos. Je sens le sien vibrer sur mes lèvres, j'en trésaille. Nos lèvres se frôlent et par moment, on se dérobe un furtif baiser ; Ou sinon on se mordille doucement la lèvre ; Ou bien on joue avec la commissure des lèvres de l'autre. Tout ça accentue le creux qui me noue l'estomac.
Je geins doucement quand je sens qu'il s'amuse à pincer et tirer sur mes boutons de chair. Je tente de calmer les battements trop brutaux de mon cœur mais c'est peine perdue.
- Gémis si tu le veux.
C'est juste que c'est la honte de gémir pour seulement ça. Ça m'embarrasse... Je respire fort, c'est vraiment n'importe quoi... Gab glisse ses lèvres dans ma nuque, il commence à la marquer. J'appuie sur son épaule :
- N-Non attends, pas la nuque... Faut pas que ma mère puisse comprendre que j'étais pas à la maison s'il te plaît...
- Raaa foutue punition.
Je l'ai plus ou moins mérité... Je sais que ma mère me punit pas parce que j'ai fait de mauvaises choses, je pense qu'au contraire elle est d'un certain point de vue fière de moi. Mais en vrai si elle m'a puni c'est surtout parce qu'elle a peur pour moi. Les lèvres de mon vis-à-vis effleurent ma peau jusqu'à ma clavicule qu'il mordille puis marque.
- Ta punition sera levée quand ?
- Aucune idée... mais tu seras le premier au courant une fois que ce sera fait.
- Je me doute, t'es une vraie sangsue, tu vas directement débarquer chez moi.
- A ce que je sache ça te déplaît pas.
J'arrive plus facilement à lui tenir tête maintenant. Il sourit contre ma peau. Je souris à mon tour et balance la tête en arrière. Je sais qu'il aime que je m'impose un peu plus. Gab glisse sur mon torse et m'embrasse un peu partout. J'en perds la tête. J'ai tellement envie de sentir plus venant de lui. Raaa c'est pas croyable ! Je gigote comme un vers sous cette lente et douce torture qu'il m'inflige à jouer autour de mes boutons de chair. Ses mains, elles, jouent à l'intérieur de mes cuisses. J'en tremble comme rarement.Il va me rendre fou ma parole. Je glisse ma main entre nos corps et inconsciemment commence à le caresser par dessus son caleçon. Ce n'est que lorsque je sens son bassin bouger contre ma main que je me rends compte de ce que je fais. Mon souffle s'accélère encore. Gab finit par déboutonner entièrement ma chemise, puis il la balance plus loin dans sa chambre. Je regarde où il l'a jeté. Gab semble le remarquer.
- Qu'est- ce que tu regardes ?
- Où tu l'as balancé.
- T'es pressé de te rhabiller ?
- Mais non idiot. J'ai un rictus. Avec les bougies que t'as mis je faisais attention au fait que tu n'aies pas mis le feu dans ta chambre. Ça serait plutôt bête.
Il hausse les épaules et semble d'accord même s'il ne le dit pas.
- Déjà qu'il fait chaud en plus.
Sa petite remarque dégage un truc en moi. Je retiens ce petit sourire qui pointe le bout de son nez. Effectivement, il fait déjà pas mal chaud, je vais pas dire l'inverse. Je transpire déjà et pourtant on a pas encore commencé les choses sérieuses.
- Je te donne chaud ?
Question un peu gênante mais j'ai envie qu'il me dise que je l'excite, que c'est moi qui lui fais tout cet effet et qui le rend tout chose comme ça. J'en ai besoin pour me rassurer. Je sais que je rougis comme les pivoines mais tant pis. Gab s'humecte les lèvres sensuellement. Je reste hypnotisé par sa langue. Je déglutis difficilement et attends qu'il me réponde.
- A ton avis ? Je pense que ça se ressent assez et que la réponse paraît plutôt évidente.
Dit- il en guidant ma main libre de sorte à ce qu'elle se pose sur son ventre bouillant. Il a effectivement très chaud. Au moins autant que moi, ça me rassure alors. Je suis pas le seul à bouillir aha.
- Moi aussi j'ai chaud.
Il sourit et murmure un : ''Je sais'' avant de revenir caresser tout mon corps. Ses mains s'amusent à toucher chaque parcelles de mon corps, j'adore son toucher. Je pourrais passer des heures à seulement le sentir passer ses longs doigts fins sur mon corps frêle. J'ai tellement envie de lui faire plus. Tandis que nos bouches se retrouvent pour la énième fois, histoire que nous nous embrassions avec le plus d'amour et de passion possible, ma main droite se faufile dans le caleçon de Gab. Je sens son membre gonflé au bout de mes doigts. Un frisson d'excitation me surprend et un petit sourire joueur me trahit. Gab semble l'avoir remarqué mais avant qu'il ne fasse une remarque je scelle à nouveau nos lippes ensembles. Son bassin bouge légèrement.
- J'ai envie de toi.
Murmurais-je entre deux baisers. Il semble ravi de cette confession puisqu'il me regarde intensément et m'envoie un doux sourire, rempli d'amour, certes, mais également du feu de la passion.
- Montre moi à quel point.
Sa voix suave me fait tout bizarre. Mon estomac est tout retourné, mon souffle s'emballe et mon cœur s'affole. Que je lui montre ? Je me mords la lèvre inférieure. Il passe son pouce sur cette dernière et affirme :
- Montre moi.
Je fais machinalement oui de la tête, comme si je lui étais complètement dévoué et que je pouvais obéir à n'importe quelle chose qu'il compte me dire ou demander. Je me mets à genoux pour me grandir et glisse mon visage au niveau de sa nuque. Je la maltraite timidement et de ma main droite viens attraper son membre gonflé de désir. J'y fais quelques à-coups puis m'amuse à le caresse lentement dans la longueur. Il glisse sa main dans mon dos et le caresse de ses ongles. J'en frisonne de partout. Comment mon corps peut autant réagir, hein ? Dès qu'il est question de Gabriel de toute manière je réagis toujours de manière excessive. Sa main glisse toujours plus bas et au bout d'un moment elle se faufile s'intercale entre ma peau et le tissu de mon caleçon. J'inspire profondément. Le bout de ses doigts, joue avec la peau sensible du haut de mes fesses.
- T'es partant pour essayer de nouvelles choses ?
Sa voix me reste en tête. De nouvelles choses ? Mmh je suis tenté de dire que oui, je suis partant.
- Je pense que oui...
Du moment je suis avec lui, je peux me livrer à tout ce qu'il désire,j'ai pleinement confiance en sa personne. Je sais qu'il ne me fera pas de mal et qu'à partir du moment où je lui dirai stop, il s'arrêtera.
- Je sais que ça va te plaire de toute façon.
Ça fait plusieurs fois qu'il répète ça, je me demande qu'est- ce qu'il a prévu et pourquoi il est aussi confiant. Gab vient mordiller mon lobe. Je me tends légèrement mais presque automatiquement me détends. Ma main continue à s'activer lentement autour de son membre. Je ne fais pas de mouvement brusque et n'augmente pas trop la cadence. Mon vis-à-vis vient défaire les boutons de mon jean mais étonnamment, il ne me touche pas au niveau de mon entrejambe. Il glisse directement ses mains dans mon dos et faufile ces dernières contre mes fesses, qu'il palpe et s'amuse à caresser à pleine poigne. Ça me gêne à peine. Par moment je laisse mes doigts jouer avec le bout de son membre, ce qui a l'air de lui faire pas mal d'effet puisque je sens ses mains se crisper contre mon fessier. Je souris, fier d'arriver à lui faire ses moyens. Son bassin commence à rouler dans ma main.
- T'as été assez sage tu crois ?
Mon cœur bat trop fort et maintenant ma poitrine se soulève à un rythme effréné, et ce, uniquement parce que je viens de prononcer cette phrase qui rien qu'à moi me fait un effet monstre. Je sens que les mains de Gab vont plus bas sur mes fesses. J'ai l'impression que mes membres palpitent.Son bassin continue à rouler doucement dans ma main qui se ressert autour de son membre.
- A toi d'en juger.
Moi ? Je trouve qu'il l'est plutôt oui. Je me recule pour lui faire face.Il est tellement plus assuré que moi, ça se sent rien qu'au travers de son regard. J'ai beaucoup moins d'aisance, c'est flagrant. Il me dérobe un bref baiser.
- Tu as... été sage.
Mes joues me brûlent tout comme mon bas ventre. Je papillonne des yeux,les lèvres encore entrouverte de notre léger baiser. Gab sourit en coin, un sourire joueur et plutôt coquin je dirais.
- Ah oui ? Et tu vas faire quoi du coup ?
Quelque chose que je sais qu'il va aimer. Enfin, je suis pas très doué parce que j'ai pas trop l'habitude mais ça devrait quand même lui plaire un minimum. Je baisse légèrement les yeux, un peu mal à l'aise à l'idée de le dire de vive voix. Gab attrape mon menton entre ses doigts et me fait lui faire face.
- Alors ?
Mon cœur bat si lourdement ! C'est impressionnant. Je vais finir à l'hosto à ce rythme là ma parole. De ma main libre j'agrippe sa hanche.
- Tu me... laisses te montrer ?
Il sourit d'un air plus innocent cette fois. Il me dérobe un baiser et murmure :
- Trop craquant aha.
Je fais la moue. J'aime pas quand il dit ça. Enfin, si, j'aime bien. C'est juste que ça me gêne en réalité. Gab semble attendre. Ok, ça va aller. J'inspire un grand coup et retire ma main de son caleçon. Je m'abaisse sur son corps et le parsème de baisers. Une fois arrivé à son bas ventre, Gab doit retirer ses mains de mes fesses car je suis trop bas. Je regarde son sous vêtement déformé et imagine ce qu'il va se passer. Je déglutis et me glisse sur le ventre. Je suis allongé sur ce dernier, légèrement relevé de sorte à ce que mon visage soit face à son entrejambe, toujours caché par son caleçon désormais bien trop étroit. J'agrippe les rebords de ce dernier et le fais glisser sur ses cuisses. Sa virilité m'est immédiatement dévoilée. Je cale mon coude sur le matelas viens jouer avec cette dernière du bout des doigts. Je sens le regard pesant de Gab sur moi, c'est perturbant.
- Me regarde pas...
- T'es gêné ?
- Un peu... Enfin, attends que je commence.
Je le sens immédiatement rejeter sa tête en arrière. Je souris. Une fois que je serai occupé à le satisfaire il pourra me regarder, je pense que j'arriverai à en faire abstraction. Je regarde face à moi et me décide à ne plus trop le faire languir. J'en ai moi même trop envie de toute manière. Je dépose le bout de mes lèvres sur son membre et laisse ma langue s'enrouler au bout et jouer de ce dernier. Puis de ma main droite, j'entame de longs va et vient. Gab soupire et glisse ses deux mains dans ma chevelure. Il ne me force pas à le prendre en bouche ou à aller plus profond, non, il me laisse faire à mon rythme. C'est ce que j'apprécie chez lui aussi :sa grande patience.
- Et bah, si c'est pour ça, je serai sage plus souvent. Même si j'aime être un bad boy.
Je me retiens de rire suite à sa remarque. Je le prends finalement en bouche et m'active du mieux que je peux pour lui faire plaisir. Son bassin roule doucement pour m'accompagner dans mes mouvements. La sensation est toujours assez spéciale et étrange bien que pas désagréable du tout. Je respire fort par le nez parce que j'ai du mal par la bouche. En même temps, je pense que y'a de quoi aha... Gab fait rouler un peu plus fort son bassin. De ma main libre je m'agrippe à sa cuisse, mes ongles pénètrent sa peau mais il ne fait aucune remarque. J'espère ne pas lui faire mal. Je resserre la pression autour de son membre et y vais plus fort pour lui faire ressentir plus de chose.
- On teste un truc ?
Je lève les yeux vers lui. C'est pas comme si je pouvais réellement lui répondre. Je papillonne seulement des yeux. Il se mord la lèvre inférieure :
- Faut que je prenne une photo un jour de toi dans cette situation pour que tu réalises à quel point t'es horriblement craquant.
Une photo ?! Quoi ? Non mais ça va pas ?!! Je me retire immédiatement de lui et lui fiche une tape dans la cuisse.
- Hors de question ! Ça va pas ou quoi ?!
Ce qui le fait rire. Une photo ? Mais hors de question ! Avec ce fou pervers qui sait ce qu'il en ferait ! Il serait capable de l'imprimer en format XXL, de la mettre dans un cadre et de la faire poser dans sa chambre. Haa rien que d'y penser j'ai envie de tomber dans le comas ma parole..
- Un jour princesse, quand tu t'y attendras pas, il me fait un clin d'œil)
- Mais espèce de malade va !
Il rit et me dit qu'il déconne. Alors ça j'y crois qu'à demi hein... Avec lui on sait jamais. Il est imprévisible donc on sait jamais ce qu'il peut prévoir (Oui c'est le concept d'être imprévisible Yoongi). Il me détend en caressant ma joue de son pouce. Ça marche plutôt bien. Il adopte une nouvelle mine sérieuse et me demande :
- On essaie un nouveau truc ?
- Mmh... Si tu veux.
Ma voix était toute petite. Une dirait une fillette. Raaa où est passée ma virilité ?! Je me mords la lèvre inférieure par réflexe. Il fait une légèrement grimace l'air de dire : je vais le bouffer tout cru cet enfant. Je me fais rire moi même intérieurement suite à cette pensée. N'importe quoi Yoongi.
- Je dois faire quoi ?
- Reprends ce que tu faisais et laisse toi faire. Si tu n'aimes pas,dis le.
Je fronce un peu les sourcils et le regarde l'air de dire : t'es sérieux ?
- Je peux moyennement parler quand j'ai ce truc immense dans la bouche.
Dis- je en pointant son membre. Il lève les yeux au ciel et se retient de rire.
- Dans ce cas fais moi signe.
- Tu me stresses un peu aha...
- Mais non t'inquiète pas.
Je maltraite nerveusement ma lèvre inférieure. Gab me fait arrêter et me regarde intensément. Je comprends clairement qu'il attend que je reprenne. Ok, ça devrait aller, je peux le faire ! J'expire calmement et sans me faire prier reprends ce que je faisais quelques secondes plus tôt. Je joue de son membre avec ma langue. Je reste timide et je suis pas trop assuré, ça se sent mais petit à petit ça me vient un peu mieux. Je le prends en bouche et m'active dessus. Gab remet ses mains au niveau de mon crane et recommence à rouler du bassin. On reste comme cela de longues secondes ou je prends de plus en plus confiance et où j'essaie de faire des choses avec ma langue. Les soupirs de Gab me témoignent que c'est plus ou moins réussi aha.
- T'es toujours ok ?
- Mmh.
- Si tu sens que t'as la nausée tu me le dis, d'accord ?
La nausée ? Comment ça la nausée ? Je fronce les sourcils par réflexe.
- Laisse toi faire petit sucre.
Petit sucre ? Je trouve ça tellement craquant. Dommage que je ne puisse pas lui dire. Gab roule son bassin et je le sens s'enfoncer un peu plus en moi. Je ferme fort les yeux en comprenant immédiatement ce qu'il veut que je fasse. Je fais non de mes mains dans le vide pour lui dire que c'est un non. Il le comprend puisqu'il recule de suite.
- Tu ne veux pas ?
Je déglutis calmement et essaie de calmer mon souffle. Il veut que je lui fasse une gorge profonde, c'est ça ? J'ai peur de vomir en fait... Je n'ose pas le regarder. Ce moment est relativement gênant. Je dois avouer que j'ai quand même envie d'essayer... Je murmure :
- Laisse moi juste, le faire moi, ok ?
Gab caresse ma joue, je prends ça pour un accord et le gratifie d'un bref sourire gêné. Je plaque mes mains sur ses fesses nues que je caresse un peu et l'attire à nouveau à moi. Je le prends en bouche à nouveau. D'une main je viens caresser ses bourses le plus délicatement possible. Finalement je me calme et me dis que je peux essayer. Au pire, si ça va pas j'arrête de suite. Je ne peux pas savoir si ça me plaît ou non avant d'essayer. Allez, autant essayer Yoongi, ça va pas te tuer. Je pense pas m'étouffer quand même... Pour le moment je fais comme à mon habitude et joue de son membre avec ma langue, variant quelque peu les cadences.
Puis je commence à le prendre plus profond et à remonter sur son membre.Je bloque un peu quand je le sens glisser un peu trop profond. C'est bizarre... Gab m'aide légèrement en se positionnant un peu mieux et il caresse mes cheveux.
- Laisse moi t'aider.
Je ne dis rien. C'est pas comme si je pouvais aha... Je reste simplement immobile à caresser ses bourses par moment. Comme des balles antistress aha... God j'ai vraiment envie de rire en fait. Je me retiens du mieux que je peux. Finalement Gab glisse un peu plus en moi. J'ai un bref haut le cœur mais il disparaît bien vite et la sensation de nausée s'estompe. J'arrive plus à respirer par contre, c'est pénible.
- Ça va ?
Je caresse sa fesse comme un signe positif de ma part. Je reste dans cette position et fais quelques mouvements. Finalement j'arrive à rester calme. Gab fait lui même des mouvements de va et vient,maintenant la profondeur souhaitée. Je l'ai presque pris... tout entier, c'est bizarre de se dire ça. Je fronce les sourcils quand il accélère le rythme. J'en reviens pas que ça ne me dérange pas. Je pensais que j'aurais envie de vomir et ça me faisait peur mais au final ça se passe plutôt bien. Je suis choqué... J'avais lu des choses dessus comme quoi souvent fallait de l' ''entraînement'' donc je suis clairement surpris par moi-même.
Il gémit doucement. Un frisson intense me traverse. J'adore entendre sa voix dans ce genre de moment. Vous allez certainement dire que je suis fou mais je la trouve magnifique. On dirait une douce mélodie à mes oreilles. Je m'amuse à masser tendrement le postérieur de Gab.Ce dernier y va plus fort et s'agrippe à ma chevelure. Il ne me fait pas mal du tout donc ça ne me dérange pas le moins du monde.
- Ho god, j'adore.
Mais dis pas des trucs comme ça !!! Je ferme fort les yeux, trop gêné. Au moins ça lui plaît. C'est sûr que ça me fait plaisir de savoir qu'il aime mais faut pas qu'il dise ça comme ça, mon petit cœur survit pas sinon. Il s'enfonce encore et toujours en moi, se satisfaisant. Ça me fait tout drôle dans le bas ventre comme sensation. Je commence à étouffer par contre... Je tapote sur la fesse de mon amant et le regarde timidement. Il semble me questionner du regard puis finalement se retire de moi. Je prends une grande inspiration. Il s'agenouille devant moi, nos visages sont à proximité l'un de l'autre.
- Évite de t'étouffer effectivement.
Oui bah excuse moi monsieur si ton machin d'entre tes jambes est aussi gros hein, ça obstrue mes voies respiratoires. Gab caresse mon visage et retrace les contours de ce dernier. Je me laisse faire.
- Ça te plaît ?
Je hausse simplement les épaules. Trop honteux pour dire que oui, dans le fond je déteste pas et également parce que je ne sais pas réellement ce que j'en pense. Gab vient cueillir mes lèvres des siennes. Je me laisse faire. Mes bras commencent à me faire mal par contre, je suis appuyé sur mes coudes depuis tout à l'heure et ça commence à être dur à tenir. Notre baiser reste calme en apparence mais fougueux dans le fond. Il se recule de moi, coupant court à notre échange.
- T'es doué tu sais ?
Il rigole ou quoi ? C'est lui qui fait tout ! Moi je suis juste là, à attendre en lui tripotant les fesses comme un ado qui ne sait pas quoi faire à son partenaire. Je roule des yeux.
- Et ta connerie. C'est toi qui bouge...
Il secoue la tête et m'embrasse entre le nez et la bouche. Ho... Ça faisait longtemps ça. J'adore quand il le fait. C'est rien de spécial, je le sais bien. Mais ça n'empêche que je raffole de ça. Il se recule puis susurre :
- Et bien dans ce cas montre moi à quel point toi t'es doué.
Il hausse les sourcils et se redresse devant moi. Je remonte mon regard au fur et à mesure qu'il se dresse sur ses jambes musclées. Lui montrer ? Moi ? Que je suis doué ? Je le suis pas du tout aha... Il pose un de ses genoux sur le matelas. Je louche sur son membre tendu devant mon visage. Je m'humecte les lèvres puis, sans réfléchir, vient les poser sur son sexe. J'y passe ma langue sur toute sa longueur puis viens tenter de jouer avec le bout, plus sensible. Il soupire longuement. Je recommence à le prendre en bouche tout en jouant avec ses cuisses et son bas ventre de mes mains libres. Gab semble apprécier. Je lui décroche quelques gémissement plutôt audibles.
Je m'active assez rapidement et ma main est verrouillée fermement contre son membre. Il grogne. Il me fait perdre la tête. Je pensais pas que je ferai ça à quelqu'un un jour tout court en fait.
- Tout doux, tout doux...
Dit-il en soufflant fort et en tirant doucement sur mes cheveux. Je me recule donc, passant mon pouce sur ma lèvre inférieure. Je penche la tête sur le côté, ne comprenant pas. J'ai fait une bêtise ? J'espère pas... Je maltraite nerveusement mes lèvres.
- Ho... me regarde pas comme ça, t'es beaucoup trop mignon.
Je souris timidement. J'aime bien quand il dit ça au final. Ok ça me gêne mais c'est pas comme si j'allais râler sur le fait qu'il me fasse des compliments pareils.
- Raaa t'as de la chance que je sache me contrôler un minimum hein.
Gab monte à genoux sur le matelas, devant moi. Je me redresse immédiatement, assis en tailleur et le regarde. Ho ? Il s'est débarrassé complètement de son pantalon et de son sous- vêtement ? A quel moment ? Il se penche vers moi, laissant nos torses se coller l'un à l'autre tandis que je bascule lentement en arrière. Il glisse sa main dans mon dos et m'invite à totalement m'allonger tandis que je noue mes bras autour de sa nuque pour être au plus proche de lui. Nous recommençons à nous embrasser comme si c'était la dernière fois. De la passion et de la fièvre déborde de notre échange interminable.
- On va faire de nouvelles choses encore. Va falloir que tu te laisses faire, d'accord ?
- Pourquoi ce sont que des nouvelles choses pour moi et pas pour toi ?
- Mmh... peut- être parce que monsieur s'est dégonflé avant de venir avec de quoi s'amuser pour moi ?
- Je me suis pas dégonflé ! J'avais peur que ce soit trop tôt pour... le sexe, après tout ce qu'il s'est passé...
Il me sourit et remet l'une de mes mèches de cheveux en place. Il m'embrasse sur la joue, le nez, le menton.
- Je sais t'inquiète mais je vais bien tu sais. Je vais réellement mieux.
J'en suis heureux. Je caresse ses cheveux de mes mains et lui offre un sourire amoureux.
- Merci.
Murmure-t-il avant de sceller à nouveau nos lippes ensembles. Ho ?! Il a dit merci ?! Réellement ? Et bah, va falloir écrire ça quelque part aha, c'est tellement rare. Nous multiplions nos baisers pendant que nos mains s'amusent à caresser le corps de l'autre, à l'embêter, le taquiner, le titiller, le palper fermement ou furtivement, ce genre de choses. Par moment la main de Gab vient jusqu'à mon bas ventre puis elle frôle mon entrejambe par dessus mon sous vêtement. Raaa quel sadique ! C'est tellement dur de résister...
- Je reviens.
Souffle-t-il. Je le regarde se redresser au- dessus de moi puis descendre du lit. Où va t-il ? Je me redresse sur mes coudes et le détaille. Une once d'appréhension grandit en moi. Gab ouvre son placard, en sort quelque chose puis revient vers moi. Tendant les mains devant lui,entre ces dernières se retrouvent une sorte de... foulard ? Noir, qui a l'air tout doux. Je plisse le nez, ne comprenant pas réellement.
- C'est pas tout.
Mmh ? J'ai du mal à saisir où il veut en venir en fait.
- Laisse-moi faire.
Il me fait signe de me relever. Je lui obéis par automatisme et me redresse sur les fesses. Puis sous ses ordres je recule, comme il me le dit pour m'allonger dans la longueur du lit. Il est au- dessus de moi, assis sur mes cuisses et regarde avec un sourire en coin ce foulard.
- Qu'est- ce que...
Je n'ai pas le temps de finir ma phrase qu'il plaque son indexe contre mes lèvres, comme si je n'avais pas le droit de poser de question. Haaa j'aime pas quand je ne suis pas au courant, ça me stresse ! Et il le sait en plus !
- Tends tes mains.
Je le fais, les mains tremblantes. J'ai légèrement peur. Je ne sais pas ce qu'il compte faire. Mais je lui fais confiance donc je me laisse faire. Et puis il m'a assuré que j'allais aimer. Je joins mes mains entre elles. Il compte me les attacher ? Quand il commence à le faire je commence à avoir un flot de tristesse qui remonte en moi et repense à cette fois dans le cagibi où il avait fait ça avec ma cravate. Je mets un brusque à coup et me défais de son emprise. Il semble surpris.
- Qu'est- ce qu'il y a ?
- J'ai pas envie que tu m'attaches...
- T'aimes pas ça ?
- C'est pas ça, c'est juste que... Je repense à... la dernière fois. T'étais assez méchant et violent...
Il ouvre grand les yeux et baisse la tête. Il relève cette dernière et amène sa main à mon visage comme s'il cherchait à me réconforter.
- Hey... J'étais dans un rôle, ok ? C'était pas vraiment moi. Je sais que ça t'a fait mal et que ça t'a fait peur aussi mais ça va pas se reproduire.
Il colle son front contre le mien. Ceci m'apaise. C'est étrange à quel point ce moment, où nos front sont collés l'un à l'autre, est intime pour nous. C'est presque plus intime que lorsqu'on fait des cochonneries. Je sais pas trop pourquoi. C'est bizarre. Quand on est comme ça c'est comme si on était les seuls à exister sur cette terre, ou encore mieux : comme si nous étions dans une autre dimension où seul nous deux existons. Ses mains se posent délicatement sur mes joues, j'apprécie ce contact sur ma peau toute chaude et rougie.
- Tu me fais confiance ?
Si je lui fais confiance ? Je lui voue une confiance aveugle. En réalité, je serai prêt à faire n'importe quoi pour lui parce que j'ai foi en sa personne. Je pose mes mains par dessus les siennes et souffle avant de l'embrasser :
- Pleinement. Je me livre à toi.
***************************
Héhéhé ce lemon est le plus gros que j'ai jamais écrit et il n'est pas encore fini bien évidemment~ Le chapitre suivant est encore plus gros (pas de beaucoup), bonne lecture à vous !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top