-Ah mon dos, punaise, pestais-je.
-Qu'est ce que tu as ? Me demanda Marion qui était en train de lire.
-J'ai des milliards de courbatures et je suis tombée sur le dos, tu te rappelles ? Ça me fait horriblement mal.
-Tu devrais aller voir Madame Pomfresh, déclara-t-elle.
-Tu penses que ce n'est pas trop tard ?
-Oh non, elle doit tenir jusqu'à des heures pas possibles tu sais.
-Très bien, je vais y aller dans dix minutes alors, juste le temps de prévenir les autres pour qu'ils ne s'inquiètent pas.
-Pas de souci, soigne toi bien ! Me lança-t-elle enjouée.
Je vins vers elle et l'enlaçai. Qu'est ce que je l'aimais ma petite Marion.

Nous nous sommes rencontrées pour la première fois chez une nourrice que nous avions en commun.
Je ne l'ai appris il n'y a qu'une semaine, quand nous parlions de notre enfance et que nous avions remarqué que nous avions été chez une nourrice ensemble. C'était très étonnant comme coïncidence. D'autant plus qu'elle habitait quand même assez loin l'une de l'autre. 
Elle est adorable, elle possède de longs cheveux bruns et de yeux assortis à sa couleur de cheveux, bruns. Elle est fine et grande. Marion est une fille très bizarre par moment. Quand on ne la connaît pas on peut la prendre pour timide, ce qu'elle n'est pas. Elle est juste très calme et très douce. Elle prend toujours soin des autres comme elle vient de le faire avec moi, et ne cède pas à la panique sauf en cas d'extrême urgence.

Je sortis de la chambre et descendis dans la salle commune, où Harry et Ron jouaient aux échecs version sorciers. Je souriais. Je ne savais pas jouer aux échecs, et, visiblement Harry non plus.
-Tu voudrais pas de l'aide Ryry ? M'exclamais-je alors.
-Chut. Tu me déconcentres.
-Harry, Ron est dix fois plus fort que nous deux réunis. Laisse tomber, tu perds ton temps.
-Oh, et madame je sais tout, à quoi pourrais-je occuper mon temps ? Ricana-t-il, sûr de m'avoir coincée.
-Je ne sais pas, fis-je évasive, peut être l'interrogation de potions qui a lieu demain ? En plus de te ridiculiser devant les Gryffondor, tu vas te ridiculiser devant les Serpentard aussi. Bravo Harry.

Ron se sachant derrière le plateau, sûrement pour échapper à la règle.
Mais je les laissais gérer, ils sont grands et puis de tout façon moi, mon contrôle, je l'ai révisé. Outch, mon dos.
Il faut vraiment que je reste droite.

-Où vas-tu ? Demanda Ron.
-Voir Madame Pomfresh, mon dos me tue.
-C'est à cause de ta chute en cours de vol ? Demanda à son tour Harry, devenu soucieux.

Je détestais que les gens croient que je faisais ça pour me plaindre.

-Je vais juste demander un Doliprane, c'est tout, ça sert à rien de s'inquiéter. C'est juste sur le coup ça fait mal, les rassurais-je. Ils n'étaient pas convaincus pour autant.
-Un Doli quoi ?
-Un Doliprane, c'est un anti-douleur si tu veux. Bon, les gens, j'y vais, je reviens vite. La bise !
-La bise.
-Bisous bisous, cria Harry comme une fille, ce qui me fit rire.

J'y allais et sortis de la tour Gryffondor. Quelques élèves marchaient, couraient, chantaient, dansaient, le couvre feu n'était que dans une vingtaine de minutes environ.
Je devais aller quasiment toujours tout droit, et après l'armure du grand Seigneur Joséphin, il faut monter l'escalier et je serais arrivée.
J'étais quasiment seule dans le couloir et j'étais heureuse d'avoir pris une lampe torche et un couteau suisse, pour égorger mes potentiels ennemis. Non je rigole oh la la. J'étais arrivée devant l'armure du Seigneur, et je m'apprêtai à tourner et à monter les escaliers, quand j'entendis un bruit suspect. Je me rapprochais en sortant mon couteau suisse. Je soupirais. Dans la nuit, on ne voyait presque rien, et cela pouvait faire flipper, mais ce n'était qu'un couple qui s'embrassait. Je souriais, même sans les connaitre, je trouvais ça super mignon. Moui, je suis trop romantique.
Je tournais donc et montais les éclaires, pour ensuite pousser doucement et discrètement la porte, qui avait été refermée presque en entier, pour préserver du bruit que devaient faire les élèves et pour que les malades se reposent.

-Bonsoir Madame Pomfresh. Excusez moi de vous déranger à cette heure tardive mais je suis tombée en cours de vol, et depuis, j'ai mal au dos.
-Miss, pourquoi ne pas être venu directement après l'infirmerie ?
-La douleur n'était pas présente à ce moment là.
-Et vous dites que vous avez mal ? Sur une échelle de 1 à 10, où placeriez-vous votre douleur ?
-7.
-Très bien, asseyez vous sur un lit, j'arrive de suite.

Elle revint cinq minutes plus tard, avec une potion de couleur claire et à l'odeur de médicaments.

-Tenez, la potion devrait vous soulager. Buvez celle-ci, st si demain ça va encore moins revenez.
-Merci, dis-je en buvant la potion d'une traite.
-Je vous en prie. Bonne nuit.
-Bonne nuit.

-
Chapitre un peu plat, je suis désolée.
Laissez moi quand même votre avis.
Je ne me suis pas relu donc il y a forcément des fautes de frappe.
À jeudi prochain.
Melanie 🍥