Chapitre 6 :

-Mais c'est insensé ! C'était Fitz qui avait parlé .

-N'oublie pas que c'est à Marella de choisir. Dit Alden

-Ça n'en reste pas moins ridicule ! Argua Fitz

-Et ça n'en est pas moins à Marella de choisir !

-Je n'arrive pas à croire que vous avez ne serai-ce que formulé l'idée de confier Marella à Fintan après vous être fait avoir par Alvar ... commença Fitz. Sophie continua :

-Je pense que Fitz a raison, les invisibles ne font rien au hasard comme vous avez pu le constater, je suis sûre que Fintan prépare quelque chose !

-J'admets que vous avez peut-être raison sur ce point dit Alden. Il continua : mais comment Fintan peut-il préparer quelque chose dans une prison dans une des montagnes les plus hautes du mondes sans aucun moyen de communiquer avec les autres invisibles ?

-Comme Alvar l'a fait pour s'échapper d'Everglen.

-Ce n'est pas du tout pareil ! S'insurgea Alden. Fitz, nous contrôlons la situation !

-Comment peux-tu dire ça alors que les autres invisibles courent toujours les routes, Tam obligé à les suivre et ...

-Ça suffit Fitz ! Je te rappelle que j'ai plusieurs centaines d'années de plus que toi, je ne manque pas d'expérience .

-Mais je te rappelle que ça ne t'as pas empêché de croire qu'Alvar était devenu un petit toutou ! J'étais le seul à me rendre compte que ... Il s'arrêta net. Son écho s'était réveillé, Sophie le savait. Fitz se leva d'un bond et sortit de la demeure en courant. N'écoutant que son cœur, Sophie lui emboita le pas...

Dans les prairies d'Havenfield, l'air sentait les fleurs et le vent était doux. Cela faisait deux minutes que les deux télépathes s'étaient assis côte à côte aux pieds du panacier de Calla, sans échanger un mot. Ce silence était si long ... mais Sophie n'osait pas le briser.

-Tu aurais du être plus prudent quand tu parlais d'Alvar, finit-elle par dire, tu sais très bien que ton écho peut se réveiller d'un instant à l'autre quand tu aborde le sujet.

-Ne t'inquiète pas, je vais bien !

Depuis la colline où se dressait l'arbre de Calla, la vue était magnifique, on voyait les vagues claquer sur la falaise et les grottes, si familières à Sophie sombres ... glacées... elles procuraient à Sophie un sentiment de terreur, le souvenir de l'odeur des sédatifs et les cris de Dex ... un point noir qui se dessinait à l'Horizon ramena Sophie à la réalité. Le point semblait de plus en plus gros, se rapprochant des prairies d'Havenfield de plus en plus vite. Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, Sophie constata que c'était un cygne ; Il était noir et battait régulièrement des ailes. Il se posa gracieusement devant Sophie. Le cygne tenait dans sa patte une lettre et Fitz se dépêcha de l'en décrocher, sans attendre, l'animal s'envola .

Fitz ouvrit la lettre avec précaution, à l'intérieur il y avait une feuille pliée en deux accompagné d'un journal humain et un cristal de saut.

Il commença par déplier le journal, à la une un grand titre était écrit noir sur blanc :

ENLÈVEMENTS MYSTÈRES À LONDRES page 8. Fitz ouvrit le journal à la page indiqué et lu à haute voix :