Chapitre 9
-J'en ai aussi envie tu es content !
-On rentre, je demande.
-T'es vraiment une garce !
-Ah bon pourquoi ?
C'est moi qui est repris les devant .
-Viens là
Je pars en courant dans la maison et il me poursuit en rigolant.
Les jours passèrent je vais au lycée, avec Alan, c'est compliqué une fois, c'est des disputes puis d'autres fois on s'entend bien. J'ai parfois des souvenirs qui remontent et des crises d'angoisse, mais c'est pas pire qu'avant, je fais comme je peux. Pour l'instant ça fais déjà 3 mois que je suis dans cette famille, ce n'est pas chez moi c'est sur mais c'est mieux que rien non ?J'envie les gens atour de moi j'aimerais être a leur place, j'aimerais tout simplement ne plus être moi.Je sais qu'envier n'est rien de bon, mais sincèrement qui voudrais être un monstre, une créature sans cœur.Je sais aussi ce que vous vous dites pauvre fille, mais non justement, c'est ça le problème, je suis loin d'êtne pauvre fille certes je n'ai plus rien, mais est ce vraiment les autres qui contribuent à notre bonheur.Un jour on m'a dit « qui sourit n'est pas toujours heureux... Il y a des larmes dans le cœur qui n'atteignent pas les yeux »je trouve cette citation si puissante et si réel de nos jours.
Un soir après le lycée, Je rentre, au dîner il y a tout le monde à table, son père me questionne depuis tout à l'heure, ce qui a le don de m'énerver.
-Et Joy sinon tu ne nous as pas expliqué pourquoi tu es devenu orpheline ?
-Je euh n'ai pas envie d'en parler.
-D'accord, c'est toujours ça !
-Oui et ça le sera toujours !
-jeune fille tu emploies un autre ton avec moi je ne suis pas ton ami d'accord ?
-NI mon père d'accord vous ne le serez jamais !
-Joy calme-toi me dit Alan.
-Mais je t'emmerde toi aussi !
-File dans ta chambre crie le père!
-Vous n'avez pas d'ordre à me donner vous n'êtes pas mon père putain!!
-Ton père n'est plus la donc tant que tu seras la tu m'écouteras, c'est claire petite ?
Les larmes coulent de mes joues sans que je puisse faire quoi que ce soit. Je ne me contrôle plus la, c'est trop.Je prends un vase l'explose contre le sol, puis je vais dans la chambre et m'enferme à clé.Je prends mon sac et passe par la fenêtre, c'est décider je ne veux pas rester ici.Je passe par le portail mon sac à la main et pars dans la rue. Il fait nuit, je tremble, les larmes continue de couler, j'ai froid, peur et je suis surtout triste.Mon cœur me fais mal, si mal.Je marche jusqu'a ce que je vois Alan courir vers moi.
-Joy hurle t'il en s'approche violemment de moi et me serre dans des bras, je ne bouge plus je n'ai plus la force.Il enroule ces bras autour de moi de plus en plus fort pour coller nos corps de plus en plus.
-Pars pas, Dit t'il doucement.
-Joy, Joy, je pleure encore et il ne me lâche pas, mes larmes coulent sur lui à présent.
-Joy tu dois rester !
-Je ne peux pas je réponds entre deux pleures, il commence à se détacher de moi, mais aussitôt je me recolle à lui, j'ai encore besoin de sentir son corps, contre le mien.
De
-Pourquoi tu ne peux pas rester ?
-J'ai l'habitude de partir t'en fais pas.
-Joy restes je sais que c'est compliqué, mais tu vas surmonter ça d'accord et puis je suis la.
-Personne n'est là Alan tu dis ça maintenant, mais personne ne reste bien longtemps.
-Tu te trompes je suis là pour toi!
-On rentre ?
-Va y toi au revoir Alan.
-Ta pas bien compris Joy j'ai besoin de toi comme tu as besoin de moi, putain! Tu me rends fou
-Fou ?
-Je suis fou de toi putain!
Mes jambes tremblent je ne tiens plus debout, je n'arrives même plus à répondre.
-Dis quelque chose Joy ! Sinon je vais t'embrasser.
Je n'y arrive pas et je le veux.
-Et puis merde.
Il s'approche de moi et s'empresse de coller ses lèvres aux miennes, ses lèvres sont humides et pleines de chaleurs.C'est un baiser intense, tant désirer, il me mordille la lèvre inférieure ce qui fait fondre tout mon corps.
-Arrête je chuchote doucement .
-Pourquoi ?
-Mon cœur va s'arrêter si tu continues.
Il rigole, le voir rire me rempli le ventre s'espoir.Puis nous rentrons tout les deux chez lui. "Dans ce monde, il existe différentes formes de maladies celle qui touchent note corps sont les plus faciles à traiter. Cela devient plus compliqué lorsqu'il s'agit d'une maladie cacher qui dévorent notre cœur, de dépendance secrète qui consument notre âme, des maladies que l'on nie.Pour survivre nous devons trouver cet être exceptionnel qui saura nous guérir. Mais on ne sait jamais à l'avance qui aura le remède à notre souffrance, ni quand cette personne se présentera." Mais moi, c'est à cet instant que je me suis demandé si c'était lui l'être exceptionnel qui me guérie chaque jour. Je m'endors finalement dans mon lit avec les larmes qui ont séché sur mes joues.Le lendemain matin, je sors dans le jardin.Je regarde les arbres bougeait au rythme du vent, puis je vois madame Ava arrivé elle s'assoit à côté de moi et dit:
-Joy tu te sentirais prête de me parler de ce que tu as vécu j'essaye de te comprendre, mais je ne peux pas sans rien savoir, je ne t'en veux pas d'accord.
-Je suis une mauvaise personne, tout est de ma faute il serait toujours la, sans moi, si je n'avais pas tout gâcher.
-Ma vie, c'est une succession d'erreur jamais de réussite, je tombe toujours un peu plus bas, personne ne tend la main pour m'aider à me relever, mais je comprends qui voudrais aider une personne comme moi.
Les larmes coulent brutalement sur mes joues, d'un coup Ava m'attire vers elle et entoure ses bras autour de moi .
-Joy il y a tellement de personnes qui veulent t'aider.
-Tu sais je ne sais pas ce qui te faire dire que tu es une mauvaise personne, mais je suis sûr que non parce qu'une mauvaise personne aurait pas conscience de ça et ne se remettrait pas en questions comme toi tu le fais !
-Tu es une fille forte Joy tu ne t'en rends peut-être pas compte, mais tu l'es!
Je la regarde et me dis que c'est peut-être le moment de dévoiler une part de mon passé..
-J'ai fugué de chez moi un soir, je ne supportais plus ma vie mes parents se disputaient sans arrêt, mon père était alcoolique et...
Je m'arrête la car ma respirations se bloque et mon cœur bat à une vitesse trop haute. J'ai une boule qui se forme dans ma gorge et je ne plus parler je ne peux plus c'est mon corps qui m'empêche de raconter c'est mon être tout entier qui ne peut plus.
-Regarde-moi Joy ce n'est pas grave tu me raconteras une prochaine fois tu as déjà fait un énorme pas en me disant ça, je te connais depuis peu Joy, mais je t'aime déjà tant.
Cette femme est tellement gentille
-Je suis désolé d'avoir essayé de partir, mais je voulais retrouver ma vie d'avant je n'ai toujours pas accepté le fait que plus rien ne serra comme avant...
-Je comprends Joy je ne t'en veux pas.
-Merci.
-Désolé pour ce que ta dit mon mari il était sur les nerfs ce qui n'excuse rien, mais j'espère que vous vous entendrez bien au finale.
-Je ne peux pas promettre, mais j'essaierai.
Après cette conversation je me sens toute légère, j'ai l'impression qu'un jour peut être et surement lointain, mais qu'un jour moi aussi je connaîtrais le bonheur. Pendant ces derniers mois ma vie a beaucoup changé, j'ai rencontré un garçon formidable, mais je ne pourrais jamais être avec lui, j'ai fait de nouvelles rencontres et puis surtout je me sens en sécurité pour la première fois depuis longtemps. Je vais tout faire pour réussir mon année scolaire au lycée puis une fois que j'aurais 18 ans je serais enfin autonome sans famille d'accueil, je n'aurais certes rien, mais personne qui pourra me détruire plus que ce que je le suis. Est-ce que vous vous êtes, vous aussi, déjà demandé ce que les autres pouvait ressentir il sont différent de vous et ne ressente pas les choses de la même manière, ils n'ont pas vécu les même choses. Moi, je me pose cette question tout le temps je voudrais pourvoir voir ce qu'il ressent, mais on n'est jamais réellement au courant des sentiments d'une personne, s'il elle ment ou ne veux juste pas se montrer faible. être honnête c'est une qualité, mais je pense que c'est également un défaut, ne pas mentir à l'autres, c'est être honnête mais leur mentir pour les protéger c'est de l'empathie. J'ai passé des heures dehors à penser a tous ça puis-je me décide enfin à rentrer dans la maison, en espérant que je ne croise pas le père qui a contribué a mon envie de partir. C'est l'heure de déjeuner on se met tous à table, l'ambiance est pesante personne ne prend la parole ce qui jusque la m'allait très bien.
-Sinon Alan tu vas t'entraîner aujourd'hui demanda Ava.
Il me regarde vite fais en coin puis se tourne vers sa mère.
-Je pense oui.
Rien que se regard me déstabilise..
-Et ce soir je ne serais pas là je vais à la plage, à une petite soirée dit'il en souriant.
-D'accord vous y aller ensemble ? demande t'elle en me regardant, je réponds directement.
-Oui j'irais aussi, mais nous n'avons pas les mêmes groupes d'amis.
-Super Alan pourra t'emmener.
Alan et moi, nous répondons en même temps.
-NON!
..........
Voila un nouveau chapitre assez long avec pas mal d'action!
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