Chapitre 2
Elle arrête la voiture et on s'arrête devant une gigantesque maison, avec des énormes jardins et fontaines! WAOUH! C'est vraiment une famille de riche, pourquoi vouloir d'une petite orpheline? Pour se donner une image de personnes charitable, qui accueille une pauvre petite orpheline chez eux je suppose.
-je t'en prie entre me dit-elle en me tenant la porte d'entrée.
-Merci.
Je rentre et j'aperçois de part et d'autres d'énorme lustres la lumière est impressionnante, de long tapis recouvre le sol et les rideaux pendent. C'est magnifique, j'en reste bouche bée.
-Fais comme chez toi, Joy je vais te montrer ta chambre et Alan te fera visiter ça te va?
-Qui est Alan?
-Ah c'est pas trop tôt, dit t'elle en rigolant.
-C'est mon fils il a qu'un an de plus que toi d'ailleurs vous allez bien vous entendre tu verras.
-Ça je ne peux rien promettre.
Elle éclate de rire.
-Suis moi voici ta chambre, j'ai fais mettre de nouveaux draps tout est comme neuf j'espère que tu te sentiras un peu comme chez toi même si ce n'est pas la même chose je le sais. Je suis impressionné devant la grandeur de cette chambre.
-Merci!
On se sent jamais vraiment chez soi quand on a pas de chez soi, mais bon au moins elle elle ne m'oblige pas à me sentir chez moi.
-Je te laisse poser t'es affaires, Alan va venir te faire visiter.
-D'accord..
J'avais envie de répondre que je n'a besoin de personne pour visiter mais je ne vais pas commencer comme ça. Je commence à installer mes affaires dans le placard de la chambre ça ne me prend pas longtemps, je n'ai pas beaucoup d'affaires. Après avoir tout installer, je me pose sur le lit et commence a écouter de la musique. Puis, je me rappelle d'un coup qu'un garçon devait me faire visiter tant mieux, il ne vient pas je préféré ça. En regardant l'heure, je vois déjà 20h20 oups ! J'ai oublier de descendre, j'enfile un jogging confortable et descend à toute vitesse. J'arrive a trouver la salle a manger après 10 min.
-Ah tu es là, Joy on t'attendais!
je vais m'asseoir a coté de madame Ava et autour de la table, il n'y avait qu'elle, son mari je suppose et 2 petits garçons d'environ 9 et 10 ans je dirais, ils sont tous les deux blonds avec de magnifique yeux bleus comme leur mère.
-Alors ta chambre te plait, me demande le père d'ailleurs moi c'est Edward!
-Oui beaucoup monsieur.
-Je te présente Léo et Gaspard.
Les deux petits me fixe, ce qui a le don de m'énerver.
-Et Alan n'est pas là ce soir désolé, je pensais qu'il sera la pour te faire visiter, dit alors Ava sur un ton chaleureux.
-D'accord, je réponds rapidement.
Léo se leva de table, c'est le plus petit, il s'approche de moi en me dévisageant.
-Joy, je peux t'appeler grande sœur ? Demande t'il soudainement.
-Non je répons aussitôt.
Non mais ça va pas lui il est petit OK mais bon non!
-Pourquoi? Insiste il.
Je sens la peine sinstaller en moi et une envie soudaine de pleurer m'envahir.
-Parce que je suis pas ta sœur et je le serais jamais!
Je pars de table en courant les larmes me montent au yeux et je ne sais pas pourquoi. Ma réaction est démesurés je le sais mais c'est mes sentiments qui prennent le dessus. J'étais devenu celle que je ne.voulais pas devenir. Mais cela m'importait peu a présent.
Je fonce a tout allure dans les escaliers et une fois en haut, j'entends des bruits de pas devant moi alors, je décide de me cache derrière le piano...
-Y a quelqu'un ? Demande la voix, une voix grave qui m'est totalement étrangère.
Je me retiens limite de respirer mais l'ombre s'approche.
-T'es là mec?
Il s'approche encore et je tourne vite la tête et la je l'aperçois il est juste à côté de moi, je me lève et mince, c'est qui lui. Il est grand blond avec des yeux marron et d'un regard doux il me demande.
-Tu es qui ?
-Je te retournes la question repondis-je paniqué.
Il se met à rire.
-Moi, c'est Lucas un ami d'Alan et toi ? T'es la copine d'Alan ?
-Non certainement pas
Son visage s'illumine alors.
-Ah je vois t'es...
-L'orpheline tu peux le dire.
Tout le monde a peur de prononcer ce mot car ils ont peur d'entendre la dur réalité.
-D'accord, donc tu viens d'arrivée aujourd'hui c'est ça non ? Demande t-il
-Oui. Je réponds séchement.
-T'es perdu ?
-Oui.
Je lui montre que je ne veux pas lui parler mais cela n'a pas lair de fonctionner.
-Tu veux que je te raccompagne.
-Non je dois y aller.
-Au revoir.
Et je pars aussitôt en courant les larmes ont cessé de couler. Je rejoins ma chambre et file prendre une douche. En sortant, je me mets en pyjama et je vais directement me coucher je suis crevé. Je me mets dans les draps, qui sente une odeur si bonne on dirait un parfum d'homme, mais j'adore cette odeur et m'endors aussitôt. Les rayons du soleil entre par la fenêtre ce qui éclaire largement assez la chambre pour que je me réveille. J'ouvre les yeux et me lève.Je n'aime pas traîner dans mon lit. Je me brosse les cheveux et j'enfile rapidement un jean noir et un haut blanc le seul haut que j'aime bien. Je me maquille très peu, un peu de mascara et gloss, et je vais descendre. J'ai peur, vu comme j'ai crié hier soir. Je descends lentement les marches et je ne croise personne, c'est bizarre il est déjà 10 h 00. Je trouve un papier sur la table:
« Joy je suis parti travailler mon mari aussi, à la maison il n'a que toi on rentre à midi, bonne journée »
Tant mieux pas besoin de me les voir. Je reprends le lycée dans 4 jours, j'ai le temps de me balader dans les alentours. Sur ce je prends mon petit déjeuner et sort dehors dans le jardin, je me balade et observe les feuilles tomber des arbres. Je m'assois dos à un arbre et sort mon carnet pour écrire, écrire je trouve que c'est un bon moyen de tout laisser sortir, chanter aussi ce sont les deux choses qui compte pour moi aujourd'hui. Je me mets à écrire tout ce qui me passe par la tête, j'adore ça ! Le vent se met à souffler de plus en plus fort. Je décide de rentrer, il faisait trop froid, je rentre dans la maison et monte dans la chambre. En descendant chercher à boire, je vois de loin un grand garçon brun avec des mèches qui lui retombe légèrement dans les yeux, ses yeux sont verts un vert intense et ses mains sont très grandes. Je me demande qui c'est encore. Il est en train de lire un carnet, et peu à peu je reconnais, c'est MON carnet !
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