Chapitre 20 - Cœur

PDV INTERNE THOMAS

Lundi 29 septembre

Après le weekend agité qu'on venait de traverser avec Newt, je me réveillais doucement mais sûrement et ouvris progressivement les yeux. Newt dormait encore comme un bébé. Il avait dormi ! Une nuit entière ! J'étais tellement heureux de le voir rependre à nouveau soin de lui. J'espérais que ça allait durer, je croisais les doigts et pris des vêtements dans l'armoire avant d'entrer dans la salle de bain. Je me douchais et me lavais les cheveux. En m'habillant, je les séchais.

Je déverrouillais la porte et jetais un œil au lit de Newt ; il était en train de se réveiller. Je souris comme un imbécile et m'assis à côté de lui. Il se redressa pour se mettre à ma portée. Je le fixais en attendant une réaction de sa part. Il se contenta de mettre sa main devant mon visage et de ronchonner. 

"Pas maintenant Thomas."

Il prit rapidement des habits à son tour et entra dans la salle de bain. 

Je restais là, à l'attendre, un sourire niais greffé sur le visage. Newt finit par sortir, me fixant, sourcils froncés, encore pas très réveillé.

"Qu'est-ce que tu veux ?" Souffla t-il, désespéré.

"Câlins ?" Répondis-je en ouvrant les bras et en me levant.

"Ah non, non, non, je viens de me réveiller, non." Grogna t-il.

Il s'apprêtait à sortir mais je me jetais sur lui. 

"Arg. Bon, c'est bien parce que c'est toi."

"Je savais qu'il y avait un cœur derrière ce papi ronchon."

"Tu peux répéter ?"

"Répéter quoi ? J'ai rien dit moi." Dis-je faussement innocent.

"Mouais, c'est ça." Ronchonna t-il. 

Il m'ébouriffa les cheveux et se dégagea de mon étreinte. J'attrapais sa main et entrelaçais nos doigts, il se retourna, un léger sourire s'étirant sur ses lèvres. Il m'attira vers lui et embrassa mon front avant de délier nos doigts. 

"On va manger ? Je ne veux pas qu'on soit en retard."

J'hochais simplement la tête en le fixant toujours comme un imbécile. Il passa fougueusement sa main sur mes lèvres en souriant d'un air rieur. 

"Retire moi ce sourire niais de tes lèvres." 

"Sinon quoi ?" Le provoquais-je, avec un brin de défi et de malice dans la voix.

"Tu veux vraiment jouer à ça, ici et maintenant ?" Me questionna t-il, un sourcil arqué.

"Et pourquoi pas ?" Continais-je, sur le même ton.

Il me prit par la taille et s'approcha doucement de mes lèvres, je pouvais sentir son souffle effleurer ma peau. Je rougis soudain furieusement. Mon regard ne pouvant se détacher du sien qui dévorait mes lèvres des yeux. Il se mordilla la lèvre inférieure et ferma les yeux avant de soupirer. Il les rouvrit, les plantant dans les miens, un soupçon de frustration dans ses pupilles.

"Pas maintenant Thommy."

Il se détacha de moi, me procurant des frissons dans tout le corps et descendant les escaliers en passant sa main dans ses cheveux nerveusement. Je restais, pour ma part, pétrifié comme si je n'étais pas complètement sorti du moment. J'effleurais mes lèvres du bout des doigts comme pour capturer la sensation que j'avais ressenti, l'adrénaline. Est-ce que j'avais fait exprès de le pousser à bout ? Est-ce que j'avais voulu qu'il craque ? Je frottais énergiquement mes deux mains sur mon visage pour me sortir ses idées de la tête, malgré tout, je n'arrivais pas à me défaire de cette chaleur dans mes joues. Je respirais doucement. Je ne voulais pas faire de crise d'angoisse maintenant, c'était hors de question. Je me calmais et descendis. Je mangeais en silence, mon cœur battant encore la chamade dans ma poitrine.

J'allais au lycée le plus rapidement possible et tombais sur Minho, qui était évidemment, avec sa copine. Je le tirais par le bras en vitesse. 

"Je te l'emprunte."

Elle n'eut pas son mot à dire que j'étais déjà entré dans la classe de littérature avec Minho. Je le lâchais et fis les cents pas devant lui, la respiration irrégulière. 

"Wow, wow, wow, calme toi, qu'est-ce qui t'arrive ?"

"Je.. Je sais pas.. On a faillit s'embrasser ce matin et je crois que.."

"Tu voulais qu'il t'embrasse, c'est ça ?"

"Minho.. Qu'est-ce que je dois faire ?.."

Je tremblais d'angoisse et des larmes de nervosité perlaient au coin de mes yeux. Je le pris dans mes bras et il me caressa le dos doucement. 

"Laisse le temps faire. Tout va bien se passer, je suis là. En plus, je te rappelle que je suis à côté de toi en littérature donc, ça va aller."

J'hochais la tête frénétiquement contre son épaule, je me détachais de lui et le remerciais. 

"Sinon, toi et ta copine, ça va ?" Demandais-je pour penser à autre chose que Newt et aussi parce que je devais bien ça à Minho.

"Merci de t'en soucier, ça va, ça va. La routine quoi." Déclara t-il, indifférent.

"Tu me caches rien hein ?" L'interrogeais-je en plissant les yeux, suspicieux.

"Mais non, pour te dire, elle m'a dit qu'elle voulait me présenter à ses parents."

"Tu déconnes ? Mais c'est super !" M'exclamais-je.

"Super flippant tu veux dire." Grimaça t-il.

"Mais ça veut aussi dire qu'elle tient à toi, la laisse pas filer celle là hein !" Lui dis-je en ajoutant une tape dans son dos pour accentuer mes dires.

"T'inquiète."

On entendit la sonnerie et on s'assit à nos places. J'attendis nerveusement l'entrée de Newt dans la classe. Quand il passa le pas de la porte ce fut comme si j'inspirais une bouffée d'oxygène. Nos regards se croisèrent furtivement mais il se concentra sur son cours. Je m'ennuyais à mort et cherchais une occupation pour faire passer le temps. Je discutais avec Minho et avec quelques autres personnes. 

"Je vous dérange pas au fond ?" S'exclama Newt, interrompant son cours en nous interpelant.

Un gros silence s'abattit sur la classe. 

"Si, si, vous nous dérangez, on était en plein débat philosophique." Déclara une des personnes avec qui je parlais.

Quelques uns pouffèrent. Enfin quelque chose d'intéressant dans ce cours. 

"Tu veux le partager à la classe ?"

"Non merci monsieur."

"Pourtant, je suis sûr que ça intéresserait tout le monde ici, en plus vous êtes dans la bonne matière, n'est-ce pas ?"

Il y eut quelques timides "oui". Je remarquais que Newt était tendu, son ton n'était pas aussi bienveillant que d'habitude. Est-ce que c'était à cause de moi ? 

"Vous n'avez donc rien à dire ? Dans le bureau de monsieur le directeur."

Quelques personnes s'indignèrent. Je l'interrogeais du regard, paniqué. 

"Seulement celui qui a eu l'audace de me répondre, les autres je vous vois à la fin du cours."

Je soufflais de soulagement. Le mec en fasse de moi prit rapidement son sac et sortit. Je le suivis du regard. 

"Il est contrarié ton petit Newtie ?" Me glissa Minho à l'oreille.

"Je sais pas ce qu'il lui arrive, tout va bien en ce moment pourtant."

Minho haussa les épaules.

"Vous pouvez remercier votre ami Thomas, il sera le seul à rester à la fin du cours puisqu'il continu de parler." Dit Newt, pendant qu'il écrivait au tableau.

Minho me passa un mot, pour éviter d'aggraver mon cas. Je le dépliais discrètement. 

"Tu penses que c'est pour être seul avec toi qu'il fait ça ?"  

Je rougis à la simple idée d'y penser. Je pris un stylo et répondis. 

"Je sais pas. Il a l'air très tendu quand même."

Je le passais à Minho qui lu et répondit.

"Il fait peut-être semblant, il a jamais été comme ça en cours. Surtout que tu m'as bien dit que tout allait bien en ce moment."

Je répondis à mon tour, nerveux.

"Mais peut-être qu'il regrette pour ce matin ou qu'il m'en veut."

Il me rassura et fini notre discussion.

"Tu verras bien, je t'attendrais devant la porte si tu veux."

Je me reconcentrais sur le cours, cherchant un signe quelconque de Newt mais, rien. S'il faisait semblant, il faisait très bien semblant. Je commençais à paniquer à l'approche de la fin de l'heure. La sonnerie retentit, Minho me tapa légèrement le dos comme signe d'encouragement. J'essayais d'esquiver en lui prenant le bras et en sortant le plus vite possible de la salle. 

"Thomas !" M'appela Newt.

Le soupçon d'espoir que j'avais eu, s'était évaporé à la minute où mon prénom était sorti de sa bouche. Je suppliais Minho du regard. 

"Je t'attends ici." Souffla t-il.

Je retournais devant la salle, pris une grande inspiration et entrais. Newt m'attendait adossé à son bureau, bras croisés. 

"Ferme la porte."

Je m'exécutais et restais prêt d'elle en cas d'urgence. Est-ce que je dramatisais la situation ? Oui. Je me rassurais par la simple présence de Minho dans le couloir. Le fait de ne pas connaître les intentions de Newt, redoublait mon anxiété. 

"Approche, je vais pas te manger." Dit-il calmement. 

"Ah oui et, pourquoi je suis là alors ?" Dis-je distant, ne bougeant pas d'un pouce, mon regard rivé sur le sol.

La tension était palpable et j'entendais les battements de mon cœur accélérés. 

"Tu n'as même pas, ne serait-ce qu'une petite idée, de pourquoi je te retiens ici ?" Sa voix était remplie de malice mais, ici, ça me mettait mal à l'aise, j'étais en dehors de ma zone de confort. 

Je ne répondis pas. Attendant qu'il se lasse, le plus vite possible, et que je puisse partir. 

Je le vis s'approcher doucement et poser une main sur ma taille et l'autre dans mon cou. Ses yeux passant des miens à mes lèvres, il humidifia les siennes. 

"Tu n'as toujours aucune idée de pourquoi tu es toujours ici ? Rien ne te retiens, tu sais Thommy ?" Des frissons parcoururent mon échine. Je n'arrivais pas à bouger, incapable de détacher mon regard de ses lèvres. Le souffle coupé pendant quelques secondes.

"Je.. Tu.. C'est pas le moment et l'endroit."

"Mais pour quoi faire Thommy ?" Dit-il faussement innocent.

"Si c'est par rapport à ce matin.. Tu sais.."

"Ce matin ce n'était ni l'endroit ni le moment. Alors pourquoi pas maintenant Thommy ?"

Je ne pus m'empêcher de sourire timidement et de rougir. Il voulait simplement finir ce qu'il avait commencé. 

"C'est ça que tu appelles 'prendre ton temps' ?" Dis-je essayant de me dédouaner de la situation même si une partie de moi ne voulait pas partir. 

Pour une fois, je pense que j'étais plus conscient que lui quand je pensais aux conséquences. Et si quelqu'un nous surprenait ? Il aurait de graves problèmes et moi aussi d'ailleurs. 

"C'est toi qui aime jouer avec mes nerfs." Se justifia t-il.

"Peut-être mais ce n'est quand même pas le moment !"

"Et si, je t'embrasse, là, maintenant." Proposa t-il.

"Tu n'oserais pas."

"Tu vois, tu me tentes."

"Bon, je dois y aller." Dis-je à bout de nerfs.

Je me dégageais de son étreinte mais il me rattrapa par le bras et m'embrassa fougueusement. Je devenais immédiatement si vulnérable que ce fut comme si, le temps s'arrêtait. Je retins mon souffle et savourais le moment en fermant les yeux. L'interdit rendait ça si irrésistible et la peur motivait mon désir. Il se détacha doucement de moi. 

"Tu n'as pas reculé alors que, tu aurais pu." Dit-il les yeux remplient d'incompréhension et de surprise.

"Mais je- et toi tu-."

Je me contentais de rougir en ne trouvant pas mes mots. Je m'enfuis de cette salle et Minho qui m'avait attendu tout ce temps, me rattrapa assez vite avant d'arriver dans notre prochain cours. De toute façon, on était trop en retard pour être accepter par notre prof. Il m'attrapa le bras. 

"Qu'est-ce qu'il s'est passé là dedans ?" Me demanda t-il, inquiet.

"On- je- il m'a-." Dis-je, bégayant et cherchant mes mots.

"Embrassé ?" S'empressa t-il de dire.

"OUI !" M'exclamais-je.

"C'était sûr en fait !" 

"Mais- je- arg !" 

"C'est trop bien, bon calme toi, et essaye de survivre jusqu'à ce soir."

"Oh non, ce soir."

"Oui et bien quoi ?"

"Non, Minho, sauve moi ! Je le regarderais plus jamais en face après ce qu'il vient de se passer."

"Mais tu l'aimes, non ?"

"C'est compliqué."

"On répond ça quand on est dans le déni Thomas."

"Mais tu te rends pas compte, il pourrait se faire virer et moi et bien.. pareil ? Je suppose."

"Et puis quoi ? Tu l'aimes ou pas ?"

"Je ne sais pas, ça va vite pour moi."

"Bon et bien profite de cette journée pour y réfléchir et te poser."

Toute la journée, je ressassais les images, les sensations, tout. Je n'étais sûr de rien. Qu'est-ce que je ressentais vraiment ? Est-ce que je me voilais la face depuis le début ? 

En rentrant à la maison ce soir là, j'aurais voulu que rien ne soit arrivé. Je ne voulais pas de ça, enfin si mais, je voulais quelqu'un de rassurant et cette situation m'avait stressé plus qu'autre chose. C'était sûrement très clair pour Newt mais pas pour moi. Je saluais ma mère et fonçais dans la chambre, je m'allongeais et essayais de m'endormir. Newt finissait dans moins d'une heure, j'avais le temps de souffler. Qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui dire ? A vrai dire, je redoutais ce que LUI me dirait. 

N'arrivant pas à dormir, je me redressais et allumais mon téléphone. Je cliquais sur la discussion que j'avais avec Minho. 

Moi : Il rentre dans moins d'une heure, je sais pas quoi faire.

Minho : Dis lui simplement ce que tu ressens.

Moi : Facile à dire.

Minho : J'essaye juste de t'aider bro. 

Moi : Depuis quand tu m'appelles bro ?

Minho : Tu préfères que je t'appelle Thommy ? 

Moi : C'est ça, fou toi de moi. 

Minho : Mais oui, c'est ce que je fais !

J'éteignis mon téléphone.

PDV INTERNE NEWT 

Je clôturais mon dernier cours et repensais avec envie à Thomas, à notre baiser. Il n'avait pas reculé, bien au contraire. Je ne savais pas vraiment quoi en penser. L'adrénaline m'avait beaucoup aidé mais ça n'allait pas être la même chose en rentrant. Il avait eu l'air pas mal perturbé tout le long de notre interaction de la matinée et, je mis ça sur le compte de la timidité. 

Je ne savais pas s'il était vraiment important qu'on en reparle. Peut-être qu'il voulait juste oublier.. Peut-être qu'il avait réagit sous la surprise. Peut-être qu'il ne voulait plus en entendre parler. J'y été sûrement allé trop fort. Il n'avait que 18 ans et ce n'était pas une très bonne idée de le stresser autant avec ses récentes crises d'angoisses. 

Je commençais à culpabiliser sur le chemin du retour. Est-ce que j'avais bien fait au final ? J'avais été égoïste. J'avais vidé mon sac avec ma sœur, l'avais sûrement étouffé avec mes angoisses comme d'habitude et maintenant, je n'écoutais pas du tout ce que LUI ressentait et je ne faisais qu'en fonction de moi. J'étais censé être plus mature que lui étant donné que j'étais plus âgé et bien c'était tout l'inverse. 

J'entrais chez moi, désespéré et remplis de regrets. Je m'affalais dans mon lit sans prêter attention à Thomas. Je m'endormis directement. 

PDV INTERNE THOMAS

Alors que je venais à peine de quitter des yeux mon téléphone, je vis Newt s'affaler dans son lit, sans même me remarquer. Est-ce que j'aurais voulu qu'il le fasse ? Sûrement pas, j'étais bien trop bouleversé après ce qu'il m'avait fait ressentir il y a quelques heures. Je fus tout de même surpris car sa fougue de la matinée semblait avoir disparu. Je ne me rassurais mentalement qu'à moitié car, il était plutôt imprévisible. Un jour, il était le vieux ronchon, et l'autre jour, il était un dragueur sexy. Enfin, il était tout le temps sexy mais.. Olala, je m'égarais dans des abysses sombres de mon imagination et bientôt, mes joues s'empourprèrent. 

Je fis d'abord comme s'il n'était pas là mais, au bout de quelques temps, voyant qu'il ne réagissait pas plus que ça, je m'inquiétais et m'approchais du bout du lit. Je me mis alors à sa portée, devant son visage engourdi par la fatigue ; les yeux clos, les lèvres sèches. Il était tout de suite moins sexy. Je continuais à l'observer sans rien dire jusqu'à ce que ma conscience me crie que ce que je faisais était plutôt malsain. Je me ressaisis alors et tapotais légèrement sa joue avec la paume de la main, pour le réveiller, le plus en douceur possible. 

Il entrouvrit un œil, puis deux, grimaça et se tourna pour ne montrer uniquement que sa belle chevelure blonde. L'envie me prit soudainement de passer ma main dedans, ce que ça devait être doux. J'effectuais le geste et effectivement, mon hypothèse était juste. 

"Alors comme ça, j'ai droit à des massages des cheveux maintenant ?" Dit-il malicieusement.

Je rougis instantanément, retirant ma main de ses mèches dorées. Quand je disais qu'il était imprévisible, je n'avais pas menti. Je retournais dans mon lit et m'engouffrais dans les couvertures, espérant qu'il se rendorme. Il ne fut pas de cet avis puisqu'il tira légèrement mais, avec insistance, sur la couverture devant ma tête. Je la découvrais partiellement, pour qu'il voit seulement mes yeux. Il se frotta l'œil, bailla et s'approcha de moi. Je ne compris pas tout de suite ce qu'il fit, avant de ne plus sentir le matelas en dessous de moi. Il était en train de me porter ! Pris de panique, je gesticulais dans tous les sens, ordonnant qu'il me repose immédiatement sur mon lit.

"Le mien est tellement mieux Thommy." Dit-il, le plus naturellement du monde.

Je rougis, croisant son regard me détaillant avec douceur et, cessais à la seconde mes gestes brusques. Newt me déposa alors à côté de sa place, toujours emmitouflé dans mes draps. Il déposa un baiser sur mon front avant de m'enjamber et de s'allonger à son tour en face de moi. Nos deux êtres réunis et coupés du monde par cette simple couette. Ce simple bout de tissu. Newt s'approcha suffisamment pour frôler mon nez avec le sien et le remuer doucement. Il déposa un baiser sur son extrémité et je restais immobile. 

"Je suis désolé pour aujourd'hui, je ne voulais pas..."

J'entendais à peine ses mots car déjà, je plongeais dans le sommeil, me recroquevillant sur moi même, protégé par ses bras m'enlaçant avec délicatesse. 

Note de l'auteur : 

Ouf ! J'ai un peu galéré sur celui là, je vous avoue que reprendre après une scène de cimetière m'a été compliqué mais j'y suis arrivée alors j'espère qui comblera vos attentes ! 

Xoxo 

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