✔chapitre 7 sortie au restaurant


Pdv de Eryne

Nous voilà tous arrivés au restaurant de la ville qui porte le nom de diner grill. Christof se gare au fin fond du parking loin des autres voitures pour qu’on ne vienne pas lui abimer son bébé. Les hommes ! Tous les mêmes avec leurs voitures, c’est désespérant. Passons ! Nous nous dirigeons vers l’entrée quand deux hommes sortent déjà bien éméchés et bousculent Élise et Océane. Élise les regarde méchamment et leur dit :

– Vous êtes méchants, de vraie brutes ainsi que très malpolis pour faire tomber deux petites filles sans même vous excuser.

Je suis fière d’elle. C’est bien ma puce.

- Hey, petite ! s’exclame le premier type. Tu te prends pour qui pour nous parler ainsi ? On ne t’a jamais dit qu’il faut regarder devant soi quand on marche et parler avec respect aux adultes ?

Non, mais je rêve, là ! Je vois que Élise va lui répondre et je me plante devant les deux hommes alcoolisés pour la protéger.

– Non, mais pour qui vous vous prenez pour faire la morale à des petites filles alors que vous êtes en tort. Si vous étiez plus attentifs à ce qui vous entoure, cela ne serait jamais arrivé. Honte à vous ! Des soi-disant hommes ? Pfff, laissez-moi rire ! Au lieu de vous excuser auprès de ces petites filles dont une pleure pour lui avoir parlé méchamment. Vous devriez tout simplement leur dire "pardon, nous ne vous avons pas vues". Je ne vous permets pas de manquer de respect à mes nièces alors que vous ne savez même pas ce que ces mots signifient. En plus comme vous me l’avez dit, vous êtes adultes. Alors, comportez-vous déjà en tant que tels et excusez-vous. Assumez vos actions. Il me semble que si vous n’aviez pas bu, ça ne serait jamais arrivé. J’espère que vous prenez un taxi pour rentrer, car dans l’état où vous êtes, vous pourriez causer un accident et tuer des gens innocents.

Ma tirade finie, je croise les bras sur ma poitrine et toise de haut ces hommes qui me regardent avec des yeux grands ouverts et ronds comme des yeux de poisson....

– J’attends. Faites vos excuses à mes nièces et plus vite que ça. J’aimerais aller manger.

– Vous avez entièrement raison, disent-ils consterner.

Ils se penchent vers les filles et leur disent qu’ils sont désolés, qu’ils ne les avaient pas vues, et qu’ils auraient dû faire attention en sortant.

Nous les voyons partir plus loin vers un arrêt bus, c’est encore mieux comme ça, j’avoue. Nous rentrons dans le restaurant et je dis à l’hôtesse d’accueil que nous avions réservé au nom de Fabre une table pour cinq personnes à 19 h 30.

Une fois installés, les filles s’assoient sagement et on commande un petit apéritif, sauf pour christof qui conduit. Nous commandons aussi nos plats par la même occasion. Pour mes petites diablesses, ça sera le menu enfant et pour moi steak-frites avec un peu de salade. Les garçons prennent un pavé de viande avec gratin dauphinois.

Les filles demandent si elles peuvent aller jouer dans l’espace jeux où une personne surveille ainsi que des caméras. Je les autorise à y aller et leur précise que je viendrais les chercher dès que les plats arrivent.

Les garçons me regardent bizarrement. Je leur demande pourquoi ils m’observent comme ça.

– Ma chérie, commence Christof, je suis content de voir que tu as la pêche aujourd’hui. J’ai adoré la manière dont tu les as remis en place, c’est juste magnifique. N’est-ce pas ma poule ?

– Si petite sœur. C’était juste risible. Je me retenais de rire tout le long de ton dialogue surtout quand leur tête est passée de rouge à blanc, voire transparente.

– D’une, je ne suis pas ta petite sœur. Je suis née la première, je te le rappelle juste en passant. Et deuxièmement je n’allais pas rester là les bras ballants à les voir parler comme ça aux filles.

– Nous sommes entièrement d’accord avec toi sur ce coup-là, acquiesce Christof. Sinon parlons d’autres choses, style votre journée s’est bien passée ?

Nos boissons sont apportées par un serveur qui me reluque de haut en bas. Une fois parti avec son clin œil et ses sourires. Je calme les garçons qui sont devenus grognons…

– Pourquoi me regardez-vous comme ça ? demandais-je étonner. Je n’ai rien fait à ce que je sache. Ce n’est pas ma faute.

– Non, mais tu as vu comment il s’est comporté avec toi, petite sœur. Plus pourrit son flirt, je meurs.

Je ne suis pas d’accord du tout.

– C’est déplacé surtout devant nous. Imagine, je suis ton copain. Je pourrais m’énerver. J’y crois pas. Bon, passons alors votre journée ?

N’importe quoi ces deux-là. Ils sont juste jaloux c’est tout. Je me demande ce que je vais faire d’eux.

– Moi, la paperasse est faite pour les commandes de matériels et autres, nous précise mon frère. Je dois voir pour les formations à venir. Mais pour cela, je vais attendre que Eryne rencontre ce fameux Finn Cash et qu’il voit les détails du projet.

D’ailleurs, tu as rendez-vous avec lui samedi. Par contre ne connaissant pas ton planning je dois le rappeler pour fixer l’heure du rendez-vous.

– Humm ! J’ai des occupations toute la matinée, alors donne-lui rendez-vous à 14 h, si ça lui convient bien sûr. Sinon il est comment ?

– Surprise ! Tu verras bien, mais sa réputation parle pour lui et toi ma biche, ta journée intéressante ? Tu as pu régler le cas qui te tracassait ?

– Oui, j’ai pu enfin régler ce petit souci. Je dormirai mieux cette nuit. Je dois commencer une nouvelle thérapie avec le jeune qu’éryne m’a envoyé, mais rien d’insurmontable.

À l’arrivée de nos plats, je vais chercher les filles pour manger.

Le repas se déroule dans la joie et la bonne humeur. Nous rentrons bien fatiguées vu l’heure, je propose à Aiden, mais surtout Christof de rester dormir ce qu’ils acceptent sans hésiter même s’il partage le lit de Aiden. De toute manière, ils ont l’habitude.

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