✔chapitre 11 Dimanche.....


Pdv de Finn

En me levant ce matin, je repense à ma soirée.

On avait finalement décidé d’aller manger un morceau puis après, au Pub boire un coup.
Dans la salle, la musique battait son plein et quelques clients faisaient du karaoké. Enfin karaoké, façon de parler. Parmi ce petit monde, certains chantaient comme des casseroles. Bon, je sais ! Ce n’est pas bien de se moquer des gens, mais que voulez-vous ? C’était tellement plaisant de l’entendre rire que j’avais trop envie de continuer.

Nous avons dansé aussi, beaucoup même. Et nous nous sommes rapprochés. Beaucoup aussi.
Tout en se dandinant sur la piste, on a fini par se frôler. Il y avait tellement de monde qu’en quelques bousculades, on s’est retrouvés collés. Bon, tant mieux pour moi. J’ai pu profiter de ce moment pour laisser mes mains se balader sur son corps sans gêne. Je me rappelle même du moment...

Flashback :

Nous sommes sur la piste de danse, serrés l’un contre l’autre, nous regardant droit dans les yeux avec cette lueur qui brille et qui veut tout dire. Quand tout à coup, on nous bouscule et nos bouches se retrouvent collées l’une à l’autre. Mon dieu, ses lèvres douces comme une caresse, ses mains qui partent direct se positionner derrière mon cou pour s’y agripper. Elle se met sur la pointe des pieds, je fais bien 1m80 tandis qu’elle doit faire tout au plus 1m56  voire 1m60. J’aime ça d’ailleurs quand elle est dans mes bras, comme à cet instant quand elle disparait pour se fondre dedans, comme pour se mettre en sécurité. Mais revenons à nos moutons. Non plutôt à ce baiser d’enfer.

Je disais donc que nos lèvres se sont collées, nos bouches se sont entrouvertes, nos langues on fait connaissance, ses mains sont parties en direction de mon cou pour s’accrocher à celui-ci.
Une de mes mains est partie dans ses cheveux, derrière sa nuque et l’autre dans son dos pour se faufiler sous sa chemise. Le contact de sa peau sous ma main est doux comme un pétale de rose. Mon Dieu ! Je n’ai qu’une envie, c’est de la gouter sous toutes les coutures. De promener ma langue sur chaque partie de son corps pour en connaitre les moindres détails, pour la faire naviguer à la limite du plaisir encore et encore. Oh oui ! Je sens que cela va être très intense entre nous.

Je faufile ma main sur le devant de son soutien-gorge et caresse ses pointes de seins. Je l’entends gémir sur ma bouche. Résultat : je redouble d’ardeur et joue avec sa langue pour mieux mimer l’acte et lui montrer ce que je rêve de lui faire.
Nous détachons juste nos bouches pendant que nos corps restent collés l’un à l’autre. Je vois dans son regard du désir. Mais soyons raisonnables et retenons nos ardeurs.

– Je suis désolé. Je ne sais pas ce qui m’a pris, lui dis-je

– Il n’y a pas de souci. J’avais aussi envie de ce baiser.

Nous retournons à notre table et continuons notre discussion et apprenons à nous connaitre davantage.

Un peu avant minuit, nous décidons de partir chacun de notre côté sans oublier d’échanger nos numéros privés et nous dire au revoir dans un baiser fiévreux. À bout de souffle, nous décidons de prendre notre temps et d’avancer en douceur dans notre couple.

Me voilà revenu au moment présent par mon portable qui m’annonce l’arrivée d’un message.

De Eryne :
Coucou, un petit message pour ton réveil et te souhaiter une bonne journée et encore merci pour la soirée d’hier c’était très agréable. À recommencer quand tu veux. Gros Bisous.

De moi :
Coucou ma beauté. Bien dormi. Ton petit message me fait plaisir. Je pense à toi et notre soirée dès le réveil, hâte de recommencer. Passe une bonne journée, gros bisous à toi aussi.

Réveil agréable et qui me donne de l’énergie pour la journée et il m’en faut pour aller chez mes parents.

Après une bonne douche, me voici habillé d’un jeans et d’une chemise manches courtes et prêt pour aller chez mes parents à 1 h 30 de route de Every.

Dommage qu’ils n’habitent pas plus loin, mais bon ils veulent toujours avoir un œil sur ma vie. Pourtant à 34 ans, je suis assez grand pour prendre soin de moi tout seul. Vous ne croyez pas ?

Arrivée devant leur grande maison, je sonne à l’interphone pour annoncer ma présence et que l’on m’ouvre pour que je puisse me garer. Mes parents sont de grands avocats avec une grande réputation que peu de personnes peuvent impressionner. Leur air froid et détaché aide beaucoup à imposer la crainte et le respect.

Me voilà devant leur grande et belle maison qui ne le sert strictement à rien vu qu’ils passent plus de temps au bureau que chez eux. Bref ! Le valet, eh oui ils ont un valet, allez comprendre pourquoi, m’ouvre la porte et m’annonce à mes parents... on se croirait dans la quatrième dimension parfois.

– Bonjour très chers parents. Comment allez-vous en ce beau dimanche ensoleillé ?

– Bonjour fils. Nous t’attendions pour commencer le repas.

Une fois le repas terminé, nous prenons un café au salon. J’attends que mes parents, non ma mère, car c’est elle qui prend toutes les décisions, mon père la laisse faire. J’attends donc que ma mère se décide à me dire ce qu’elle me veut et le but de ma présence ici même.

– Fils, tu sais que dans deux semaines, il y a le bal pour la récolte de fonds pour l’aide humanitaire dans d’autres pays et pour nos chers soldats revenus du front ?

– Oui, mère, je me rappelle. Mais pourquoi me parlez-vous de cela ?

– Cette année, nous aimerions que tu viennes à cette soirée caritative et accompagnée de préférence s’il te plait. Si tu as du mal à te trouver une cavalière, je peux toujours demander à la fille des voisins qui en pince pour toi depuis longtemps.... Elle est de bonne famille, cela ne peut qu’être que bénéfique pour toi et si ça devient sérieux entre vous, tant mieux.

– Mère, je me permets de vous couper dans vos projets pour vous dire que j’ai rencontré quelqu’un d’exceptionnel et que je ne me vois pas être avec quelqu’un d’autre. Je n’ai pas besoin de vous mère pour savoir m’occuper et gérer ma vie personnelle merci quand même.

Non, mais je rêve ! Je suis scotché qu’elle me propose ça. On dirait qu’elle prévoyait déjà le mariage, mais ça ne va pas la tête. Je me marierai qu’avec Eryne la femme de ma vie, c’est elle et personne d’autre point barre.

Je lui signifie que je serai là et accompagné qui plus est. Je prends congé en prétextant des occupations liées à mon entreprise.

Je rentre chez moi, choqué et fatigué par le culot de ma mère. Elle ne changera donc jamais, je vous jure. Maintenant je vais devoir faire attention à ses petites manigances pour qu’elle ne fasse pas foirer mon couple. Après je pense que éryne n’a pas l’air de se laisser impressionner. Je pense qu’entre les deux ça serait amusant de voir qui pliera en première. Je mise tout sur éryne.

Je me mets au travail pour voir où en est mon entreprise. Ce qui faut commander comme matériel pour remplacer les défectueux et faire le planning pour la semaine que je dois donner lundi aux employés.

Je prévois de ré-inviter éryne, mais cette fois pour une sortie restaurant tranquille. Je regarde sur le net plusieurs endroits où l’on pourrait manger et lis les avis des clients. Au bout d’une heure de recherches, j’en trouve un. Hâte de la revoir pour l’inviter

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