Pdv de Éryne

Départ le 16 juillet 2018

Je sais qu'il n'a pas bien pris mon départ mais je n'ai pas le choix sur ce coup. Moi non plus j'ai pas envie de partir loin de ceux que j'aime mais il le faut. En tout cas j'ai apprécié cette dernière soirée avec eux, on a bien ri, cela me fera de beaux souvenirs surtout là bas leurs rires et sourire m'accompagneront en cas de coup de blues. Au moment du départ ça a été déchirant pour moi de leur faire mes adieux, mes petites tornades qui pleuraient, ma famille, mes amis. Dur dur quand même, j'ai eu le temps hier d'appeler mes parents avant que mon sexy pompier ne rentre et la aussi ça a été dur. Mon père voulait intervenir pour m'empêcher de partir je lui ai dit que ce n'était pas possible, vu que lui était dans l'armée de l'air et moi celle de terre. Bref c'est mon père quoi, pourtant ce n'est pas la première fois que je pars et jusqu'à maintenant il n'a jamais rien dit. Je pense que le fait d'avoir perdu son fils aîné l'a déstabilisé et depuis il nous montre plus qu'il tient à nous et nous aime.

Une fois installés dans notre avion cargo, il y règne un silence religieux. Certains en profitent pour dormir et ils ont bien raison on ne sait jamais où exactement on va être affecté en arrivant et surtout si on va devoir direct se mettre de service ou si on aura le temps de poser nos paquetages dans nos quartiers, tente. Moi j'en profite pour faire le vide dans ma tête et me concentrer sur ce qui m'entoure, la mission qui m'a été confiée, la survie de mon équipe ainsi que les autres soldats. Je me dois de penser autrement à partir de maintenant, mes mots d'ordres sont à partir maintenant concentration, vigilance, ainsi que me fier à mon instinct. Tout ceci pourra m'être grandement utile, que ce soit dans notre camps ou en pleine zone de combats ou tout simplement en sortie pour effectuer des repérages, ravitaillement et autres. Je mets dans un coin de ma tête mes sentiments pour ceux que j'aime et qui sont restés sur place. Ils ne doivent jamais connaître ce côté de moi qui est froid, distant ainsi qu'un brin calculateur tout en étant conscient de ce qui l'entoure, il me faut devenir quelqu'un d'autre. Je ne vais pas être non plus insensible à la souffrance des autres mais notre survie va dépendre de notre manière de réagir au moindre petit élément qui va survenir, perturber notre routine, il faudra toujours être sur ses gardes et ne pas tout croire naïvement ce qu'on nous raconte.

Plus tard dans la journée

Une fois arrivés vers notre zone de largage, tous les soldats ont préparé leur parachute mais surtout vérifiés leur matériel de leur parachute ainsi que les caisses de munitions, provisions et autres pour la énième fois même si cela à été vérifié au moment de préparer les affaires et juste avant le décollage. C'est cette vigilance accrue qui nous permet de prévoir et surtout rester en vie, sur nos gardes. Nous voici tous prêts à sauter, nous n'attendons plus que le feu vert du pilote. Bien sûr nous n'allons pas tous sauter n'importe comment mais dans un ordre bien précis pour pouvoir sécuriser la zone d'atterrissage, on ne sait jamais si nous tombons dans une embuscade. Nous n'atterrissons pas dans notre camp mais plus loin pour plus de sécurité que les soldats ne soient pas distrait par notre arrivée et qu'ils se fassent attaquer. Nous ne sommes pas non plus super loin d'eux et puis sachant l'heure de notre arrivée il y a déjà des voitures, soldats qui nous attendent sur place pour nous ramener à la base en sécurité.

A peine arrivée on me désigne mes quartiers avec d'autres femmes, même si nous sommes trop peu dans la base nous préférons toujjours nous mettre ensemble et même si j'ai la possibilité d'avoir une tente pour moi seule vue mon grade, je préfère être avec elles pour les surveiller et surtout qu'elles ne risquent rien, on ne sait jamais avec certains soldats dont la mentalité laisse à désirer en temps de guerre ou tout court. Nous veillons les unes sur les autres, c'est le principal. De nos jours le sujet de la violence subie par les femmes en temps de guerre que ce soit physique ou morale est moins tabou mais reste toujours une réalité surtout quand cela fait longtemps que certains hommes n'ont pas été renvoyé au pays. Il y en a toujours qui au bout d'un moment se laissent aller par les horreurs de la guerre et leurs bas instincts prenne le dessus sur leur raison et l'éducation, ainsi que la discipline de l'armée. Nous voyons assez d'horreurs pour continuer à permettre cela et perdre de bon éléments qui à cause de laxisme de leur supérieur se sont laissé prendre à ce piège qui crée plus de problème que d'autres chose. Ce sont des combats de longue à l'haleine pour faire changer la mentalité des hommes sur les capacités de la femme en zone de conflits.

Bref une fois mes affaires posées dans la tente, je me rends au centre de commandement pour faire un point avec mes collègues. Le général sur place nous présente les uns après les autres, je connais la plupart des personnes présentent sous la tente, sauf peut être 2 personnes ou plutôt leur réputations que je connais et non la personne en elle-même. Tout se passe bien le général de corps d'armée Wash qui dirige cette base nous présente le rapport des derniers jours et il nous avoue qu'ils nage dans une incompréhension totale du fait que les rebelles semblent d'un coup arrêter de se montrer. Il pense qu'ils se rassemblent ou préparent quelque chose de plus gros que ce que l'on pensait.

Je demande à m'exprimer ce qu'il m'accorde. Je lui dit mon idée comme quoi il y aurait de fortes chance que le traître leur ai demandé de se faire discret pour qu'on les oublie un peu avant de revenir à l'offensive quand on s'y attendra le moins. Je leur explique tout ce qu'on a pu découvrir sur lui sans pour autant savoir sa véritable identité juste qu'il se fait appeler "l'élève de dieu". Ils me regardent tous comme si on était le 1er avril et que je leur faisais un poisson d'avril mais non, je les rassure, je ne blague pas du tout. Je fais tourner plusieurs dossiers que nous avons pu monter en toute discrétion. Dedans il y a la campagne de recrutement, ceux qu'ils visent et comment ils arrivent à les embobiner avec ses slogans qui les font rêver et plein d'autres choses. Ils m'ont demandé qui était au courant de ceci j'ai dit mon Général d'armée Mr Fury ainsi que des personnes de confiance absolue. Les conversations reprennent sur notre nouvelle organisation à mettre en place face au nombre qui sont venus grossir les rangs dans le camps, puis ceux que nous allons rapatrier chez nous.

Une fois cette longue réunion terminée je me rends dans ma tente puis me présente aux femmes présentes qui me saluent selon mon grade. J'ai pris le lit le plus éloigné de mes camarades pour avoir un peu plus d'intimité et surtout là ou y a le plus de place pour pouvoir faire installer un bureau qui ne devrait pas tarder à arriver, pour me permettre de travailler tranquillement. Une fois bien installée, je vais aller manger un bout avec mes collègues officiers, et oui nous ne mangeons pas forcément à la même table. Après le repas je décide d'aller prendre des nouvelles de mes équipes, ceux sous mes ordres directs, si leur installation s'est bien passée puis nous parlons de leurs affectations diverses mais ils ne devront des comptes que à moi, si un des autres colonel ou général leur demande quelque choses je veux en être informée si possible avant sinon après. Une fois ma tente regagnée je regarde ma montre pour voir l'heure et je décide d'appeler mon homme par le réseau internet sécurisé du camp. Vue l'heure j'ai une chance sur deux qu'il réponde, chez eux il n'est encore pas trop tard par rapport à chez nous, quand il est 23h ici là bas il est 19h. La sonnerie se fait attendre de l'autre côté de l'écran, quand je vois le visage de Aiden apparaître je suis un peu déçue forcément il le remarque.

_ Cache ta joie soeurette, ca fait plaisir quand même de voir que tu es déçue que ce soit moi qui réponde.

Je pouffe de rire celui la je vous jure.

_ Mais non mon petit frère chéri, je suis ravie de te voir mais j'avoue je ne m'attendais pas à toi. Je pensais pas que à peine partie tu allais déjà t'installer chez nous.

_ Que veux tu je n'ai pas pu résister à venir titiller mon super beau frère, tient d'ailleurs tu ne l'entends pas grogner à mes paroles.

Je vois d'un coup mes tornades d'amour débouler à l'écran après que mon frère les ai gentiment fait appeler en criant y a tata sur l'écran d'ordinateur. Je papote quelques minutes avant que mon sexy pompier intervienne en leur disant d'aller monter se brosser les dents et préparer leurs affaires avec oncle Aiden pour l'école demain.

_ Pfff il est pas possible ton homme franchement je fais tout le sale travail au lieu de parler avec toi. Gros bisous soeurette à bientôt fait attention à toi je t'aime.

_ Moi aussi je t'aime frangin.

_ Non mais ça suffit vous deux, allez oust Aiden va donc te montrer indispensable en haut avec tes nièces, elles ont besoin d'aide et laisse moi parler avec elle en paix.

Je rigole doucement pour pas réveiller mes camarades, ca va que j'ai penser à prendre un casque pour ne pas déranger d'autres personnes autour de moi pendant nos conversations et puis comme ça, ça reste privé.

_ Alors comment ça s'est passé une fois que je suis partie avec les filles?

_ Assez bien je ne les ai pas mises à l'école pour qu'elles restent avec nous et se sentent pas abandonnées. Christof est rentré chez lui ce soir mais ton frère a décidé qu'il vivrait ici à partir de aujourd'hui avec nous. Pfff franchement il est épuisant comment tu as fait pour le supporter sans vouloir le tuer jusqu'à maintenant?

Je lui souris tendrement et hausse les épaules.

_ C'est mon frère que veux tu la génétique est un vrai mystère. Sinon comment tu vas toi?

_ Jusqu'a maintenant je ne réalisais pas trop mais de te voir à travers un écran cela me fait bizarre et je me rend compte que ce soir je vais me coucher seul dans notre grand lit pour un temps indéterminé. Sinon ton arrivée s'est bien passée?

_ Oui dans l'ensemble, j'ai décidé de prendre une tente avec d'autres femmes, même si j'aurais pu en avoir une pour moi toute seule, puis comme ça la solitude me pèsera moins. On a eu une longue réunion puis je suis allée voir mes hommes pour prendre de leurs nouvelles.

J'entends un gros soupir provenant de mon homme je le regarde sans comprendre.

_ Ecoute ma douce ne m'en veux pas mais t'entendre dire mes hommes cela me fait bizarre et j'avoue ne pas apprécier même si je sais que cela n'a aucune connotation sexuelle ou rien avoir avec de l'amour c'est... Comment dire, déplaisant ?

_ Pas de soucis je peux comprendre ne t'inquiète pas. Je vais te laisser je vais aller me coucher demain lever tôt et encore une réunion de prévue et plein d'autres choses à mettre en place. Vous me manquez, prenez soin de vous, je ne sais pas quand je pourrais vous rappeler mais au pire n'hésitez pas à m'envoyer une petite vidéo ou des mails pour se tenir au courant. Je vous aime fort tous. Gros bisous mon sexy pompier.

_ Toi aussi tu nous manque, fait bien attention a toi ma douce, je t'aime fort, nous t'aimons tous très fort, fais de beau rêve de moi, de nous.

L'écran se ferme sur mon homme me faisant un clin d'oeil coquin, l'enfoiré, maintenant ma nuit risque d'être occupée par des rêves tout ce qu'il y a de plus érotique surtout en repensant à notre dernier moment ensemble. Je vais me coucher avec un vide de leur présence en moi, tout en priant que le temps passe vite pour que je puisse vite les rejoindre.

Coucou tout le monde. Voici la suite qui arrive j'espère qu'elle vous plaira. Passer une bonne journée, nuit, soirée.

N'hésitez pas à me donner votre avis et voter. Merci beaucoup à vous de me suivre écrire je vous adore.

Gros bisous lilylana8 ❤💋

14/11/18