♡ Chapitre 42 : Cole

À peine rentré chez moi, je vais sous la douche. Toute cette route m'a épuisé. Je pense à Bee, ça fait moins d'une heure que je l'ai quittée et elle me manque terriblement. Est-ce qu'elle ressent le même vide qui me bouffe les entrailles quand elle est loin de moi ? Elle a dû regarder la vidéo, pourtant malgré mes espoirs elle ne m'a ni rejoint, ni envoyé de message. Je suppose que j'ai réagi un peu trop tard et la connaissant elle va m'en faire baver. En supposant que je ne l'ai pas définitivement perdu. Quand je pense à toutes ses occasions que j'ai manqué de lui dire tout simplement que je l'aime, je m'en veux. J'essaye de la sortir de ma tête, mais c'est impossible. Après avoir enfilé un caleçon et un bas de jogging, séché mes cheveux, je sors de la salle de bain. Malgré la fatigue, je doute d'arriver à dormir ce soir. Je retourne près du canapé quand, à ma grande surprise, Bee y est assise. Mon coeur fait un bond dans ma poitrine. Elle est là. Elle lève ses yeux vers moi et me fais signe de s'assoir près d'elle. Je m'execute mais je sens la pression monter en moi. Son visage reste impassible, je comprend très vite que je vais devoir être très persuasif, je ne suis pas sûr qu'elle soit venue pour faire la paix. Elle brise enfin le silence qui s'est installé dans la pièce.

_ Je t'écoute Cole. Tu voulais me parler, je suis .

Malgré le ton froid et détaché qu'elle emploi, je suis soulagé. Elle me laisse une chance de m'expliquer. Et je ne compte pas me rater.

_ Je suis désolé. Je me rends compte que j'ai été trop loin.

_ C'est tout ce que tu as a me dire ?

Elle semble déçu. J'ai tellement de chose à lui dire mais est-ce que je vais en être capable ?

_ Notre couple, c'est le plus important pour moi, même si je n'ai pas toujours su te le prouver. Je n'ai jamais douté de mes sentiments pour toi. Rebecca avait simplement besoin d'aide.

_ Et pourquoi fallait-il que se soit toi qui vienne en aide a une ex droguée ?

_ Parce que j'étais comme elle.

Je vois qu'elle ne comprend pas ou je veux en venir alors je poursuis.

_ T'es prête à tout entendre ? Même des choses dont je ne t'ai jamais parlé ?

_ Fais moi confiance Cole. Tout ce que je te demande, c'est d'être honnête. Plus de mensonges.

Je prends une grande inspiration. Les prochaines minutes vont être extrêmement difficiles pour moi. Mais je dois le faire. Pour elle.

_ Tu te souviens de quoi à propos de ma mère ?

_ Qu'elle était gravement malade. C'est pour ça que tu restais souvent chez nous. Pourquoi tu me demande ça?

_ Parce que tu as dit "plus de mensonges".

Je prends mon courage à deux mains et je le lance dans le monologue le plus difficile de ma vie.

_ Ma mère était réellement malade, seulement elle n'a jamais été hospitalisé. Elle n'a jamais vu le moindre médecin, ni parler de ses problème de santé a qui que se soit. Avec le temps, je me demande si elle en était consciente ou non. Mais une chose est sûre, elle était sacrément atteinte.

Elle lève un sourcil, je continue avant qu'elle ai le temps de me poser la moindre question.

_ Mon père l'a quittée peu de temps après ma naissance, et c'est sûrement la cause de tout ça. Plus je grandissais, plus elle avait des sorte de phases elle me prenait pour lui.

Les souvenirs ressurgissent sans que je ne puisse le contrôler. J'essaye de les refouler mais ses fragments de vie me reviennent en tête.

.....

Flashback

_ Pourquoi es-tu parti Adrien ?

Encore une fois, maman n'est pas venu me chercher à l'école, j'ai du rentrer seul. Je savais, avant même de pousser la porte d'entrée que c'est le monstre qui a pris le contrôle sur maman. Il y arrive de plus en plus souvent. Apeuré, j'avance lentement et tente de faire revenir ma "vraie maman".

_ Maman c'est moi, c'est Cole.

Elle s'énerve encore plus et me hurle dessus.

_ Je t'interdis de prononcer son prénom ! Tu m'as abandonné ! Tu nous a abandonné !

Elle se rapproche de moi et je dégluti. Je sais que ce n'est pas réellement maman qui me frappe, mais les coup eux sont bien réel. Le monstre a pris possession de maman et je ne sais pas comment l'en empêcher.

.....
Fin du flashback

_ Elle te prenait pour lui?

J'ai l'impression de suffoquer. J'essaye de répondre mais mes lèvres restent fermé. Parce qu'au fond, je suis toujours cet enfant convaincu que personne ne le croira jamais et que personne ne peux l'aider.

_ Elle n'avait aucune vie sociale et je pense que ça a eu un effet dévastateur sur elle. Je l'entendais pleurer chaque soir pour mon père mais j'étais trop petit pour l'aider comme elle en aurais eu besoin. Je pouvais juste subir et espérer que ça ne recommence jamais.

Ma gorge nouée m'empêche par moment de prononcer certains mots correctement mais je me force à continuer, a replongé dans ses souvenirs douloureux. Parce qu'elle doit savoir.

_ Elle a commencé à être violente avec moi. Au début, c'était quelques gifles puissantes, avec le temps ça s'est corsé. Elle se persuadait que j'étais mon père et cherchait le moyen de lui faire payer d'être parti. Elle m'a enfermé dans un placard pendant des nuits et des jours, sans boire ni manger, poignet cassé, côtes cassées. Tout les moyens étaient bon pour elle. Elle me brisait en pensant qu'elle brisait mon père.

Je vois les larmes de Bee coulées au fur et à mesure que j'avance dans mon discours. Je me stoppe, lui essuie ses joues tendrement tout en plongeant mon regard dans le sien. Elle me fait signe qu'elle est prête à écouter la suite, alors je poursuis.

_ Ça a duré des années. Des années à alterné entre une mère gentille et aimante et cette femme horrible qui aurait tout fait pour m'écraser.

Toutes ses confessions font remonter à la surface les pires moments de ma vie. La voix de ma mère résonne dans ma tête.

"Personne ne peux t'aimer Adrien. Personne sauf moi !"

Je secoue la tête pour la chasser. Quand mes yeux croisent a nouveau ceux de Bee, je sais pertinament ce qu'elle a su y lire. La honte.

_ Les cicatrices que tu as dans le dos ?

J'aquiesce et continue de parler, tant que j'en ai le courage.

_ Tout ça, ça m'a retourner le cerveau. J'devais avoir douze ou treize ans et je trainais plus souvent dehors, seul, qu'à la maison avec elle.

Ma mère était de pire en pire, plus instable et imprévisible. Elle ne s'occupait plus du tout de moi, elle était enfermé dans sa réalité à elle.

Je ne sais plus si j'ai envie de continuer à en parler. Tout mon être est fracassé et j'ai peur de l'être encore plus après avoir clairement dit à Bee toutes les merdes qui me sont arrivés et qui m'empêche de dormir.

_ C'est à cette époque que j'ai rencontré ton frère. On est devenu très rapidement ami, et j'ai commencé à venir chez vous. Avec l'enfer que je vivais chez moi comment voulais-tu que je ne m'attache pas à vous ? Plus je venais moins je voulais repartir. Pour la première fois j'avais devant moi une famille normal.

Bee reste silencieuse, sa main dans la mienne. Je me bat pour reprendre une respiration plus normal parce que là j'ai l'impression que mon coeur bat si fort dans ma poitrine qu'il va littéralement exploser.

_ Et puis un soir, c'est ta mère qui m'a ramener chez moi. J'avais a peine franchi la porte que ma mère m'a giflé, encore et encore. J'ignore si ta mère suspectait quelque chose ou si elle a simplement entendu les cris. Je sais pas mais en tout cas ce soir-là, ta mère m'a sauvé.

Elle m'a ramener chez vous, et a tout expliquer à ton père. Ils m'ont posé beaucoup de question et devant mon silence, il n'ont pas insisté. J'avais peur d'en parler, peur de ce que ma mère ferait si je racontais tout mais surtout peur de ce qu'il lui arriverait. C'etait la pire des mères mais j'avais qu'elle tu vois?

Alors jai fermé ma gueule. Mais ils savaient. Ton père est retournée voir ma mère et quand il est revenu, il m'a simplement dit que j'aurais plus a y retourner.

_ Et ta mère a été arrêter ?

_ Pas du tout. Ton père savait très bien que je finirais en foyer s'il mêlait la police à ça. Il ne m'a jamais dit comment il a convaincu ma mère de me laisser tranquille. Le lendemain, ton père m'amenageait une chambre chez vous. Il m'a probablement sauvé la vie ce jour .

Ses doigts caressent lentement la peau de ma main. J'évite soigneusement son regard. Quelque part au fond de moi je m'en veux de lui imposer le poids de mon passé. Je déglutis péniblement.

_ J'ai pas vraiment été un cadeau pour tes parents. J'étais un gamin perturbé, et malgré tout ce que tes parents fesaient pour moi n'arrivais à leur faire confiance. Tout ce qu'ils savent sur mon passé, encore maintenant c'est ce qu'ils ont pu constater eux même.

Je baisse les yeux en repensant à mon dos. Je sais pertinemment que les mots que je vais maintenant prononcer vont me faire craquer. Que Bee aura le coeur déchiré pour moi mais je continue.

_ J'ai fais des conneries, j'ai pris ma première cuite à quatorze ans et putain j'ai adoré ça Bee, tout oublier, faire taire les voix, m'endormir sans faire de cauchemars.

Un frisson me parcourt quand je repense au cauchemar de mon enfance.

_ J'avais environs seize ans quand j'ai appris que ma mère était hospitalisé après un accident. Je ne voulais pas contrarié tes parents alors je n'ai jamais rien dit, mais je suis allé la voir. Elle m'a serrée dans ses bras et s'est mise à pleurer. Et moi aussi j'ai pleuré. Elle m'a même dit qu'elle m'aimait et moi, je l'ai cru mais surtout je lui ai pardonné. Elle venait de me donner ce que je voulais depuis des années.

J'avais retrouvé ma mère.

_ Je me suis senti tellement bien, soulagé de ne plus avoir cette colère, cette haine à l'intérieur de moi que pendant quelque instant j'ai baissé ma garde. Je l'ai laissé déposer ses mains de chaque côtés de mon visage. J'ai réagis, je l'ai repousé mais elle avait réussi. Ses lèvres étaient sur les miennes. Et crois moi Bee, c'etait tout sauf maternel.

Bee, choquée porte sa main contre sa bouche. Le dire ainsi, à voix haute, me fais encore plus réalisé que ça s'est réellement produit. Mon corps est tellement tendu que j'ai l'impression que je vais flancher a tout moment.

_ C'est que j'ai compris. Elle ne s'excusait pas devant moi, mais devant mon père. Et moi je lui avais pardonner. Je me suis senti comme une merde.

Je pensais que me sentir si faible, si vulnérable devant elle me rendrait malade mais c'est faux. Le poids que je porte sur mes épaules depuis tant d'année s'est presque évaporé. Submergé par mes émotions, des larmes ruissellent sur mon visage, des larmes qui n'ont pas coulées depuis tant d'année. Bee me prend dans ses bras et je la prend contre moi. Je sens des gouttes d'eau tombé contre ma nuque et mon coeur se serre un peu plus.

_ On parlera du reste plus tard ok ? Je crois que tu en as assez entendu.

_ Plus de mensonges, tu te souviens?

Je vois bien qu'elle est déboussolé par tout ça mais elle veut que je continue. Parce qu'elle sait que j'en ai besoin alors je poursuis.

_ C'est à partir de là que j'ai déconner. Ma mère était une putain de malade et moi j'étais pas mieux. Non putain, après tout ce qu'elle m'a fait, pourquoi j'y suis retourné ? Pourquoi je voulais lui pardonné ? J'étais aussi fou qu'elle c'est la seule explication.

J'allume une clope et en aspire la fumée. Il parait que c'est toxique mais bordel la maintnant j'en ai un besoin urgent, comme si je me raccrochais a l'idée que sa va m'aider à calmer les battements accéléré de mon coeur.

_ j'crois que je suis jamais tombé aussi bas qu'a cette époque. Alors j'ai commencé à faire n'importe quoi, à fréquenté les mauvaises personnes. L'alcool, les sorties, les conneries, la drogue, tout était un excellent prétexte pour oublier ma putain de mère. Bref, j'ai mal tourné. Je suis simplement parti de chez vous, sans rien dire pour pas vous imposer ça.

_ Si tu savais comme on t'a cherché partout Cole..

Un long silence s'installe. Bee est clairement sous le choc. Je la comprend, elle pensait me connaitre mais c'est faux. Elle vient de se prendre la réalité en pleine face.

Je suis cassé

Quand elle prend la parole, elle a un visage grave, triste et fermé.

_ Je suis tellement désolé Cole, que tu ai vécu tout ça, de ne pas avoir su te pousser à te confier à moi plus tôt. Tu étais tout seul, j'aurais du être , j'aurais du savoir.

Sa tristesse me désempare. Comment peut-elle s'en vouloir alors qu'elle n'a rien fait ? Je la sens profondément choquée, troublée.

_ Ne te rend pas coupable de chose que tu n'as pas faite. Bee regarde moi.

Elle garde ses yeux fixés au sol, je me saisis de son visage et la force à relever sa tête pour ancrer mon regard dans le sien.

_ J'aurais du savoir Cole, jaurais être encore plus pour toi à cette époque. On était ami et..

Je la coupe immédiatement.

_ Et je m'en suis sorti. Pour toi. T'es la plus belle chose qui me soit arrivé dans ma vie. Je t'aime, mon ange. Tu m'entends? Je t'aime comme un fou.

Putain je l'ai dit. Les battements de mon coeur s'affole. Je le pense tellement que ces mots sont sortis naturellement de ma bouche. Je l'aime. J'ai compris que je ferais n'importe quoi pour elle, pour ne pas la perdre. Une émotion brute transperse ses iris emeraudes qui me rendent fou. J'attends une réaction de sa part, mais elle ne dit rien . Je suis perdu, je ne sais plus quoi dire pour combler le silence qui reigne dans la pièce. Mes lèvres à quelques centimètres des siennes, je lui chuchote.

_ Je sais que tu as besoin de temps mais..

_ J'ai pas besoin de temps, j'ai besoin de toi.

Je peux lire dans son regard toute la sincérité de ses mots. Je frissonne lorsque ses mains se saisissent de mon visage et me tire vers ses lèvres. Sa langue cherche la mienne, la caressant avec la tendresse que mes mots ont réussi à provoquer. La sentir près de moi me fait perdre la tête. J'ai eu si peur de l'avoir perdu que je peine à réalisé qu'elle est avec moi. Je met plus d'ardeur à notre baiser comme pour m'assurer qu'elle est bien là, que ce moment est bien réel. Quand elle se détache de mes lèvres je pousse un soupir de mécontentement.

_ Dis moi que tu me pardonne Bee. Dis moi qu'on recommence tout les deux. Dis moi que tu es a moi mon ange

_ Je suis à toi.

Mes lèvres esquissent un immense sourire de satisfaction. Ma bouche fond sur la sienne et un soupir de désir s'échappe de la gorge lorsque nos langue s'enroule et execute une danse sensuelle. J'entends ses halètements et sa respiration se raccourcir lorsque j'aspire la peau fine de sa clavicule. Je n'ai plus aucune pensées cohérente, la seule chose que je désire c'est la touché, faire frémir sa peau sous mes doigts. Ça fait trop longtemps que je ne l'ai pas eu avec moi, mon sexe en elle. Il n'y a plus aucune douceur dans mes gestes affamés. Mes mains remontent le long de ses jambes nues et se saisissent de son sous vêtements. Mes doigts font rouler le tissu en dentelle sur ses cuisses, jusqu'à ce qu'il tombe à terre, alors que je ne la lâche pas un instant des yeux. Elle aggripe mon biceps tandis que mes lèvres goûtent a nouveau les siennes en un baiser torride. Ma bouche délaisse la sienne et la langue parcourt son cou, descendant lentement de sa clavicule jusqu'à la naissance de ses seins. Je prend entre mes dents son téton durci, le happe et le suçote. Je la sens frissonner et ses gémissements vont me rendre fou. Elle se cambre et se presse contre mon érection. Sa mains vient se glisser entre nos deux corps et empoigne mon membre d'un geste expert. Je la dévisage, hypnotisé. Un râle suppliant m'échappe quand elle commence un lent va et viens de ses doigts. J'ai jamais été aussi dur et impatient. Je veux la sentir, pour de vrai. Je lui susurre contre sa bouche.

_ Mon ange j'suis clean. J'veux t'sentir sans aucune barrière.

Elle me dévisage instantanement.

_ Tu veux.. Sans protection?

_ Ça sera ma première fois. Mon coeur, dis moi que tu es d'accord.

Je vois un éclat ardent dans ses yeux. Quelque chose de nouveau, d'important et de profond se passe entre nous. Conscient que sa réponse est longue à venir, je la soulève du canapé, les mains sur ses fesse alors qu'elle enroule ses jambes autour de ma taille. Doucement je l'amène dans ma chambre, fais voler nos vêtements dans toutes la pièces et me positionne au dessus d'elle. Je lui donne un baiser enfiévré. Je ne tiendrais jamais longtemps. La respiration alourdie, elle me supplie enfin.

_ Putain Bee, dit moi que tu es d'accord. Dit moi que tu veux...

_ Je te veux Cole. Je te veux en moi. Juste nous.

Incapable de lui résister, je me place de façon à ce que mon sexe se loge contre ses lèvres humides. D'une brève poussé, je m'enfonce en elle, centimètre par centimètre, savourant cette nouvelle sensation. Mes doigts se crispent contre sa peau nue. Putain je n'ai jamais rien connu d'aussi bon, d'aussi réel. Et c'est avec elle que je vis ce moment. Je n'ai jamais été aussi heureux. Ses ongles s'enfoncent profondément dans mon dos.

_ Cole..

Elle se cambre et me donne ainsi un accès pour la prendre plus profondement. Je savoure chacun de ses gémissements, sa respiration chaude contre ma peau m'enivre, je suis proche de la jouissance. Je niche mon nez dans son cou et je lui souffle à l'oreille, d'une voix déterminé.

_ Je t'aime.

_ Moi aussi Cole, oh mon dieu Cole t'arrête pas.

Je me mouve en elle avec plus de puissance jusqu'à ce que, quelques secondes plus tard elle perd le contrôle. Sa jouissance précipite la mienne. Ses parrois se serrent contre mon sexe et je suis pris au piège en elle. Je m'abandonne à un plaisir nouveau, étourdissant. Mon corps se détends, nous nous emboitons a merveilles. Nous profitons de cet instant de silence pour prendre conscience du cap que nous venons de passer, ensemble. Je me décale sur le côté, encore essoufflé et je sens sa mains se glisser dans la mienne. Je ferme un instant les yeux et savoure ce moment. Je me surprend a rêvasser de notre futur. Je veux passer ma vie avec elle. Putain je deviens aussi niais que ses mecs qui pensent barraque, enfant et barrière blanche. Enfant.. Mes yeux s'écarquillent et je me redresse subitement, sous le regard interrogatif de Bee.

_ Tu .. On s'est laissé emporter mais tu.. Tu prend bien la pilule?

Elle porte la main à sa bouche et me lance un truc incompréhensible. Je sens la panique m'envahir quand je la voit partir en plein fou rire.

_ J'prend pas la pilule mais j'ai un implant. T'aurais du voir ta tête c'était quelque chose.

Vexé, bien que soulagé, je me jette sur elle et bloque ses mains au dessus de sa tête.

_ T'aurais pas du faire ça !

_ Lâche moi Cole !

Elle rigole, elle est si belle quand elle sourit. Je ne peux pas m'empêcher de la regarder. La couleur de ses yeux me fascine, ils sont plus sombre que d'habitude, encore plus envoûtant. Je m'amuse à la devorer alors que son rire raisonne dans la pièce. Ça fait longtemps que je ne l'avais pas entendu rire comme ça. Ça m'avait manqué. Je suis conscient que c'est de ma faute mais maintenant qu'elle est de nouveau avec moi je ferais tout pour qu'elle soit heureuse. Je ne suis tout simplement pas capable de supporter de la perdre une seconde fois.

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