La lumière vacillante de la lampe torche révèle le couteau d'Elena, brillant sinistrement dans le hall sombre. Son visage est déformé par un sourire monstrueux et des yeux révulsés, le reflet parfait de l'horreur qui se déchaîne autour de vous. Son hurlement démoniaque te glace jusqu'aux os. L'adrénaline envahit ton corps, chaque fibre de ton être poussée par un instinct de survie désespéré.

— Non, je dois partir ! murmures-tu pour toi-même, les yeux fixés sur Elena et le couteau menaçant qu'elle brandit.

Avec une détermination désespérée, tu fais demi-tour et te précipites vers l'escalier menant à l'étage. Le bruit de tes pas résonne dans le hall, se mêlant aux bruits inquiétants provenant de la maison. Chaque ombre te semble encore plus menaçante alors que tu montes les marches à toute vitesse. Tes jambes te font mal, et chaque marche semble interminable. En haut des escaliers, tu entends les voix familières de Raphaël, Eiji et Cléa qui, malgré le chaos, sont encore là.

— Raphaël ! cries-tu en arrivant à l'étage, le ton empreint de peur et d'urgence. C'est Elena ! Elle est complètement possédée !

Les trois amis se retournent immédiatement, la confusion se transformant rapidement en terreur.

— Que se passe-t-il ?! demande Raphaël, les yeux écarquillés et les mains tremblantes.

— Elle a un couteau et elle est... elle est... dis-tu, haletante, cherchant les mots tout en essayant de calmer ton souffle.

Eiji, toujours pragmatique, prend les choses en main avec autorité.

— On doit se barricader ici ! dit-il fermement en se dirigeant vers les portes et fenêtres pour les sécuriser.

Cléa, les yeux brillants de larmes et le visage marqué par la panique, te regarde avec une profonde inquiétude.

— Et toi, tu es blessée ?! demande-t-elle, son regard balayant ta jambe légèrement éraflée.

— Non, je me suis échappée à temps ! Elle m'aurait charcutée, sinon.

Les trois amis se précipitent pour aider Eiji à barricader les portes et les fenêtres avec tout ce qu'ils peuvent trouver : des meubles, des planches, et des objets lourds. La tension est palpable alors qu'ils s'activent, le bruit de la maison à l'extérieur semblant les menacer constamment.

— Qu'est-ce qu'on va faire maintenant ? demande Raphaël, le visage blême alors qu'il surveille les barricades.

— On doit rester ici et essayer de trouver un moyen de quitter cette maison, suggère Eiji, déterminé. Peut-être qu'il y a une issue quelque part ou un autre moyen de nous sauver.

Le silence pesant est bientôt brisé par un hurlement terrifiant provenant du rez-de-chaussée. La voix d'Elena se perd dans un écho désespéré, accompagnée du bruit des coups contre les barricades et des éclats de verre brisé. Les murs tremblent sous les impacts incessants.

— Ce n'est pas le moment de se laisser aller à la panique, dit Raphaël, essayant de calmer tout le monde tout en surveillant les barricades. Il faut qu'on reste concentrés.

Vous vous regroupez au centre de la pièce, prenant des respirations profondes pour essayer de calmer la peur. Cléa, encore en larmes, te regarde avec une profonde culpabilité.

— Noa, je suis vraiment désolée pour tout ça. Je n'avais aucune idée que ça allait tourner ainsi.

Tu lui fais un signe de tête, tes propres émotions tourbillonnant à l'intérieur de toi. La culpabilité d'Elena et la peur d'être piégés sont écrasantes, mais il est maintenant crucial de rester soudés et de garder la tête froide.

Le silence qui suit est presque aussi inquiétant que les bruits de la maison. La tension est palpable alors que vous attendez, espérant que les barricades tiendront jusqu'à ce que vous puissiez trouver une échappatoire.

Soudain, une voix inhumaine et glaciale résonne dans toute la maison, comme un avertissement sinistre :

— Partez !

Le mot frappe chacun de vous comme un coup de poing. Vous vous regardez, comprenant que vous devez agir maintenant avant qu'il ne soit trop tard.

— Vite, sortons d'ici ! ordonne Eiji, le visage marqué par une détermination résolue.

Vous vous dirigez ensemble vers les escaliers, le bruit des hurlements d'Elena s'éloignant derrière vous. Vous cherchez désespérément une issue de secours, espérant trouver un chemin pour fuir cette maison maudite.

En arrivant au bas des escaliers, vous vous retrouvez face à une nouvelle décision cruciale. Deux chemins se présentent à vous :

"Allons chercher une issue et enfuyons-nous très loin d'ici" (numéro 8)

"Allons nous réfugier dans la cave pour nous protéger de la chose qui possède Elena" (numéro 12)