Chapitre 37

All I WANT FOR CHRISTMAS

Je sors de la douche et enfile la robe que m'a offert Lexie. Je laisse mes cheveux lâcher et m'applique une pointe de gloss, de l'eyeliner et un peu de mascara. Puis je sors du sac la paire d'escarpin qui à l'instar de ma robe, est bordeaux, et les enfile. Puis d'un pas chancelant et hésitant je me place devant le miroir de pieds et me contemple ébahie.

Je suis... je suis magnifique.

La robe rouge, a de longues manches parfaites pour la saison et le haut me colle la taille mettant en valeur mes forme avant de tomber en une jupe évasée s'arrêtant à mi-cuisse. Mais ce que je préfère dans cette robe c'est la dentelle broder sur le tissu la recouvrant entièrement et lui conférant un côté chic et féminin.

Un sourire s'épanouit sur mon visage, je sors de la pièce avant d'attraper mon sac à main et la poche en plastique débordant de cadeau. J'entre dans la cuisine où pour une fois ma mère s'active en cuisine.

— Ma Isa, tu vas adorer ce que je te prépare ! J'ai fait un effort et acheté le meilleur fois gras du magasin car je me suis souvenu que tu adores ça. Et j'ai mis au four plein de petits toasts et minis gâteaux. On va faire un genre de repas dinatoire et je peux te dire qu'on va se régaler.

Oh mince... j'ai oubliée de la prévenir.

— Maman...

— Et ça va être fabuleux, j'ai enregistré à la télé la petite sirène 1 et Toy Story 3 comme au bon vieux temps et...

— Maman, insisté-je.

Elle fait volte-face et son sourire inhabituel se volatilise.

— Tu t'en vas ? demande-t-elle doucement. J'ai déjà acheté le pain ne t'en fais pas.

— Maman, soufflé-je contrite, peinée par son air triste.

Elle me regarde des pieds à la tête et pince les lèvres.

— Oh... Tu avais prévu quelque chose. Je pensais qu'on pourrais essayer de... enfin... d'arranger notre relation, murmure-t-elle en baissant les yeux.

Je soupire et m'approche d'elle pour la prendre dans mes bras quand soudain elle reprend vie et s'exclame :

— Mais ce n'est pas trop tard ! Si tu décommandes maintenant ce ne sera pas mal polie !

Je recule d'un pas et soupire. Quel égoïsme.

— Non, ça ne se fait pas et tu le sais, je réponds sèchement.

Elle esquisse un pas vers moi et la voix tremblante murmure :

— Mais... mais c'est le Réveillon de Noël. Tu ne peux pas... tu ne peux pas me laisser seule...

Je serre les dents, prise d'une colère sourde, et réplique :

— Ce n'est pas parce que, pour une fois, tu décides d'être là pour moi, de te rappeler que tu as une fille, que je dois être à ta disposition.

— Mais... Noël ça se passe en famille ! s'agace-t-elle.

— Les gens chez qui je vais fêter Noël sont bien plus présent et affectueux que toi. Pendant toutes ses soirées où tu n'étais pas là, c'était eux ma famille.

Son visage passe d'une profonde tristesse à une telle colère qu'elle lui déforme les trais.

— Tu restes là ! Tu es ma fille et je te l'ordonne ! Je ne vais sûrement pas manger ce repas pour deux toute seule !

Je serre les poings.

— Non ! Tu n'as pas d'ordres à me donner ! crié-je. Ce soir c'est à ton tour de te sentir seul, c'est à toi de manger seul en fixant la place d'à côté inoccupé et de te sentir mal aimée !

Je tourne les talons, attrape ma veste et sors en claquant la porte. J'attends à peine dix minutes en bas avant que la limousine de Lexie n'arrive. La porte s'ouvre et je souris en voyant Lou baisser doucement ses lunettes de soleil et me dévisager des pieds à la tête.

— Ma chérie, tu es MAGNIFIQUE, déclare-t-elle en imitant le célèbre accent brésilien de Christina Cordula.

Lexie hoche la tête, un sourire planant aux coin des lèvres.

— J'avoue que j'ai du talent. Personne n'offre des cadeaux qui ont autant de classe.

Je rigole, exaspérée, et entre dans la limousine à peine éclairée et décorée de quelques guirlandes. Entre une qui porte des lunettes de soleil en hiver alors que la neige tombe, et l'autre qui a la plus grosse et jolie tête de melon du monde... eh bien j'ai les meilleures amies de la terre entière.

Le chemin est vif et amusant.

Lexie et Lou ne cessent de se disputer le titre de la meilleure mère noël. Lexie argumente que si elle n'est pas la meilleure mère noël, la robe en mousseline bleu nuit de Lou ne lui irait pas aussi bien. Mais Lou rétorque que si elle n'était pas la plus douée pour faire des cadeaux, Lexie n'aurait même pas la joie de se vanter d'avoir offert le plus beau des présents.

Puis Lexie la dévisage et je fronce les sourcils. Mon amie a vraiment une logique tordue, je me demande pourquoi elle n'a pas la moyenne en philosophie.

Enfin, la limousine stationne devant la maison et je descends, resserrant ma veste autour de moi tellement le froid est intense. Mes amies descendent dans un chapelet de jurons et je lève la tête vers le ciel obscure. Un flocon me tombe sur le front et je retrousse le nez. C'est sous la neige que je l'ai embrassée pour la première fois. Ça fait mal d'y penser.

On s'avance le long de l'allée de la maison enneigée, décorée de guirlandes électriques. Lou fait retentir la sonneries puis nous patientons, écoutant attentivement les cris surexcités, paniqués et heureux qui résonnent à l'intérieur.

C'est Grace qui nous ouvre. Elle a fait l'effort de retirer sa tenue de football mais pas celui d'enfiler une robe.

Un pas à la fois.

Elle nous sourit et nous invite à entrer.

— Vous devez être Lou et Lexie ! s'exclame-t-elle en les dévisageant. De vrais battons de sucettes vous aussi ! Vous formez un club ?

Lou s'avance en sautillant puis dépose sa veste dans les bras de Grace tout en observant le décor, complètement surexcitée

— Alors je suis une sucette au caramel !

Et elle disparaît dans le salon. Lexie lève les yeux au ciel et se débarrasse de sa veste dans les bras de l'amie de Bonnie.

— Je vais chercher notre Chupa Chups au pays des Bisounours et je vous la ramène dans le monde réel, soupire cette dernière en suivant les pas de Lou.

Une fois disparut, Grace se tourne vers moi et les yeux plissés, hoche la tête, un petit sourire au coin des lèvres.

— Je l'aime bien cette petite, Lexie. Elle me fait penser à moi à son âge. Une rebelle qui ne se laisse pas marcher sur les pieds.

Je me retiens de justesse de lui faire remarquer qu'elle n'a pas changé. Je n'ai pas envie d'être privé de repas. Sortant de ses pensées, elle lâche tous les vêtement dans mes bras puis part en se frottant les mains.

— Par contre toi, petite, fait attention à tes pieds.

Je la regarde partir, pensive, avant d'accrocher les blousons dont le mien au porte manteau. Elle n'a pas tort. Ma gentillesse me perdra.

La tête ailleurs, je me dirige vers le salon où les rires et blagues fusent dans tous les coins, avant de me figer sur le pas de la porte. Morgane me fait un signe de la main et il se tourne vers moi.

Je croise son regard et instinctivement ma lèvre inférieure se met à trembler sous le coup de l'émotion. De la tristesse. Du choc. De la colère.

Il ne devait pas être là.

Je n'ai qu'une envie c'est me jeter sur lui et le gifler. Lui crever ses yeux verts incroyable qui me fixent paniqués. Lui déchiqueter ses fossettes parfaites, ses lèvres suaves, sa peau sans défaut. Tout réduire en cendre chez lui, jusqu'à ce que mon cœur se calme. Jusqu'au moment où il arrêtera de battre la chamade. Jusqu'à ce qu'enfin je n'ai plus mal au ventre. Jusqu'à ce que ma bouche ne soit plus si sèche. Jusqu'à ce qu'il arrête d'avoir cette emprise sur moi, de m'attirer tant.

Les yeux dans les yeux, ont se fixe en silence. Moi, telle une meurtrière sanguinaire. Et lui, chamboulé, complètement tétanisé, ne s'attendant apparemment pas à me voir là. Puis enfin, il reprend vie et son regard commence à me détailler des pieds à la tête. Je vois ses yeux s'attarder sur mon corps, mon cou nue, ma chevelure bouclée puis pour finir sur mon visage.

Et là je sens sa détermination s'ébranler. Il serre les dents et lentement je vois sa pomme d'Adam monter et descendre. Peu à peu je vois ses yeux se dilatés et j'hausse un sourcil provocateur, l'air de dire :

« Voilà ce que tu as laissé tomber. Admire et regrette. »

— Mon petit pain d'épice !

Je détourne lentement la tête et sourit à Giorgio qui a l'air comme chez lui. Je me dirige vers lui, ignorant complètement Jayden qui a toujours les yeux rivés sur moi.

— Mon mignon sucre d'orge ! Merci de m'avoir invité ! Ici, c'est top, ça me rappelle ma jeunesse, l'époque où je pouvais m'empiffrer de truffes au chocolat sans prendre un kilos !

Tatiana arrive dans son dos, un sourire éblouissant au visage, puis lui passe les bras autour du cou avant de poser sa tête sur son épaule.

— C'est fabuleux, ma jolie. Giorgio et moi étions meilleurs amis avant qu'il abandonne ses études !

Giorgio lui dépose un baiser sur la front.

—Tatiana, cara, tu m'as manqué mon amica.

Je leur souris et les laisse rigoler entre eux à des blagues que seul des meilleurs amis peuvent comprendre. Bonnie entre dans la pièce en chantonnant « We wish you a Merry Christmas » avant de déposer pleins de petits fours sur la table.

Je souris en voyant les jumeaux se jeter sur les minis hamburgers. Je regarde Lou qui fixe les dizaines de cadeaux qui s'empilent en bas du sapin.

— Je veux un cadeaux ! gémit-elle en faisant la moue.

— Oh moi aussi ! piaille Giorgio.

— Oh oui, s'il vous plait ! supplie Peter.

Les adultes matures de la pièce échangent un long regard.

Morgane et Gabriel se tournent vers Bonnie.

— Ah les grands ! Il veulent toujours tous tout de suite ! soupire la petite, de façon hilarante.

— Ça leur fait tellement plaisir... On peut bien leur donner un cadeau pour les faire patienter jusqu'à demain, ajoute Gabriel avec sérieux.

Lexie et moi échangeons un regard amusé.

Bonnie sourit.

— Oui, vous avez raison... Mais on peut même faire mieux ! Chacun un cadeau !

Les yeux des jumeaux se mettent à pétiller. Ils ont bon être malin, intelligent et franc, ça reste des enfants.

Morgane hausse les épaules avec désinvolture.

— Bah... si ça peut les aider à les faire taire.

— Bah, oui. Nous on fait ça que pour vous rendre service, ajoute Gabriel.

Cette fois-y, je rigole franchement. Tout du moins, jusqu'à ce que je surprenne le regard de Jayden rivé sur moi.

Bonnie sort d'un tiroir de la table basse deux bols.

—Assied-vous. On va faire ça de façon amusante.

Tatiana qui semble savoir ce qu'elle va faire lui apporte une feuille blanche et un stylo.

Tout en se mettant à écrire, elle nous explique :

— Je vais inscrire une fois le prénom de tout le monde sur un bout de papier et je vais placer 5 prénoms dans un bol et 5 prénoms dans l'autre. On piochera un nom dans les deux récipients et les personnes désignées devront offrir leur cadeau à l'autre personne.

— On est onze, objecte Grace. J'ouvrirais mes cadeaux demain. Et pour que vous ne culpabilisez pas, je vais faire la main innocente qui pioche !

— Tu parles d'innocence, murmure Peter. Satan lui-même serait plus innocent.

Grace se redresse vivement et pointe vers lui un poing menaçant et tout ridé.

— Fait attention à toi, petit bonhomme. Je n'ai pas perdu le coup de main et c'est pas la naissance d'un gamin qui marche sur l'eau qui va m'empêcher de te taper avec une poêle jusqu'à la porte d'entrée !

Tout le monde ricane sauf le pauvre Peter qui déglutit, conscient que la menace n'est pas à prendre à la légère.

Puis mon regard dérive vers Jayden et je m'aperçois que lui non plus ne rigole pas. Il fixe le vide en silence, complètement ailleurs, le visage triste. Les festivités commence et la main « innocente » de Grace pioche « aléatoirement » des noms.

—Peter et Tatiana !

Ces deux-là échangent un sourire puis extirpe du tas de cadeaux celui qu'ils ont acheté à leur partenaire. Tatiana est la première à donner le cadeau à Peter qui l'ouvre avec empressement, incapable de retenir sa joie.

Puis il brandit son cadeau en l'air dans un cri de joie.

— Génial ! C'est une fabuleuse... tronçonneuse ?! fini-t-il dans un murmure dépité.

Tatiana lui sourit malicieusement.

— Oui mon amour. Tu sais, pour les arbres que je te demande de tailler depuis des mois.

Il regarde son cadeau, bouche bée.

— Mais...Mais...

Tatiana attrape son cadeau et l'ouvre tranquillement. Si elle est d'abord étonnée de tombée sur un écrin, c'est un cris de stupeur et d'émerveillement qui lui échappe en découvrant le pendentif en or.

— Oh mon dieu... Tu... Tu...

Peter lui lance un petit regard noir, la moue boudeuse.

— Oui, MOI, je t'ai offert ce que tu m'as demandé.

Tatiana grimace, prise de culpabilité et on ricanent tous sous cape.

Bonnie rigole puis Grace pioche à nouveau des noms dans la pioche. Morgane et Bonnie.

Granny lui offre une poupée Barbie et la petite lui tend un dessin. Bonnie le regarde, ravie, comme si c'était la huitième merveille du monde.

— Oh, merci mon ange ! Ce dessin est fabuleux, s'extasie-t-elle en lui embrassant la joue.

Morgane toute fière, se redresse et s'exclame :

— Et tu sais ce qu'il y a de plus fabuleux ?! C'est qu'il ne m'a rien coûté !!

Tout le monde éclate de rire. Grace en profite pour piocher des prénoms, en espérant qu'on ne la voit pas choisir.

Quand le calme s'installe à nouveau elle lit :

— Belle et Jayden !

Mon sourire se crispe et j'échange un regard avec Jayden qui ne semble pas beaucoup plus heureux.

— Non, c'est impossible... je ne lui ai rien achetée. Je ne savais pas qu'il serait là !

Tous les regards se tournent vers Jayden et d' une même voix Bonnie et Tatiana demande :

— Et toi ? Tu lui as acheté quelque chose j'espère !

Il se tortille, gêné, bien conscient de la pression qu'on lui inflige. Sa famille veut notre réconciliation.

— Eh...bien... je... avant...

— FABULEUX ! Il a un cadeau ! s'exclame Peter en tapant dans ses mains.

Jayden le fusille du regard puis se tourne vers moi.

— Je ne l'ai pas emballé. Je... je l'ai acheté avant que...

Il n'a pas besoin de finir sa phrase, je sais déjà ce qu'il allait dire. Avant que je ne te laisse tomber.

Jayden détourne les yeux, gêné, puis sort de la poche de sa veste son portefeuille. J'hausse un sourcil interrogatif tandis que tout le monde se penche en avant, curieux.

Qu'est-ce que ça peut bien être ?

Il se penche en avant et me tend une enveloppe blanche. Nos doigts se frôlent et un frisson me parcourt l'échine. Le regard perturbé qu'il me lance me laisse penser qu'il a ressenti la même chose.

Je regarde l'enveloppe, me demandant si c'est une bonne idée d'ouvrir son cadeau. Dans le pire des cas c'est sûrement un petit truc pas terrible comme une carte pour un spa ou une entrée pour un parc. Je n'aurais qu'à feindre la joie et me dépêcher de passer à autre chose.

Les doigts légèrement tremblent, j'ouvre la lettre, tous les regards rivés sur moi.

Je déglutis puis doucement sors deux bouts de papiers rectangulaire. Sûrement des tickets pour un spa, ça ne fera que prouver qu'il ne me connait pas, qu'on n'est pas fait pour être ensemble.

Je retourne les papier et lit ce qui est écrit. Lentement je percute l'information et la mâchoire m'en tombe. Ce ne sont pas des tickets pour un spa, pour parc ou encore une carte cadeau.

Ce sont deux billets d'avion pour New York. Mes yeux relisent encore et encore pour trouver l'erreur, la blague, le petit détail qui calmera mon cœur. Comment c'est possible? Mais ce n'est pas une blague. C'est bien réel.

Jayden m'a bien acheté deux billets d'avion à plus de 1000 euros. Et il a fait ça alors qu'il doit en plus payer les frais médicaux de sa sœur. Il m'avait promis de m'emmener à New York City et il comptait tenir sa promesse. Alors pourquoi m'avoir laisser tomber si subitement?! Ça n'a pas de sens!

— Belle ? m'appelle doucement Lexie.

Je sors de ma torpeur, me rappelant que tout le monde me fixe. Lentement, je relève la tête vers Jayden qui retient son souffle en attente de ma réaction. Je secoue doucement la tête.

— Je... Tu es complètement fou. Je ne peux pas accepter.

Il fronce brièvement les sourcils.

— Pourquoi? Ça ne te plais pas ? Le vol est pour après le bac, tu pourrais y aller en vacances.

— Bien-sûr que si ! m'écrié-je. Mais c'est trop ! Surtout maintenant... alors que...

Alors qu'on ne se parle plus. Alors que c'était à toi de me faire découvrir la ville!

Il baisse la tête et déglutit.

— Je ne les reprendrai pas. C'est ton cadeau. Je te l'avais promis. Tu peux même garder le deuxième billet même si...

Même s'il était pour moi. Pour y aller avec toi.

Lentement, Lou me prend les billet des mains pour enfin savoir de quoi on parle. Je l'entend hoqueter de surprise et je l'imagine montrer les billets à Lexie et les autres. Mais je suis incapable de détourner mon attention de Jayden. Enfin, il ancre ses yeux dans les miens et j'y lis toute sa détermination. Il ne reprendra pas ces billets.

En silence, Lou me les rend et je les ranges dans une poche invisible de ma robe. Gênés, on se regarde tous dans les yeux. Le silence est si pesant que Bonnie se relève en tapant dans ses mains.

— On va directement passer au plat ! Tous à table !

Sans oser croiser le regard de quelqu'un, je me relève et pars vers la table, tentant d'ignorer les protestations de Gabriel qui n'a pas eu son cadeau.

Je viens de gâcher le réveillons de Noël.

Et je suis sûre que je peux encore ...


∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞∞

Coucou mes petits sucres d'orges!

Vous avez aimées? Pas déçues?

Qu'est-ce que vous avez préférez dans ce long chapitre?

La Belle a t-elle était trop dur avec sa mère?

La présence de La Bête vous a-t-elle surprise? Peut-être plutôt son cadeau?

Car si les cadeaux ne sont pas une preuve d'amour réellement recevable (je pense à un certain Gaston), dépenser autant pour quelqu'un alors qu'on a peu et plus important à payer(Harmony), c'est vraiment mignon.

Sur ce... Je vous laisse imaginer la suite de cette soirée qui sera pour sûr... Très Très intéressante.😏

Question du jour:

Le cadeau qui pour vous, serai une vrai preuve d'amour? Est-t-il symbolique, personnalisé, un acte ou juste hors de prix? Qu'est-ce qui montrerai qu'on vous aime vraiment?

_____Fin______

Mon insta: 1610nao 😉

Allez y faire un tour! 😘

Bisous pailletés!

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