Chapitre 20
— Un chocolat chaud à la guimauve, Honey ?
Je hoche la tête et m'assois à table.
— Et moi? On en a rien à foutre de ce que je veux boire ? s'agace Jayden.
Bonnie lève les yeux au ciel.
— Ne fais pas ton petit capricieux mon baleineau. Je sais très bien que tu prendras du miel avec ton lait. En attendant va donc voir Grace à l'étage. Elle a besoin d'un coup de pouce pour réparer une fuite d'eau dans une chambre. Le vieux bougre ordonne de se faire rembourser si elle n'est pas réparée d'ici ce soir !
Jayden soupire avant de traîner des pieds jusqu'à l'étage. Bonnie part chercher les boissons avant de s'asseoir en face de moi.
— Tu sais ce n'est pas un mauvais garçon... Il a juste dû grandir bien trop vite. Il a vécu des choses qu'un gamin de 17 ans ne devrait pas connaître.
Je baisse les yeux sur ma tasse.
— Oh...Je....
— Oh, que je suis bête ! Je ne veux pas d'embêter avec ça, oublie.
Je relève la tête et lui souris. C'est l'occasion d'en apprendre plus sur cette personne qui me manque tant et que je connais pourtant si peu.
— Comment était-il ? Je veux dire... mon père. Ma mère refuse de...
Ma voix s'éteint et je ne peux soutenir plus longtemps le regard de Bonnie.
— Un homme fabuleux! Il t'adorait tellement!!! Pour lui tu étais comme la huitième merveille du monde.
— Oh...et... il faisait quoi...dans la vie ?
— Architecte! Ta mère ne t'a vraiment pas dit cela? Etrange... Enfin bref ! Après toi, c'est sûrement ce qu'il aimait le plus! Un vrai bourreau du travail diraient certains...
Elle se penche par dessus la table et sur le ton de la confidence chuchote :
— Moi, je dirais qu'il était passionné! Il allait être promu pour une importante construction aux Etats-Unis quand...
Sa voix se brise et elle recule, me souriant tristement.
Je remue ma boisson pensive. Architecte... Est-ce de lui que je tiens mon amour des chiffres ?
— J'aimerais tant me rapprocher de lui... me rappeler qui il était, comment il était...
Elle me sourit.
— Il y a pleins de façon de se rapprocher de nos chers défunts. Et même si aucune n'atténuera le vide qu'ils ont laissé dans notre coeur, parfois, le temps de quelques heures on se sent mieux.
Je la regarde. Elle a raison. Jamais personne ne pourra nous les ramener. Aucune photo ou objet ne pourra remplacer les souvenirs. Mais on peut se rapprocher d'eux. Faire ce qu'eux auraient fait, aller là où ils aimaient.
Lentement mais sûrement, un sourire étire mon visage. Je sais comment faire.
— Oula ! Je connais cette tête... c'est pas bon signe. Si ta mère demande c'est pas moi !!!
Je rigole.
— Non, Granny. Je sais ! Je sais ce que je vais faire et c'est complètement légal !!! Je vais aller à Londres !!! C'est sa ville! C'est là qu'il a grandi, c'est là qu'il a passé son enfance !
—Tu sais que tu ne me rassure pas...
Je soupire.
— Mais non... Je ne vais pas fuguer ! Il y a un voyage! Un voyage à Londres! Avec le lycée !!!
Je suis si exaltée que je n'ai pas remarqué que je crie comme une folle, debout et les bras partant dans tous les sens. Bonnie secoue la tête, amusée.
— Je n'étais pas au courant... Jayden ne m'en a pas parlé.
A sa mention mon enthousiasme disparaît d'un coup et je me rassois.
— Oh...oui, il ne veut pas y aller. Il a dit...
Je fronce le nez pour me remémorer ses paroles.
— Il a dit qu'il ne pouvait pas. Qu'il n'avait pas l'argent et qu'il ne voulait pas la laisser seule.
Bonnie baisse les yeux sur son café.
— Ça lui ressemble bien tout ça. Il refuse toujours de demander de l'aide aux autres...
Elle touille sa boisson, songeuse, quand soudain elle relève la tête tout sourire, les yeux pétillants.
— Mais moi, je peux l'aider ! Nos chambres d'hôtes marchent bien donc pour ce qui est de l'argent c'est réglé et ensuite pour elle...
Sa voix déraille jusqu'à n'être plus qu'un murmure. Je ne saurais jamais qu'elle est sa solution pour cette fameuse personne.
— Il n'acceptera jamais...prédis-je.
— Ah oui? Tu crois?! dit-elle avec un petit sourire mutin. Je sais me montrer très convaincante, ma puce.
Je fronce les sourcils.
— Que vas-tu faire ?
— Je vais lui donner une mission ! Si monsieur voit se voyage tout frai payer comme une mission, un job, il acceptera. Et puis toi ma chère petite... je suis sûr que ton adorable mère ne t'a pas encore donné son autorisation ?
Je déglutis. Effectivement je n'avais pas pensé à mon « adorable mère ». Un sourire malicieux étire le visage de ma Granny, découvrant de nouvelle rides.
— J'ai un plan. Et tu en fais partie...
Inutile de vous préciser que je commence à avoir peur, n'est-ce-pas ?
OOO
Quand j'arrive chez ma mère deux heures plus tard, cette dernière m'attend de pied ferme dans le salon.
« Comment peut-on être aussi parfaite? »me demandé-je malgré moi en la voyant dans son tailleur tout lisse, ses cheveux tirés à quatre épingles et son maquillage si bien appliqué.
— C'est maintenant que tu rentres ?! fini-t-elle par lâcher.
Je regarde l'horloge au mur. Il n' est que vingt heures. Je repose mon regard sur elle, attendant la seconde pique. Elle me détaille des pieds à la tête. De mes converses à mon pull blanc sous ma veste en jean.
— C'est comme ça que s'habillent les jeunes de nos jours? demande-t-elle amèrement en se levant du canapé.
Elle passe devant moi et entre dans la cuisine. Je la suis.
— C'est hideux, ajoute-t-elle avec une moue de dégoût.
— Maman...
— Tu crois vraiment que c'est comme ça que tu va plaire au petit Cook ?
Elle lance un café. De quoi l'énerver encore plus.
— C'est un homme de la bonne société. Ce n'est pas en t'habillant en souillon qu'il te passera la bague au doigt ! Tu n'est pas Cendrillon, ma pauvre fille.
Ma mâchoire se décroche. Est-ce qu'elle est sérieuse ? Parce que j'ai soudain des pulsions psychopathes et une envie d'adhérer au club des cyniques anti-amour de Jayden. Je croise les bras.
— Et si je ne veux pas l'épouser!? la provoqué-je.
Elle stoppe son geste au dessus de la cafetière et se retourne précipitamment. Elle pose sur moi des yeux noirs, acérés comme des lames et brillants de colère.
— Tu vas l'épouser, siffle-t-elle entre ses dents.
Je décroise les bras et serre les poings.
— Et pourquoi je ferais ça !?
— Parce que je te l'ordonne! s'époumone-t-elle.
Je m'enfonce les ongles dans les paumes pour me calmer, pour m'empêcher de crier. Pour ne pas pleurer. À cet instant, je ne vois plus la femme belle et sereine que j'enviais tout à l'heure. Ma mère n'est pas parfaite. Elle en est même loin. En cet instant, je ne vois qu'une femme froide, seule, antipathique, archaïque, rigide et intéressée. La beauté ça ne se résume pas seulement à un look, une coiffure, des yeux ou un visage. Et en aucun cas elle n'est jolie. La beauté c'est surtout les sourires pleins de joie et les yeux brillent de bienveillance. C'est avoir du cœur. Oui, la vrai beauté vient de l'intérieur, j'en suis plus que persuadée à présent.
J'inspire et me remémore le seul souvenir de mon père. C'est pour toi que je fais ça, Papa.
Je lui souris gentiment.
— Oui, tu as raison. Il faut vraiment que je me reprenne en main.
Elle hausse un sourcil et le temps d'une seconde je crois qu'elle va sourire. Mais tout se brise quand elle lâche :
— Il était temps.
Elle me tourne le dos pour prendre son café et j'en profite pour grimacer.
— Oui. Et je pense que le meilleur moyen de redevenir une bonne fille c'est que je me réapproprie ma vie d'avant. Et pour cela, il faudrait que je m'en rapproche le plus possible.
Elle se retourne et touille sa boisson.
— Tu as toute mon attention. Ne la gaspille pas.
J'inspire un grand coup.
— Le lycée organise un voyage à Londres. Ça dure une semaine, et je me dis qu'avec tant de temps, je pourrais me rapprocher de papa. C'est sa ville après tout. Peut-être mes souvenirs me reviendront-il ? Je suis sûre qu'il m'a déjà montré des photo des lieux qu'il aimait alors si je les voyais...
A l'évocation de mon père, Rose se tend comme un arc et ses sourcils se froncent au point de presque se toucher. Aïe, sujet tabou.
— Dans une grande ville comme Londres? Seule ?! Et puis quoi encore !?
Je lève les yeux au plafond et inspire profondément. Mais bien-sûr, belle excuse. Ça ne t'a pas dérangée quand j'ai disparu pendant deux jours dans Paris.
— Oui, mais...
— Pas de mais! Point final! articule-t-elle lentement en me fixant durement.
La conversation est close. Mais je ne vais pas abandonner. Il me reste un mois pour la convaincre et il me reste ma botte secrète. Je sors les papiers à remplir et les pose sur la table, puis avant qu'elle n'ai pu réagir je sors.
Rentrée dans ma chambre j'envoie un message à Bonnie. Elle a intérêt a être aussi douée qu'elle le dit.
Mon téléphone vibre et un message de Lou s'affiche :
J'ai mentis à Lex, donc si elle te demande tu lui réponds que c'est vrai !
Dix secondes plus tard un texto de Lexie apparaît sur mon écran.
Lou me prend vraiment pour une conne, n'est-ce pas ?!
Je souris et en obéissante petite fille je tape ce qu'on m'a demandé :
Oui, c'est vrai...
OOO
Je sors plus tôt ce matin. Le lever du soleil projette sur la cité une lueur dorée et ça me met de bonne humeur. Je regarde, émerveillée, la cité se réveiller, les volets s'ouvrir, les oiseaux chanter et les parisiens aller travailler. Je sautille, soudain heureuse, tous mes problèmes s'envolant avec l'obscurité de la nuit.
Mon regard balaie la rue quand il s'accroche à quelque chose d'inattendu. Je ne me souvenais pas qu'il y avait une pâtisserie dans le quartier. En tout cas il ne me faut pas longtemps pour me décider, j'entre dans cette boutique à la devanture pastel et si gourmande. Dès que je vois toutes les pièces montées, les viennoiseries et les gâteaux ma langue passe sur mes lèvres.
J'ai faim tout d'un coup.
Alertée par la clochette de la porte, une femme en tablier avec de la farine sur le visage sort de l'arrière boutique.
— Désolée, mais c'est fermé.
— Oh...je...désolée. Je ne voulais pas vous déranger mais votre pâtisserie m'a tant tapé dans l'oeil que... eh bien... voilà quoi !
Un grand sourire étire son visage.
— Merci. J'ai mis toutes mes économies dans cette boutique. Ça me fais plaisir que ça tu aimes. Normalement je n'ouvre pas avant 9 heure mais vu que tu es là, quelque chose te ferais plaisir ?
Je regarde autour de moi, intéressée. C'est l'occasion après tout. Un sourire étire mon visage quand je les vois.
— Eh bien...ce n'était pas prévu mais je vais vous prendre une dizaine de macarons.
Elle me sourit puis se charge de ma commande.
Je paie et elle me les tend.
— J'espère qu'ils te plairont.
Je lui souris et pars. Je n'en ai aucun doute. Ma flânerie dans la rue plus mon escale dans la boutique me fais arriver pile à l'heure devant le lycée. Je balaie la cour du regard et seulement quand je le vois, me précipite vers lui à pas feutrés. Je me jette sur son dos en rigolant, plaquant mes mains sur ses yeux.
— Qui c'est?!? je cris.
Il rigole et doucement retire mes mains me faisant retomber sur mes pieds.
— La Belle, évidement.
Il se retourne et on se sourit, nos regard ancrés l'un dans l'autre une seconde de trop. Sortant de ma torpeur, je me dépêche de sortir mon achat de mon sac à dos. Avec un sourire mutin, j'ouvre la boite sous son œil inquisiteur. Il écarquille les yeux en voyant les pâtisserie et je souris de plus belle en le voyant s'humecter les lèvres. Son regard se pose sur moi et il plisse les yeux.
— Tu essaies de me corrompre !? C'est déloyal !
— Tstssst, non, en pâtisserie comme à la guerre tous les coups sont permis.
Il ricane
— Ce n'est pas plutôt : « en amour comme à la ... »
Je ne le laisse pas finir et lui fourre un macaron au chocolat dans la bouche. Dans un premier temps, il écarquille les yeux et étonné refuse de mâcher, avant de le faire petit à petit, son expression se détendent et un grand sourire éclairant son visage.
Je souris.
— Alors ?! Je te l'avais bien dit !
Il avale avec peine puis marmonne dans ça barbe :
— C'est rien à côté d'un cheesecake New Yorkais.
Je souris car je sais qu'il ment. Si ce n'était pas le cas il n'aurait pas zieuter la boite de macaron durant tout le temps où je l'ai rangé dans mon sac.
— Un jours , tu me les feras goûter ?
Il me regarde.
— Mieux encore. Un jours je te ferais découvrir ma ville.
Je souris à cette perspective bien qu'irréalisable, fausse, lancée dans le vide.
— Un jours, j'irai à New York avec toi. Toute la nuit on s'amusera, dans cette ville qui ne dort jamais. On regardera aucun film en entier ça va de soi, on traînera dans les boutiques de luxe sans rien acheter et on dansera sur les trottoirs sans s'excuser de bousculer, chantonne-t-il sur le rythme d'une vieille chanson du groupe Téléphone aux paroles pas si différentes.
— Un jours, j'irai à New York avec toi. Toute la journée on s'amura, dans cette jungle où tous nos rêves sont permis, commencé-je. On aura la ville au bout des doigts et on en jouera. On ira voir un match de baseball et on fera la ola pou une équipe qu'on ne connaît pas , on écumera les restaurants sans finir aucun plat puis on montera sur les toits et on criera qu'on est des rois.
On échange un long regard intense, les yeux pétillants et un grand sourire éclairant nos visages. C'est alors que je me rend compte qu'on s'ai pris la main sans nous en apercevoir.
Soudain, une poigne de fer se saisit de mon autre bras et me tire en arrière, me collant contre un torse ferme. Je lève la tête vers Nils qui fusille du regard Jayden. Ce dernier refuse de lâcher ma main. Jayden n'attend d'ailleurs pas pour tirer dessus, m'attirant pile entre eux deux. Mon regard jongle de l'un à l'autre et les paroles de Nils reviennent me hanter.
Il faut que tu fasses un choix! Tu ne peux pas jouer sur deux tableaux!!!
Mon regard se pose sur Nils avant d'aller sur Jayden. Les deux garçons me fixent avec attention attendant ma réaction.
— Attention !! Chaud devant !
Un cris m'échappe quand le liquide brûlant se déverse sur mon pull vert. J'arrache mes bras de l'emprise des garçons et m'empresse de retirer mon haut, gardant seulement mon débardeur. Je relève la tête vers Lexie qui me sourit à pleine dents.
Les garçons se réveillent et en même temps s'exclament :
— Ça va ? Désolé. Faut que j'y aille !
Je me retourne et attend qu'ils aient fini de se fusiller du regard pour le faire à mon tour. Ils ne vont pas bien ! Ils m'ont pris pour une poupée de chiffon ou quoi?!
— Oui c'est ça, et que je vous vois plus !
Jayden soupire puis après un bref salut pars de sa démarche assuré et nonchalante.
Nils me sourit tristement.
— Je suis désolé pour hier.
Sur ce il part et je me tourne vers Lou et Lexie.
— C'était quoi ça !?! m'écrié-je en agitant mon pull trempé.
— Ma méthode de sauvetage, d'ailleurs tu me dois un nouveau café latte, lâche Lexie.
Lou passe un bras autour de mes épaule et ma rebelle d'amie fait de même de l'autre côté.
— Et toi tu me dois un nouveau pull !
Lou me prend le vêtement des main et le roule en boule.
— Remercie là, plutôt, ce truc est hideux !
Et sans me demander mon avis elle marque un panier avec mon pull qui tombe dans une poubelle.
Je souris. En faite ce vêtement est à ma mère, j'en avais plus de propre.
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On s'installe à notre place et le cours de maths commence.
— Regarde-le. Ose me dire qu'il n'est pas à croquer !
Je suis la direction que me montre Lexie et enfin je le vois. Le fameux Gabin. Celui qui a fait chavirer le coeur de notre rebelle. Celui pour qui elle ne porte plus sa perruque Pinky.
J'hausse les épaules. Il est assez mignon certes. Cheveux roux, lunette et chemise, c'est sûr qu'il ne colle pas avec le profil des ex de Lexie.
— Déjà on va faire en sorte qu'il te remarque.
— Comment ?
Le plan germe dans ma tête dès l'instant où Gabin lève la main, et se concrétise dès le moment où il parle.
— Faux, murmuré-je.
— Faux, confirme le prof.
Je le vois se tendre, étonné. Ce mec a l'assurance de l'intello sûr de tout savoir. Je n'hésite pas instant et attrape le poignet de Lexie et le lui tire vers le haut.
— Qu'est ce que tu fais! peste celle-ci en me fusillant du regard.
— Réfléchit! On a travaillé dessus lors de notre cours particulier. Tu peux le faire, ait confiance.
— Je ne peux pas! Je suis bête !
Je lui lance un regard noire.
— C'est faux ! Tu es bien plus qu'une jolie fille.
Je la vois baisser les yeux, touchée par mes paroles. Je lui lâche le bras.
— Mlle Garnier ?!? s'étonne le prof.
Mon amie relève doucement le regard vers le tableau et après un court temps de réaction, répond :
— 143.
Je souris en voyant le professeur la fixer, ahuri. Il ne la penser vraiment pas capable, c'est fou !
— Oui...c'est ça.
Alors seulement, je vois Gabin pivoter vers Lexie, intrigué et impressionné. Leurs regards s'accrochent et elle lui sourit. Je sens que je viens de réussir quelque chose.
A présent, appelez-moi... Cupidon !
Mon regard croise celui de Jayden qui secoue la tête amusé.
Doucement, je le vois articuler :
— Irrécupérable.
Je souris puis mimes l'action de prendre une flèche invisible dans mon carquois imaginaire et de la tirer grâce à mon arc fictif dans la direction de Gabin.
Je me retourne vers Jayden qui, un sourire au coin des lèvres, me fixe bizarrement. J'hausse un sourcil interrogatif à son attention et alors seulement il semble revenir à lui même. Il fronce les sourcils puis le regard fuyant retourne à son cours. J'écarquille les yeux.
Qu'est ce qu'il vient de se passer au juste ?
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Coucou!! Comment ça va ?
Votre avis sur le chapitre ?
Commentaire sur le personnage de votre choix:
Je vous fais pleins de bisous pailletés et on se retrouve dans quelques jours avec notre Belle et notre Bête 😘😘
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