Chapitre 12
Je suis à peine assise qu'il démarre sur les chapeaux de roue. Après plusieurs minutes de routes et de bouchons il engage la conversation :
— Toi et Nils...vous êtes très proches et pourtant vous ne sortez pas ensemble.
Je le regarde longuement, me demandant si c'est une question ou une constatation.
— Hum...oui, je connais Nils depuis toujours, et c'est pour cela, je crois, que même si je n'en ai aucun souvenir je l'aime naturellement, comme si rien n'avait changé.
— Mais tout a changé, complète-t-il à ma place.
— Oui, je ne suis plus la même et je ne veux pas qu'il sorte avec moi car il aimait Isa. Je veux qu'il sorte avec moi car il aime Belle.
Du coin de l'oeil je le vois sourire.
— Qu'est-ce qu'il y a ? J'ai rien dit de drôle !
— Tu parles encore de toi à la troisième personne et c'est moi le prétentieux?! rigole-t-il franchement, n'essayant même plus de cacher son amusement.
Je soupire et lève les bras au ciel en signe de reddition.
— Je sais même pas pourquoi je te raconte tout ça! On se déteste !!!
Jayden cesse de rigoler.
— Tu exagères, on ne se hait pas tant que ça.
— Bah oui! Tu m'a menacée et traitée de mauvaise personne mais on s'adore !!! répliqué-je sarcastique.
Il grogne.
— Ma menace n'as jamais été sérieuse, c'était juste pour te décourager de tenter un autre essai. Et puis bon... tu n'es pas une mauvaise personne, j'étais en colère, je ne le pensais pas totalement.
Je croise son regard dans le rétroviseur et lui lance un regard noir.
— Tu reste un sale con quand même !
— Un sale con à qui tu confies tes petits problèmes de fille pourrie gâtée.
— Ne te fais pas de films, j'ai juste répondu à tes questions. Et je ne suis pas pourrie gâtée, arrête avec ça.
Il soupire.
— Peut-être que tu n'es pas une gamine pourri gâtée, désolé. Mais ta vie doit être si parfaite, comme tout le monde, et pourtant vous trouvez le moyen de vous plaindre ou d'être malheureux.
J'éclate de rire. D'un rire faux et mauvais.
—Ma vie ? Parfaite?! Tu ne connais rien sur moi c'est évident !
Le temps de quelques secondes il décroche son regard de la route pour le poser sur moi. Ses yeux sont vraiment beaux. Je pourrais m'y perdre.
— Alors dit moi trois choses sur toi, lâche-t-il de but en blanc.
— Hein ?
Il lève les yeux au ciel et répète :
— Dis moi trois choses sur toi. Comme ça je te connaîtrais mieux.
Je pèse le pour et le contre. Qu'ai-je à y perdre ? Rien.
— Eh bien... je parle couramment russe. Quand j'avais 5 ans ma mère m'a obligé à suivre des cours, je ne sais pas pourquoi, je ne me souviens plus. Enfin... tu vois ce que je veux dire.
—Interesna.
Je tourne la tête vers lui avec précipitation.
— Tu parles Russe ?
— Non, j'ai juste quelques notions. Par contre, je parle Grec et crois moi cette langue est de loin la plus compliquée que je n'ai jamais étudié! Et pourtant je parle Français !
— Je ne peux pas te contredire sur ce point, mais pas étonnant que tu trouves les autres langues dures vu que ta langue maternelle est l'anglais. C'est si simple.
Il balaie ma réplique d'un revers de la main.
— Il te reste deux infos à me donner.
— Eh bien...je suis ambidextre, mais je suis née droitière. Lou m'a raconté que quand j'avais douze ans je me suis entraînée pendent des mois pour devenir gauchère seulement pour être différente des autres, unique.
— À l'époque déjà tu sortais du lot! Quel enfant de 12 ans s'amuserait à faire ça ?!?
— Ah oui? Je pourrais te retourner le commentaire car tu n'as pas dû commencer le grec l'année dernière !
Il esquisse un sourire.
— Touché... En fait j'avais même un an de moins que toi, mais je ne l'ai pas fait par plaisir. C'était seulement pour suivre les mêmes cours que... quelqu'un.
— Une petite-copine? demandé-je, curieuse.
Il secoue la tête.
— Oh que non! Apprendre une langue est une torture et même le miracles de l'amour n'aurait pas suffit à m'infliger cela !
— À ce point ?
— Oui. Maintenant ta dernière information.
— Je...
Je cache mes mains dans mon dos et continue :
—Mes mains son affreuses. J'ai de longs doigts qui ressemblent à des saucisses.
Il tourne précipitamment la tête vers moi pour tenter de voir les fameuses mains, sans succès. Je lui fait un petit sourire mutin et il se concentre à nouveau sur la route.
— Mais non, ça ne peut pas être si affreux. Montre moi ça.
— Non, répliqué-je. Mais bien essayer.
— Tu dramatises, tes doigts ne peuvent pas ressembler à des Knacki !
Je me mords violemment la lèvre inférieure pour ne pas rire, tandis que le souvenir de mes amies comparent cette marque de saucisses à l'appareil génital masculin me revient. Mais c'est peine perdue j'explose de rire. D'un rire fou et incontrôlable, j'en pleure presque. Jayden se tourne vers moi et me dévisage comme si j'étais folle. Et au fond peut-être un peu. Mais je pense surtout que je devais relâcher la pression après ce qui c'est passé avec ma mère.
— Qu'est-ce que j'ai dit de drôle!? m'interroge-t-il, vexé.
— Rien. Rien. Mais tu as raison mes doigts ne peuvent pas ressembler à des Knacki ! articulé-je entre deux rires, accentuant le dernier mot.
Je continue de rigoler quelques secondes, mon rire redoublant encore plus à chaque fois que je surprends ses regards du coin de l'oeil qui exprime clairement à quel point je lui parais bizarre. Enfin je me calme et lui dit :
— À ton tour.
— Quoi ?!
— Eh bien... je ne vois pas pourquoi je serais la seule à donner trois informations.
Ses mains se crispent sur le volant et le silence qui s'installe est si écrasant que je suis persuadée que s'il ouvre la bouche ce sera pour m'envoyer balader. Mais étrangement non car il grommelle:
— Hum...que dire. Je suis New Yorkais. J'ai grandi à Brooklyn et crois-moi, à côté de ma ville natale, Paris est un parc de jeu pour jeunes enfant.
— Vraiment?
Un petit ricanement lui échappe.
— Non, j'exagère un peu. C'est mon côté cynique. Sinon...
— Fais simple.
— Ma mère étant française j'ai aussi la nationalité française, grâce à la loi du droit du sang.
J'hausse un sourcil, intriguée.
— Et donc tu parles français depuis petit ?
Il hoche la tête, un petit sourire mutin aux lèvres.
— Oui, mon accent est...
Je me penche en avant, ne voulant pas en manquer une miette.
— Faux, complète-t-il sans la moindre trace de son accent américain.
— Tu veux dire que c'est du vent ?!
Son fidèle sourire arrogant éclaire son visage et il répond :
— Tout le monde adore mon accent, toi aussi, ne mens pas.
Je lève les yeux au ciel et marmonne :
— Il n'y a pas que ton accent français que tu laisses caché.
Il hausse un sourcil interrogatif et j'assène:
—Ta modestie aussi.
Il rigole brièvement et mon ventre se tord. Un silence confortable envahit la voiture et je me met à le dévisager. Quelle créature mystérieuse et complexe.
J'ai bon ne pas le supporter, sa beauté est indéniable. Ses boucles de jais sont ébouriffées de façon sexy, ses yeux sont magnifiques, sa mâchoire carrée et ses lèvres plaines sont le rêve de toutes les filles et sûrement encore plus quand il sourit révélant ses dents blanches parfaites, ainsi que deux mignonnes fossettes. Et si seulement ça s'arrêtait là! Mais il y a aussi son corps taillé dans le muscle auquel tout va, même un simple t-shirt qui épouse parfaitement sa silhouette de mannequin.
Pour la première fois, je prends aussi le temps de détailler les tatouages en noir et blanc qui s'évade de son t-shirt par les manches. Comme sur le bras gauche où s'enroulent jusqu'au poignet des ronces où fleurissent quelques roses. Puis mon regard glisse sur son autre bras où un revolver attaqué par les ronces est chargé non avec des balles mais avec une rose. Je souris. Tout ces dessins sont si beau. Je me demande quels sont leur sens. Parce que oui, c'est certain, ils racontent son histoire. Il crispent ses doigts sur le volant et je remarque que la aussi le tatoueur est passé. Sur chaque doigt de sa main gauche à l'exception du pouce, est gravé une lettre. Et je dois plisser les yeux pour déchiffrer le mot. Lost. Perdu en français. Je regarde alors son autre main où un autre mot est écrit, une lettre pour chaque doigt. Hurt. Blessé. Je fronce les sourcils. Blessé et perdu. Mais qu'a-t-il vécu pour aller jusqu'à ce tatouer éternellement ces mots sur la peau ?
— Tu peux arrêter de me mater? Ça devient gênent.
Je sursaute surprise, puis mes joues s'échauffent, virant au rouge.
— Je ne...
Je me tourne vers la fenêtre pour reprendre bonne contenance et réplique :
— Tu te méprends sur mes actions. Tout être doter d'un vagin n'est pas réduit à tomber sous ton charme.
—Ah oui? dit-il avec un demi-sourire qui ferait se damner toute la gente féminine.
— Oui, affirmé-je fermement. Je me demandais juste quels sont les fameux secrets du mystérieux Jayden Summers, la raison pour laquelle il a cette attitude de mauvais garçon.
Il serre les dents, le regard au loin devant lui.
Enfin il articule :
— Je n'ai pas une attitude de mauvais garçon, je suis mauvais. Et si j'étais toi je me tiendrais éloigner.
— Oui, mais tu n'es pas moi. Et je ne suis pas d'accord. Je pense qu'au fond, tout ça n'est qu'une façade. Tu m'as laisser pleurer sur ton épaule, un vilain dragon ne ferait pas ça.
Je le fixe et lentement je vois sa pomme d'Adam monter et redescendre au rythme de sa déglutition.
Il se gare et sans me regarder lâche sèchement :
— Tu te trompes sur moi. Maintenant, on descend Sherlock et tu me fous la paix avec tes théories à deux balles.
Je soupire et sors dehors dans la nuit noir. Une grande maison en brique de plusieurs étage se dresse au milieu d'un petit jardin.
Jayden passe le grillage et monte l'allé jusqu'à l'entré. Enfin quand mon cerveau se reconnecte je le rattrape en trottinant. On se tient tous les deux bien droit devant la porte, puis il appuie sur la sonnette. Personne. Aucune réponse. L'attente commence à me stresser et mes mains partent dans tous les sens. L'une replace mes cheveux, l'autre lisse mon haut, puis après, stressée, je ne peux m'empêcher de trifouiller le dernier bouton de ma chemise. A côté de moi Jayden se tend et me jette un coup d'oeil discret avant de soupirer.
— Détend-toi. On n'attend pas devant l'hôtel pour s'échanger les alliances. On va juste voir une vieille grand-mère folle, sa copine tout aussi timbré, mon oncle et ma tante ainsi que leurs enfants.
J'écarquille les yeux, à présent complètement paniqué. Des enfants? Je n'ai encore jamais côtoyer d'enfants depuis ma sortit de l'hôpital. C'est comme si c'était une espèce inconnu ! Des extraterrestres ! Des licornes volantes ou des trolls poilus ! Et comment sommes-nous sensé nous comporter pendant un repas de famille? Encore plus quand on ne fait pas partit de la famille en question ?
Je crois que je suis sur le point d'hyperventiler. Je stresse beaucoup trop facilement. Quelle sotte, surtout que la star du lycée se tient à côté de moi. Je suis ridicule. Si je me souviens bien le meilleure chose à faire quand on hyperventile est de respirer dans un sac en papier. Parce que l'hyperventilation est le fait d'avoir un débit respiratoire supérieur à cinq ou huit litres d'air par minutes et donc qu'inspirer l'accumulation de dioxyde de carbone dans le sac contribue à ralentir les battements du coeur qui par conséquent ralentit le rythme respiratoire. N'ayant aucun sac sous la main, j'entoure ma bouche de mes mains et
— Qu'est ce que tu fiches, Collins !?
Lui dire que j'hyperventile n'est sûrement pas une bonne idée si je veux qu'il ne se moque pas.
— Je lèche mes mains, lâché-je bêtement.
Oups, ce n'était pas la réponse idéale non plus. Il faut croire que le surplus d'oxygène fait marcher mon cerveau bien trop vite. Si vite que je n'ai pas le temps de peser mes mots, les conneries fusent. Il hausse un sourcil et me dévisage curieusement. Un peu calmée, je réfléchis à une réponse plus adapter, qui si possible me ferais passer pour moins bête.
—Je lèche mes mains pour vérifier qu'elles n'ont pas un goût de saucisse. Tu sais...vu que mes doigts ressemblent...
— A des saucisses. Oui, j'ai compris.
J'inspire un grand coup en fermant les yeux. Je ne veux plus voir son petit sourire moqueur. Doucement je sens de longs doigts ardents s'enrouler autour de mon poignet et je sursaute. J'ouvre les yeux et mon regard tombe sur les yeux de Jayden, d'une intensité sans pareil. Tout de suite je n'hyperventile plus, j'ai carrément arrêter de respirer. Plus radical tu meurs. Lentement il ramène mon bras le long de mon corps sans me quitter des yeux.
— Stop, Belle. Ma famille va t'adorer, alors arrête d'hyperventiler.
J'écarquille les yeux puis laisse retomber mon autre main le long de mon corps comme un poids.
Il profite de mon état de choc pour baisser le regard et je sens ses doigts tout doux soulever délicatement ma main. Puis il relève la tête vers moi et je fronce les sourcils devant son sourire narquois. Il se penche vers moi et plus son visage se rapproche, plus je commence à paniquer à nouveau. Je ne vais quand même pas recommencer à hyperventiler ? A la dernière seconde, alors que ses lèvres allaient toucher les mienne il dévie vers mon cou. Je sens son souffle chaud sur moi et inévitablement un long frisson me traverse l'échine.
— Tu as de jolis doigts. Rien avoir avec des Knacki .
Je me sens virer au rouge et cela empire quand la porte s'ouvre en grand, projetant une lumière accusatrice sur la scène comme si on était pris en flagrant délit. Je m'écarte et me tourne vers ma Granny qui sourit de toutes ses dents. Ses yeux jonglent entre nous deux et elle tape dans ses mains telle une petite fille au pied du sapin, en extase.
—Honey!!! Mon Petit Baleineau !!
Et sans qu'on ait le temps de réagir elle nous enserre dans ses bras grassouillest. Je tourne la tête vers Jayden et du bout des lèvres articule malicieusement :
— Mon Petit Baleineau? Sérieusement ?
Il me fusille du regard et je rigole sous cape. Enfin, elle nous libère et s'écarte pour nous laisser entrer. Nous n'avons pas fait un pas dans le hall que des cris aigu retentisse et un garçon et une fille d'une dizaines d'années déboulent en criant :
— JAYDEN !!
A ma plus grand surprise il se jette dans leur direction en courant.
—LES MORVEUX !!
Comme s'ils ne pesaient pas plus lourd qu'une plume il en attrape un à chaque bras et les hisse sur ses épaules avant de courir en criant, hors de mon champ de vision. Je me surprend à sourire bêtement. Il n'est pas foncièrement mauvais, ce n'est qu'une façade.
Granny me prend la main et m'entraine à sa suite dans une grande salle à manger, adjacente à un petit salon cosy avec plusieurs canapés disposés en cercle autour d'une cheminée à côté de laquelle trône une télé éteinte. Je m'approche avant de me stopper devant le spectacle qui s'offre à moi. Sur le grand tapi au centre des sofas, Jayden fait de vigoureuse chatouilles aux deux enfants qui se tortillent en rigolant, sous les rires et les encouragements d'un couple qui doit être leur parents.
Bonnie se racle la gorge et les fous rires se stoppent, ainsi que la bataille entre les trois cousins. Une jolie femme d'une trentaine d'année avec de long cheveux châtain et des yeux bleu-verre se tourne vers moi, un grand sourire aux lèvres. Son mari met plus de temps à se retourner mais dès que je le vois il me fait penser à une grosse peluche. Rondouillard, avec de la barbe et un sourire franc, je me dit qu'il doit être le clown de service.
Il se lève et s'avance vers moi les bras grand ouvert, tout en rigolant.
— Il était temps! Ma petite chochotte nous ramène enfin une fille!!! Je commençais à me demander s'il n'était pas puceau, le gamin !
J'ouvre la bouche, ahuris.
— Non...c'est pas...
Mais il ne me laisse pas le temps de m'expliquer. Il me serre dans ses bras et me soulève, m'étouffant au passage. Quand enfin il me repose parterre, je me met à tituber, secouée. Je me tourne vers Jayden et le supplie du regard de me venir en aide. Ce dernier serre les dents, boudeur. Il fini par ce relever et le visage fermer s'approche.
— Tonton...
Ce dernier rigole et lui donne de grandes tapes bourru dans le dos, le propulsent en avant.
— Mais c'est qu'en plus, il nous ramène le plus jolie poisson du lac! Quelle veinard !!!!
Je sens mes joues virer au rouge et je me mord la lèvre inférieure, partager entre l'envie d'éclater de rire face au visage pivoine de Jayden et de rire nerveusement, tellement je suis gênée.
— Ce n'est pas ma... commence Jayden avant d'être coupé par sa tante qui s'est levée.
— Moi c'est Tatiana, la fille de Bonnie, la tante de Jayden et la mère des trois enfants ici présent.
Je fronce les sourcils et regarde autour de moi. Trois ?
Elle rigole. Son rire est doux et discret.
— Oui, trois. Mes jumeaux, Gabriel et Morgane. Et mon mari, Peter, dit-elle en lançant un regard en biais à son époux qui lui souris avec un petit air penaud.
—Enfin, bref. Je suis ravie de rencontrer la petite protéger de ma mère et petite-amie de mon neveux préféré.
—Je suis ton seul neveux, grommelle Jayden. Et ce n'est pas ma...
— Tu sais, tu es la première fille qu'il nous présente. Mais je me disais bien qu'un si beau jeune homme ne pouvait pas rester célibataire si longtemps !
Une terrible toux s'empare de moi, masquant ainsi mes éclats de rire. Jayden a maintenant l'air sur le point d'égorger quelqu'un.
— Je suis célibataire par choix! Je peux avoir n'importe quelle fille, mais je n'en veux aucune ! s'énerve-t-il.
Tatiana lève les yeux au ciel et me murmure :
— Ne fais pas attention à ce qu'il dit. Il est grognon quand il a le ventre vide.
Je jette un regard à mon « copain » et manque de m'étouffer de rire face à son visage rouge de colère. Alors comme ça Jayden n'a jamais présenté de copine? Intéressant. Pas pratique en même temps quand on vit sur un autre continent, mais ça n'excuse pas tout. Est-ce qu'il n'a jamais trouvé la bonne ou est-ce qu'il ne voulait pas la présenter à sa famille. Ce qui serait compréhensible vu leur réaction.
Bonnie réapparaît soudain et nous invite à table. Je sens que ce repas va tourner au vinaigre. Et ce n'est pas à cause de l'odeur qui s'échappe du plat.
*********
Hey !
Comment allez vous en se dimanche, à l'aube d'un nouveau lundi de torture ?
Comment avez vous trouvé le chapitre ? Bien ?
Sinon j'ai une mauvaise nouvelle...
Rangez moi ces armes !!
Je pars Jeudi en voyage en Espagne et j'ai bien peur de ne pas pouvoir poster un nouveau chapitre avant le dimanche d'après. En gros, dans 2 semaines. Je suis désolée mais c'est contre ma volonté.
Je vous fais pleins de bisous pailletés 😘 profitez des quelques heures qu'ils vous reste avant de devoir vous lever super tôt pour un truc super chiant.
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