Chapitre 7
— Tu es magnifique, ma chérie ! s'exclame Lou avec le célèbre accent de Cristina Cordula.
Je croise le regard de Lexie dans le miroir qui se frotte le menton, pensive.
— Il manque quelque chose...
— Moi, je la trouve bien comme ça, intervient Lei qui, étalé sur mon lit, s'empiffre de popcorn.
Je me retourne, surprise qu'il ai comprit le sujet de notre conversation. Je pensais ne lui avoir appris du français que les jurons. Lexie se retourne et le fusille du regard. Elle l'a dans le collimateur depuis qu'il s'est amusé à lui faire croire qu'il avait déjà mangé du chien.
— T'es bien un mec toi ! « Bien », ça ne suffit pas ! Ce qu'il faut c'est qu'elle soit éblouissante ! Surtout avec ce crétin dans le coin ! vocifère-t-elle en anglais.
Il lève les yeux au ciel et enfourne une poignet de popcorn dans sa bouche. Je me regarde dans le miroir et contemple ma robe noire moulante au dos nu. Moi, je me trouve pas mal. Lou apporte ma boite à bijoux dans laquelle Lexie plonge la tête la première. Enfin, elle ressort en brandissant un collier de perles nacrées.
— Voilà la touche finale !
Lou se met à applaudir, survoltée.
— Si j'étais un mec, ma knacki se dresserait en une seconde !
Je rigole en repensant à cette soirée où Lou a nommé l'appareil masculin selon cette marque de saucisses bon marché. Lexie, elle, ignore sa copine et pivote vers Lei qu'elle est bien décidé à embêter. Avec un sourire espiègle, elle lui demande en français :
— Et toi, le Chinetoque ? Ta saucisse te démange pas trop ?!
Il hausse un sourcil perplexe. Il n'a rien compris évidement. Mais ça ne semble pas le perturber car il porte une gigantesque poignée de popcorn à sa bouche tout en continuant de nous fixer. On échange toutes un regard avant d'exploser de rire. C'est si bon de les retrouver !
Une fois qu'on est prêtes, on descend au salon où sont occupés mes parents.
— Ouah... Quelle beauté ! s'exclame Delilah en m'attrapant la main pour me faire tourner sur moi même.
Je rigole puis pivote vers mon père qui vient d'arriver dans le salon. Je l'interroge du regard mais il ne répond rien et tourne la tête pour se frotter l'œil.
— George ? Est-ce que tu pleurs ?! se moque ma belle mère.
— Non, grogne-t-il. Je transpire juste de l'oeil.
Je souris, touchée.
— Quelle mauviette, grommelle Mackenzie en passant à côté de lui, l'agrémentant d'un coup de poing dans l'épaule. Profite, c'est pas moi que tu verra dans une robe de greluche à paillettes !
Je souris, amusée par ma petite sœur à la langue si pendue.
Shawn qui était, jusque là, captivé par la télévision, se tourne vers nous. Il nous observe silencieusement puis recommence à regarder Souvenirs de Gravity Falls avec un sourire en coin. On l'observe alors à notre tour, en attente de la connerie à venir. Ce qui fini par arrivé... Un sourire malicieux étire ses traits et il s'esclaffe :
— Il y a trop de monde au balcon, ça va craquer !
Je reste bouche bée. Mes joues s'échauffent tandis que Delilah le rouspète et que les autres se moquent. Mackenzie lui tape dans la main. Quelle bande de morveux. Je baisse les yeux, super gênée. Mon père est quand même dans la pièce... Je jette un coup d'oeil à ce dernier qui se frotte la nuque, embarrassé. Soudain je lève la tête, tape dans mes mains et m'exclame :
— C'est partit ! On pars avant d'arriver en retard à la cérémonie !
Lexie et Lou gloussent et bras dessous, bras dessus me suivent jusqu'à la sortit. Lei échange quelques banalité avec mon père puis nous suit.
Je leur ordonne de se taire puis on s'entasse dans un taxi.
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Je bouscule quelques personnes et m'enfonce dans la foule. Il faut absolument que je me rapproche le plus possible de la scène du Madison Square Garden. Mais en vérité, J'ai même pour espoir d'interviewer la star planétaire Bruce Payne. Ce chanteur est juste... Incroyable, fantastique, fabuleux ! Il a une voix en or qui peut produire tous les sons. Et il sait se diversifier ! Il joue de tous les styles et d'une bonne dizaine d'instruments. Dire que je suis fan serait un euphémisme.
Cet homme n'a que trente ans et il est connu sur tous les continents. Tout le monde le vénère et il y a de quoi ! Il est engagé politiquement, soutient des causes, donne des fonds à des associations, est amie avec les plus grands de ce monde, est le PDG d'une maison de disques... Comment ne pas l'admirer? Les gens se damneraient pour avoir l'occasion de lui adresser la parole et moi je vais avoir cette opportunité !
Les lumières se mettent à clignoter en rythme avec les roulements de tambours de plus en plus frénétiques et je presse la main de Lei tellement je suis surexcitée. La salle est si incroyable. Immense, elle a des spots et des ampoule brillante partout. Mais ce qui me rappelle le plus que je suis en ce lieu mythique c'est les écrans géant, la scène grandiose, les gens surexcités. Non, vraiment je n'en revient pas d' être ici !
Enfin les lumières se stabilisent et Lei m'arrache sa main avant que je la broie.
La musique devient endiablé et doucement commence à sortir du sol le maitre de cérémonie. Gale Powell. Un humoriste Australien, grand et gros, blond et souriant, mais surtout drôle ! Je me souviens de son entrée fracassante d'il y a quelques années ! Il avait fait exprès de tomber dans les marches et les avait dévalé en roulant.
— BONJOUR NEW YORK ! COMMENT ÇA VA CE SOIR !?
La salle s'enflamme calmement et il rigole.
— Je reconnais bien là le caractère New Yorkais ! Quand il s'agit de soutenir les Yankees alors là on est bon pour s'acheter des sonotones après le match, mais quand faut montrer son enthousiasme de me voir, ils sont tous absent !
La salle rigole et moi avec. Pas faux. Je jette un coup d'oeil à Lou qui plisse les yeux, l'air constipé, qui essaye de comprendre ce qu'il raconte. Enfin, après une succession de blagues, la première stars entre sur scène.
— Et je vous prix d'accueillir la reine, la merveilleuse... Beyoncé !
Je souris en voyant Lexie et Lou sauter de joie, main dans la main.
— I LOVE YOU, BEYONCÉ !!!
A côté de moi, Lei pouffe dans sa main et je lui donne un coup de coude.
— Vilain !
Il me sourit et je lui lance un clin d'œil avant de recommencer à suivre le spectacle qui est un vrai défilé de stars, de chansons, et de trophées. Je cris à chaque fois que je vois Bruce Payne. Dans ces moment la salle rentre dans une telle folie, un tel brouhaha que ma voix ne fait que se perdre dans l'ovation. Le plus fou, c'est que même à sa huitième apparition pour recevoir un énième trophée, les acclamations sont toujours aussi vive. Enfin la soirée touche à sa fin et l'animateur nous offre une surprise de dernière minutes :
— Vous savez quoi ? Vous avez été mignons comme tout, alors j'ai une surprise pour vous !
Les cris redoubles d'importance et il rigole.
_ Tient donc, là, j'ai votre attention !
La foule s'enflamme.
— La surprise c'est... lui ! Des applaudissement pour l'homme aux milles voix ! BRUCE PAYNE !
Mes yeux s'agrandissent en le voyant surgir du sol. Il ne devait pas chanter ce soir ! C'est fabuleux ! Un énième cris m'échappe et je saute en l'air.
— Oui ! j'hurle en le voyant jouer la première note sur sa guitare.
Lei me tape l'épaule.
— T'es mignonne, Rainette, mais tu me fatigues à me crier dans les oreilles alors va en coulisse récolter ton foutu interview que je puisse aller me coucher.
Je lui tire la langue et me faufile dans la foule en direction de ce qui pourrait être les coulisses. Enfin, après des dizaines de coups de coudes, j'arrive devant la porte qui doit y mener. Deux gorilles protègent la porte et je sors de mon sac le pass VIP. Ils pincent les lèvres et me dévisage. À en juger par leurs expressions, ils se demandent s'ils ont le droit de laisser entrée les salles fouines du journales. Après quelques secondes de supplications, ils me laissent enfin rentrer pour se débarrasser de moi.
Je débouche dans un grand espace où courent techniciens, maquilleuses et stars. Après réflexion, je ne devrais peut-être pas être là, pas sans encadrement en tout cas. Si une de ces célébrités me vois, je suis morte. C'est le procès assuré pour je ne sais quelle motif ridicule comme quoi j'aurais violé leur vie privé.
J'avance lentement derrière le dédale de mallettes et d'enceintes éteintes. J'observe les stars planétaires que je n'ai toujours vu que sur posters et magazines et souris. J'ai beau être en fâcheuse position, je trouve quand même le moyen d'être éblouis par les strasses et paillettes du métiers. J'aimerais être à leur place. Dans la musique.
Puis soudain, je croise le regard d'une maquilleuses qui écarquille les yeux. Mon coeur s'emballe et le temps qu'elle se tourne pour appeler un agent de sécurité je file en courant. Dès que je l'ai semée, je me cache derrière un long rideau de velours et prie tous les dieux connus pour qu'on ne me retrouve pas. Quand enfin le calme revient et que je comprends qu'ils ont abandonné, je sors. D'un pas discret, en longeant les murs, le dos courbés, je m'approche du bord de la scène pour attendre Bruce Payne. Alors que je commence à l'apercevoir, je me prend le pied dans un câble et tombe en avant.
Alors que je suis entrain de pensé que moi et les scènes faisons mauvais ménage, je me cogne la tête dans le torse de quelqu'un et me rattrape à lui..
— Merde ! je jure en Français.
— Shit ! peste l'autre avec un timbre rauque bien trop familier à mon goût.
On relève la tête et nous fusillons du regard.
— Qu'est ce que tu fais là !? grondons nous en même temps.
Jayden regarde à droite et à gauche puis s'exclame :
— Tu devrais pas être là ! Tu vas t'attirer des ennuies !
— Et toi alors ?! Tu vas pas t'attirer d'ennuies, peut-être ?
Il lève les yeux aux ciel et m'ordonne de baisser d'un ton.
— On s'en fiche de moi, je n'ai rien à perdre ! Mais tu sais se que tu risques au moins en entrant illégalement ici ?!
Je fronce les sourcils, outrée. Qu'est-ce qu'il insinue ?
— Quoi ?! Mais on m'a demandé cet article ! Je ne suis pas entrée illégalement.
Un pli vient barrer son front et je soupire. Donc on est là pour la même chose... Une interview. Sauf que lui c'est pour son article de fin de stage et moi pour l'article de lundi. Malgré tout, je me rend compte que c'est réellement la compétition entre nous. Et de plus, on a les mêmes idées, comme si on été connectés, et j'ai horreur de ça.
Je soupire et me baisse pour regarder ce qui m'a fait tomber. Un câble électrique...
— Belle, souffle-t-il d'une voix blanche.
— Quoi ? m'agacé-je.
— Regarde ça.
Je me lève et suis du regard la direction qu'il pointe du doigt. Mais ce n'est que l'extrémité du fameux câble, où est le problème ? Puis subitement, j'écarquille les yeux en remarquant ce qui ne va pas. Il n'est pas branché, il git juste à côté de la prise électrique. Lentement, je me retourne et échange un regard catastrophé avec Jayden avant de suivre du regard le câble jusqu'à son autre extrémité. La guitare électrique de Bruce Payne.
Mon souffle se coupe et je cligne des yeux.
— Belle ? m'appelle Jayden d'une voix blanche.
— Oui, couiné-je.
— Je ne suis pas trop les actualité musicale mais... on n'a pas encore inventé de guitares électriques qui marche sans... électricité ?
— C'est impossible...
— Et dis-moi ? Je n'ai pas d'hallucinations? J'entend bien des notes de musiques provenir de la scène ?
Je déglutis. Inutile de répondre. Oui, on entend bien de la musique. Mais... ça ne peu pas... non... il sait jouer de la guitare ! Depuis qu'il a huit ans ! Il sait aussi jouer du piano, du violon, de la clarinette et de pleins d'autre instruments ! Ce n'est pas un menteur ! C'est le plus grand musicien de l'époque ! L'idole de millions de personnes ! Mon idole.
Je me tourne vers Jayden et l'agrippe par le bras.
— C'est une erreur ! Bruce Payne est quelqu'un de bien ! Il ne ferais pas ça, il a...
— Tu vas me dire qu'il donne de l'argent aux pauvres ?
J'écarquille les yeux.
— Comment tu... ?
Il soupire et s'agrippe la tête dans un râle désespéré.
— J'y crois pas! Ce crétins a toute la planète dans la poche et toi aussi !
— Non ! Il n'est pas...
Subitement, Jayden se tend et son regard se perd dans mon dos, captivé. Il m'arrache alors son bras et se précipite vers le bord de la scène avant de disparaitre derrière un rideau. Je le suis et m'engouffre dans le recoin caché.
Je me cogne dans Jayden, me frotte la tête et m'apprête à lui crier dessus quand il me plaque une main sur la bouche et me fait signe de me taire. Enfin il me lâche et je peux voir ce qui est dissimulé aux yeux de tous.
Devant moi, un jeune homme d'une vingtaine d'année est entrain de chanter dans un micro et de jouer de la guitare. Il est entrain d'animé la soirée. Lui. Et pas Bruce.
C'est un menteur, un usurpateur, une ordure... Il profite du talent des autres. Combien a-t-il donner à ce jeune homme influençable pour qu'il lui donne sa voix ? Que lui a t-il promis ? Peut-être rien. Moi, je n'aurais pas demandé d'argent pour rendre service à mon idole.
Je sens mon coeur se serrer. Pourquoi faut-il toujours que je me trompe sur les gens ?
Soudain un homme en costard pivote vers nous et il écarquille les yeux, paniqué. Leur secret et éventré. Des gens connaissent la vérité. Il hurle à des agents de nous attraper mais je ne bouge pas d'un iota, complètement paralysée. C'est Jayden qui réagit le premier. Il m'attrape par le poignet et m'entraine vers la sortie de force. Des cris inquiet ne tardent pas à briser le silence et je crois même que dans la précipitation je marche sur le pied de Selena Gomez. Oups...
Enfin, on trouve la sortie et et se mélange au reste de la foule. À présent, impossible de nous retrouver. Une fois qu'on est assez éloigné, Jayden se penche en avant, mains sur les cuisses, essoufflé.
— On a mis la main sur une bombe.
Je me redresse. Sans le vouloir, mes poings se crispent et je serre les dents. Mon sentiments de trahison se transforme en rage.
— Et je compte bien la faire explosé.
Il se redresse et plante ses yeux dans les miens.
— Pas sans moi.
Je le fixe dans les yeux et hoche la tête. C'est lui qui a tout découvert, normal qu'on fasse équipe pour faire tomber cette ordure.
— Belle !
Je fronce les sourcils. Est-ce que....
— Belle !
Ah oui. Lou et Lexie déboulent devant moi et me sautent dans les bras.
— J'y crois pas... cet idiot t'a laissé filer comme ça. J'ai crus qu'on t'avais perdu.
Je les repousse gentiment J'ai besoin de respirer et je n'aime pas leur côté mères poules. Lexie me lâche, tout sourire, quand soudain ses yeux rencontrent un point dans mon dos et son visage de tord dans une grimace. J'entends presque distinctement ces dents grincé de colère. Elle a vu Jayden.
—Toi, grogne-t-elle.
Il esquisse un sourire penaud.
— Lexie...
Lou, elle, toujours en délicatesse, n'y va pas de main morte. Littéralement, puisque sa main a écrasé sa joue d'une façon bien vivante ! Impossible qu'il ne l'ai pas sentis.
Je grimace, partagée entre l'envie de rire et de m'excuser à sa place. Mais il ne bronche pas et je me dis qu'il pense ce geste mérité.
— Vous voilà, enfin !
Je pivote vers Lei qui arrive en trottinant. Son regard jongle entre moi, mes amies et Jayden qui a encore cinq doigts rouges d'imprimés sur la joue. Les bras ballants, je vois l'informations monté lentement jusqu'à son cerveaux et il fusille mon ex du regard.
Jayden fronce alors les sourcils puis son regard jongle de moi à Lei. Je vois déjà les rouages de son cerveaux s'activer.
— Qui est-ce ? demande-t-il en anglais, pour que tout le monde comprenne.
Je jette un coup d'oeil gêné à Lei, embarrassée de l'entrainer dans mes histoires.
— C'est mon...
Enfin, mon ami reprend vie et passe un bras possessif autour de mon cou.
— Je suis son petit-ami.
J'hoquette de surprise tandis que tout le monde se fige autour de moi.
Lou et Lexie blêmirent tandis que Jayden en perds la mâchoire.
Est-ce moi ou on a tous cessé de respirer ?
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Coucou !
Vous avez aimés ?
Comment pensez-vous que cette histoire va tourner ? Entre Bruce Payne le trompeur et Lei qui embarque Belle dans un sacré mensonge ?
Mais ne trouvez-vous pas ça trop mignon cette accès de surprotection qui a pris Lei à la vue de Jayden ? J'aimerai avoir un ami qui m'évite de me ridiculisé et aide ma fierté de cette façon !
En tout cas, j'espère que vous ne vous ennuyez pas trop pendant cette période de confinement. Mais si c'est le cas, n'hésitez pas à aller lire mon histoire SANS COEUR sur le site du concours Hachette Roman. Dans un mois, je saurais si fais partie des cinq présélectionnées et j'avoue que finalement c'est un peu stressant.
Dans tout les cas, rappelez-vous qu'il est important de respectez les confinements !
BISOUS PAILLETÉS !
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