Chapitre 36




J'inspire profondément puis toque à la porte du bureau d'Henry Clayton en pestant intérieurement contre Jayden. Si seulement je n'avais pas perdu au pierre-feuille-ciseaux...

Les secondes s'égrènent sans que je n'obtienne aucune réponse et mon cœur s'emballe, paniqué. La dernière fois que je lui ai réellement parlé, il a prononcé des phrases misogynes et sexistes qui, en plus de me révolter, m'ont dégoûtée au plus haut point. Depuis, je viens au travail en appréhendant le moment où je vais devoir lui apporter son café.

Cependant, je n'ai pas le choix, il va falloir lui parler et je dois même me contenir pour obtenir les places de concert. C'est essentiel pour notre plan.

— Entrez !

Je sursaute, ramenée brutalement au présent. Je n'ai qu'une envie : faire demi-tour. Et pourtant, j'inspire profondément puis pousse la porte pour entrer.

Il relève la tête.

—  Ah, pas trop tôt !

J'esquisse un sourire aimable et dépose gentiment sa boisson sur son bureau. Puis j'attends en silence qu'il daigne m'accorder un regard. J'en suis rendue à quatre-vingt-sept secondes quand enfin il remarque que je suis encore là, et j'ai l'impression que des siècles se sont écoulés.

— Vous pouvez disposer.

— En fait... Il lève les yeux au ciel.

— Vous n'allez pas me demander un pourboire quand même ?

J'écarquille les yeux, outrée. Il vient encore de baisser dans mon estime et augmenter dans son manque de respect.

Il fronce les sourcils et me sonde du regard, sûrement à la recherche de la raison pour laquelle je n'ai pas encore débarrassé le plancher. Mais je ne bouge pas et continue de sourire docilement.

Brusquement, son visage s'éclaire et il s'exclame :

— Ah, voilà ! Je savais bien que j'avais un truc à vous dire !

Je fronce les sourcils. Ce n'était pas vraiment ce qui était prévu.

— J'ai décidé que toi et Jayden me rendriez votre article respectif lundi prochain. Je choisirai dans la journée lequel de vous deux je garde et lequel pliera bagage.

J'ébauche un sourire.

Lundi prochain, Bruce Payne sera derrière les barreaux si notre plan fonctionne. Alors l'article que j'ai écrit sur ses crimes vaudra de l'or. Clayton ne pourra que le vouloir. À moins qu'il ne préfère celui de Jayden...

Je hoche la tête et en profite pour me lancer :

— D'ailleurs, je voudrais vous demander s'il serait possible d'avoir des places et des pass VIP pour le concert évènement de Bruce Payne. Henry Clayton plisse les yeux et me dévisage, suspicieux.

Il doit se demander si j'enquête encore sur la star alors qu'il me l'avait formellement interdit.

— C'est pour mon article ! J'ajoute précipitamment. Article que vous allez adorer car il traite d'un de vos sujets de prédilection !

Son visage se détend et il se laisse aller contre le dossier de son siège, sans pour autant cesser de m'analyser avec minutie.

— Hum... Vraiment ?

Je lui adresse mon sourire le plus innocent.

— Évidemment ! Mais c'est une surprise. Je ne vais pas me trahir maintenant.

Il garde le silence et je suis persuadée qu'il ne me croit pas, que tout va tomber à l'eau, mais finalement, il sourit.

Je recommence à respirer.

— Dans ce cas, pas de problèmes ! dit-il en sortant de son tiroir une place et un pass VIP.

Je grimace en me rappelant qu'il m'en faut deux.

— Pourrais-je en avoir un autre ? Je demande sur un ton mielleux, juste pour l'amadouer. Il relève la tête et me fixe, méfiant.

— Pourquoi ?

Je souris bêtement, enroulant une mèche de cheveux autour de mon doigt. Le directeur sous-estime les femmes, alors si je joue le jeu, il ne se méfiera plus. Qui penserait qu'une sotte peut le duper ainsi ? En plus, les hommes comme lui aiment être confortés dans leurs idées. Ça flattera son égo et il baissera sa garde.

— Bah vous savez... j'ai repensé à ce que vous avez dit la dernière fois sur les femmes... Et je pense que vous avez raison. Les femmes ne sont pas très douées en-dehors de la maison, c'est pour ça que j'ai décidé de me faire aider d'un assistant. Un homme bien sûr !

Il hausse un sourcil amusé, puis, doucement, un sourire victorieux vient étirer son gros visage potelé.

— Comment dire non à de si sages paroles ?!

Sur ce, il sort de son tiroir ce que je lui ai demandé et il me les tend.

— Merci ! piaillé-je en tapant bêtement des mains.

Je m'apprête à partir quand il me rappelle :

— Mademoiselle Collins...

Je soupire discrètement, puis renfile mon masque de fille docile avant de faire volte-face.

— Oui ?

Adossé avec nonchalance dans son siège, un cigare dans la bouche, je vois son regard balayer mon corps de la tête aux pieds. Je frissonne, l'impression d'être mise à nu.

— Vous savez, Mademoiselle Collins... quand vous aurez perdu contre Monsieur Summers, on pourra peut-être s'arranger autrement afin qu'une place se libère pour vous...

Mon sourire se crispe avant de disparaître totalement. Je le fixe, estomaquée. Il n'est quand même pas en train de sous-entendre ce que je pense ?

Face à mon manque de réaction, il ajoute :

— Je ne vous avais pas bien observée, Collins. Vous avez...

Son regard s'attarde sur ma poitrine et je déglutis, apeurée.

— Des qualités évidentes que je serais ravi de mettre à profit.

Je recule d'un pas, le sang me battant les tempes et l'estomac en vrac. Malgré moi, mes mains viennent se placer devant mon corps, comme pour protéger le peu de dignité qu'il me reste, pour protéger mon peu d'intimité.

Je recule rapidement, jusqu'à être rendue à la porte.

— Je-je suis ravie que vous vous soyez rendu compte de mes talents de rédactrice, bégayé-je, faisant celle qui n'a pas compris.

Je me dépêche alors de fuir hors de cette pièce de malheur. Ce que je viens de vivre, ce n'est rien à côté des pauvres victimes de Bruce Payne, pourtant je me sens sale. Mais ça a l'avantage de renforcer ma détermination. Je suis plus que décidée à faire justice pour ces femmes. Pour toutes les femmes où qu'elles soient ! Qu'un jour, plus jamais on n'ait à subir ce genre de comportements, ce genre de remarques...

J'accélère l'allure, pressée de me sentir en sécurité dans les bras de Jayden, qu'il me rassure et me protège. Qu'il me dise que, tant qu'il sera là,  rien ne m'arrivera.

Je souris en l'apercevant au distributeur. Inconsciemment, je me sens déjà mieux.

— Jayden ! le hélé-je.

Il se retourne et ses yeux se mettent à briller en me voyant. Puis une boule rose lui saute au cou et il manque de tomber.

Mon sourire dépérit à la vue de Flore qui embrasse Jayden. Il ne me lâche pas du regard et ses yeux sont désolés. Mais je suis incapable de détourner les miens des mains de Flore sur le torse de mon ex et sur la joue de mon ex, de sa bouche sur les lèvres de mon ex. D'elle près de mon ex. Parce que c'est exactement ça, il n'est rien de plus que mon ancien copain. Je n'ai plus aucun droit sur lui. Il est promis à une autre.

Mon regard s'assombrit en voyant Flore se coller à lui et lui susurrer des choses à l'oreille. Jayden semble pourtant ne pas en écouter un traître mot, toute son attention rivée sur moi. On se fixe dans les yeux. Lui, me suppliant de comprendre. Moi, subissant, désespérée.

On est jeudi. Ça fait déjà cinq jours que nous sommes plus que des collègues, plus que des amis, plus que... Et pourtant moins qu'eux.

Je ne sais pas quoi faire. Je n'ose lui demander de la quitter, car je me sentirais coupable, d'autant plus après ce que j'ai fait à Nils il y a deux ans, mais je ne suis pas sûre d'avoir la patience d'attendre.

Et attendre quoi ? Qu'ils rompent ? Qu'ils se marient et que je sois la cinquième roue du carrosse?

Je le vois déglutir et lentement ses lèvres murmurent des excuses silencieuses.

Je le pardonne évidemment, mais je ne peux pas en voir plus, alors je tourne les talons.


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Je détourne les yeux du paysage qui défile derrière la vitre pour les poser sur lui.

— Tu ne peux pas m'en vouloir d'avoir du mal à la quitter, alors que toi-même tu as eu du mal à quitter Nils il y a deux ans. J'ai commis une erreur en acceptant sa demande en mariage alors que je ne ressentais rien de plus que de l'amitié pour elle, mais j'ai commis une erreur encore pire en commençant quelque chose avec toi avant de tout avoir mit fin avec elle. Laisse-moi le temps de la quitter comme il se doit, au bon moment et avec des explications.

Je baisse les yeux, assommée par la culpabilité. Même si je sais aujourd'hui que Nils était une ordure, je m'en veux quand même pour ce que je lui ai fait. J'ai honte de l'avoir trompé, de l'avoir blessé.

— En plus, je vis chez elle, vu que mon appartement a été découvert par Bruce. Et on ne peut pas se mettre son père à dos tant qu'il n'a pas publié notre article sur lui.

Mes épaules se relâchent et je ferme les yeux. Bien sûr, ce sont de bons arguments et je comprends qu'il n'ait pas envie de la faire souffrir, mais ça ne m'aide pas vraiment de me rappeller qu'il vit chez elle.

Il soupire et le temps d'une seconde, quitte la route du regard pour me fixer dans les yeux. Se rendant compte que je suis contrariée, Jayden pose tendrement une main sur ma cuisse.

_ Belle... arrête de douter de moi.

Je détourne la tête mais je croise son regard dans le rétroviseur.

— Personne ne compte plus que toi pour moi. Je te promets de garder mes distances avec elle.

Je soupire. J'abandonne, il a raison. Et j'ai confiance en lui, inutile de me torturer pour rien.

Il me prend la main et je me sens enfin rassurée.

— D'accord.

Il esquisse un sourire puis se gare. J'étais si prise par notre conversation que je ne me suis pas aperçue qu'on approchait de chez moi.

On descend et il me dépose un baiser sur la joue avant de me prendre par la main.

— Allez ! Souris ! me supplie-t-il en m'adressant un regard de chien battu.

Je fais la moue et le repousse en rigolant, mais il ne me lâche pas la main et il m'attire de nouveau à lui comme un yoyo. Avec un sourire mutin, il m'attaque à coup de chatouilles. J'explose de rire et me dandine pour m'échapper. Puis je prends mes jambes à mon cou en comprenant qu'il n'est pas prêt à abandonner. Je profite qu'une voisine sorte de l'immeuble pour me faufiler dans le hall, Jayden à mes trousses. J'appelle rapidement l'ascenseur puis me précipite à l'intérieur et appuie sur le bouton de mon étage.

Je me place au fond de la cabine et fixe Jayden qui se rapproche de plus en plus. Trois mètres. Deux mètres. Un mètre.

Il se faufile in extremis dans l'ouverture.

Pris dans son élan, il s'écrase sur moi et se rattrape à mes bras qu'il plaque rapidement au-dessus de ma tête. Il pose son front contre le mien et ses lèvres effleurent les miennes, son regard ardent m'embrassant avec désir.

— Tu es tellement plus belle quand tu souris.

Je me mords la lèvre pour me retenir de l'embrasser. Il ne le mérite pas. À cause de lui, je transpire et suis décoiffée.

Rancunière, je détourne la tête. Il ricane puis m'embrasse dans le cou, me faisant frémir de la tête aux pieds et je ne tiens pas longtemps avant de produire un minable gémissement qui le fait sourire contre ma peau.

Oh et puis à bas la rancune ! Je courbe le dos pour coller un peu plus mon corps contre le sien et je lui rends son baiser avec passion.

Mais malheureusement, les portes s'ouvrent sur mon étage et on se sépare.

En me dirigeant vers mon appartement, je masse mes avant-bras malmenés.

— Vas-y plus doucement avec mes poignets la prochaine fois.

Il esquisse un sourire puis me murmure avec un sourire en coin :

— C'est pour t'habituer aux menottes.

J'explose de rire, l'agrémentant d'une petite tape.

— Sale pervers.

Je glisse la clef dans la porte du duplex et commence à l'ouvrir quand juste derrière moi, il me murmure dans le coin du cou :

— C'est juste que tu me rends complètement fou. Tu réveilles la Bête en moi.

Je secoue la tête, exaspérée, mais malgré moi, mes lèvres se retroussent en un sourire que je suis bien incapable de masquer en passant la porte.

J'entre dans la cuisine et échange une accolade avec Lei qui travaille notre projet sur son ordi et dépose un baiser sur la joue de mon père et Delilah. Mais ni l'un ni l'autre ne semblent le remarquer. Mon père est concentré sur le plat qu'il est en train de cuisiner et ma belle-mère est complètement absorbée par sa contemplation, et je ne saurais dire si c'est de mon père ou de la sauce au curry.

Soudain mon père se tourne vers mon ex et s'exclame :

— Hey, Jayden ! Je rajoute une assiette pour toi ?

J'écarquille les yeux et échange un regard étonné avec Delilah. C'est la première fois que mon père l'appelle par son vrai prénom.

— Oui, Monsieur. Ça sera avec plaisir !

— Appelle-moi George, enfin !

Ma mâchoire se décroche et un sourire amusé survole le visage de ma belle-mère. Je croise son regard et elle hausse les épaules pour me signifier qu'elle aussi n'en sait pas plus sur le mystère qu'est mon père.

Je m'assois à côté de Lei et quand je relève la tête vers mon presque-petit-ami, celui-ci a les yeux qui étincellent.

Je crois que ça lui fait plaisir que mon père l'accepte enfin.

— Tu aimes le curry, mon gars ?

Je vois l'ombre d'un sourire planer sur le visage de Jayden qui s'empresse de répondre positivement, non sans se prendre un regard de reproche quand il manque de l'appeler monsieur.

Je me penche sur l'ordi et Lei me montre le powerpoint qu'il a réalisé pour les différentes étapes du plan. Un travail superflu car ça n'a pas l'air si compliqué.

On doit juste se rendre au concert, s'introduire dans la loge de Bruce Payne, puis le menacer de balancer la vidéo sur Internet et tous ses réseaux (qui auront été au préalable piratés par Lei) s'il ne se rend pas aux autorités. Certes, sa vie sera gâchée dans les deux cas mais il sera forcé d'accepter. Il vaut mieux qu'il se rende sans faire d'histoire et opter pour la manière douce, plutôt que d'entacher à jamais sa réputation avec ce scandale et devenir la personne la plus détestée au monde. S'il s'y prend bien, il pourra même quitter la scène médiatique en prétextant faire une pause, et personne ne saura jamais rien de ses crimes à part la justice. Tout le monde le regrettera et au cas où sa peine de prison ne serait pas trop longue, il pourra peut-être faire un retour triomphal dans quelques années, et même je veillerai bien à ce qu'il ne vole plus de voix.

Ça me paraît être un marché juste et cela pourrait lui permettre d'avoir une réduction de peine. Bien sûr, je ne lui souhaite pas, mais s'il accepte de se rendre à la police, cela sera déjà un exploit et après ça, ce ne sera plus de mon ressort dans tous les cas.

Si ça dépendait de moi, il pourrirait en prison jusqu'à sa mort.

On discute des détails du plan, réunis autour des biscuits au chocolat de mon père quand les jumeaux déboulent dans la pièce.

— Salut, Roméo et Juliette ! s'écrit Mackenzie en me sautant sur les genoux.

Je me crispe et observe la réaction de mon père du coin de l'œil. Avec un peu de chance, il n'a peut-être rien entendu.

Et c'est peut-être bien le cas car Delilah est la première à réagir :

— Je peux savoir la raison pour laquelle tu appelles Jayden et Belle, ainsi ?

Ma demi-sœur adresse un joli sourire innocent à sa mère.

— Oh, comme ça... Je trouvais qu'ils incarnaient très bien ces deux héros à l'amour impossible.

Delilah fronce les sourcils.

— Quoi ?!

J'adresse mon sourire le plus rassurant à mon père qui s'est retourné pour me dévisager. J'échange ensuite un regard inquiet avec mon « amant ».

— Mais parce qu'ils sont très beaux, voyons ! Qu'est-ce que tu allais imaginer ? Qu'ils sortaient ensemble en cachette malgré la promesse en mariage de l'un des deux, comme dans la pièce ? Sans vouloir t'offenser, maman, il serait tant que tu arrêtes de lire. Tu as bien trop d'imagination.

Je sens un poids invisible quitter mes épaules et je soupire de soulagement. Mon père est retourné à son poulet au curry.

Ma belle-mère me dévisage encore un instant avant de retourner à une conversation avec mon père. Je lance un regard reconnaissant à ma sœur qui me sourit.

— Voyons, Zaza ! Tu ne me pensais quand même pas capable d'une telle trahison ? me chuchote-t-elle à l'oreille avec un sourire en coin qui laisse penser que c'est exactement le cas.

Je grimace et réponds ce qu'elle veut entendre.

— Qu'est-ce que c'est ? demande Shawn qui s'est rapproché pour lire par-dessus mon épaule.

— Un projet pour le New York Times, ment à moitié Lei.

Shawn plisse les yeux et fixe, suspicieux.

— Hum hum...

Mackenzie, en revanche, n'est pas du tout intéressée par notre affaire et se contente de se regarder le nombril.

— Vous allez bien venir à notre spectacle de cirque ? Il est juste avant le concert de Bruce Payne. Tu nous l'avais promis, Isabelle.

Je me tape le front en soupirant. J'avais complètement oublié le spectacle du club de cirque. Seulement au moment où se termine l'un, l'autre commence. Comment vais-je faire ?

— Je suis désolée mais je pense que ça ne va pas être possible, commence Lei. Notre affaire est bien trop importante pour la compromettre.

Je fixe ma sœur, déçue, et elle serre les dents, furieuse. Mais ce qui fait le plus mal, c'est le regard de Shawn. La déception que j'y lis. Je les ai peinés.

J'ouvre la bouche pour m'excuser quand Jayden me coupe :

— On sera là.

Lei se met à protester mais mon presque-copain lui intime de se taire d'un seul regard.

— On peut faire les deux. On devra juste partir un peu avant la fin de votre représentation pour arriver à l'heure là-bas.

Mon cœur se serre en voyant le regard de ma sœur pétiller.

— Merci, souffle-t-elle, reconnaissante et émue. Je sais que votre bidule-machin-chose est en vrai bien plus important. Merci.

Si je suis déjà surprise par la bouffée d'émotion de Mackenzie, c'est la réaction de Shawn qui me met sur le cul.

Il se jette dans ses bras et le serre avec entrain, alors même qu'il a toujours était un fervent opposant de Jayden.

— Bienvenue dans la famille, mec.


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COUCOU mes petits pandas intergalactique !

Qu'avez-vous pensez du chapitre ?

Un mot à dire sur un personnage ?

Maintenant que vous savez quel est le plan, pensez-vous qu'il va fonctionner ou qu'il est complètement nul ? Est-ce que ça va mal tourner ?


Question du jour :


Quelle est votre fleure préféré ?


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PLEINS DE BISOUS PAILLETÉS ET BONNES VACANCES À CELLES QUI EN ONT !

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