Quand nos pensées ruissellent,
Des rocs les bloquent,
Cachent le ciel,
Et cassent la coque,
De nos radeaux de fortune,
Qu'immerge l'écume.
Et nous on coule,
On avale la houle,
Puis la recrache, secoués,
Juste pour la ravaler,
Et sombrer, noyés,
Dans un gouffre s'écraser,
Submergés de problèmes,
Et notre ambition en saigne.
Puis la tristesse s'affaire,
Elle réveille la colère,
Et l'envie nous reprend,
De partir en avant,
Mais la fange nous retient,
On se croit bon à rien,
Et on s'enfonce encore,
On creuse notre tord,
Le regret entre en jeu,
Puis vient l'heure des aveux,
Et on cherche des cordes,
Quand la terre s'errode,
Un semblant de pitié,
Pour nos âmes blessées,
Mais nos yeux endeuillée,
Ne voient que le bourbier,
Dans lequel on s'enfonce,
Sans trouver de réponse.

Puis le vent souffle la tempête,
Le temps appaise nos têtes,
Et d'espoir on répète,
Qu'il a effacé nos dettes.
Car même si on sait qu'elle reviendront,
Nous rallumons nos flammes et fêtons,
Le retour de l'accalmie,
Avant que reprenne la pluie,
Et tous nos soucis.

Inlassablement

Le 30/07/2019