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Je suis assise sur ces bancs inconfortables dans les gares. Vous savez ceux en fer sur lesquels il n'y a jamais personne. Les gens sont trop pressés pour ça. Ils ne prennent plus le temps de se poser, de souffler, d'échanger. Ils vivent le plus vite possible. Et si jamais ils doivent attendre, alors là, ils se mettent en colère qu'on leur fasse perdre le si précieux temps qui leur coule entre les doigts. Puis il y a ceux qui ne disent rien en fixant les rails. C'est à ces moments-là que je me demande combien ont pensé, au bord des quais, à prendre la destination qu'on n'affiche jamais.
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