Les géants des landes
Ni flammes, ni guerres n'ont pu venir à bout
De ces pesantes pierres et de leur féérie.
Les caresses du vent, l'ardente flatterie
Attaquent vainement le granit mis debout.
Il s'y cache un monde sous le lichen cuivré,
Une ultime tombe parmi d'arides landes
Ou de vertes forêts pour les vieilles légendes,
Les farceurs farfadets et fragments du passé.
Céans, la science s'instruit des korrigans
Avouant son ignorance et laissant les passants
Se faire solliciter par les lavandières.
Hélas cet empire parfois meurt à jamais,
Emportant le rire, la douleur et la paix
Quand le menhir brisé se couvre de lierres.
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