Dévotion votive
Il y avait au pied de la très Sainte Vierge
Le délicat éclat d'un cierge,
Lequel brûlait pour je ne sais quelle intention
Et attira mon attention.
Elle n'était pas grande ma petite flamme,
Pourtant elle me réchauffait l'âme
En dansant sur le chant d'un orgue silencieux :
Ma douce amie priait les cieux.
Sa main pieusement lançait un fil de fumée.
Espérait-elle, mon humble almée,
Ainsi attraper le cœur de notre Seigneur ?
Suprême et indicible honneur !
Elle s'embrasait de cette sainte espérance,
Qui l'embaumait de sa fragrance,
Aperçu parfumé du paradis perdu
Un instant dans l'air suspendu.
Encore aujourd'hui je sens sa vie qui s'envole
Très loin de ce monde frivole
Dans une ultime larme, un ultime frisson,
Une oraison à l'unisson.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top