Chapitre 9 - Le passé au fond d'un placcard


DANS LE PASSE!

New York, quelque part on s'en baleck de l'adresse vous allez pas y spone.

10 h du matin, 1999.

Point de vue de T/p miniature de 6 ans.

La première chose qui me marqua dès que je descendit de la voiture, c'était le bruit. Chez moi, mon chez moi d'avant, tout était calme, tout le temps. Les bruits peut nombreux dans les rues, les peut de passage et à chaque sons sont identité, que chacun apprenait à reconnaitre dès son plus jeune âge. 

Ensuite ce fut les visages inconnus par milliers que je vis défiler. Chez moi tout le monde connaissait absolument tout le monde. Pas d'exception. Le village ne comptait jamais plus de 100 personnes tellement il était petit. Tu grandissais entourés des mêmes personnes, qui devenait tes voisins, tes collègues de travail avant d'être tes camarades au cimetière. Ici j'avais déjà compter 15 passages de gens qui ne me disais rien. 15 visages que je ne reverrai jamais de ma vie.

New York c'est toute une mélodie. Chaque rue est une nouvelle portée, chaque objet, chaque personne une nouvelle note et à chaque jour sa partition.

- Ma puce, dit mon père, on va monter les cartons, Soya et Nahoya nous aident, tu veux venir ou tu préfère explorer le parc de l'immeuble? 

- Je peux y aller toute seule?

- Bien sur que oui, tu y allais aussi toute seule dans notre ancienne ville non? 

- Si si... J'y vais alors...

La plus grande erreur de ma vie fut de décider d'explorer ce jardin seule et pile à ce moment là. Quelques heures plus tars et rien de tout cela ne serai arrivé. Mais voilà, le problème c'est que j'y suis allé. Et là bas je l'ai croisé. 

Le parc était tout petit. Il n'était qu'un petit carré de terre plein d'herbe avec quelques arbres et à l'un des plus gros était accroché une balançoire douteuse que tout les enfants adorait mais dont tout les parents se méfiait. La première chose que j'ai faite a été de me précipiter sur la balançoire et de m'envoler. Je savais aller très haut. Je finissais toujours presque à la verticale.

C'est quand je m'arrêta pour reposer mes jambes que je les vis. Ils étaient deux. L'un avait des cheveux blancs et un air angélique, l'autre des cheveux noirs qui commençait à devenir long et de grands yeux dorés.

- Tu vas haut. Apprend moi.

Il me fit un grand sourire en me disant ces mots, comme si il me demandait une faveur immense et qu'il comptait sur moi. Et ça me fit plaisir. Chez moi personne ne comptait sur moi. Mes parents n'était quasiment jamais là et toujours distraits quand ils l'étaient et pour mes frères j'était la personne à protéger. Pas pour lui. Ce fut ce qui me fit immédiatement remonter sur la balançoire et expliquant, tout en joignant le geste à la parole:

- Regarde tu fais comme moi, tu allonges tes pieds, et tu tire sur la chaine et te recrobillant... Et tu recommences... 

- J'ai compris merci. Tu peux descendre?

A ce moment là je ne savais pas encore qu'AUCUNE de ses questions n'en était une. Tu n'avais qu'un seul choix, une seule possibilité. Accepter. On ne remarquait pas toute suite l'intonation royale dans sa voie, ni le mépris trahi par le fond de ses yeux. Par contre on remarqua sa beauté. Et à 6 ans on ne m'avait jamais dit de me méfier des inconnus aussi beau soit-ils.

On ne remarquait pas toute suite l'intonation royale dans sa voie, ni le mépris trahi par le fond de ses yeux. Par contre on remarqua sa beauté. Et à 6 ans on ne m'avait jamais dit de me méfier des inconnus aussi beau soit-il. Et si c'était avec eux je crois que je savais déjà à ce moment là que je continuerai à les voir quitte à enfreindre les règles.    

Un cris m'a empêcher de rester avec eux. Ma mère m'appelait depuis la fenêtre. Alors que j'allais partir sans un mot il m'a retenu le bras. Et m'a dit. 

- Reviens demain. OK? 

J'ai juste hoché la tête. Mais dans ma tête je souriais. Personne ne me posa de questions quand je rentra, pourtant sans qu'ils le sachent je venait de commencer à creuser ma tombe.

Le lendemain quand j'y suis retournée il n'y avait personne. J'ai du attendre. Je regardait defiler les aiguilles de ma montre, j'aimais le tic tac. Il emplissait l'espace. 

- Tu m'à attendu?

Le garçon aux cheveux blancs était apparut de nul part à côté de moi. Il me souriais. Et bizarrement ça me faisait sourire à mon tour.  

- Je m'appelle June. Et toi?

Après ce jour, tout est allé très vite. On est devenu inséparable. On est entrer au collège. Et l'année de la 3°... J'ai craquer. Il n'était ni violent, ni méchant. Il était manipulateur. On était 6 autour de lui. C'était le roi. Et je les avais rejoins sans savoir que ce roi là était un putain de dictateur. Ensuite je l'aimais trop pour partir. 

Un jour on était ensemble, on parlait. Mais Smiley m'a appeler. Il m'a interdit de décrocher avant la fin de notre conversation, conversation qu'on avait eu 3 fois depuis le début de la semaine. Je n'ai pas voulut l'écouter. Il n'a pas voulut de mon refus. Et ce fut en rentrant, quand Smiley m'a reprocher de ne pas avoir décrocher que j'ai compris que ce type était nocif. Un mois plus tard je le quittait.

DANS LE FUTUR! 

Dans le cimetière de New York, assis devant une tombe. 

2020. 

Point de vue d'un humain parmi 8 milliards

L'homme était assis en tailleur devant la tombe. Il revenait souvent. Tout les jours même. Tantôt accompagné, tantôt seul. Tantôt heureux tantôt pas. Seul le gardien du cimetière le remarquait.

- Je te jure qu'on a tout fais. On a pourtant pas réussis. Je passe des nuits entières à refaire toute cette journée, à me demander ce qu'on aurait pu faire pour vous sauver. Je ne trouve pas. Peut-être n'y avait-il réellement aucune solution. Pourtant je refuse d'abandonner.  Je refuse mais ça sers à rien. Après tout tu es déjà morte. Mais je ne peux tout bonnement pas l'accepter. 

Il sortit un carnet de son sac.

- J'espère que tu ne m'en veux pas, je l'ai lu. Je ne savais pas. Je suis tellement désolé de mon ignorance!

Il se mit à pleurer et à pleurer en même temps.

- Je n'avais même pas remarquer que tu allais mal, ni que tu étais allée te perché sur ce pont J'aurai du mais je n'ai rien remarquer. Et maintenant c'est trop tard pour m'excuser. 

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