Chapitre 12 - L'aube du dernier jour

Dans la flame de la statue de la liberté

6h23, 2010

Point de vue de Sad

L'aube transperça le ciel de nulle part, comme si le monde entier s'embrasait. La baie refléter les milles reflets de rouge, d'orange et de rose. Le monde entier se consumait. On pouvait voir le port de New York, vide. Le monde entier nous appartenait.

- Rindo?

- Oui?

- C'est grave si je me sens comme la reine du monde.

- Du monde je sais pas mais une chose est sur tu es ma reine.

- Tu crois vraiment que c'est le moment de sortir une disquette?

- A 6 heure du matin devant un magnifique lever de soleil vu du haut de la statue de la liberté avec personne autour? C'est grave le moment.

Je ris, et le regarda.

- Et le jour ou je commencerai à te croire?

- Qu'est-ce que tu veux dire?

- Rindo, il ne me reste moins de 24 heure de vie, j'ai pas le temps d'hésiter pendant 10 000 chapitres, c'est pas Webtoon ici. Qu'est-ce qui se passera le jour ou je choisirai de te croire? Si avant la fin de la journée, je me mettais à me dire que je t'aimais bien? A te croire quand tu dis que je suis ta reine? Tu feras quoi?

Je n'ai pas eu finis ma phrase qu'il se tenait seulement à quelques centimètres de moi. Je sentais son souffle sur ma peau, et il devait sentir le miens sur la sienne. On aurai pu combler ce vide en seulement quelques secondes. On ne l'a pas fait. A la place il a parler, il a dit des mots que je n'oublierai surement jamais. Mais mon jamais est plus court que le votre.

- Et qu'est-ce que tu ferai si ce que je te dis est vrai?

- Rindo, on va mourir. On n'est pas honnête avec nous même.

- Est-ce que le dernier jour, c'est vraiment important d'être honnête?

- Je ne veux pas que mon dernier amour sois un simple lot de consolation.

- Oh, alors dans ce cas je suis ton dernier amour?

- Ce n'est pas ce que j'ai dit.

- Si si. Ce n'est pas ce que tu VOULAIS dire.

- Si tu le sais alors pourquoi tu reviens dessus?

- Parce que c'est mon dernier jour et que je suis au dessus de la mer avec une fille magnifique.

- Vous les mecs vous avez tous beaucoup trop d'hormones ou c'est comment?

- Parce que vous les filles vous n'en avez pas?

- Qui sais.

- Toi. Tu n'as absolument aucune envie de m'embrasser la tout de suite? 

- Rindo. Je ne peux pas.

- Et pourquoi ça?

- Je ne t'ai pas tout dit.

- Sur ce con?

- Tu critique beaucoup pour un mec qui avait l'air d'avoir envie de me sauter il y a 3 secondes.

- L'un empêche pas l'autre.

- Je vois ça.

- Alors qu'est-ce que tu veux me dire?

- Qui te dis que je veux te dire ce que je te cache? Tu ne m'as jamais parler de toi.

- Il n'y a rien a dire.

- Ce n'est pas une raison.

- C'est toujours un raison.

- Pourrais tu cesser d'avoir ce ton de drague?

- Et pourquoi ça?

- Parce que je te le demande.

- Et si moi je te demande à t'embrasser tu vas répondre quoi?

- Qui te dit que je vais répondre. Je pourrai tout aussi bien te mettre une gifle.

- Tu es violente.

- Et toi pervers. Tu crois que je n'ai pas vu que ton regard se posait étrangement sur moi poitrine quand tu cherchais mes yeux.

- Je ne vois pas de quoi tu parle. 

- C'est drôle moi je vois très bien.  

- HE VOUS!

On se retourna en même temps vers l'homme qui venait de nous rejoindre au sommet de la baie. Il tenait un flingue et semblait tout aussi surpris que nous.

- Vous êtes sérieux? Si c'était juste pour baiser prenez une chambre...

- Ah ouiii, dit Rindo, j'avais oublier qu'il y avait un gardien. Autant pour moi.

- T'es sérieux?

- C'est toi qui as voulu qu'on monte.

- Vrai.

- Bon ba on s'en va?

- Vous pensez sérieusement que je vais vous laissez partir comme ça?

- Et pourquoi pas? Il est 6h 30 du mat. 

- ... Je ne sais même pas quoi dire.

- Et si on vous paye une bière?

- Vous allez baiser dans les toilettes?

- Non!

- Alors deal. Je finis mon service dans un quart d'heure, vous n'aurez qu'à m'attendre au port.

- Ça marche! Je peux savoir votre nom?

- Moi? Arashi Keizo. Vous pouvez m'appeler Benkei. 

- Cool, alors à toute Benkei. Tardez pas trop!

- Ouep. Et vous vous sauvez pas!

- Chef oui chef!

 - Allez filez.

Le bateau pris pour rentrer semblait exigu. Etroit. Comme si nous ne pouvions pas faire un pas sans nous marcher dessus. Tout le pois de notre précédente conversation restait dans l'air, rendant l'atmosphère lourde, envenimée, gênée. Comme si, si j'osais sortir un mot de ma bouche, Rindo ne serait en mesure de l'entendre, car il serait bloquée par le nuage de nos pensées et de nos secrets. Quand on toucha enfin terre, il me tendis la main pour m'aider à grimper. Je ne la pris pas. Je ne sais même pas si je réussirai à la toucher. Un voile passa devant ses yeux puis il s'assit simplement sur un banc. Je me posa à côté de lui.

- Il faut qu'on parle.


Sur un banc devant la baie, New York

6h53, 2010

Point de vue de Rindo

Elle me regardait fixement et putain ce qu'elle était belle. Je regrette tellement de m'être laissé aller tout à l'heure et en même temps... Je ne sais pas si j'aurai pu tenir longtemps. Parce que quand je la regardait je ne savais pas si c'est parce que je vais crever ou parce qu'elle m'attire, mais je sens que je n'ai envie de qu'une chose. C'est de l'embrasser encore et encore. Jusqu'à ce qu'on crève. Mais ça n'arrivera pas. Parce qu'on va mourir avant que je n'ai le cran de lui dire qu'elle me plait.

- De quoi tu veux qu'on parle?

- Tu me pose sérieusement la question?

- Pas vraiment.

- C'est de tout à l'heure dont je veux qu'on parle.

- Très bien. Dans ce cas je m'appelle Rindo Haitani, j'ai un frère ainé qui se nome Ran, mes parents sont des personnages oubliables je ne sais même pas comment on s'est retrouver à vivre tout les deux avec Ran dans un appart alors que le plus âgé de nous deux avait 7 ans. J'aime le bleu clair, le turquoise et le violet. Quand j'était petit avec mon frère on se battait souvent, un jour on s'est battu contre un chef de gang réputer et toute sa team et ça a dégénérer. On les as tellement explosés que le chef est mort par accident. On a ensuite passé quelques années en maison de détention, où l'on a par ailleurs rencontrer nos voisins. Oh et mon anniversaire c'est le 20 Octobre.

Il n'avait pas repris  son souffle de tout son texte, et pris une inspiration dès qu'il s'eu tu.

- C'est incroyable mais... Pourquoi tu me dis tout ça?

- Tu m'as reprocher de ne pas te parler asses. Alors voilà, c'est mon histoire et tu en fait ce que tu veux.

- Et tu ose dire que ton histoire n'est pas intéressante!

- Elle ne l'ai pas!

- Tu rigoles! T'a buter quelqu'un! 

- Rectifi- cation: j'ai participer à buter quelqu'un. 

- C'est pareil.

- Pas vraiment. On paie moins cher quand on est 2 est que c'est involontaire.

- Sérieux. 

- La preuve.

- Mais pourquoi tu l'as tuer?

- Pas fais exprès.

- Et pourquoi vous vous battiez?

- Ils nous avait péter les couilles. 

- T'es violent. 

- Je sais. Le gardien arrive, on va se bourrer la gueule? 

- Rindo! 

- Je blague, je blague. Rooo la la.

- On y va? Nous demande Benkei.

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