Chapitre 8
Le lendemain, Valentin se réveilla à dix heures. Il tourna la tête vers la droite et découvrit Benoît encore endormi. Il ne put s'empêcher de sourire en voyant l'homme à ses côtés. Il le trouva extrêmement beau et rougit à cette pensée. C'est à ce moment que le professeur décida de se réveiller. Il sourit à Valentin qui rougit encore plus. Décidément il n'arrêtait pas de rougir en ce moment.
– Salut. Intervint Benoît en souriant.
– S-salut. Bégaya Valentin.
– Je vais me doucher. Tu peux aller à la cuisine si tu veux déjà manger.
– D'accord.
Le roux lui sourit encore une fois avant de se lever. Les yeux du châtain se baladèrent sur le torse musclé du professeur. Il avait oublié que ce dernier avait dormi torse nu. Valentin se mit, encore une fois, à rougir. Il plaqua ses mains sur ses joues pour les cacher et Benoît disparut de la chambre. Le réalisateur se mit assis et se frotta le visage avant de souffler et de se lever. Contrairement à son vis-à-vis, le jeune homme de vingt-et-un ans était complètement habillé. Chez lui, il dormait en caleçon mais là Benoît était avec lui. Le réalisateur se leva et alla dans la cuisine. Il entendit l'eau couler et il ne put s'empêcher d'imaginer le jeune professeur nu, sous la douche, en train de se savonner. Le châtain rougit de plus belle et décida de préparer deux chocolats chauds, un pour lui et un deuxième pour Benoît. Il savait que son ami buvait cette boisson le matin.
Quelques minutes plus tard, Benoît revint. Il sourit en voyant que Valentin avait préparé le petit-déjeuner. Il le remercia et ils mangèrent ensemble. Il y avait des tartines de confiture de cerises. Le châtain adorait ce parfum.
– Tu as prévu quoi aujourd'hui ? Demanda le roux.
– Je ne sais pas trop. Je vais surement glander et passer un interrogatoire auprès de mon frère. Et toi ?
– Je dois voir Fanny et Adrien.
– Sortie entre meilleurs amis. Sourit Valentin.
– Oui et eux aussi vont me poser des questions. Ils savent que tu étais chez moi hier soir donc je ne vais pas échapper à leurs questions. Avoua le roux.
– C'est chiant les questions. Ils ne peuvent pas nous laisser tranquille. Faire notre vie comme on le sent. Parfois j'ai envie de lui mettre des tartes à Mathieu tellement il me pose des questions. Déclara le réalisateur avec un petit sourire.
– C'est pareil de mon côté.
Les deux hommes se sourirent et ils continuèrent de manger tout en parlant. Ils ne voulaient se séparer mais ils savaient qu'ils devaient le faire. Ils ne pouvaient pas rester toute la journée ensemble. Une fois le petit-déjeuner finit, Valentin prit une douche rapide. Quand cela fut fini, il alla chercher son portable dans la chambre du professeur et le rejoignit dans la cuisine.
– Je vais devoir y aller. Dit Valentin à contre cœur.
– Je sais. On se voir mercredi de toutes façons.
– Oui mais pas seuls. Murmura le réalisateur.
Valentin avait baissé la tête et n'avait donc pas vu le sourire de Benoît. Effectivement, le roux avait entendu ce que le jeune homme avait dit. Les deux hommes se saluèrent et le châtain partit. Il voulait tellement rester chez le roux. Mais cela n'était pas possible. Le trajet du retour se fit rapidement. Il arriva chez ses parents et se gara dans l'allée. Il entra chez lui et vit ses parents dans la cuisine. Il fronça les sourcils en voyant sa mère. Cette dernière devait être à son salon normalement. Il alla les rejoindre et les salua.
– Comment ça se fait que tu soit là ? Tu ne travailles pas ? Demanda Valentin à sa mère.
– Il y a une journée entre jeune dans la rue. Ils vont dans les bars et boivent. Je n'ai pas envie que les gens foutent la merde dans mon salon. Expliqua sa mère.
– Ah oui c'est vrai que c'est aujourd'hui leur truc.
– Sinon, ça a été ta soirée ? Questionna son père.
– Oui c'était cool. Répondit Valentin avec le sourire.
Il parla encore quelques secondes avec ses parents et alla dans sa chambre. Il sursauta en voyant son petit frère assit sur son lit.
– Putain Matty arrêtes de me faire peur toutes les deux secondes ! Râla le réalisateur.
– Pardon mais je voulais absolument savoir comment s'était passée ta soirée.
– Oh bah elle était géniale.
Valentin sourit à pleines dents et s'assit aux côtés de son frère. Il soupira car il savait que Mathieu allait lui poser des questions.
– Tu as bien dormi ?
– Super ! Son lit est très confortable. Répondit Valentin.
– Oh il a dormi sur le canapé.
– Pas exactement.
– Comment ça ? Demanda le lycéen.
– Il a aussi dormi dans son lit. Avoua le châtain.
– Vous avez dormis ensemble ?! S'écria Mathieu.
– Oui mais baisse d'un ton !
– Pardon. Et il s'est passé quoi ?
– Rien. On a juste dormi mais il était torse nu et putain qu'il est bien foutu. Déclara Valentin.
– Oh tu t'es rincé l'œil.
– Et pas qu'un peu. Rit le châtain.
Les deux frères rirent tous les deux et Valentin s'allongea avant de soupirer ce qui attira l'intention de son frère. Il le regarda et dit.
– Qu'est-ce qui se passe Val ?
– Je... J'ai réalisé un truc ce matin... Enfin je l'ai déjà réalisé hier soir mais ça c'est confirmé ce matin... Et j'ai la trouille. Avoua le réalisateur.
– Tu as réalisé quoi ? Demanda Mathieu avec une voix rassurante.
– J'ai réalisé que... Que j'étais... Enfin que je suis... Que je suis amoureux de Benoît.
Un blanc s'installa et Valentin déglutit tout en stressant. Il ne savait pas comment allait réagir son petit frère. Il attendait quelques secondes avant que Mathieu ne prenne la parole.
– Sérieux ?
– Oui...
– Mais c'est trop bien ! S'exclama le lycéen.
– Je ne sais pas...
– Je suis sûr qu'il peut se passer quelque chose entre vous. Avoua le petit frère.
Le jeune homme de vingt-et-un ans ne dit rien. Mathieu avait-il raison ? Il espérait que oui. Maintenant que Valentin avait pris conscience qu'il était amoureux du jeune professeur, il voulait encore plus voir le jeune homme et apprendre à encore mieux le connaître. Savoir son passé avec sa mère qui était toujours inconnu pour Valentin. Il voulait tout savoir sur le professeur mais il fallait qu'il soit encore un peu patient.
Benoît arriva chez Adrien vers quatorze heures. Il devait y être pour midi mais le jeune homme de vingt-quatre ans ne voulait pas subir un interrogatoire pendant qu'il mangeait. Alors il avait dit à son meilleur ami qu'il viendrait un peu plus tard. Il savait qu'il n'allait pas échapper aux questions de ses meilleurs amis mais au moins il pouvait repousser le moment même si ce n'était que deux heures. Benoît prit donc l'ascenseur et arriva au troisième étage. Il frappa à la porte d'Adrien et ce dernier vint ouvrir. Il fit entrer le professeur et ils se dirigèrent vers le salon où se trouvait Fanny. Le roux salua sa meilleure amie et s'assit à ses côtés. Adrien revint avec une boisson et la tendit à Benoît qu'il la saisit. Les deux meilleurs amis regardèrent le professeur avec de drôles de sourires.
– Allez-y. Je suis prêt. Déclara Benoît.
– Déjà j'aimerais te dire que ça ne se fait pas de ne pas manger avec nous juste pour éviter les questions. Comme si on n'allait pas le remarquer. Dit Adrien.
– Je suis venu donc ne te plains pas. Je savais que j'allais passer un interrogatoire mais je ne voulais pas que vous me posiez des questions pendant que je mangeais alors je t'ai demandé si je pouvais venir seulement à quatorze heures. Expliqua le roux.
– On avait remarqué. Intervint Fanny. On te connait Ben depuis le temps donc on sait comment tu fonctionnes. Sinon, passons aux choses sérieuses.
– Je vous écoute.
– Elle était bien ta soirée avec Valentin ? Demanda Adrien.
– Ouais. C'était génial. On a bien parlé et rit.
– Il est reparti à quelle heure ? Questionna Fanny.
– Onze heures.
– Aussi tôt que ça ?! S'écria la jeune femme.
– Onze heures ce matin. Ajouta Benoît.
– Attends ! Il est resté toute la nuit chez toi ? Il a dormi où ? Sur le canapé ou dans ton lit ? Et toi ? Le mitrailla son meilleur ami.
– On se calme Ad ! Alors je vais te répondre. Oui il est resté toute la nuit, ce qui est logique puisqu'il est parti à onze heures ce matin. Ensuite, il a dormi dans mon lit avec moi. Avoua le jeune homme de vingt-quatre ans.
– Quoi ?! Crièrent les deux meilleurs amis.
– Ne me faites pas répéter. Vous avez très bien entendus.
– Il s'est passé quelque chose ? Interrogea Adrien.
– Non, on a juste dormi.
– Et il dort comment ? Je veux dire, il a quoi comme vêtements ? Poursuivit Fanny.
– Il avait un jogging que je lui ai prêté ainsi qu'un tee-shirt. Et moi en caleçon comme d'habitude. Mais je pense sincèrement que d'habitude il dort dans la même tenu que moi mais il était jute gêné. Déclara le roux.
– Et il t'a maté ?
– Fanny, je te parle et tu me demandes seulement s'il m'a maté ? Rit le professeur.
– C'est une question existentielle. Répliqua la jeune femme.
– Bon, je vais te répondre. Oui il m'a maté. Il pensait être discret mais il ne l'était pas du tout.
– Intéressant ! Intervint Adrien.
– Franchement Ben, tu ressens quoi pour lui ? Demanda Fanny. On a bien vu qu'il te plaisait énormément et qu'il ne te laissait pas du tout indifférent.
– Ouais il me plait plus que bien. Il est grave beau et il est génial. On s'entend super bien et je ne voulais pas qu'il parte ce matin. Je sentais que lui non plus ne voulait pas partir mais on devait se séparer. Expliqua Benoît.
– Il fallait le retenir. Ajouta Adrien.
– Il devait rentrer chez lui. Je lui avais déjà proposé de rester dormir sous prétexte qu'il était tard juste pour qu'il reste encore alors je n'allais pas encore le retenir.
– Pas faux. Mais sinon, ça ne nous dit pas ce que tu ressens vraiment pour lui.
– Je... Je crois que je suis amoureux de lui. Avoua le professeur.
– Sérieux ?! S'écrièrent les meilleurs amis.
– Tu crois ou tu es sûr ? Demanda Fanny.
– J'en suis sûr.
Les meilleurs amis de Benoît le regardèrent avec des yeux énormes mais ils ne parurent pas très surpris. Le roux souffla et leva les yeux au ciel en ayant compris que ses meilleurs amis savaient qu'il éprouvait des choses pour le châtain.
– Comment vous avez sus ? Demanda le professeur.
– On te connait par cœur et on sait voir quand un garçon te plait. C'est arrivé très rarement mais on sait comment tu es quand tu t'intéresses à un mec. Répondit Fanny.
– Tu es dans tes pensées. Tu souris quand on parle de lui ou qu'il t'envoie un message. Ajouta Adrien.
– Tu trouves des excuses bidon à tes potes pour passer la soirée avec le gars au lieu de nous. Poursuivit la jeune femme.
– Tu...
– Ok j'ai compris. Coupa Benoît. En gros je laisse beaucoup d'indices.
– C'est cela. Répondirent en cœur Fanny et Adrien.
– Tu vas faire quoi ? Tu vas lui dire que tu es amoureux de lui ? Demanda le jeune homme.
– Je ne sais pas... Peut-être. J'ai la confirmation qu'il est bien gay alors je me dis que je peux avoir une chance.
– Je suis sûr que tu en as une. Déclara Adrien.
Le jeune professeur sourit à ses amis. Avait-il une chance avec Valentin ? Il n'en savait rien mais quelque chose au fond de lui, lui faisait comprendre que Valentin pouvait être son futur petit-ami. Il fallait juste attendre le bon moment pour avouer au châtain qu'il était amoureux de lui. Benoît ne savait pas comment il allait lui dire ni quand il allait le faire mais il savait que ça n'allait pas tarder. Les jours et les semaines à venir allaient être déterminantes. Benoît allait être surprit mais heureux de savoir que se sentiments étaient partagés.
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Le chapitre huit est arrivé ! Je ne le trouve pas intéressant ^^' Mais on a appris des choses ! Valentin et Benoît sont amoureux l'un de l'autre !! Vous être heureux de cette nouvelle ?
Comme d'habitude, n'hésitez pas à voter et laisser un commentaire ^^
IMPORTANT: En ce moment, c'est compliqué pour moi d'écrire alors je vais publier tous les trois jours au lieu de tous les deux jours donc le prochain chapitre sera publié MARDI ^^ Merci de comprendre ^^
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