Chapitre 16
Le vingt-quatre décembre venait d'arriver. La soirée ainsi que le lendemain allaient se passer chez les Chanrelle. Évidemment, Benoît et son père restaient dormir sur place. Corine préférait que personne ne prenne le risque de partir et avoir un accident. Elle était plus rassurée si tout le monde restait. Le professeur avait donné les faux sujets à Mathieu pour qu'il les transmette à Baptiste et Jules. Le roux était quelque peu stressé pour la suite des évènements. Il était confiant mais avait peur. Il ne parlait pas de ses craintes à son compagnon car il savait que cela allait encore plus stresser Valentin. Ce dernier était déjà assez bien angoissé.
Tout le monde s'activait dans la maison familiale. Les invités n'allaient pas tarder à arriver. Le réalisateur s'était mis sur son trente-et-un. Il portait une chemise grise avec un pantalon noir. Ses vêtements le moulaient bien et il était sûr que ça allait plaire à son copain. Quelqu'un sonna. Heureusement que tout était prêt. Ils avaient réussi à tout faire dans les temps. Sans laisser personne se diriger vers la porte, Valentin courra vers cette dernière. Sa famille rit en le voyant faire. Il était pressé de voir l'homme qu'il aimait. Le jeune homme de vingt-et-un ans souffla avant d'ouvrir la porte et de sourire comme un fou. Il salua Florent qui fut ensuite accueilli par les parents de Valentin.
Le châtain se jeta ensuite sur son compagnon qui lâcha un rire. Le plus jeune embrassa avec amour son roux qui répondit volontiers. Les deux hommes se séparèrent avant de s'admirer. Benoît se mordit la lèvre inférieure. Valentin avait vu juste. Il plaisait à son copain. Le professeur portait un pantalon noir avec une chemise blanche. Ses manches étaient relevées ce qui lui donnait un côté encore plus sexy aux yeux du châtain. En plus, la chemise n'était pas fermée jusqu'en haut. Valentin sentit un coup de chaud monter en lui ce qui fit sourire son petit-ami. Les deux hommes s'embrassèrent encore une fois avant que Benoît ne salut ses beaux-parents et Mathieu.
Les cadeaux furent déposés au pied du sapin avant que tout le monde aille s'assoir autour de la table. Évidemment, Valentin était aux côtés de l'homme qu'il aimait. En face de lui, il avait Florent à côté de Matty. À gauche du réalisateur se trouvait son père et sa mère était à l'autre extrémité. Cette soirée s'annonçait bien. Durant tout le repas, il y avait de la bonne humeur. Ils apprenaient à tous se connaitre. Les parents de Valentin aimaient beaucoup Florent et c'était réciproque. Ils étaient faits pour s'entendre.
Au moment d'ouvrir les cadeaux, tout le monde était dans le salon. Presque tout le monde était sur le canapé ou les fauteuils sauf le jeune couple qui se trouvaient assis sur le sol, prêt du sapin. Benoît entourait de ses bras Valentin qui avait posé l'arrière de sa tête sur le torse de son copain. Il y avait toute sorte de cadeaux. Des vêtements, des chèques cadeaux, des bijoux mais celui dont préférait Valentin était celui que lui avait offert son amoureux. Benoît avait opté pour un bracelet en or avec gravé les initiales de leurs prénoms. Les deux lettres étaient entremêlées. Le châtain avait aussi offert un bracelet à son homme mais il était en argent avec des petits diamants. Benoît l'aimait aussi énormément.
La soirée venait de se terminer, tout le monde était dans leur chambre. Florent avait la chambre d'ami qui se trouvait en face de celle de Valentin. Benoît était évidemment avec son copain. Les autres étaient dans leur chambre respective. Les amoureux étaient assis sur le lit du plus jeune quand le roux sortit une petite boite. C'était un autre cadeau pour son amoureux. Valentin souriait et prit la boite dans ses mains.
– Qu'est-ce que c'est ? Demanda-t-il.
– Si je te le dis, ça ne sera plus une surprise. Qu'est-ce que vous avez tous à demander qu'est votre cadeau ? C'est débile.
– On a compris Benoît. Rit le châtain.
Le jeune professeur rit en voyant que son copain se foutait gentiment de lui. Le plus jeune commença à ouvrir le cadeau et y découvrit une clef. Il fronça les sourcils et regarda son copain qui devint rouge.
– Je...
– Non, ne crois pas que je te demande de venir habiter chez moi. Le coupa Benoît.
– C'est quoi alors ? Questionna le réalisateur, perplexe.
– Tu viens seulement chez moi quand je suis là. Ok tu y restes toute la journée mais tu ne peux pas venir comme tu veux. Alors je me suis dit que ça serait bien que tu ais une clef comme ça, j'aurais peut-être la surprise de te voir chez moi quand je rentre du lycée. Tu as fini de monter le film alors tu ne viendras plus chez moi pour ça. Et...
Valentin fit taire son compagnon en l'embrassant avec tendresse. Il se recula et sourit à son beau roux.
– Tu parles de trop chéri. Et je veux bien accepter ta clef. Mais ça voudra dire que tu risques de me voir beaucoup.
– Il n'y a aucun problème. Répondit Benoît avec le sourire.
Les deux hommes s'embrassèrent avec passion. Valentin s'allongea tandis que Benoît se mit au-dessus de lui. Ils continuèrent de s'embrasser. Le châtain gémit en sentant son copain se frotter à lui. Le plus jeune se cambra. Voulant aller plus loin, le réalisateur enleva la chemise de son roux. Benoît l'aida et la laissa tomber au sol. Le jeune homme de vingt-et-un ans caressa le corps de son petit-ami. Ils se regardèrent dans les yeux avant de foncer sur les lèvres de l'autre. Le professeur retira délicatement la chemise de son homme et elle retrouva sa jumelle sur le sol. Benoît entreprit d'embrasser chacune des parcelles du corps du réalisateur. Il arriva rapidement au niveau du pantalon du châtain.
Valentin lui donna l'autorisation et le professeur déboutonna le pantalon du châtain. Il l'enleva entièrement avant de retirer son propre pantalon. Les deux hommes étaient donc en boxer. Benoît embrassa son copain tout en frottant leur érection. Valentin gémit tout en se cambrant. Il voulait plus, bien plus. Il le fit comprendre à Benoît quand il lui retira son boxer. Celui du réalisateur ne tarda pas à trouver le sol également. Le roux embrassa langoureusement son partenaire tout en le masturbant délicatement. Valentin stoppa le baiser et regarda dans les yeux son amoureux. Il y vit du désir, surement le même qu'il y avait dans ses propres yeux.
– Benoît, je ne l'ai jamais fait.
– Oui, pardon. Répondit le roux en redressant.
Le professeur allait s'allonger aux côtés du réalisateur quand ce dernier le retint en prenant son bras. Ils se regardèrent et Valentin eut un sourire tendre.
– Ce n'est pas parce que je ne l'ai jamais fait que je ne veux pas le faire.
– Tu... Tu es sûr ? Il ne faut pas le prendre à la légère. L'informa Benoît.
– Oui, je suis sûr de moi. Je sais que tu vas tout faire pour que je me sente bien et je t'aime comme pas possible. Sourit le châtain.
– Je peux te faire une confidence ?
– Bien sûr.
– Quand on a commencé à sortir ensemble, je suis allé faire des tests à l'hôpital. J'ai eu les résultats quelques temps après et tout va bien. Grégoire et moi, on s'était toujours protégés mais je voulais être sûr pour ne pas risquer de te refiler une merde. Expliqua le roux.
– Je trouve ça trop mignon que tu ais fait des tests pour moi. À vrai dire, j'en ai fait aussi même si je n'ai jamais rien fait avec qui que ce soit. Alors on peut le faire sans protections.
– Une première pour moi. Répliqua le professeur.
– Pour moi aussi. Rit le réalisateur.
Les deux hommes sourirent avant que le roux n'embrasse avec passion l'homme qu'il aimait. Le plus jeune s'allongea de nouveau et le plus vieux se mit à califourchon sur son copain. Ils s'embrassèrent avidement. Leurs mains se baladaient sur le corps de l'autre. Quelques gémissements se firent entendre. Benoît descendit ses baisers sur le torse de son beau châtain. Il fit un parcourt de baisers humides jusqu'à arriver en face du membre de son amoureux. Le professeur prit le lubrifiant que son compagnon avait sorti de sa table de chevet, il en mit sur ses doigts.
Le roux prit en bouche le membre du châtain et fit des vas-et-viens qui firent perdre la tête au plus jeune. Pendant ce temps, le plus vieux entra un doigt en Valentin. Ce dernier poussa un petit cri de douleur et de surprise. Benoît intensifia ses mouvements de bouche quand il entra un deuxième doigt puis un troisième. Valentin commença à ressentir du plaisir et gémissait fortement. Quand le professeur estima que son amoureux était suffisamment préparé, il retira ses doigts ainsi que sa bouche autour du membre du réalisateur. Il retourna poser ses lèvres sur celles du châtain. Ce dernier donna un coup de bassin pour faire comprendre à son professeur qu'il était prêt, qu'il ne pouvait plus attendre. Alors, délicatement, Benoît positionna son membre et entra avec douceur. Valentin laissa échapper un petit cri de douleur et quelques larmes que le roux s'empressa d'essuyer.
Il ne fit aucun mouvement pour habituer le châtain. Quand Valentin était habitué, il fit comprendre à Benoît que c'était bon en bougeant son bassin. Alors, le professeur commença par des coups de butoir très doux et lents. Il ne voulait pas faire de mal à son réalisateur mais Valentin en voulait beaucoup plus. Il se plaignait et Benoît accéléra ses coups. Ce qui fit gémir de plus el le réalisateur. Le roux trouvait son copain magnifique. Il l'embrassa avec passion avant de soulever le bassin du plus jeune pour avoir un meilleur accès à la prostate du châtain. Il tapa une première fois dedans ce qui fit hurler de plaisir Valentin. Il le supplia de recommencer encore et encore. Benoît ne se fit pas prier et martela la prostate de son partenaire.
Le plus jeune ne mit pas longtemps avant de jouir entre eux. Le professeur ne mit pas longtemps avant de le rejoindre. Valentin se sentit bizarre mais il se senti bien. Il était heureux et encore plus amoureux. Le roux se retira délicatement et embrassa son homme avant de s'allonger à côté de lui. Leurs respirations étaient saccadées. C'est au bout de dix minutes que Benoît se leva pour prendre son boxer et l'enfiler. Valentin le regarda sans comprendre.
– Je vais chercher de quoi nous nettoyer.
Il embrassa son homme avant de partir en direction de la salle de bain de l'étage. Il prit un gant de toilette et se nettoya le torse avant de s'essuyer et de rincer le gant. Il sortit avec la serviette et le gant pour se diriger vers la chambre de Valentin mais sur le chemin, il croisa son Florent qui revenait des toilettes. Il avait un sourire en coin en regardant son fils.
– Ne fais aucun commentaire. Grogna Benoît.
Son père leva les bras en l'air mais son sourire était encore là. Benoît souffla et entra dans la chambre de son amoureux avant de le nettoyer. Il retourna dans la salle de bain pour rincer le gant et mettre tout dans la bassine à linge. Il revint auprès de son homme mais ne lui dit rien par rapport à Florent. Il ne voulait pas mettre mal à l'aise son amoureux. Ils finirent par s'endormir heureux dans les bras l'un de l'autre.
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Voici le chapitre seize ^^ J'espère que vous l'avait également aimé ^^ N'hésitez pas à laisser un commentaire et voter ^^
Les amoureux passent encore un nouveau cape ^^
Je vous donne rendez-vous vendredi pour la suite ^^
Romane 🐧
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