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《Est-ce que ce sont des signes que tu m'envoies ?》
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Moi : Bah oui, je suis heureuse.
Emmanuel : Et moi alors !
Je rigole avec lui et sans qu'il ne s'en rende compte je barbouille son visage de gâteau avant de courir, il m'a poursuivi puis c'est partie pour du n'importe quoi mdrr.
...Trois mois plus tard..
Fily : Je veux rester ici.
Moi : Vas-y princesse sinon elle va se fâcher.
Fily : Non je reste là.
Moi : S'il te plaît ma jolie vas-y. Quand tonton Emma rentrera tu monteras avec lui.
Fily : Hum.
Moi : Oui.
Ada m'énerve à un tel point que je ne peux même pas l'imaginer. Elle passe son temps à chasser Fily de chez moi, elle ne veut pas que la petite m'approche mais malheureusement pour elle, sa fille tient à moi. C'est un peu triste et humiliant quand-même ces agissements d'Ada vis-à-vis de moi mais que faire je vis avec. Je vis avec comme je vis avec toutes les autres humiliations bien vrai qu'elles soient indirectes et sous-entendus que j'ai subis durant tous ces mois de la part de ma belle famille, que je subis encore. Heureusement pour moi que ça ne me fait pas perdre le sourire, car c'est la chose qui me fait me rendre heureuse. Maman Fily non plus ne me considère plus vraiment. Dans toute la famille Keïta je suis la seule laisser pour compte mais bon ça ne fait rien vu qu'on se voit tous rarement sauf celle avec qui je cohabite. Pour dire vrai au moment où nous sommes ma famille et mon mari me suffisent amplement. L'amour de mon mari est ce qui compte le plus d'autant plus que je sais qu'il m'aime comme toujours, même si on se prend la tête tout le temps pour pas changer mdr.
Je venais de rentrer maintenant quand Fily m'a suivi en haut, j'ai été allée me coiffer après avoir passé la moitié de la journée à m'appliquer du henné. C'est beau quand c'est fini mais comment ça fatigue ! En plus je suis enrhumée comme pas possible. Tout ce que je veux maintenant c'est de prendre un bon bain chaud donc je préfère que Fily aille voir sa mère pour ne pas que cette dernière vienne me prendre la tête parce que je ne suis pas d'humeur et je dois me reposer, la journée de demain sera mouvementée vu que c'est le mariage de Tima, elle s'est trouvée quelqu'un qui veuille bien l'épouser cette sorcière. Bref il faut que je sois en forme sinon on va dire que je fais mon intéressante à m'inventer une maladie alors que c'est faux, on voit à des kilomètres que je suis malade sans compter la tonalité de ma voix en ce moment.
...20h09..
Zut ! C'est maintenant qu'en sortant du bain je viens de me rappeler que j'ai oublié de récupérer mes deux autres complets chez le tailleur. J'en ai fait faire deux plus l'uniforme, trois Getzner en tout, je n'ai récupéré que celui pour le matin qui a des broderies sinon les deux autres j'ai fait simple en plus c'est Emma qui m'a fait savoir pour l'uniforme vu qu'il me l'a acheté directement. Où avais-je donc la tête ? Le rhume ce n'est vraiment pas ma maladie, ça fait maintenant quelques jours et j'en suis toujours affaiblie, il me fatigue trop en plus la fièvre qui l'accompagne est hard.
Je m'habille vite d'une de mes robes larges, porte mes sandales, prends mes clés et descends rapidement. Je monte dans la voiture et au moment où Djènèbou ouvre la porte y'a la voiture d'Emma qui pointe son nez donc Emma rentre, se gare et vient vers moi qui suis restée pour au moins lui parler.
Emmanuel : Tu vas où ?
Moi : Je vais récupérer mes habits.
Emmanuel : À cette heure ? Tu ne les avais toujours pas récupérés ?
Moi : J'avais complètement oublié. Si je n'y vais pas maintenant il se fera trop tard.
Emmanuel : Il n'y'a pas moyen que quelqu'un te les apporte ?
Moi : Non mais tu peux m'accompagner, comme ça tu conduis. S'il te plaît.
Emmanuel : Je suis fatigué.
Moi : Et moi malade.
Il me regarde un long moment avant de me dire de passer à l'autre côté. Je descends en souriant et lui fais un bisou sur la joue.
Moi : Merci.
Emmanuel : Ne me contamine pas s'il te plaît.
Je l'ai mal regardé avant de contourner la voiture pour monter parce qu'il ne l'a même pas dit en rigolant. Il monte aussi et démarre direct. Je me tourne vers lui et le regarde, de toute la journée on ne s'était pas parlé enfin une seule fois.
Moi : Et ta journée ?
Emmanuel : Fatigante.
Moi : Tu l'as vraiment toute passée chez vous ?
Emmanuel : Oui.
Moi : Tu faisais quoi ?
Emmanuel : Des courses par-ci par-là.
Moi : Hum ? Jusqu'à 20h ?
Emmanuel : Oui.
Moi : Dis plutôt que tu dormais là-bas.
Emmanuel : Bref.
Ok, c'est comme ça today. Je ne lui parle plus et l'expression de mon visage montre bien que je suis mécontente. Je soupire et prends mon téléphone pour m'occuper avec. Deux minutes plus tard il commence à me parler.
Emmanuel : Enlève le truc là et le foulard de sur ta tête pour que je vois bien ta coiffure.
Sûrement pour détendre l'atmosphère vu qu'il est quand-même un peu désagréable.
Moi : Flemme, demain tu verras.
Il me regarde vite fait puis regarde la route une minute avant de tirer d'abord le foulard.
Moi : Mais t'es malade on va faire un accident !
Emmanuel : Répète s'il te plaît, ta voix enrhumée là. _en rigolant
Moi : Pff.
Emmanuel : Déjà que t'as une petite voix, là c'est la totale. _en rigolant
Moi : Ne me fatigue pas, je n'ai plus envie de te parler.
Emmanuel : Pourquoi princesse ? Je ne t'ai pas manqué aujourd'hui ? Toi si, énormément.
Moi : Mdr, n'essaie pas de m'amadouer. Garde tes phrases pour toi.
Emmanuel : Han ?
Moi : Oui. Et conduis seulement. On va vite faire ça et retourner vite à la maison, je tombe de sommeil.
Emmanuel : Déjà ?
Moi : Oui. Je suis exténuée.
Emmanuel : J'imagine, entre se coiffer et se faire du henné et tout le tralala ça se comprend, en plus tu ne vas pas bien.
Et tout ça pour le mariage de quelqu'un qui ne m'aime pas du tout. Pff c'est désolant.
Moi : Tu vois.
Emmanuel : Oui. Attends après que je te scrute pour voir si le résultat est bon.
Moi : Mdr, toi là.
Emmanuel : Bah oui, il faut que je te valide sinon demain je te fuirai faisant mine de ne pas te connaître. _en rigolant
Moi : N'importe quoi. _en rigolant
Emmanuel : Et j'espère que t'as bien mis Mme Keïta sur la paume de ta main hein.
Je soulève ma main qu'il regarde puis sourit avant de se tourner vers la route.
Emmanuel : Voilà. C'est bien ça. Attends qu'on rentre pour que j'admire ta beauté.
Moi : Nan, on rentre dron, direct je me couche.
Emmanuel : C'est ce que tu crois.
Moi : Je ne blague même pas. En plus tu ne dois pas t'approcher de moi, je ne veux pas te contaminer monsieur.
Il me regarde et secoue la tête en rigolant.
...Le lendemain, 7h14..
... : Tu es prête ?
Moi : Oui, tu peux prendre mes affaires là.
Il rentre dans la chambre, me voit et s'avance vers moi.
Emmanuel : Tu es magnifique.
Moi : Merci. Toi aussi tu es beau.
Emmanuel : Je le sais.
Moi : Non mais.
Il rigole et pose ses mains sur ma taille.
Emmanuel : Je suis beau mais j'avoue que tu me dépasses beaucoup plus.
Moi : C'est aujourd'hui que tu l'as su ?
Emmanuel : À vrai dire nan Mdr, depuis le jour où j'ai posé les yeux sur toi oui.
Moi : Ah voilà.
Emmanuel : Je vais garder un œil sur toi, malheur à tout homme qui te regardera plus d'une seconde.
Il s'approche plus près et je tourne direct le visage pour éternuer avec mon mouchoir près du nez mdr. Il m'a lâché le gars.
Emmanuel : Va falloir trouver une solution avant que tu ne m'embarques dans ta maladie.
Moi : ...
Emmanuel : Tes microbes là.
Moi : Orrh tu énerves.
Je me tourne pour prendre mon sac et il se colle à moi en m'enlaçant.
Emmanuel : Bébé est fâchée ?
Moi : Pas du tout.
Emmanuel : Un peu quand-même.
Moi : Nan, on y va, y'a déjà tout le monde dans la famille je crois.
Hier soir, Ada est même allée dormir là-bas avec les enfants donc si je traîne ici c'est sûr que tous les scarfaces que je me ferai prendre auront raison de moi.
Emmanuel : Rien ne presse, la mairie c'est à 9h.
Moi : Tout presse pour moi. Lâche-moi maintenant et allons.
Il me fait face à lui puis me smack. Il passe sa main sur ma tête glisse vers ma nuque.
Emmanuel : Je m'amuse chérie.
Moi : Je sais, je ne suis pas fâchée sérieux.
Emmanuel : Hum ok. Ta maladie si tu veux on échange direct, comme ça, ça serait moi le malade.
Moi : Ah non, si c'était toi le malade, ça aurait été la panique au village. Non merci, je ne veux pas mourir d'angoisse.
Emmanuel : Ah oui ? _en rigolant
Moi : Oui.
Emmanuel : Comme ça tu t'angoisses pour moi ?
Moi : Bah oui.
Il sourit, me prend dans ses bras et je commence à le serrer très fort sans vraiment savoir pourquoi enfin juste un peu.
Emmanuel : Eva ?
Moi : Oui.
Emmanuel : Ça va ?
Moi : Oui.
Emmanuel : Ok.
Il me fait un bisou sur la tête.
Moi : Tu restes près de moi là-bas. Ok ?
À vrai dire je stresse trop et j'ai un peu peur de cette journée au milieu de tant de personnes qui ne me comprennent pas, qui ne me portent pas dans leurs cœurs.
Emmanuel : Oui mais tu sais que pas toute la journée quand-même.
Moi : Je sais, mais tu peux souvent me chercher pour juste que je te vois.
Emmanuel : T'inquiète. Je ne serai jamais loin de toi.
Moi : Merci n'amour.
Emmanuel : Normal princesse.
Je me détache doucement et lui souris.
Emmanuel : Mais tu ne penses pas que c'est un peu exagéré enfin je ne veux pas te vexer mais tu ne crois pas que te stresser juste pour être avec ma famille c'est un peu trop ?
Moi : Désolée. Je ne voulais pas te donner cette impression. C'est juste que je ne vais pas bien.
Emmanuel : T'inquiète. Je comprends.
Moi : Merci.
Emmanuel : Allez on y va princesse.
Moi : Oui.
Il prend nos affaires et se dirige vers la porte pendant que je prends mon sac et me jette un coup d'oeil vite fait au miroir.
Emmanuel : N'oublie pas de prendre une boîte de mouchoirs hein.
Moi : Très drôle.
Je sors et le rejoins puis on se met en route pour le wedding de la sorcière.
J'étais habillée comme ça ⬇️
...11h36..
... : Tu fais le reste du cortège ?
Moi : Oui. Ou tu as besoin de moi ici ?
Élisa : Non, tu peux y aller.
Moi : Ok.
Je m'en vais monter dans la voiture avec Emma. Et on suit le cortège qui venait de quitter la famille Keïta.
Moi : C'est loin là où on va ?
Emmanuel : Non, pas trop.
Moi : Okii.
Je prends dans mon sac un comprimé d'aspirine que j'avale vite à l'aide de ma petite bouteille d'eau. J'ai un mal de crâne qui débute.
Emmanuel : Si ça ne va pas, on retourne.
Moi : Non, ça va. C'est juste pour mieux me sentir.
Emmanuel : J'espère que tu ne dis pas ça juste pour ne pas rester à la maison ?
Moi : Mais non. Qu'est-ce que tu crois ?
Emmanuel : Rien.
On roule pendant quelques minutes puis Emma ralentit comme pour se garer. Je relève la tête vers lui en me redressant.
Moi : On est arrivé ?
Emmanuel : Non, ils nous font signe.
Je suis son regard et je vois Agnès et deux cousins d'Emma avec deux autres filles. On se gare et Emma fait descendre la vitre de mon côté.
Emmanuel : Qu'est-ce qui se passe Mody ?
Mody : On a un problème avec la voiture.
Emmanuel : Vous avez besoin que je vous aide ?
Mody : Vous pouvez prendre les filles avec vous ? On va chercher un garage.
Je regarde les filles avec Agnès, l'une c'est leur cousine, la fille de tantie Aoua mais l'autre je ne la connais pas.
Emmanuel : Ok. Pas de problème.
Elles montent, Agnès derrière moi, leur cousine, Kiatou, au milieu et l'autre derrière Emma.
Elles : Ça va ?
Nous : Oui et vous ?
Nous : Bien.
L'autre : Merci Sey.
Sey ? Je suis la seule qui l'appelle et qui peut l'appeler Sey enfin Sey-bébé. Elle doit l'appeler Emmanuel ou Emma ou encore Seyba. Je tourne le visage vers Emma qui la regarde par le rétroviseur.
Emmanuel : De rien.
Je la regarde aussi vite fait, elle lui souriait. Je regarde à nouveau Emma et ce dernier s'était concentré sur la route. Mon téléphone sonne et c'est Ida. Emma me regarde et je réponds.
Ida : Allô.
Moi : Oui allô.
Ida : T'es toujours enrhumée toi.
Moi : Sérieux. En plus ça devient du paludisme carrément.
Ida : Après faut que t'ailles à l'hôpital.
Moi : Oui, j'y passerai dans la semaine.
Ida : Bien alors. Vous êtes où maintenant ?
Moi : Au cortège.
Ida : Ah ok. Je passerai avec maman dans l'après midi dans la famille vers 14h.
Moi : Ok on se verra là-bas.
Ida : Oui.
Moi : Tu amènes bien mon petit prince avec toi hein.
Ida : Juste pour te faire plaisir.
Moi : Mdrr tu m'aimes trop, à plus la petite.
Ida : Tchrrr.
Je rigole et elle raccroche.
Emmanuel : Ida ?
Moi : Elle-même.
Emmanuel : Elle est à la maison ?
Moi : Non pas encore.
Emmanuel : Ah ok. Ça va avec l'aspirine maintenant ?
Moi : Oui ça va, je gère t'inquiète mdr.
Il place vite sa main sur mon front et regarde la route.
Emmanuel : Bah non ça commence à être brûlant.
Moi : Ça va passer, tu verras.
Emmanuel : Hum. Demain on ira voir le médecin.
... : On ne vous a pas dérangé en montant quand-même ?
Mon regard ainsi que ceux des autres étaient tournés vers elle. D'ailleurs je me demande qui est cette fille. Faut pas qu'elle reveille ma folie parce que mes nerfs sont à vifs surtout qu'elle a donné un surnom à mon mari.
Moi : Pas du tout.
La fille : Ah je suis rassurée comme vous étiez seuls. En plus vous parlez entre vous...
Agnès : Tu veux qu'on les dérange comment Daron ? C'est ta question même qui est dérangeante. Fais comme nous, manipule ton téléphone ou discute.
Daron : Calme-toi toi, je ne faisais que demander.
Moi : Au fait désolée mais je ne te connais pas trop. T'es une cousine ?
Emmanuel : C'est l'amie de Tima.
Daron : Oui mais pas de simples amies mais les meilleures Sey.
Moi : Ok.
Je me tourne et via le rétro je vois Agnès la regarder un peu mal puis elle hausse les épaules.
...14h38..
On a fini avec le cortège, je suis maintenant au milieu des autres femmes de la famille entrain d'aider du mieux que je peux. Je reçois un message d'Ida me disant qu'elle est dehors là où la festivité bat à son plein. Je sors, je la cherche des yeux un moment puis la vois assise sous l'une des bâches. Je m'approche d'elle et essaie directe de prendre son fils. Elle s'accroche à lui et relève la tête. Je pouffe de rire.
Moi : Tu crois que c'est qui mdrr ?
Ida : T'es folle j'ai dit. _en se relevant
Moi : Passe mon fils oh.
Elle me le passe puis me regarde bien.
Ida : Elle est belle ta robe.
Moi : Merci. C'est l'uniforme comme tu peux le constater. J'ai juste fait simple oh.
Ida : Bah c'est simple et jolie.
Je souris et fais des manières Mdr.
C'était comme ça. ⬇️
Moi : Elle est où maman ?
Ida : Dans le salon avec tantie Fily et les autres.
Moi : ....
Ida : Ça fait presque vingt minutes qu'on est là.
Moi : ...
Ida : Eva ?
Moi : Hum.
Ida : Tu regardes quoi ?
Moi : Hum quoi ?
Je me tourne vers elle et elle se retourne pour voir ce que je regarde.
Ida : C'est Emma que tu cherches ?
Moi : Non, allons voir maman ça fait longtemps entre elle et moi.
Ida : Oui allons.
Cette pote à Tima m'énerve. Ça fait un moment que je la vois tout le temps coller à Emma. Maintenant aussi je viens de le voir passer et elle courait derrière lui. Durant tout le cortège, elle n'a pas arrêté de me regarder mal et parler au calme avec Emma qui lui répondait très laconiquement, elle le saoulait comme moi. Quand j'aurai le temps je parlerai à Emma d'elle. Je m'en vais avec Ida voir maman, son prince pleure, je lui donne parce qu'en plus je n'arrive pas à bien le tenir. Je me sens faible.
Après avoir été voir maman et tout. Je suis retournée avec Ida dehors, on s'est assise là-bas pour discuter et tout. Je ne pense plus si on a besoin de moi donc je préfère tenir compagnie à ma sœur. Fily me voit et vient s'asseoir à côté de moi.
Moi : Ne bouramousso. (Ma belle-mère)
Fily : Oui.
Moi : T'es toute belle.
Elle sourit puis rigole.
Fily : Onh an ka snap kei tata. (On snappe tata)
Moi : Okii.
Ida : C'est toi qui as gâtée l'enfant des gens.
Moi : Même pas. _en rigolant
... : Tantie Eva.
Je me tourne et c'était une petite fille, je crois que c'est une nièce à Ada, je pense l'avoir déjà vu chez nous.
Moi : Oui.
La petite : On t'appelle à la cuisine.
Moi : Ok merci. J'arrive.
Je me lève et Fily me suit. On va à la cuisine et on me dit d'aider à partager les plats. Je voulais dire que je n'en étais pas capable mais si je le fais elles vont me tuer. Donc je m'en vais servir les deux premiers plats qu'on me donne puis ainsi de suite jusqu'à mon troisième tour où j'ai fait un malaise qui m'a forcé à m'adosser au premier mur à côté.
Fily : Tu es malade Tata ?
Moi : Non ça va chérie.
Je ferme les yeux et respire un bon coup avant d'essayer de continuer. Je tombe presque quand Ida vient tout à coup à mon secours.
Ida : Tu ne vas pas bien Eva. Viens t'asseoir une minute.
Elle me fait asseoir et met les plats à côté puis s'en va me chercher de l'eau. Au loin je vois Fily venir avec Emma. Je n'ai même pas remarqué quand elle est partie.
Ida : Tiens bois.
Moi : Merci Ida.
Emmanuel : Qu'est-ce qui se passe ? Fily m'a dit que tu ne vas pas bien.
Ida : Elle fait des malaises.
Emmanuel : Des malaises ?
Moi : J'ai juste besoin de me reposer.
Emmanuel : Viens, on va dans mon ancienne chambre, tu vas te reposer là-bas. Ida tu la tiens compagnie aussi non ?
Ida : Oui bien-sûr.
Je me suis levée et on est rentré en prenant la route de la chambre. On croise Ada dans le couloir.
Ada : Y'a un problème ?
Emmanuel : Elle va se reposer donc passez vous d'elle ok. Elle est malade.
Ada : Ah meilleure santé.
Moi : Merci.
On arrive à l'ancienne chambre d'Emma, on l'ouvre parce que c'était fermée, avec Emma on a mis nos affaires là-bas ce matin donc on l'a fermé en partant. Emma reste quelques minutes avec nous puis s'en va acheter un médicament à la pharmacie.
...17h29..
Moi : Attends que ça finisse pour qu'on rentre ensemble.
Emmanuel : Ça veut dire attendre jusqu'à 21h-22h.
Moi : Mais non.
Emmanuel : Si, bon Tidiane va rentrer donc je vais avec lui chez lui comme ce n'est pas loin d'ici après je viendrai te chercher quand tout sera fini ou presque.
Moi : Ok.
Je l'accompagne près de Tidiane qui me souriait.
Tidiane : Ma femme ça va maintenant ?
Moi : Oui bien même. Depuis que je me suis reposée ça va.
Tidiane : Hum ma femme. Tu sais maintenant tu as juste besoin d'une bonne soupe de poulets pleine de piments pour que tout aille pour le mieux.
Moi : Mdr, donc dès que tu rentres tu ordonnes à ma coépouse d'en préparer pour moi.
Tidiane : Direct.
Moi : Ah mais pas trop de piments quand-même.
Tidiane : Non, c'est ça même qui est bien. Beaucoup de piments.
On rigole puis les deux montent dans la voiture de Tidiane.
Emmanuel : À plus.
Moi : Oui.
Tidiane : J'ai même oublié de te dire oh ma femme.
Moi : Me dire quoi ?
Tidiane : Tu es sublimissime.
Moi : Tu trouves ?
Tidiane : Oui trop.
Moi : Mercii mon mari. _en souriant
Emmanuel : Eh c'est bon maintenant on y va.
Il donne une tape à Tidiane qui rigole puis démarre. Je secoue la tête et m'en vais dans la maison.
Ce modèle ⬇️
Quand je rentre, je m'en vais à côté des autres, elles étaient toutes près de Tima. J'ai eu droit à quelques regards pas très admiratifs. Bref m'en fous.
Lors de la cérémonie du kounkoli quand on faisait des soi-disants éloges de Tima je ne sais pas comment ni pourquoi mais d'un coup j'ai commencé à avoir chaud et à manquer d'air. Donc je me lève pour aller me rafraîchir dans la maison vu que nous sommes dans la cour mais à juste deux pas je me sens tomber.
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