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《Tu m'as brisé le cœur, brisé les côtes...》
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Je ne fais que regarder Emma qui semble m'en vouloir. Qu'est-ce qui m'a pris ?
Mimi : Comme t'es si riche, et si tu t'achetais ton enfant ? Achète ton fœtus là tout de suite et porte le. Tu le peux n'est-ce pas ? N'est-ce pas que l'argent achète tout ? N'est-il pas suffisant ?
Si je n'étais pas préoccupée par la colère affichée sur le visage de mon mari, ces questions m'auront fait tomber par terre. Pour l'instant j'ai plus peur de la réaction probable d'Emma que de l'énormité des allégations que j'ai involontairement sous-entendus.
Tima : Tu ne parles plus ?
Il me saisit violemment par le bras et me tourne vers Mimi.
Emmanuel : DIS-MOI C'EST TON ÉGAL ? DE QUEL DROIT TU LUI PARLES COMME ÇA ? DE QUEL DROIT TU LES TRAITE AINSI ?
Tima : Si c'était l'une de nous qui t'aurait raconté ça tu aurais dit que c'était faux.
Moi : ..Emma..
Emmanuel : TAIS TOI !
Il a tellement crié que j'ai sursauté en fermant les yeux.
Emmanuel : C'EST QUOI CES IMPOLITESSES ? REGARDE ET MONTRE MOI QUI EST TON CADET ICI ? JE TE JURE QUE JE NE FERMERAI PAS LES YEUX SUR CETTE INSOLENCE !
Moi : S'i...
Emmanuel : J'AI DIT LA FERME. QU'EST-CE QUE JE VIENS DE TE DIRE ? JE NE T'AI PAS PRÉVENU QU'ON NE S'ENTENDRA PAS SUR CE CHEMIN ? TU ES SI MAL-EDU..
Moi : TU NE VOIS PAS QU'À CAUSE D'ELLES JE...
Sans savoir comment, je me trouvais pencher, mon oreille résonnait et ma joue chauffait. Je ne vais pas pleurer.
Emmanuel : LA FERME J'AVAIS DIT.
Agnès : Mais Emma.
Emmanuel : HORS DE MA VUE !
Moi : ...
Il me saisit de nouveau et me pousse violemment vers la porte.
Emmanuel : MA FAMILLE TU LA RESPECTES SINON COMPTE PAS SUR MOI !
Je reste là à le regarder, il se retourne vers ses sœurs. Je ne crois plus regretter mes paroles et je suis prête à parler davantage parce que trop c'est trop.
Emmanuel : Attendez-moi.
Il revient vers moi, je ne réagis pas. Il m'attrape à nouveau par le bras et me traîne dans les escaliers jusque dans notre salon où il me jette presque à terre.
Emmanuel : TU PEUX ME DIRE QU'EST-CE QUI T'AS PRIS ?
Moi : ...
Emmanuel : JE TE PARLE. _en me secouant
Moi : ...
Emmanuel : POURQUOI TU LUI AS PARLÉ COMME ÇA ? JE NE SAIS MÊME PAS CE QUE TU AS PU BIEN D'AUTRE DIRE AVANT QUE JE N'ARRIVE ? ET C'EST QUOI CES HISTOIRES D'ARGENT ?
... : Je vais te le dire.
Emmanuel : Non laisse elle va me répondre. Elle a bien la langue pendue pour ça.
Je le regarde mal.
Emmanuel : Je t'écoute !
Moi : ...
Tima : Emma, elle ne va pas te répéter les insultes qu'elle a proféré à notre encontre.
Emmanuel : Elle va le faire.
Il me prend par le bras et serre. Je me tire de force en le poussant de toutes mes forces.
Moi : ÇA SUFFIT MAINTENANT. TU VEUX SAVOIR CE QUE J'AI DIT ! BAH LA VÉRITÉ. TES HYPOCRITES DE SŒURS M'ENVEULENT JUSTE PARCE QUE JE SUIS AISÉE, PARCE QUE JE SUIS TA FEMME, PARCE QUE JE SUIS MOI ET PARCE QUE JE SUIS TOUT CE QU'ELLES NE SONT PAS ! JE COMPRENDS COMMENT ELLE ME VOIT DU MOMENT OÙ TOI TU ME DIS DE RESPECTER TA FAMILLE ? JE SUIS QUOI POUR TOI ALORS ? NE SUIS-JE PAS AUSSI DE TA FAMILLE ? N'EST-CE PAS TOI QUI M'A EMMENÉ PARMI CES ENVIEUSES ? OUI JE ME VANTE AUJOURD'HUI PARCE QUE C'EST LA SEULE CHOSE QU'ELLES ATTENDAIENT. ELLES DISENT QUE TU ME DONNES PLUS D'ARGENT QU'À TA FAMILLE ? DIS-MOI SI JE ME SUIS DÉJÀ INTERFÉRÉE DANS CES CHOSES ? T'AI-JE DÉJÀ DEMANDÉ D'ARRÊTER D'AIDER TES FRÈRES DANS LES DÉPENSES FAMILIALES ? T'AI-JE DÉJÀ DEMANDÉ D'ARRÊTER D'APPORTER DES SACS DE RIZ CHEZ VOUS ? T'AI-JE MÊME DÉJÀ FAIT UNE RÉFLEXION SUR LE SUJET ?
Emmanuel : EVA !
De toute sa famille, c'est lui qui gagne le plus et c'est lui qui contribue le plus aux dépenses, et presque tous les besoins de ses sœurs plutôt ses petites sœurs (Tima, Christiane et Agnès) sont assurés que par lui. Jamais je ne me suis interférée ni jamais même je n'ai abordée une seule fois le sujet parce que c'est normal qu'il le fasse et aucun mot de ma part ne devait être prononcé sur tout ça. Ça ne me regardait même pas en vrai mais tout le temps c'est des tu oublies ta famille, tout le temps Tima plus que les autres fait des sous-entendus.
Moi : QUOI ? DIS LA VÉRITÉ ! QU'EST CE QU'ELLES CROIENT ? PARCE QUE JE SUIS TOUJOURS PRÉSENTABLE ET TOUT ELLES CROIENT QUE C'EST UNIQUEMENT TOI QUI M'ENTRETIENS ? QUE ÇA SOIT TOI OU PAS, J'AI DE QUOI M'ENTRETENIR ET TU LE SAIS ! L'ARGENT QUE J'AI ME SUFFIT LARGEMENT EN PLUS AVEC CEUX DE MA FAMILLE ! JE PEUX BEL ET BIEN ME PASSER DE TON ARGENT SI C'EST CE QU'ELLES VEULENT ! ET SI ELLES NE SONT TOUJOURS PAS SATISFAITES QU'ELLES TE PRENNENT TOI AVEC TON ARGENT ! TIMA TU M'ENTENDS BIEN ! PRENDS TON FRÈRE ET FAIS CE QUE TU VEUX DE LUI. SI TES AMANTS N'ARRIVENT PAS À T'ENTRENIR JE SUIS DÉSOLÉE POUR TOI PARCE QUE MOI JE N'AI BESOIN DE PERSONNE POUR CELA. CE N'EST PAS DE MA FAUTE SI T'ES UNE DÉVERGONDÉE QUI...
Paf ! Elle m'a giflé. Je l'ai giflé à mon tour et là Emma fonce sur moi et me gifle. Je le regarde deux secondes avant de lui rendre sa gifle avec toute ma colère.
Tima : Comment oses-tu..
Je la pousse et prends le chemin de la chambre. Je ne vais pas pleurer j'ai dit, j'ai eu ma dose.
À peine que je m'assieds sur le lit, Emma ouvre la porte en la fracassant presque et se jette sur moi.
Emmanuel : Depuis quand toi et moi sommes des égaux ?
Je n'ai pas le temps de répondre parce qu'en ce moment je suis occupée à éviter le plus de coup que possible.
Emmanuel : Ni ne ko kelen fô e ka fô tan otouma moun dedo ? (Si je dis un il faut que tu dise dix donc que crois tu que c'est ?)
Il me frappe et dès que je le peux je le frappe aussi, ce qui l'énerve . On se battait à vrai dire mais lui plus que moi. J'essayais de lui rendre plus de ses coups mais il m'avait déjà affaibli. Couchée sur le lit, il m'a littéralement sonnée. Depuis le soir où j'ai été en boîte avec mes amies sans lui il n'avait jamais levé la main sur moi de cette manière. Et cela remontait maintenant à un an. En recevant ses coups actuellement, ces souvenirs me sont revenus.
Flashback
Moi : Il ne voulait pas que je vienne aussi. Tu as vu comment j'ai couru dans la voiture.
Malado : Tu ne crois pas que tu as mal fait.
Moi : Mais non. Il n'a juste pas voulu venir parce qu'il ne se sentirait pas à sa place alors que moi non donc je vais profiter oui.
Sola : Tu as raison.
Ensuite nous sommes allées nous amuser comme des folles au total nous étions cinq. Toute la soirée était magnifique jusqu'à ce que je rentre dans les environs de trois heures du matin, déposée par mes amies vu que c'est elles qui sont venues me chercher.
Je trouve Emma assis de pieds fermes dans la chambre. Je lui lance un salut et me couche direct.
Emmanuel : Eva yen be yen yira gan yen te yen faara ! (Des yeux se montrent mais des yeux ne s'entredéchirent pas.)
Moi : Pas le temps j'ai sommeil.
Je me couvre et il vient retirer la couverture. Il me tire et commence par des gifles puis me frappe, il devient incontrôlable, il m'insulte et finit par me taper n'importe comment et n'importe où.
Le lendemain je ne suis pas sortie de la chambre, je ne lui ai pas adressé la parole pendant plus de deux jours et lui non plus puis j'ai reconnu être fautive donc j'ai passé l'éponge quand il est revenu vers moi. C'était sa première fois d'aller au delà des gifles.
Fin flashback
Je croyais vraiment qu'après ce jour il n'aurait pas eu de deuxième fois mais il en a eu une deuxième plus pire que la première. L'ai-je cherché à nouveau ? Où ai-je bien fait de riposter contre ces femmes ?
Mais ce que je ne comprends pas c'est qu'il soit prêt à me battre pour ses sœurs et non elles pour moi. Je ne cherche vraiment pas à ce qu'il le fasse mais je ne peux comprendre qu'il soit capable de me frapper pour elles sans remords.
Je ne réagis plus, mes larmes coulent toutes seules. Je ne vais pas leur faire le plaisir de pleurer non je ne le ferai pas. Emma sort ne me laissant qu'avec Tima. Je me tourne sur le lit en regardant autre qu'elle.
Tima : Yache ! Kodi a ma djougouya ? (J'espère que ça n'a pas été trop grave ?)
Moi : ...
Tima : Tu as vu que tu ne fais pas le poids ?
Moi : ...
Tima : Je ne savais pas qu'Emma nous aimait autant enfin je savais mais pas à ce point.
... : Tima !
Tima : Tu as vu Agnès, elle parlait du show de ce matin mais je peux te dire que celui-ci a été mille fois mieux. Tu l'as raté. _en rigolant
Agnès : Sérieux ce que tu fais ce n'est pas bien. J'avoue que je ne suis pas non plus très fan de Eva mais tout ça c'est inhumain.
Tima : Toi, ne commence pas. Tu nous énerves maintenant sérieux. Ça y est depuis qu'elle a fait une fausse couche tu t'es prise de compassion pour elle.
Agnès : Arrête tu veux. Imagine un peu comment elle se sent. Elle nous a insulté et elle a tort mais admettons aussi que nous l'avons poussé à bout.
Tima : Mieux vaut que tu ne parles pas toi.
Je me lève doucement sans même regarder vers leur côté et pars m'enfermer dans la salle de bain.
Il m'a fallu plus de trentes minutes avant que je ne me décide à me couler un bain qui a duré une éternité. Quand j'ai fini, j'ai juste porté une robe large et je me suis couchée. J'ai dit que je ne pleurerais pas mais intérieurement je le faisais. J'ai mal physiquement et émotionnellement, je ne sais même plus comment regarder Emma après ce qui vient de se passer y'a juste presque deux heures, c'est un brut bien plus que je l'imaginais.
Je prends mon téléphone, il faut que je parle à ma mère.
Maman : Allô.
Moi : ..maman.
Maman : Oui. Otouma moun be e la ? Ta voix. (Qu'as-tu donc ?)
Moi : ...
Maman : Eva ?
Moi : ..Mam..
Je n'arrive plus à finir, je craque complètement au téléphone.
Maman : Iiih ? e be kassi de la wah Eva ? (Tu pleures Eva ?)
Je suffoque en pleurant et maman me crie dessus pour que je lui dise ce qui ne va pas. J'essaie de me calmer pour la répondre mais je n'y arrive pas. Un grincement de porte se fit entendre, je lève les yeux et vois Emma.
Maman : TU VEUX ME TUER EVA ?
Emmanuel : Habille-toi, on va chez nous.
Moi : ...
Emmanuel : Je ne me répéterai pas, tu t'habilles et on y va, je ne vais pas faire attendre ma mère.
Maman : Passe le téléphone à Emma si tu ne veux pas parler.
Moi : ...
Maman : PASSE LE TÉLÉPHONE OUI.
Moi : ...Je...je te rappelle.
Je raccroche et me lève nonchalamment toujours en larmes. Ce n'est pas pour Emma que j'y vais mais par respect pour tantie Fily parce que je déduis que c'est elle qui nous a appelé.
Emmanuel : Tu te dépêches non ?!
Moi : ...
Il me devance dans le dressing et se dirige vers mes armoires.
Emmanuel : Si c'est pour insulter mes sœurs et faire de l'effronterie tu y es bien hâtive non ? Fais vite.
Je nettoie mes larmes, il me lance un habit pour que je la mette mais je passe devant lui et me prends un autre.
Emmanuel : Si tu ne descends pas dans cinq minutes, je te fais descendre par le balcon. _en sortant
Je me ressaisis puis m'habille calmement, porte un nu-pied et prends avec moi mon téléphone et un foulard. Je descends les escaliers en mettant mon foulard.
J'arrive en bas et me dirige vers la porte.
... : Tata.
Fily venait d'entourer mes pieds de ses bras par derrière. Je crois ne pas l'avoir vu de toute la journée. Je m'efforce de lui sourire.
Moi : ..J'arrive.
... : Fily, viens là !
Fily : Tu as quoi ? Tu vas où ? Je viens avec toi.
Ada : FILY !
Moi : Va...
... : Mais elle fait qu...
Il s'arrête quand il me voit.
Emmanuel : On y va.
Ada vient tirer sa fille et je suis Emma dans la voiture. Il démarre et je regarde par la vitre.
Emmanuel : Tu as vu ce que tu m'as obligé à faire ?
Moi : ...
Emmanuel : Je ne voulais pas mais tu m'as obligé Eva.
Moi : ...
Emmanuel : Sans mentir je ne suis pas prêt à te pardonner ton insolence d'aujourd'hui.
Après ces mots, il ne dit plus rien et le silence régna.
...
On arrive chez eux et dans le salon on trouve toutes les sœurs Keïta avec tantie Fily.
Moi : Bonsoir.
Elles : ...
Personne ne réponds même pas tantie Fily. Emma passe et s'assoit.
Tantie Fily : Assieds-toi.
Je m'assieds et regarde par terre.
Tantie Fily : Ça fait ça Eva, toi tu es comme ça ?
Moi : ...
Tantie Fily : Chou kora touma djoumain kan be fili an da yôrô ma ? (Quand a-t-il fait nuit pour qu'on se trompe de son lit ?) Dis-moi y'a combien d'âge entre toi et Mimi ?
Moi : ...
Tantie Fily : Je te parle Eva. Ni Mimi den fôlô chi bôra i chi la, a tô be to djoli ye ? (Si on enlève de ton âge l'âge du premier enfant de Mimi, ça te restera combien ?) Même Agnès n'est pas de ton âge. Et toi tu les insultes ?
Mes yeux commencent à mouiller.
Tantie Fily : Tout le temps c'est des disputes avec toi mais cette fois c'est trop. Je ne te croyais pas comme ça. Donc tu nous vois de haut n'est-ce pas ?
Moi : ..non maman.
Tantie Fily : Mais c'est ça ! C'est parce que je te prenais pour ma fille que je ne voulais pas parler depuis ce temps mais i ye ko danma tèmè (tu as dépassé la limite). Emma même ici n'a jamais frappé Tima et toi tu te bats avec elle ? Ce n'est pas parce que tu es l'épouse de son grand frère que tu vas te jeter sur elle. En ce moment je suis plus qu'énervée contre toi. Donc pour toi mes filles sont jalouses de toi ?
Moi : ...
Tima : Tu vas où ?
Emmanuel : J'arrive. _en sortant
Tantie Fily : Elles sont jalouses de quoi même chez toi ? Tu parles d'argent mais est-ce qu'elles t'ont déjà dit qu'elles ont manqué de quelque chose ? Sont-elles des pauvres ? Sommes nous des pauvres à tes yeux ? Après tout ce que tu as pu insinuer aujourd'hui tu ne mérites pas ma considération.
Moi : ..maman s'il te plaît...
Tantie Fily : Je ne suis pas ta mère Eva.
Une goutte puis deux puis trois coulèrent de mes yeux. Je pleurais.
Tantie Fily : Donc toi tu penses que le monde tourne autour de toi ? J'ai tout supporté avec toi par égard pour Emma, tes parents et pour toi-même. Déjà que tu n'as jamais su t'entendre avec mes filles et que tu n'as pas donné d'enfant à mon fils il fallait aussi que tu humilies mes enfants qui sont tous tes aînés ? Ça en est trop Eva. Tu en as beaucoup trop fait. Je ne peux considérer une personne qui nous dénigre comme ma fille. Aujourd'hui je te dis que tu ne représentes plus rien d'autre pour moi qu'une belle fille et cela tant que tu seras avec Emma sinon rien.
... : Tout ça pour dire que tu ne l'as jamais considéré comme ta fille.
Avec les yeux pleins de larmes je regarde vers la direction où provenait cette voix qui m'est tellement apaisante et rassurante.
Tantie Fily : Cherche d'abord à connaître le problème.
Maman : C'est la raison pour laquelle je suis là. Mais peu importe le problème si Eva était réellement une fille pour toi tu l'aurais grondé et remis sur le bon chemin mais jamais tu n'aurais dit qu'elle ne sera qu'une belle fille pour toi et ça jusqu'à ce que ton fils en décide autrement. D'après toi que veulent dire ces mots ? N'ont-ils pas un message très clair que tu sous-entends ? Bonsoir.
Elle vient s'asseoir à côté de moi.
Maman : Ça va ?
Je hoche la tête positivement.
Tantie Fily : Tout ce que je sais c'est qu'aujourd'hui je suis remontée contre elle. Demande la ce qu'elle a fait non plutôt tout ce qu'elle a dit parce que le fait de se battre avec Tima n'est rien comparé à toutes ses accusations et effronteries.
Après les filles se sont mêlés à dire des choses sur moi et tantie Fily a sorti toutes sortes de mot sur moi, elles ont fait ressortir tous mes torts ainsi que mes torts imaginaires puis j'ai moi-même fais de mon mieux pour narrer l'histoire à ma mère dans toute sa complexité et même le fait qu'Emma m'ait battu. Tantie Fily n'y croyait pas jusqu'à ce que Agnès confirme et même avec ça avec réserve car Tima a tout expliqué autrement. Mes larmes n'arrêtaient pas de couler. Maman s'est fâchée en apprenant les coups que j'ai réussi d'Emma et de plus tantie Fily avec ses filles ont fait comprendre que ça ne les intéressaient pas pour dire vrai.
Maman : Lève-toi Eva !
Elle me prend par le bras et je l'enlève doucement parce que j'avais mal, il m'a réellement frappée. Je me lève et elle me dirige devant elle.
Maman : Comme c'est comme ça, pour moi ma fille compte et vous n'allez pas la tuer pendant que je suis en vie.
Elle prend ma main et m'amène avec elle. On sort et elle m'ouvre la portière en me faisant monter. Pendant qu'elle contourne pour monter de son côté, on voit Emma arriver de la rue d'à côté, il marchait. Il court vers nous et se place au niveau de maman.
Emmanuel : Qu'est-ce qui se passe maman ?
Maman : Tu me le demandes ? Donc je t'ai donné ma fille pour que tu la battes ? Eva dira i ma togo mina yôrô i ba don ? (N'est-ce pas que tu sais de quelle manière tu as eu Eva ? )
Emmanuel : Maman ne...
Maman : Ne tilala kouma la Emma. J'emmène ma fille un point c'est tout. (J'ai fini de parler Emma.) _en fermant sa portière.
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