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《..que Dieu me pardonne, j'ai tout fait à l'instinct...》


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Moi : Je vais directement aller voir David.

Emmanuel : Tu n'y...

Moi : J'y vais bye. Porte-toi bien Tima.

Je n'ai pas cherché à attendre qu'il me retarde, j'ai vite dit aurevoir à Kankou et je suis partie.

...

J'ai passé tout le reste de la matinée dans les bureaux de mes frères puis je suis retournée voir Kankou pour le reste de la journée en lui disant aurevoir parce que je ne vais plus travailler avec elle. J'ai un meilleur poste auprès de mes frères et je vais là-bas un point c'est tout.

Je suis déterminée et cette fois j"imposerai aussi ma décision. Il acceptera coûte que coûte.

...Quelques semaines plus tard..


... : Joyeux anniversaire, joyeux anniversaire...

J'ouvre doucement les yeux en les clignotant, quand je comprends à l'entente de cette chanson un sourire s'affiche doucement sur mon visage. Les petits sautillent sur le lit en chantant n'importe comment, je passe la main sur le visage. Emma était débout avec un gâteau plein de bougies. L'émotion m'a tellement prise que je ne savais plus quoi faire, je repose une minute ma tête sur le lit en souriant puis me redresse en prenant les petits dans mes bras, Fily et Papi.

Moi : Merci mes amours.

Emmanuel : Souffle vite tes bougies.

Je me détache des enfants, me lève puis souffle les bougies.

Moi : Merci n'amour.

Il me fait vite fait une bise.

Emmanuel : Allez les enfants on coupe le gâteau !

Eux : Ouiii.

Je rigole. Franchement les anniversaires surprises, c'est magnifique, c'est trop beau, ça procure une joie intense.

Ils s'en vont dans le salon, les enfants devant et moi je les suis derrière.

Moi : Mais il est quelle heure là, ils sont déjà réveillés et pas moi ?

Emmanuel : Il est presque 7h.

Moi : Tu as coupé leur sommeil ?

Emmanuel : Mais non, t'inquiète ils étaient déjà réveillés quand je suis revenu de l'achat du gâteau donc je les ai embarqué avec moi. Ils vont à l'école t'as oublié.

Moi : Ah oui. Tu es allée acheter un gâteau à l'aube pour moi ?

Emmanuel : Bah oui.

Moi : Eh Allah c'est trop mignon ! Je t'aime trop trop trop.

Emmanuel : Moi encore plus.

On coupe le gâteau et tout. Quand on finit, je prends vite mon bain et me prépare. Après on se dit tous aurevoir parce qu'aujourd'hui ce n'est pas chômé mdr. Ma journée a très bien commencé.

Wow je deviens vieille là, vingt-deux ans sur le compteur oh la la.

Mdr, je conduis direct au boulot, je réfléchis au fait que demain je vais aller m'acheter une nouvelle voiture, c'est cool pour mon anniversaire hein mais je ne sais pas comment laisser cette voiture que je conduis maintenant parce que c'était mon cadeau de mariage par mes parents. Le côté sentimental me rend un peu perplexe. Bref j'y repenserai.

 

...


Moi : Vous êtes géniaux, merci à tous.

Nous sommes tous chez nous avec mes frères et sœurs. Ils ont organisés ce déjeuner à la maison à l'occasion de my birthday, à la pause on est tous venu ici. La bonne humeur est au rendez-vous, on vient de manger un excellent repas fait par maman et Cathé aussi l'a aidé. On m'aime trop j'ai dit, le bonheur c'est d'avoir ses proches à ses côtés.

... : Bonsoir.

Tous : Bonsoir.

C'est Emma qui vient d'arriver. Ils se saluent tous et tout et tout.

Moi : Tu es en retard là, on vient de finir de manger.

Emmanuel : Eh ?

Moi : Oui.

Cathé : Va le servir.

Ida : Viens t'asseoir Emma.

Moi : Oui assieds-toi, je te sers de suite.

Je le sers et tout puis on est tous resté à discuter et pleins de chose, personne n'est retourné au boulot. La journée s'est très bien passée. Aux environs de dix-huit heures on est rentré laissant les parents seuls, je ne voulais même pas rentrer chez moi. Depuis la dernière fois je n'étais pas venue chez nous, c'était la punition de maman mdrr, et je l'appelais très très rarement jusqu'à elle m'a appelé d'elle-même ou souvent je n'appelais que papa et pas elle. Je ne suis pas normale.....Grandis Eva !

On est à deux minutes de chez nous actuellement, je suis en voiture avec Emma, Jean ramène ma voiture suivi de Sambi dans sa voiture comme ça ils retournent ensemble. Emma ne voulait pas qu'on rentre chacun de notre côté et franchement je voulais rentrer avec lui donc avec un peu de persuasion Jean a accepté de conduire la mienne.

Moi : Je suis trop contente.

Emmanuel : Normal.

Moi : Je vous aime vraiment tous sérieux.

Emmanuel : On t'aime aussi.

Je souris et il se gare. On était arrivé.

Moi : Tu ne fais pas rentrer la voiture ?

Emmanuel : Plus tard.

Il se tourne vers les sièges derrière et prends un gros sachet puis me le tends.

Moi : Je croyais que tu t'étais limité au réveil de ce matin oh. Tu as de la chance.

Il rigole.

Emmanuel : Tu allais faire quoi si je ne t'avais pas donné de cadeau ?

Moi : Eh t'allais juste voir mais bon tu as eu de la chance.

J'ouvre le sachet et y sors un superbe sac de marque.

Moi : C'est.. c'est trop beau, merci chéri.

Emmanuel : Ce n'est rien.

Je scrutais bien le sac, sérieux je kiffe.

Emmanuel : Tu ne regardes pas à l'intérieur ?

J'ouvre le sac, regarde l'intérieur, y plonge ma main et ressors avec une clé de voiture, je le regarde.

Moi : Emma ?

Emmanuel : Oui.

Moi : C'est quoi ça ?

Emmanuel : Ne restons pas dans la voiture, entrons.

Il descend et je le regarde partir. Il s'arrête en voyant que je suis toujours dans la voiture. Il me fait signe et je descends doucement et au même moment Jean arrive précédé de Sambi. Je continue d'avancer dans la maison et dans la cour je vois une voiture non je vois la voiture que j'allais moi-même acheter demain. J'écarquille les yeux et me tourne vers Emma.

Moi : Tu l'as acheté pour moi ?

Emmanuel : Pour qui d'autre ?

Moi : Mais pourquoi t'as fait ça ?

Emmanuel : Quelle question ! Tu le mérites. _en souriant

Je voulais pleurer et crier de joie mais je me retenais. C'est un très beau geste qu'il vient de faire, j'allais moi-même me l'acheter cette voiture mais il l'a fait sachant bien que je pouvais me le permettre. Il a dépensé une fortune juste pour me faire plaisir.

Emmanuel : N'oublie pas que ton anniversaire est un double voire triple anniversaire pour moi.

Emmanuel : Allez Mme Simbo, ton carrosse est prêt. _en rigolant

Je m'apprêtais à lui sauter au cou quand je vis les autres autour.

... : Du coup, Eva a deux voitures là ?

C'était Jean. Il ne savait pas que j'allais moi-même m'acheter celle-ci.

Moi : Oui oui. _en souriant

Jean : Tu vas faire quoi avec ces deux ?

Sambi : Elle saura certainement après.

Jean : Bah je ramène l'autre.

Moi : Eh laisse ma voiture. Sambi ramène ton pote envieux là.

... : Joyeux anniversaire Eva.

Moi : Merci Ada.

Ada : Elle est belle ta nouvelle voiture. Félicitations.

Moi : Merci.

Ada : I kènè ka kôrô, ka dibaga kènè to. (Qu'elle vieillise en te trouvant en bonne santé et le donneur également).

Moi : Amina.

On se sourit quelques secondes puis elle retourne à ses fourneaux. On dit aurevoir à Jean et Sambi, et on monte chez nous. Un an de plus passé merveilleusement grâce à Dieu.

...Le surlendemain, samedi, 9h43..


... : Je ne te raconte pas !

?! : Tu dis qu'il a fait ça ?

... : Wly, ko ni ye denmisenni furu i be denmisenni ko de kei sinon e ma don Emma kôrôbayara ni ko sougou ma. Ka soli ka bô poye ko anniversaire  gâteau ko, denni in kelen do ka fale xa, wa don o don ko koura. (Je te jure, on dit que si tu épouses une enfant tu te comporteras toi-même en enfant sinon tu sais bien qu'Emma est assez mature pour ces choses. Sortir tôt comme ça juste pour un gâteau d'anniversaire, la fille là l'a complètement changé, en plus chaque jour c'est une nouvelle chose.)

?! : Tu vois que j'ai raison de ne pas l'aimer. Ce qui m'énerve maintenant c'est l'argent qu'il vient de dépenser pour elle.

Ada : Imagine qu'elle a deux voitures maintenant, si ce n'est pas pour se faire passer au dessus de tous ça sert à quoi ?

Tima : Mais tu sais deih c'est Mimi qui m'énerve dans tout ça, elle est là à sympathiser de force avec cette salope alors que personne ne veut d'elle, même pas elle, parce qu'après elle vient me casser les oreilles sur cette fille. Si Mimi s'impose et fais comme moi je te jure qu'elle ne tardera plus ici.

Ada : Tu sais que c'est pour Emma.

Tima : N'importe quoi, Emma mérite mieux que cette aguicheuse. Mais i ba don deih ni mobili ko kouma in be kei. Emma va se justifier je dis. Comment peut-il se permettre de lui acheter une autre voiture ? (Tu sais quoi on va parler sur cette affaire de voiture)

Ada : Moi, je vais juste regarder faire façon dont elle m'énerve souvent.

Tima : Je l'attends sérieux. Elle n'a juste pas à me chercher davantage.

Je descends le reste des marches. Je ne me trompais pas, c'était bien les voix de Ada et de Tima. Je passe à côté en les saluant comme si tout ce que je viens d'entendre ne m'atteigne pas. Je fais ce que je suis venue faire.

Moi : Djènèbou.

Djènèbou : Oui tantie.

Moi : S'il te plaît, tu peux aller m'acheter des oeufs.

Elle prend l'argent et s'en va.

Ada : Eva.

Moi : Oui.

Ada : Tu diras à Emma que Tima est là.

Moi : Il dort.

Ada : Encore ?

Moi : Oui.

Ada : Ah ok.

Tima : Tchrr, elle ment.

Je reprends les escaliers sans même les regarder.

Vous dire qu'entendre ces mots ne m'a rien fait serait vous mentir.

J'arrive dans ma cuisine et sans comprendre mes yeux commençaient à me piquer. Je soupire en levant les yeux au ciel.

Moi : Ça ne finira donc jamais ?

Je m'assieds sur le sol, en m'adossant au plan de travail et je regarde dans le vide. Je crois qu'il est temps de ne vraiment rien espérer de ces femmes, de les mettre complètement hors de ma vie.

... : EMMA !

Je sors, même pas en me précipitant. J'arrive sur la terrasse et c'est Tima qui criait son nom depuis les escaliers. J'y suis allée en la toisant avant de rentrer chez moi.

En regagnant ma cuisine on me pousse de derrière. Tima.

Tima : C'est moi que tu regardes comme ça ?

Je continue sans me tourner, je mets un pas dans la cuisine et voilà qu'elle me repousse. Je me tourne vers elle.

Moi : Pousse-moi encore pour voir.

Tima : Ah oui ? _en rigolant

Moi : ...Oui. Ça vous sert à quoi de me jalouser ?

Tima : Mdr tu crois que t'es qui ?

Moi : Mille fois mieux que toi.

Elle me frappe en me giflant et je fais pareil.

Tima : Tu m'as giflé ?

Moi : Comme toi.

Puis c'est partie pour de la vraie bagarre, même si elle était plus forte je ne me laissais pas faire. Elle m'a frappée contre le frigo, je lui ai donné des coups de pieds en tirant ses mèches. Djènèbou vient nous trouver, elle laisse les oeufs et essaie de nous séparer sans le pouvoir puis elle court hors de la cuisine. Trois minutes plus tard je me trouvais soulever par Emma.

Tima : Je te jure qu'on n'a pas fini.

Moi : C'est quand tu veu...

Emma met sa main sur ma bouche.

Emmanuel : TIMA TU VAS ME DIRE CE QUI SE PASSE ?

Tima : TU ME DEMANDES ALORS QUE TU VIENS DE VOIR À QUEL POINT CETTE MOINS QUE RIEN NE ME RESPECTE PAS.

Je me debattais pour qu'Emma me lâche mais il me serrait trop.

Emmanuel : QU'EST-CE QUE TU FAIS LÀ MÊME ?

Tima : Tu veux encore prendre sa partie c'est ça ?

Il m'a juste fait avancé vers notre chambre.

Emmanuel : Mais qu'est-ce qui t'as pris ?

Moi : ...

Je respirais tellement fort.

Emmanuel : Eva !

Je fonds en larmes complètement déboussolée. Il tourne en rond avant de s'approcher de moi et me prendre dans ses bras. Toutes les larmes de mon corps y sont passées.

... : Tu as fait ton choix Emma ?

Il se détache de moi et se tourne vers sa sœur.

Emmanuel : Tima dis-moi si tu es normale.

Tima : C'est toi Emma, depuis que tu l'as épousé tu as changé. Et ..et tu es sérieux à dépenser une fortune, tout ton argent afin de lui satisfaire son égo ? Tu oublies tes devoirs envers ta famille pour elle ? Elle t'a dit qu'elle a besoin de ton argent ? Tu ne la vois donc pas ? Emma si tu...

Emmanuel : ASSEZ TIMA !

Tima : NON JE NE ME TAIRAI PAS ! ÇA TE SERT À QUOI DE GARDER CETTE FILLE ? POURQUOI TU T'ENTÊTES À RESTER AVEC ELLE ? CETTE PUTE NE PEUT MÊME PAS TE DONNER UN ENFANT.

Emma l'a tirée dehors. Elle continuait à parler sur moi, je nettoie mes larmes et les suis. Je la répondais avec ma voix complètement cassée. Ada était là entrain de soi-disant aider Emma à nous calmer.

Moi : Wly Ada, garde ton hypocrisie pour toi. Tu n'es pas mieux que Tima.

Ada : Eva ce n'est pas parce que Tima t'as frappé que tu vas te rabattre sur moi.

Tima : Tu vois bien comment elle nous cherche.

Moi : Vous n'avez pas honte d'être hypocrites à ce point.

Emmanuel : Eva.

Tima : Attends que je te refasse ta fête.

Moi : Mdr tu es fière de toi là, à ta place j'aurais honte. Te jeter sur moi, ne t'a rien procuré que plus de bassesse que tu n'en avais déjà.

Emmanuel : ÇA SUFFIT. Retourne dans la chambre.

Moi : Et toi si tu agissais au lieu de crier. Elle vient chez moi m'attaquer, m'insulter et tu ne fais vraiment rien à part...

Tima : Parce que c'est chez toi ici ?

Moi : Oui chez moi et je pensais que tu ne devais plus y remettre les pieds.

Emma m'attrape le bras et me tire.

Tima : Tu n'es personne pour me l'empêcher et c'est chez mon frère pas chez toi.

Moi : Orh s'il te plaît ça, tu n'es qu'u..

Emmanuel : J'AI DIT ÇA SUFFIT !

Moi : ET TOI LÂCHE-MOI.

Je me retire violemment puis retourne dans ma chambre en claquant la porte. Emma, il m'énerve aussi. Ils m'énervent tous. C'est fini de faire des efforts, je ferai ce qui me chante dorénavant. Elle ne m'a pas raté Tima sans mentir.




...Quelques heures plus tard, 14h19..

... : Tu ne vas pas manger ?

Moi : Je n'ai pas faim.

Emmanuel : Si. Viens manger.

Il s'assied à côté de moi.

Moi : Je n'ai pas faim.

Emmanuel : Eva !

Moi : Quoi ? Je te dis que je n'ai pas faim, tu veux quoi à la fin ?

Je me lève et pars m'asseoir sur un autre canapé en fixant la télé les mains croisées.

Emmanuel : ...tu es sérieuse à t'énerver contre moi pour ça.

Moi : ...

Emmanuel : Tu voulais que je fasse quoi ? Que je frappe ma sœur pour toi ?

Moi : Comme si tu ne m'avais jamais giflé pour elle.

Emmanuel : ...

Moi : Oui je n'oublie pas.

Emmanuel : Pourquoi vous êtes comme ça ? Vous ne pouvez pas simplement vous supporter ?

Moi : Pas nous mais elles seules, parce que tes sœurs sont des envieuses, des hypocrites, elles ne supportent juste pas qu'une plus petite qu'elles réussisse sa vie et soit heureuse et surtout aimée. Mais je te dis elles vont regretter de me faire subir toutes ces choses. Elles mourront dans leu..

Emmanuel : Eva tu arrêtes, je ne te permets pas de parler d'elles comme ça, on ne va pas s'entendre sur ce chemin.

Moi : Mais tu les permets de parler de moi comme elles le veulent hein. Elles me traitent de tous les noms mais ça monsieur s'en fout. À cet instant précis va les écouter entendre parler de moi et tu sauras que je les respecte bien plus qu'elles ne me respectent.

Emmanuel : Tu penses vraiment qu'elles parlent de toi là en ce moment ? Arrête bon sang.

Mimi, Tima, Agnès et Ada réunies ne parleront jamais bien de moi. Et il le sait.

Moi : Je ne le pense pas je le sais, descends un instant pour aller voir et tu trouveras celles qui te servent de sœur cracher sur ta femme.

Emmanuel : Mais tu vas arrêter de parler d'elles comme ça !

Moi : Non, non et encore non. Ce n'est que le début et si ça te dérange c'est ton problème pas le mien.

Il me regarde mal avant de se tourner pour partir.

Moi : Et tout ça encore parce que tu m'as achetée une voiture mdrr.

Il s'en va sûrement dans la chambre. Je ne vais pas en rester là.

Je m'en vais prendre les clés de la voiture et prends rapidement les escaliers.

J'entre brusquement chez Ada, elles me regardent toutes comme si elles ne m'avaient jamais vu.

Moi : Ne me regardez pas comme ça je vais me sentir gêner. _en souriant

Tima : Une dévergondée gênée ? On aura tout entendu.

Je m'avance vers elle.

Moi : Ah je consens bien, heureusement que je n'en suis pas une. Bon tiens. _en lui tendant la clé.

Elle me regarde et je rigole puis je me tourne vers Mimi comme si je ne l'avais pas vu alors que quand elle est venue après ma dispute avec Tima, elle disait avec cette dernière toute sorte de choses sur moi à Emma, je les entendais de la chambre mais je ne suis pas sortie. Mimi disait aussi qu'Emma était devenu fou à m'acheter une voiture juste pour un anniversaire, qu'il se croit en Europe ou quoi, et criticrata. Et avec tout ça y'a cet hypocrite d'Emma qui fait comme s'il ne savait rien.

Moi : Ça va Mimi ?

Elle me regarde mal avant de se tourner vers la télé.

Moi : Désolée, je ne savais pas que t'étais là. Elles ont sûrement dû te raconter le show qu'il y avait ce matin. _en rigolant

Agnès : Eva n'aggrave pas ton cas s'il te plaît.

Moi : Détends toi. Bon j'ai été surprise de voir que juste pour une voiture, je reçoive tant de haines. Vraiment Emma a de la chance d'avoir des sœurs aussi soucieuses que vous. Bref je donne la clé à qui ?

Elles : ...

Moi : Bon Tima, je te la remets vu que tu t'es battue pour.

Je la lui tends avec le sourire et elle me tchippe.

Moi : Bah prends-la. Je vais m'en acheter une autre moi-même en plus y'a même l'autre garée ici.

Mimi : Tu veux te vanter ?

Moi : Oui parce que c'est la seule chose que vous attendez de moi donc plus besoin de me faire petite entre vous.

Moi : ...Humm même si je ne l'étais pas vraiment hein mdrr. Parce que ni wari b'i koun n'i ma djira ka b'i koun a yèrè ba yira k'hale b'i koun, wari te se ka dogo oh (si tu as de l'argent et que tu ne montres pas que tu l'as, il montrera de lui-même que tu l'as, l'argent ne peut se cacher).

Mimi : Chassez le naturel et il revient au galop.

Moi : Ah oui c'est ça. Bon vous reprenez la voiture de votre frère ou pas ? Ce n'est pas les moyens qui me manquent de m'en procurer là tout de suite. Emma ou pas Emma j'aurais eu cette voiture. Vous êtes malades à vous acharner sur moi ou c'est quoi ? Mêlez vous de vos vies s'il vous plaît. Toi-même Mimi tu es décevante je t'assure. Y'en a pas une pour rattraper l'autre. Juste pour quelques billets dépensés vous recommencez vos jalousies, vraiment vous avez un problème. Prenez un peu exemple sur moi, je m'en fous de vos vies car dans mon monde je vis très bien seule, pas besoin de quelqu'un. Vous êtes pathétiques.

Mimi : En gros tu nous insultes ? Eva qui d'entre nous est ta petite sœur ? Tu es l'aînée de qui ici pour nous manquer de respect ?

Moi : Ni kôrô ta yèrè boya dogoni koni te se ka boya. (Si l'aînée ne se respecte pas, le cadet ne pourra pas le respecter.)

Tima se lève pour me gifler, je l'esquive.

Tima : Je vais te faire regretter ta naissance.

Elle s'apprête à se jeter sur moi et Agnès s'interpose.

Tima : Pousse-toi Agnès.

Moi : Je me doutais bien que tu étais une sauvage mais j'espérais quand-même que tu le sois moins. Attends que je t'inscrive à des cours de bonne manière, ça ne doit pas être très cher, on doi..

Agnès : Emma !

Je me tourne et vois Emma me devisager.

Ada : Tu vois sa vraie nature. Comment elle nous parle ? Comment elle humilie ta famille ?

Je ne fais que regarder Emma qui semble m'en vouloir. Qu'est-ce qui m'a pris ?

Mimi : Comme t'es si riche, et si tu t'achetais ton enfant ? Achète ton fœtus là tout de suite et porte le. Tu le peux n'est-ce pas ? N'est-ce pas que l'argent achète tout ? N'est-il pas suffisant ?









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