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《T'façon c'est chacun son chagrin.》
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Mimi : Ce n'est pas nous le problème c'est toi le problème.
Mimi : ...princesse Eva.
...
Emmanuel
Moi : Tu veux rester seule ?
Eva : ...
Moi : Tu as parlé de quoi avec Mimi ? S'il te plaît ouvre la porte.
Et là j'entends qu'elle pleure.
Ça fait dix minutes qu'Eva s'est enfermée dans la salle de bain. Dès qu'elle a fini de parler avec ma sœur, je suis allée demander à Mimi de quoi elles parlaient parce que juste après ça j'ai vu ma femme courir dans la chambre et s'enfermer dans la sdb. Mimi ne m'a rien dit d'intéressant mais je constate qu'elle a dit des choses qu'il ne fallait pas.
Je ne sais plus quoi faire pour améliorer la relation de mes sœurs et de ma femme. Cette situation me dépasse complètement. Le plus qui souffre c'est moi parce que c'est difficile de trouver le juste milieu...
Je tape encore et encore la porte mais elle ne réagit toujours pas.
Elle doit être très blessée pour ne pas vouloir se réfugier dans mes bras. Et moi ça me déchire le cœur de savoir qu'elle pleure toute seule derrière cette porte par la faute de mes sœurs sans que je ne puisse la réconforter.
De la peine, j'en ai vraiment.
Moi : Arrête de pleurer et ouvre-moi la porte.
Eva : ...
Moi : Eva.
Je m'en vais chercher quelque chose pour ouvrir la porte avec ça. Quand j'allais rentrer dans le salon j'entends de forts bruits de pas, je change de direction pour voir quand je vois Jean entrer presqu'en courant.
Jean : Il se passe quoi ici ? Elle est où Eva ? Il lui ait arrivé quoi ? EVA ?
Moi : Tu as...
Jean : Désolé bonsoir d'abord.
Moi : Bonsoir.
Jean : Eva va bien ? On était au téléphone quand ça s'est coupé sur une sorte de cri je crois et son téléphone ne passait plus et l'autre, elle n'y répondait pas.
Moi : Va dans le salon. Je l'appelle.
Jean : Tout va bien quand-même ?
Moi : Oui ça va. Vas-y, on te rejoint.
Je l'ai fait avancé dans le salon puis je m'en vais dans notre chambre, et pars devant la sdb.
Moi : Dina. C'est bon maintenant, sors de cette salle.
Eva : ..Je..ne..veux pas.
Elle m'a enfin répondu.
Moi : Allez chérie. Ton frère est là, il veut te voir. Il s'inquiète donc sors.
Eva : ...
Moi : Jean attend dans le salon, sors ou je te fais sortir. La porte m'importe peu.
Moi : Ev...
Je l'entends déverrouiller la porte et j'appuie direct sur le poignet afin d'ouvrir. Je l'ouvre et la vois debout tête baissée entrain de sniffer. Je m'approche d'elle et relève sa tête. J'essuie ses larmes.
Moi : Tu vas me dire ce qu'elle t'a dit ok ?
Eva : ...rien.
Moi : Si, elle a dit quelque chose mais après on en reparle. Lave-toi le visage et allons rejoindre Jean.
Eva : Vas-y, je te rejoins.
Moi : ...
Eva : J'arrive.
Je lui fais un bisou sur le front et pars rejoindre Jean. À sa tête, il se demande ce qui se passe et je sais déjà qu'il va bombarder sa sœur de questions, ce que je comprends parfaitement.
Moi : Comment tu vas ?
Jean : Ça peut aller. Elle fait quoi Eva ? Elle a quelque chose ?
... : Je suis là Jean.
Je me tourne vers la porte et la vois avec une grande écharpe qu'elle était entrain de mettre sur sa tête. Elle vint s'asseoir en faisant face à la télé donc de profil à son frère, la main droite posée sur le visage enfin vers le nez avec l'écharpe dans la main, elle se cachait un peu le visage je dirais.
Jean : Tu as quoi ?
Eva : Rien, pourquoi ?
Jean : Tu viens de pleurer ?
Eva : Non.
Jean : Ta voix alors ? Pourquoi tu te caches le visage ? Ça se voit que tu as pleurer.
Eva Madina
Moi : Je te dis non.
Jean : Yein ko de be ne la ah ? (J'ai un problème de yeux ?)
Moi : ...s'il te plaît..Jean.
Jean : Quoi s'il te plaît ? Qu'est-ce qui s'est passé pendant notre appel ?
Moi : ...
Jean : Il t'ait arrivé quoi ?
Moi : ..ri..en.
Jean : Eva, tu pleures ?
S'il vous plaît dites lui d'arrêter de me poser des questions. Je ne veux pas me rappeler de tous les mots que ces femmes m'ont jetée à la figure.
Tima en tant que femme comment peut-elle dire que j'ai provoqué ce sale psychopathe d'Hamza, comment peut-elle penser ces genres de chose ? Dans ce monde personne ne souhaite vivre ce genre de mésaventure encore moins le provoquer. Qu'on ne fasse pas passer les victimes pour des coupables.
Et Mimi, elle qui avec l'âge doit prendre conscience de ses responsabilités en tant que fille aînée de la famille, se laisse aller par des actes qui ne font que la dévaloriser. Elle se permet de me sortir toute sorte de méchanceté juste parce que je suis comme je suis. Elle ne s'est pas juste arrêter à dire que j'étais un problème mais bien d'autre chose.
Agnès, qui m'est le plus proche en âge, ne supporte pas de me voir profiter de ma vie.
Vous savez comment on appelle tout ça ?
Ye ko kèlè, ou ye n'kè to ko ye dron ou be ka n'kèlè parce que je ne voulais pas le dire mais c'est de la jalousie. Une jalousie dont je ne vois pas la véritable raison.
La jalousie et/ou l'envie, un véritable problème pour notre société.
[Comment traduire ye ko kèlè en son vrai sens en terre-à-terre sans dire jalousie ? Bon je vais essayer. "Querelle par vue". Juste quereller quelqu'un en voyant comment il est. Envier quelqu'un au point de le détester, de créer des mésententes]
(Jalousie, elles ont juste vu comment j'étais et elles m'ont détestée.)
Sans que je ne m'en rende compte je pleurais et pas silencieusement. Je me recroqueville sur moi en me couvrant avec mon écharpe.
Emma/Jean : Eva.
Je pleurais vraiment mais vraiment. C'est dur de vivre ce genre de chose, les mauvais souvenirs qui remontent, se savoir detester de ceux que tu veux faire des tiens, de se sentir seule dans la famille qui normalement est ta nouvelle famille, celle dans laquelle tu dois passer le reste de ta vie. Certes j'ai mon mari mais les relations s'arrêtent-elles juste à ce niveau ? Non parce que pour chacun de nous deux cette situation est insupportable. Ici, la famille compte et moi je suis de ceux qui mettent la famille aux devants et je sais aussi qu'Emma tient énormément à ses sœurs autant qu'elles tiennent à lui. Donc dire que j'ai mon mari à mes côtés est suffisant serait vous mentir car j'aurai un bout de mon mari parce qu'il y'aura toujours une part de lui qui soutiendra indirectement ses sœurs donc c'est seulement en nous entendant qu'on sera tous dans la plénitude.
Je me sens mal et triste. Tous les jours dans la famille c'est moi, tout le temps c'est Eva, toutes les secondes on parle de Madina. J'ai mal, terriblement mal et les bruits qui accompagnent mes larmes en justifient.
Emmanuel : S'il te plaît arrête ça.
Jean : Emma ? Qu'est-ce qu'il y'a ?
Emmanuel : Mieux vaut que tu rentres, je m'occupe d'elle.
Jean : Rentrer où ? Je ne vais pas la laisser comme ça. En plus je ne sais même pas pourquoi elle pleure. Elle ne va pas bien je vais nulle part. Vous vous êtes disputés ? Qu'est-ce qui s'est passé ?
Emmanuel : Jean sérieux tes questions laisse tomber.
Emma essaie de relever ma tête mais je ne voulais pas.
Jean : Tu crois que j'ai fait ce chemin pourquoi ? Je m'inquiète pour elle et je ne vais pas répartir comme ça.
À un moment donné je n'entendais plus ce qu'ils disaient, j'étais perdue dans mon chagrin. Je sens la main d'Emma qui me carressait le dos pour que je m'arrête. Mais les larmes, une fois sorties, elles prennent du temps pour cesser de couler.
Presque dix minutes plus tard, j'arrive à me reprendre toujours la main sur le visage. Jean assis vers mes pieds et Emma vers ma nuque.
Emmanuel : Ça va maintenant ?
En signe de oui, je hoche la tête. Il se lève et prend son téléphone sur le canapé et s'éloigne un peu.
Jean : Tu veux de l'eau ?
Moi : ...non
Jean : C'est Emma ?
Moi : ...non.
Jean : C'est l'histoire de ce connard ou quoi ? Dis-moi ce que tu as.
Moi : ..je n'ai rien.
Jean : Je n'aime pas ça Eva.
Moi : ...
Jean : ...
Moi : ...Est-ce que ne ye môgô djougou de ye ? (Suis-je une mauvaise personne ?)
Jean : Mais non, pourquoi tu dis ça ?
C'est bon là, il ne faut pas que les larmes remontent. Je m'apprêtais à vider mon sac quand j'entends Emma crier au téléphone.
Je me relève et pars le chercher. Sa voix venait de la cuisiner.
Emmanuel : ..COMME PAR HASARD ELLE PLEURE DEPUIS. WALLAYE VOUS EXAGÉREZ ET ÇA COMMENCE VRAIMENT À M'ÉNERVER.
Je m'approche de lui et me mets face à lui. Je ne veux pas le voir comme ça avec sa sœur.
Moi : S'il te plaît calme-toi.
Emmanuel : Non trop c'est trop Eva. Ça ne peut pas continuer comme ça, san fila halissa ko kelen otouma an b'an chi kè o la ? (deux ans et toujours la même chose donc on va y passer toute notre vie?)
Moi : Mais ne crie pas, c'est ta grande sœur, ne te dispute pas avec elle.
Emmanuel : Tu l'entends Mimi ? Vous voulez quoi à vrai dire ? En plus toi, je n'arrive pas à te comprendre.
Mimi : ....
Emmanuel : Mais..
Mimi : ...
Jean : Eva.
Je retourne rejoindre Jean.
Moi : Rentre, demain je serai à la maison.
Jean : Tu me diras ce qui se passe ?
Moi : Oui.
Jean : Ok je vais y aller.
Moi : Je t'accompagne.
Jean : C'est bon.
Moi : Non. Allons.
On est descendu ensemble, il me tenait par le bras, on ne disait rien. Je l'accompagne jusqu'à la porte puis il me fait un câlin de deux minutes puis se détache.
Jean : Prends soin de toi et n'oublie pas qu'on est tous là pour toi. À demain.
Moi : Merci. Rentre bien. Bye.
Jean : Bye.
C'est beau d'avoir ce genre de frères.
Je le regarde monter dans sa voiture et quand il démarre, je ferme la porte et me dirige vers les escaliers. Ada était sur sa terrasse, je ne jetai même pas un œil là-bas et quand j'ai pris la première marche, j'entends la petite voix de Fily venir vers moi. Je me tourne, souris et la prends. On monte ensemble.
Fily : Tu as quoi Tata ?
Moi : Rien chérie.
On rentre et Emma était toujours au téléphone. J'assieds la petite sur le canapé puis prends la télécommande et mets sur du dessin animé. Je me couche sur un autre canapé et couvre ma tête. Je suis fatiguée.
Fily : Hin Tata. (Regarde)
Je regarde vers elle et elle se tenait près de la table basse et elle prit le téléphone et vint me le montrer. Je ne l'avais même pas vu, mon téléphone est tout cassé.
Fily : C'est gâté.
Moi : Oui.
Fily : C'est pour ça que tu pleures ?
Moi : Je ne pleure pas chérie, je suis juste fatiguée.
Fily : Hali ne ma seguen yèrè. (Même j'suis pas fatiguée.)
Moi : Je vois ça.
Fily : C'est demain mon anniversaire ?
Moi : Non, après demain, samedi.
Fily : Samedi ?
Moi : Oui. Tu ne veux pas te reposer princesse ?
Fily : Humm.
Moi : Allez viens te coucher près de moi.
Elle s'approche et je l'aide à monter se coucher sur le canapé. Je ferme les yeux et Fily parlait toujours, j'essayais de la répondre à chaque fois mais je finis par ne plus y arriver.
Le sommeil me prenait complètement quand Emma parla.
Emmanuel : Tu dors ?
Moi : Mmh.
Fily : Elle dit qu'elle est fatiguée.
Emmanuel : Donc on va la laisser se reposer ok ?
Fily : Ok.
Je la sens descendre du canapé et j'ouvre les yeux puis la vois se mettre sur un autre.
Je ne sais plus comment mais je suis véritablement tombée dans les bras de Morphée.
...Le lendemain, 05h27..
Mes yeux se sont automatiquement ouverts depuis plus de vingt minutes. Je me suis réveillée dans les bras de mon mari sur le lit sans que je ne me souvienne de quand est-ce que j'ai rejoint le lit. Le silence qui règne en ces heures me faisaient du bien et je pensais à la vie, à ma vie..
Je pensais à tout et rien. Je sors du lit, prends mon second téléphone et vais au salon.
Je prends l'autre qui est complètement brisé, j'y sors ma carte sim et enlève la carte sim du second et la remplace par l'autre parce que cette carte sim c'est le plus important. Le deuxième sert juste pour des relations non familiales, le boulot et truc.
Je finis avec ces tralalas puis je me connecte sur whatsapp et je vois ma Pinda connectée, elle vient de poster un statut. Je décide de lui envoyer un message.
Moi : " Chérie "
Pinda : "Bvby !"
"Dis donc il est quelle heure au Soudan Niaré ? 5h non ? Tu fais quoi en ligne ? Tu étais sortie ? "
Moi : "Doucement là, je viens de me réveiller."
Pinda : "Onh sorry, tu fais quoi."
Moi : "Discuter avec toi."
"Tu me manques beaucoup chérie."
Et là elle m'appelle direct en appel-vidéo. Je lui ai répondu avec un grand sourire.
Pinda : Tu me manques trop aussi chérie.
Moi : T'es toute belle.
Pinda : Ah ouais t'as vu mais toi tu n'as pas bonne mine.
Moi : Mdrr je viens de me réveiller conne.
Pinda : Humm Ok. Tu viens me voir deux jours.
Moi : T'es folle, tu crois que Canada c'est la porte à côté ?
Pinda : Allez viens xah, tu demanderas la permission à Emma.
Moi : Et tu crois qu'il va me laisser y aller ? T'es tombée sur la tête.
Pinda : Fais lui les yeux doux. S'il refuse toujours tu pleures comme un bébé et tu lui boudes.
Moi : Mais t'es dérangée en vrai.
Pinda : Essaie juste.
Moi : Hum ok, on verra.
Pinda : Sinon tu n'as pas de bonne nouvelle à m'annoncer ?
Moi : Comme quoi ?
Pinda : Bah une petite chipie en route ?
Moi : Nan.
Pinda : Encore !
Moi : Malheureusement.
Pinda : Tu as intérêt à me dire une bonne nouvelle avant que les deux autres connes accouchent sinon je ne vais pas te rater.
Moi : Mdr mais ce n'est pas moi oh. Ça ne veut pas deh.
Pinda : Tu ne suis pas un traitement ?
Moi : Si, mais ça s'est fini y'a plus de deux mois. Un autre m'a été prescrit mais ce n'est pas commencé d'abord.
Pinda : Anh je vois. Prions alors, j'ai hâte moi.
Moi : Mdrr. Allez raconte-moi ta vie.
Pinda : Humm ma vie, c'est quoi vie même ?
Moi : Tchrr, je vais mal t'insulter hein.
Elle rigole et se met à me raconter toute sorte de chose sur sa vie et consonnes. On riait à gorge déployée à dire du n'importe quoi.
... : Tu parles à qui ?
Emma venait de faire son entrée dans le salon. Je crois qu'on l'a réveillé. Je dépose le téléphone et me tourne vers lui.
Moi : Désolée, on t'a réveillé. Je suis en communication avec Pinda.
Pinda : Salut Emma !
Emmanuel : Bonjour Pinda.
Moi : Elle n'a même pas encore fermé les yeux.
Emmanuel : Ah oui.
Moi : Oui. Sinon je t'ai réveillé.
Emmanuel : Pas vraiment. Je venais d'ouvrir les yeux quand j'ai entendu ta voix.
Moi : Ah je vois.
Emmanuel : Je vous laisse terminer, je retourne dans la chambre.
Moi : Ok, j'arrive.
Emmanuel : Aurevoir Pinda.
Il dit cela en regagnant la chambre.
Pinda : Aurevoir.
Je reprends le phone.
Moi : Bon bye chérie, faut dodo.
Pinda : Tu es sérieuse là ?
Moi : Quoi ? Il est minuit ou une heure du mat, tu ne veux toujours pas dormir ?
Pinda : C'est maintenant que tu me dis ça. Quand ton homme dormait tu ne disais pas ça hein. Ingrate va.
Moi : Mais non chérie.
Pinda : Bah si, déjà tu me fais regarder le plafond puis tu me dis va dodo. Pff et dire qu'auparavant c'était toi qui nous traitais d'ingrates mais hum je ne dis rien moi.
Moi : Allez zolie, ne te fâche pas. Après on se capte.
Pinda : Ok oh, va t'occuper de ton kôkè. (expression désignant mari)
Moi : Ne dis pas ce surnom du village xaa. _en rigolant
Pinda : Eh kômousso ! Kôkè t'attend.
Moi : Non mais !
On rigolait encore quand elle a raccroché en m'envoyant plein d'émoji tirant la langue. Elle n'est pas normale cette fille. Grâce à Dieu, elle a bien débuté ma journée.
....08h56...
Moi : J'y vais.
Emmanuel : Tu vas où ?
Moi : Mais je t'ai dit y'a quelques minutes que je vais chez nous.
Emmanuel : Est-ce que je t'ai répondu ?
Moi : Tu ne veux pas que j'y aille ? J'ai dit à Jean que j'y serai et c'est ce que je compte faire.
Emmanuel : Donc, tu vas passer toute la journée là-bas et moi pendant ce temps je resterai seul ici sans nourriture ?
Moi : ...
Emmanuel : Dépose ton sac et viens t'asseoir. Tu l'appelleras plus tard.
Moi : Dans ce cas, je vais au marché acheter les condiments.
Emmanuel : Pas la peine, la bonne de Ada y va, appelle-la et donne-lui tes instructions.
Je le regarde.
Emmanuel : Vas-y avant qu'elle n'y aille. Et viens te poser chez toi.
Moi : Je dois comprendre quoi là ?
Emmanuel : ...
....Deux heures plus tard..
... : Eva.
Moi : Oui.
Il rentre dans la cuisine tout bien habillé avec sa bonne odeur de parfum.
Je le regarde surprise.
Emmanuel : Je sors.
Moi : Tu quoi ? _en rigolant
Emmanuel : Je sors, à plus tard.
Moi : Mdrr tu ne vas nulle part. Moi tu me dis ne sors pas et toi tu veux sortir. Même pas.
Emmanuel : Bah si.
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Hello ! Ça va j'espère 😊
Je vous invite à lire une toute nouvelle chronique intitulée Mon amour caché écrite par tallossi
Et merci pour les 4,.. k de vues ❤❤❤❤
I love you all.
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