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《Au moins ça s'est dit.》
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André : On doit se rendre tout de suite là-bas de notre propre chef avant que des officiers n'arrivent ici pour te saisir.
Moi : Le saisir ?
André : On a porté plainte pour coups et blessures. Un homme prétend que tu l'as agressé le mardi dernier et qu'il y avait des témoins parmi lesquels Eva.
Hamza ! C'est lui, ce sale chien.
J'ai regardé Emma.
Moi : C'est Hamza.
André : C'est donc vrai ?
Gui : C'est qui ?
Emmanuel : Je vais me changer et on y va André.
Moi : Mais t...
Emmanuel : Calme-toi.
Il sort et je le suis. Il prenait les escaliers à grand pas limite je courais derrière.
Moi : Tu ne peux pas y aller.
Emmanuel : Si, je dois y aller pour qu'on règle l'affaire.
Moi : Mais Emma.
Emmanuel : C'est obligé chérie.
On arrive en haut. Il ouvrait la porte et je le tire en me le faisant face.
Moi : Et s'ils t'enferment ? N'y va pas s'il te plaît.
Il soutient mon visage avec ses deux mains.
Emmanuel : Rien ne m'arrivera, on reviendra dans pas longtemps ok ?
Moi : Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose.
Emmanuel : Ne t'inquiète pas. Tout se passera bien.
Il me laisse et se retourne. Il ouvre la porte et se dirige directement dans la chambre. Il y entre et va dans le dressing, je fais pareil. Il prend un de ses complets trois-quart et je prends aussi un de mes complets wax. J'enlève vite mon haut..
Emmanuel : Tu fais quoi ?
Moi : Je vais me changer aussi.
Emmanuel : Pourquoi ?
Moi : Je viens avec toi.
Emmanuel : Non tu restes.
Moi : Je ne resterai pas, en plus comme il l'a dit je suis témoin. On va y aller tous les deux.
Il me regarde.
Moi : Tu ne me feras pas changer d'avis donc continue de t'habiller c'est mieux.
Je ne calcule plus rien et m'habille vite. Je finis même avant Emma. J'attache mon petit moussôrô sur la tête avec mes braids.
Moi : J'ai fini, tu n'as pas encore fini ?
Emmanuel : J'ai fini, Eva sérieux reste.
Moi : Non. Soit on y va ensemble soit je vous suis avec ma voiture.
Emmanuel : C'est bon, allons.
On sort de chez nous puis on verrouille derrière nous et allons rejoindre les autres.
Emmanuel : On y va André.
André : Ok allons-y et tu m'expliqueras le tout durant le trajet.
Gui : Je viens avec vous.
André : Non ce n'est pas la peine.
Ada : Tu y vas toi ?
Moi : Oui.
Emmanuel : Je lui ai dit de rester ici mais elle est têtue.
André : Non, elle fait bien de venir, c'est un témoin oculaire.
Moi : C'est ce que je lui ai dit.
Emmanuel : Ok allons. Je t'expliquerai là-bas parce que je prends ma voiture.
André : Donc on y va dans ta voiture.
On s'en va, je monte derrière et André devant puis on prend la route.
André : Comment tu le connais ce type ?
Emmanuel : C'est sans importance. Sache juste qu'il le méritait.
André : À ton âge tu te bats encore Emma ? Tu n'as pas eu honte ? Imagine qu'un de tes clients t'aurais vu entrain de te battre.
Emmanuel : Tu ne peux pas comprendre.
André : Alors explique parce que ce n'est pas en disant qu'il le méritait qu'ils vont cesser les poursuites contre toi.
Moi : Il s'est battu parce que ce type m'a manqué de respect.
Emmanuel : Eva.
André : Laisse la parler si toi tu ne le veux pas.
Emmanuel : Il n'y'a rien à dire. Eva tu ne parles plus. On y va et on réglera le problème et si c'est de l'argent qu'il veut on lui donne et c'est tout.
André : Si tu me vois venir avec toi c'est parce que je veux que ça se règle en quelques minutes.
Emmanuel : Bah voilà, tu es là donc il n'y'a plus rien.
André : Ok si tu ne veux rien dire, quelqu'en soit la chose, tu feras ta déposition au poste.
Plus personne ne parla jusqu'à ce qu'on arrive au commissariat de police. André était devant on le suivait et y'avait des policiers qui se mettaient au garde à vous pour le saluer.
On arrive dans le bureau de l'officier chargé de l'affaire.
Le policier : Garde à vous mon commissaire.
André : Repos ! Votre commissaire est là ?
Le policier : Oui, dans son bureau.
André : Ok, procédez à l'entretien. J'arrive.
Il sort et nous laisse avec l'officier.
Le policier : C'est M. Emmanuel Seyba Keïta ?
Emmanuel : Oui.
Le policier : Vous savez de quoi vous êtes accusé ?
Emmanuel : Oui je sais.
Le policier : Ok, nous allons procéder à votre déposition.
Puis il pose quelques questions qu'Emma répond. Ensuite il nous a fait attendre dans son bureau et il est sorti pendant des minutes. Je stressais tellement, toute cette histoire avec Hamza est de ma faute. Je ne supporterais pas si Emma a des problèmes à cause de moi.
Emmanuel : Pourquoi tu as peur ? Ce n'est rien ça.
Moi : Imagine qu'il te place en garde à vue ?
Emmanuel : Mais non.
Le policier revient avec l'autre connard.
Le policier : C'est bien lui qui vous a agressé ?
Hamza : Oui c'est lui et sa femme était présente.
Moi : Et si tu disais pourquoi il t'a frappé ? Ce n'est pas toi qui l'a provoqué ?
Le policier : Calmez-vous madame.
Emmanuel : Eva.
Hamza : Toujours aussi arrogante, tu ne perds rien pour attendre.
Emma s'est levé direct pour lui faire face.
Emmanuel : Tu comptes faire quoi ? Tu n'as pas appris la leçon ?
Le policier : Arrêtez ça tout de suite.
Moi : Vous voyez que c'est lui qui nous provoque.
Hamza : Continuez et ton mari va pourrir en prison.
?! : Qu'est-ce qui se passe ici ?
Tout le monde s'est tu.
Le policier : Rasseyez-vous.
André : C'est lui le plaignant ?
Le policier : Oui.
André : À ce que je vois c'est un règlement de comptes toute cette affaire.
Hamza : Non, il m'a agressé, c'est une agression.
Moi : Et toi ce que tu m'as fait ce n'est pas une agression ?
Emmanuel : Eva.
Moi : Non Emma, M. le policier moi aussi j'aimerais porter plainte contre ce type ici présent pour agression verbale ainsi que physique et pour tentative de viol.
André : Quoi ?
Hamza : C'est faux elle ment.
Moi : J'ai des témoins, mon frère, notre gardien et mon mari.
André : C'est vrai ce qu'elle raconte Emma ?
Emmanuel : ...oui.
Hamza : Non c'est faux, elle ment cette conne.
André : Mesurez vos propos monsieur.
Moi : Tu n'as pas honte. J'appelle tout de suite Jean pour qu'il vienne avec Yacou et on va régler toute cette affaire maintenant.
Hamza : Moi je me casse.
Le policier : Pour aller où ? Vous allez rester ici.
Hamza : Non, je n'ai rien à faire là. Je retire ma plainte.
Le policier : Vous retirez votre plainte ?
Hamza : Oui.
Le policier : Madame, vous pouvez déposer votre plainte avant qu'il ne s'en aille.
Hamza : Tu cherches quoi ? Je n'ai rien fait, je retire ma plainte et je me casse d'ici.
Je sors du bureau et Emma me suit.
Emmanuel : Tu fais quoi ?
Moi : J'attends qu'il retire sa plainte pour qu'on s'en aille. Je ne vais pas porter plainte. En plus ça s'est passé il y'a trois ans ou presque. Je ne pense pas que ça puisse aboutir. Ce type est un chien et tu n'iras pas en prison à cause de lui.
Il me prend dans ses bras.
Emmanuel : Pourquoi tu as raconté tout ça ? Ça te rend triste. J'allais m'en sortir tout de suite.
Moi : Non ça ne me fait plus rien, tu l'as dit désormais je pense juste au fait que j'ai été dans tes bras pour la première fois.
?! : Madame !
C'était le policier, on se détache et rentre dans le bureau.
Le policier : Vous portez plainte ?
Hamza : Eva.
Moi : Non. On préfère s'en aller.
Le policier : Ok.
Emma et moi sortons du bureau, laissant André qui ne parlait plus. On arrive dans la voiture et il arrivait en étant en communication. Il monte et Emma démarre. Il était toujours au téléphone.
André : Non ça va, nous rentrons tout de suite.
?! : ...
André : J'expliquerai à notre arrivée.
Il raccroche et se met à nous regarder chacun à notre tour sans rien dire.
Quand nous sommes arrivés à la maison, il était déjà 18h, on a passé plus de deux heures au poste. À notre surprise la maison était presque remplie avec Mimi, Tima et Agnès.
Nous : Bonsoir.
Eux : Bonsoir.
Gui : Et alors...
Mimi : Comment ça s'est passé ? C'est qui cet homme ?
Tima : Pourquoi tu t'es battu avec, Emma ?
André : Calmez-vous je vais tout vous expliquer. Ils se con..
Mon téléphone sonne et je sors répondre c'était Jean.
Moi : Allô.
Jean : Eva, pourquoi tu ne m'as pas dit qu'Hamza a porté plainte contre ton mari ?
Moi : C'est déjà réglé, il a retiré sa plainte. Comment tu l'as su ?
Jean : Je viens de l'apprendre.
Moi : Ne t'inquiète pas, tout va bien.
Jean : S'il y'a un problème tu me le dis ok.
Moi : Oui je te le dirais.
Jean : Maintenant explique-moi ce qui s'est passé.
Je lui ai expliqué tout ce qui s'est passé au poste.
Jean : Pourquoi il a fallu même que je rencontre cet imbécile ? Je m'excuse encore Eva.
Moi : Mais nan, on a.... Eehye
?! : SALE MAUDITE.
Tima venait de me pousser à tel point que j'ai failli me manger le sol, mon téléphone est tombé et je crois qu'il est complètement brisé. Emma attrape sa sœur et la pousse puis vient au près de moi.
Emmanuel : Mais t'es malade !
Tima : Tout ça c'est de sa faute. Si t'étais allé en prison aujourd'hui ça aurait été de sa faute.
Emmanuel : Tima tu vas vite te calmer avant que je ne me dispute avec toi.
André : TIMA !
Tima : Vous ne voyez pas qu'elle porte la poisse ? C'est par sa faute si Emma s'est battu.
Agnès : Tima a raison.
Tima : Emma mais pourquoi tu ne te débarrasses pas de cette moins que rien ? Je suis sûre que si on a voulu la violer c'est qu'elle l'a provoqué elle-même. C'est une dévergondée.
Gui : Tu t'entends parler Tima ? Tu c..
Moi : Parce que tu crois qu'il y'a plus dévergondée que toi ?
Emmanuel : Ne réponds pas Eva.
Agnès : Tu n'es pas en position de dire quoi que ce soit parce que tu n'es rien dans cette maison. Personne ne veut de toi.
Moi : T'es qui po...
Emmanuel : Parce qu'elle est votre femme peut-être ? Personne n'a besoin de la vouloir à part moi.
Tima : Emma, t..
André : ÇA SUFFIT ! VOUS LA FERMEZ TOUS. Je suis votre quoi pour que vous agissiez ainsi devant moi ? Vous ne me respectez pas. Toi Tima tu n'as pas honte de toujours être celle qui cherche des problèmes ? Et toi Agnès ? C'est quoi ces comportements ? Vous êtes pathétiques.
Il eut un blanc et moi j'étais juste mal parce qu'elles n'ont pas totalement tort. Si mon mari s'est trouvé dans cette situation aujourd'hui c'est par ma faute. Je ne fais jamais rien de bon, chaque fois c'est moi la fautive, tout le temps. Je porte la poisse.
Mes yeux commencent à me piquer et je sens que je vais pleurer. Je me retourne et cours en haut chez moi. La porte était fermée et je n'avais pas mes clés. Je m'assieds sur le canapé de la terrasse et de l'eau coule de mon œil.
J'avais dit avoir peur de tout ce bonheur et voilà y'a toujours ces filles pour me faire sortir de ma vie de rêve. Elles me ramènent toujours à la réalité. C'est un véritable problème que j'ai. De la malédiction, voilà ce que j'ai. Leurs haines ne m'apportent que de la malédiction. Dieu seul sait ce que j'ai fait pour mériter tout ça.
... : Ne me dis pas que tu pleures.
Moi : ...non.
J'essuie ma larme.
Emmanuel : Je t'ai dit de ne pas prendre en compte ce qu'elles disent.
Moi : Tu peux me dire pourquoi elles me détestent ? Dis-moi ce que je leurs ai fait ?
Emmanuel : Rien. Viens, on rentre. _ en ouvrant la porte
Moi : C'est ma personne même qu'elles n'aiment pas. N'est-ce pas ?
Il s'approche de moi et me relève pour qu'on rentre.
Moi : Je te jure que je n'en peux plus. J'ai besoin de savoir le pourquoi de tout ça.
Emmanuel : Oublie.
Moi : Je te jure que ça me fait mal cette situation, elle n'essaie même pas de s'entendre avec moi, depuis deux ans je fais des efforts mais rien. Je veux juste qu'on s'entende bien comme c'est mon cas avec Cathé. Je ne veux pas de problèmes avec tes sœurs mais elles me cherchent tout le temps. J'essaie de prendre sur moi mais c'est...c'est..
Mes yeux étaient humides.
Emmanuel : S'il te plaît, arrête. Moi non plus je n'aime pas cette situation. Je ne veux pas être au milieu de vous. Je veux vous voir rigoler ensemble.
Moi : Alors dis les de m'accepter parce que moi je n'ai rien contre elles, c'est elles qui me pousse à les détester. Tu te rends compte que quoi que je fasse c'est toujours la même chose.
Emmanuel : Tout va s'arranger.
?! : Eva.
On se tourne et on voit Mimi. Elle n'avait rien fait ni dit et je sais qu'elle compte remédier à son silence. Mimi sait comment choisir ses mots pour t'atteindre là où ça fait mal. Elle ne crie pas ni fait rien mais elle blesse avec les mots.
Mimi : Emma s'il te plaît je veux parler avec Eva, seule à seule.
Emmanuel : N'en rajoute pas Mimi. C'est mieux qu'on laisse cette histoire là.
Mimi : Tu crois que je vais faire quoi ? Laisse-moi parler avec Eva.
Emmanuel : Sans te mentir, je ne veux pas que tu lui parles soit tu le fais devant moi soit tu ne lui parles pas.
Mimi : Donc c'est comme ça ? Tu me dis ça à moi ?
Emmanuel : ...
Moi : Laisse-nous.
Emmanuel : Eva.
Moi : Vas-y.
Il rentre dans la maison et Mimi s'assied sur un canapé.
Mimi : Assieds-toi aussi.
Je le fais.
Mimi : Tu as bien vu tout ce qui s'est passé aujourd'hui ?
Moi : ...
Mimi : Tu ne crois pas que Tima n'a pas tort ?
Moi : ...
Mimi : Ne penses-tu pas que si tu ne t'entends pas avec les autres c'est parce que tu as aussi ta part dans l'histoire ?
Eva, ce n'est pas le moment d'écouter sans ne rien dire, aujourd'hui tu te dois de parler même si c'est la grande sœur de ton mari.
Moi : Je ne sais même pas ce que j'ai fait pour que vous me détestiez.
Mimi : Personne ne te déteste.
Je rigole.
Moi : Personne ne me déteste ? Depuis que je suis ici vous essayez tout le temps de me rabaisser, de me faire me sentir mal.
Mimi : Peut-être que si on essaie de te rabaisser c'est parce que t'es hautaine.
Moi : Je ne suis pas hautaine, je ne suis rien de ce que vous pensez de moi mais ça, vous ne pouvez pas le savoir parce que vous avez tout de suite mis des barrières entre nous.
Mimi : Des barrières, c'est toi qui les a mises toute seule, c'est toi dès tes premiers instants dans cette famille, tu as fait des airs de princesse et à jouer à la petite clémentine. À faire des chichis. Déjà on disait tous qu'Emma est allé se chercher une petite fille s'il plus est que cette dernière est une prétentieuse qui ne s'approche de personne d'autre que de son mari.
Moi : C'est faux, j'essayais toujours d'être avec vous mais je ne suis pas du genre à courir derrière les gens. J'ai toujours été comme ça et ce n'est pas de la prétention. Toi Mimi, même ta façon de me regarder montre que tu ne me portes pas beaucoup dans ton cœur. Agnès, la première fois que j'ai discuté avec elle, on s'entendait bien, c'est vrai que je n'ai pas parlé à Tima ce jour parce qu'elle n'était plus dans le salon mais Agnès si.
Mimi : Donc je suis une menteuse ?
Moi : Je n'ai pas dit ça.
Mimi : Tu l'as dit. Ok la première fois que tu as discuté avec Agnès, c'est ce jour même qu'elle a vu que tu as trop de manières, même que tu faisais la belle à dire que tu as conduit pendant des minutes et criti crata. Tu faisais comprendre à qui le voulait que tu vis dans ton monde que tu n'as besoin de personne. Une véritable fille à papa et à maman.
Moi : Je viens de me rendre compte que vous vous méprenez complètement sur moi. Peut-être que j'ai des manières mais c'est ma nature et je n'ai jamais voulu vous mettre à l'écart car tout ce que je voulais et veux toujours c'est de m'entendre avec chacun des membres de ma belle famille. Admettons que je sois prétentieuse comme vous le dites, avec ma famille je n'ai rien que le sourire aux lèvres. Et vous, vous ne m'avez pas laisser vous compter parmi les miens.
Mimi : Ce n'est pas nous le problème c'est toi le problème.
Mimi : ...princesse Eva.
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Commentez mes amours !
Les commentaires sont hyper encourageants donc please commentez mes chéries/chéris.
Faisons un point sur l'histoire.
Que pensez-vous :
- de Eva ?
- du couple Emma-Eva ?
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